Décharge de "bonheur"
-
- Régulier
- Messages : 36
- Enregistré le : mardi 25 octobre 2011 à 0:08
Décharge de "bonheur"
Bonsoir à tous !
Je voulais vous faire partager une expérience que je n'ai jamais partagée avec quiconque tellement elle renvoie avec force mon enfermement émotionnel.
Dans de très rares occasions, il m'arrive de ressentir une décharge (hormonale ?) dans la tête m'envoyant totalement sur un nuage. Un sentiment de légèreté, de bien-être, extrêmement fort. Cela m'arrive dans de très rares occasions, mais à chaque fois, c'est lorsqu'on s'occupe de moi (!).
L'exemple typique c'est quand, au boulot, un informaticien vient pour s'occuper de mon PC. Ce n'est pas une histoire de personne (cela m'arrive une fois tous les 6 mois / 1 an et jamais les mêmes), ni de tâche ou de respect pour la personne (je pourrais le faire moi-même si j'avais les droits admin) mais c'est juste que je suis dans un rapport de confiance et que je laisse la personne s'occuper de moi.
Cela m'arrive aussi lorsque je suis chez le médecin (mais j'y vais rarement).
L'effet est tellement positif que j'essaye de ne plus bouger la tête et de ne rien faire d'autre pour le "garder" le plus longtemps possible. Cela dure 10 à 20 minutes, rarement plus.
Dans une moindre mesure, cela m'arrive si on me fait un câlin, mais là, la réaction va me terroriser tellement j'aurai peur de perdre le contrôle de mes émotions (donc j'essaye d'ignorer le contact physique, d'y mettre une barrière mentale). Et c'est encore plus rare que le médecin.
Et aucune drogue / substance ne peut arriver à me mettre dans cet état (du moins celles que j'ai essayées !).
C'est quoi au juste ? C'est "normal" ? (j'ai l'impression que ma question est d'une naïveté terrible, j'en ai un peu honte ... !) Ca fait cela à tout le monde (Aspie ou pas), et je n'en ai pas l'habitude ?
Ah, et peut-être une voie de réponse, cela se rapproche peut-être le plus d'un orgasme, mais en bien plus long et puissant.
Merci d'avance pour vos réponses
Je voulais vous faire partager une expérience que je n'ai jamais partagée avec quiconque tellement elle renvoie avec force mon enfermement émotionnel.
Dans de très rares occasions, il m'arrive de ressentir une décharge (hormonale ?) dans la tête m'envoyant totalement sur un nuage. Un sentiment de légèreté, de bien-être, extrêmement fort. Cela m'arrive dans de très rares occasions, mais à chaque fois, c'est lorsqu'on s'occupe de moi (!).
L'exemple typique c'est quand, au boulot, un informaticien vient pour s'occuper de mon PC. Ce n'est pas une histoire de personne (cela m'arrive une fois tous les 6 mois / 1 an et jamais les mêmes), ni de tâche ou de respect pour la personne (je pourrais le faire moi-même si j'avais les droits admin) mais c'est juste que je suis dans un rapport de confiance et que je laisse la personne s'occuper de moi.
Cela m'arrive aussi lorsque je suis chez le médecin (mais j'y vais rarement).
L'effet est tellement positif que j'essaye de ne plus bouger la tête et de ne rien faire d'autre pour le "garder" le plus longtemps possible. Cela dure 10 à 20 minutes, rarement plus.
Dans une moindre mesure, cela m'arrive si on me fait un câlin, mais là, la réaction va me terroriser tellement j'aurai peur de perdre le contrôle de mes émotions (donc j'essaye d'ignorer le contact physique, d'y mettre une barrière mentale). Et c'est encore plus rare que le médecin.
Et aucune drogue / substance ne peut arriver à me mettre dans cet état (du moins celles que j'ai essayées !).
C'est quoi au juste ? C'est "normal" ? (j'ai l'impression que ma question est d'une naïveté terrible, j'en ai un peu honte ... !) Ca fait cela à tout le monde (Aspie ou pas), et je n'en ai pas l'habitude ?
Ah, et peut-être une voie de réponse, cela se rapproche peut-être le plus d'un orgasme, mais en bien plus long et puissant.
Merci d'avance pour vos réponses
-
- Intarissable
- Messages : 8889
- Enregistré le : lundi 28 septembre 2009 à 13:55
- Localisation : オルセー
Re: Décharge de "bonheur"
J'ai hésité un certain temps avant de répondre.
Je crois que je vois exactement à quoi tu fais allusion, et dans ce cas précis la réponse est non, ça ne me le fait dans ce cadre là (désolé).
Certes je me sens généralement plus à l'aise en bonne compagnie, ou quand j'aide des gens dans la rue , ou dans un contexte social "favorable" comme tu l'indiques (j'utilise souvent le mot bienveillant dans ce cas).
J'y vois un effet de la réduction du stress (inconscient parce que continu) lié au maintien des codes sociaux et à la façade urbaine (analyse des situations, classifications, résultats, ... tout ces schémas de pensée qui prennent un tout autre chemin dans ma tête).
J'aurais tendance à rattacher cela (se faire aider/aider) à une situation dans laquelle des règles simples (politesse/savoir vivre) et implicites sont respectées par les deux parties, du coup le cerveau autiste est en "pilotage automatique".
Mais orgasme faut pas exagérer . Je crois que la forte bouffée de bonheur que tu mentionnes, la dernière fois que je l'ai ressentie, n'était pas de cet ordre là. En même temps elle remonte assez loin (une dizaine d'années dans un train, à plus de 8,000 km d'ici).
Bon c'est fait pour moi, maintenant à vous z'autres !
Je crois que je vois exactement à quoi tu fais allusion, et dans ce cas précis la réponse est non, ça ne me le fait dans ce cadre là (désolé).
Certes je me sens généralement plus à l'aise en bonne compagnie, ou quand j'aide des gens dans la rue , ou dans un contexte social "favorable" comme tu l'indiques (j'utilise souvent le mot bienveillant dans ce cas).
J'y vois un effet de la réduction du stress (inconscient parce que continu) lié au maintien des codes sociaux et à la façade urbaine (analyse des situations, classifications, résultats, ... tout ces schémas de pensée qui prennent un tout autre chemin dans ma tête).
J'aurais tendance à rattacher cela (se faire aider/aider) à une situation dans laquelle des règles simples (politesse/savoir vivre) et implicites sont respectées par les deux parties, du coup le cerveau autiste est en "pilotage automatique".
Mais orgasme faut pas exagérer . Je crois que la forte bouffée de bonheur que tu mentionnes, la dernière fois que je l'ai ressentie, n'était pas de cet ordre là. En même temps elle remonte assez loin (une dizaine d'années dans un train, à plus de 8,000 km d'ici).
Bon c'est fait pour moi, maintenant à vous z'autres !
-
- Intarissable
- Messages : 10812
- Enregistré le : samedi 14 juin 2008 à 5:39
Re: Décharge de "bonheur"
J'ai envie de répondre, mais ne sais pas trop comment commencer... Pourtant, ce que tu décris ne m'est pas entièrement inconnu ( je ne parle pas de l'orgasme, hein, nous sommes bien d'accord ! ).
Bref, il y a de très très longues années ( je parle de mon adolescence et des premières années d'adulte ), je ressentais toujours un sentiment de gêne mêlé à un sentiment de plaisir lorsque quelqu'un faisait attention à moi. Je pense que cela est du en partie à mon éducation ( je fais partie de la génération qui ne devait pas parler à table, se taire devant les adultes, être toujours très respectueux, etc, etc ).
Une petite anecdote : lorsque j'ai eu mon permis de conduire, je me souviens la première fois que mon père m'a prêté sa voiture ( cela e du être l'unique fois où il l'a fait ! ), je me suis arrêtée alors que j'avais la priorité puisque l'autre voiture était arrêtée à un stop. Mais je n'osais pas passer. Je me disais dans ma tête : " Quelqu'un s'arrête pour ME laisser passer... J'existe, je ne suis pas transparente. "
Bon, cela a l'air idiot, comme ça, mais cela m'a poursuivi longtemps. Et à chaque fois que quelqu'un faisait attention à moi, j'avais l'impression d'exister et de ne pas être transparente.
Bon, je ne sais pas si cela se rapproche de ce que tu décris, mais en tout cas, en te lisant, cela m'a fait penser à ça. Le sentiment d'exister pour les autres... un sentiment qui n'est pas inné, mais que l'on découvre en grandissant.
Bref, il y a de très très longues années ( je parle de mon adolescence et des premières années d'adulte ), je ressentais toujours un sentiment de gêne mêlé à un sentiment de plaisir lorsque quelqu'un faisait attention à moi. Je pense que cela est du en partie à mon éducation ( je fais partie de la génération qui ne devait pas parler à table, se taire devant les adultes, être toujours très respectueux, etc, etc ).
Une petite anecdote : lorsque j'ai eu mon permis de conduire, je me souviens la première fois que mon père m'a prêté sa voiture ( cela e du être l'unique fois où il l'a fait ! ), je me suis arrêtée alors que j'avais la priorité puisque l'autre voiture était arrêtée à un stop. Mais je n'osais pas passer. Je me disais dans ma tête : " Quelqu'un s'arrête pour ME laisser passer... J'existe, je ne suis pas transparente. "
Bon, cela a l'air idiot, comme ça, mais cela m'a poursuivi longtemps. Et à chaque fois que quelqu'un faisait attention à moi, j'avais l'impression d'exister et de ne pas être transparente.
Bon, je ne sais pas si cela se rapproche de ce que tu décris, mais en tout cas, en te lisant, cela m'a fait penser à ça. Le sentiment d'exister pour les autres... un sentiment qui n'est pas inné, mais que l'on découvre en grandissant.
-
- Familier
- Messages : 150
- Enregistré le : mercredi 13 juillet 2011 à 10:57
- Localisation : Basse-Normandie
Re: Décharge de "bonheur"
Aaaaah tiens c'est amusant, je vois très bien de quelle sensation physique et psychique tu parles ! Trèèèèèèès bien ! (et j'ai fait la même comparaison que toi à l'âge adulte, même si pour moi ça n'est pas plus puissant -même un peu moins-, mais effectivement du même ordre de sensation que l'orgasme ; et je me tais depuis l'enfance à ce sujet, comme toi pas que j'en aie honte, mais je n'ai aucune envie d'entrer dans des explications interminables, et en plus je me fiche pas mal d'être comprise à ce sujet). Sauf que pour moi, déjà ça dure rarement plus de 5-6 minutes, pas 20 ça c'est sûr ! et ça n'a rien à voir avec un quelconque facteur extérieur. Du moins je n'ai pas repéré ce qui joue à ce moment pour déclencher cette sensation. Le plus souvent, je suis seule, parfois pas (c'est rarissiime que je ne sois pas seule quand ça survient), mais en tout cas ça n'est jamais arrivé lorsque je suis en interaction directe avec quelqu'un (en même temps, je pense qu'il faut être assez détendue dans mon cas, et ça n'arrive jamais quand je suis avec quelqu'un), parfois je suis en situation où je suis mal à l'aise, d'autres fois non...
Les réactions chimiques de notre corps et les sensations qu'elles entraînent sont un joli petit mystère...
Les réactions chimiques de notre corps et les sensations qu'elles entraînent sont un joli petit mystère...
41 ans (SA ? phénotype élargi ?), 3 enfants (13, 12 & 5 ans). L'aîné avec SA "officiel", la benjamine en cours de diag, et la cadette en point de repère de quasi NT...
-
- Prolifique
- Messages : 2321
- Enregistré le : mardi 16 novembre 2010 à 18:58
- Localisation : Bretagne
Re: Décharge de "bonheur"
Pour ma part je vois ce que tu veux dire, mais alors les circonstances ne sont pas du tout les mêmes. C'est toujours quand je suis seule et que je me trouve dans un lieu "préservé". Cela n'a pas besoin d'être un lieu inconnu puisque cela m'arrive régulièrement chez moi. C'est toujours quand il y a une certaine qualité de silence. Je regarde autour de moi (les grands et vieux arbres...surtout) et cette bouffée que tu décris monte. Je reste béate devant la beauté, la perfection de la création Terre.
Cela m'arrive aussi devant un morceau de musique qui me touche particulièrement, dans le silence qui suit la musique. Que je joue ou que j'écoute, c'est pareil. Je crois que pour ma part c'est le sentiment d'être l'univers, d'en être une partie.
Quand j'étais enfant je ressentais cela en regardant les nuages, c'était un répit dans l'océan de peur et de questionnement qui m'habitait en permanence.
Pour la durée, un peu plus que le temps d'une respiration je pense.
Cela m'arrive aussi devant un morceau de musique qui me touche particulièrement, dans le silence qui suit la musique. Que je joue ou que j'écoute, c'est pareil. Je crois que pour ma part c'est le sentiment d'être l'univers, d'en être une partie.
Quand j'étais enfant je ressentais cela en regardant les nuages, c'était un répit dans l'océan de peur et de questionnement qui m'habitait en permanence.
Pour la durée, un peu plus que le temps d'une respiration je pense.
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.
-
- Assidu
- Messages : 201
- Enregistré le : dimanche 21 août 2011 à 14:36
Re: Décharge de "bonheur"
moi aussi m' allonger dans l'herbe en regardant les nuages si possible dans un lieu en hauteur me procurer un sentiment de bien être et de videgauthier a écrit : Quand j'étais enfant je ressentais cela en regardant les nuages, c'était un répit dans l'océan de peur et de questionnement qui m'habitait en permanence.
Pour la durée, un peu plus que le temps d'une respiration je pense.
L’important n’est pas ce que l’on est ,mais la distance qu’on a parcourue pour le devenir
-
- Prolifique
- Messages : 4927
- Enregistré le : lundi 9 août 2010 à 22:08
- Localisation : Bretagne
Re: Décharge de "bonheur"
idem.gauthier a écrit : Cela m'arrive aussi devant un morceau de musique qui me touche particulièrement, dans le silence qui suit la musique. Que je joue ou que j'écoute, c'est pareil. Je crois que pour ma part c'est le sentiment d'être l'univers, d'en être une partie.
Quand j'étais enfant je ressentais cela en regardant les nuages, c'était un répit dans l'océan de peur et de questionnement qui m'habitait en permanence.
.
je ressens aussi ces "montées de sensations positives".devant ds choses fortes.
je ne saurais pas diure combien de tps..par contre je peux ler essentir aussi devant de l'humain, (une scene qui me touche par ex, avec des personnes.)
je ne sais pas si c'est du meme ordre.
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
-
- Régulier
- Messages : 36
- Enregistré le : mardi 25 octobre 2011 à 0:08
Re: Décharge de "bonheur"
Ah, ça me rassure finalement vos réponses, j'ai un peu moins honte d'avoir posé ma question
Plusieurs remarques vis à vis de ça : ceux qui sont en couples, ressentez-vous de telles décharges en compagnie de l'autre, ou pas du tout ? Ou les moments de bien-être en couple sont seulement plus diffus ?
Pour ce qui est des autres lâchers d'hormones, j'arrive assez bien à reconnaître l'effet des endorphines après le sport : un bien-être assez diffus, une sensation de légèreté, des idées toujours très positives etc.
Ah, un truc intéressant aussi : je suis sujet à maux de tête. J'ai une attitude presque masochiste vis à vis de ça. Les maux de tête sont insupportable, en revanche, la 1/2h ou l'heure pendant laquelle je sens que mon mal de tête passe, je sens que ma tête devient engourdie, pâteuse, un peu en carton, anesthésiée. Et cet instant là est vraiment très appréciable. Je suppose que c'est mon corps qui produit les hormones qui vont bien mais je ne sais pas lesquelles.
Pour revenir au cas initial, c'est beaucoup plus "violent". Je réitère ma comparaison avec l'orgasme, en bien plus long et puissant. L'orgasme masculin c'est une décharge de quelques secondes, là cela dure 20min à un niveau très haut.
Je me demande si ce n'est pas une décharge d'ocytocine (trop forte et "mal réglée"), étant donné que c'est plutôt lié à une interaction sociale et que cela génère quelque chose proche de l'orgasme sexuel ? (je sais c'est totalement hasardeux comme spéculation, surtout que c'est basé uniquement sur un ressenti ...)
Plusieurs remarques vis à vis de ça : ceux qui sont en couples, ressentez-vous de telles décharges en compagnie de l'autre, ou pas du tout ? Ou les moments de bien-être en couple sont seulement plus diffus ?
Pour ce qui est des autres lâchers d'hormones, j'arrive assez bien à reconnaître l'effet des endorphines après le sport : un bien-être assez diffus, une sensation de légèreté, des idées toujours très positives etc.
Ah, un truc intéressant aussi : je suis sujet à maux de tête. J'ai une attitude presque masochiste vis à vis de ça. Les maux de tête sont insupportable, en revanche, la 1/2h ou l'heure pendant laquelle je sens que mon mal de tête passe, je sens que ma tête devient engourdie, pâteuse, un peu en carton, anesthésiée. Et cet instant là est vraiment très appréciable. Je suppose que c'est mon corps qui produit les hormones qui vont bien mais je ne sais pas lesquelles.
Pour revenir au cas initial, c'est beaucoup plus "violent". Je réitère ma comparaison avec l'orgasme, en bien plus long et puissant. L'orgasme masculin c'est une décharge de quelques secondes, là cela dure 20min à un niveau très haut.
Je me demande si ce n'est pas une décharge d'ocytocine (trop forte et "mal réglée"), étant donné que c'est plutôt lié à une interaction sociale et que cela génère quelque chose proche de l'orgasme sexuel ? (je sais c'est totalement hasardeux comme spéculation, surtout que c'est basé uniquement sur un ressenti ...)
-
- Assidu
- Messages : 256
- Enregistré le : dimanche 23 octobre 2011 à 19:15
Re: Décharge de "bonheur"
........
Modifié en dernier par Dakota le samedi 20 avril 2013 à 19:16, modifié 1 fois.
TSA
-
- Intarissable
- Messages : 11097
- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 11:05
- Localisation : Plougastel-Daoulas
Re: Décharge de "bonheur"
Pour ma part, ce ne serait pas lié à l'interaction avec d'autres personnes, mais plutôt comme Gauthier face à la nature qui parfois peut en effet tellement être belle, tellement ...pas les mots pour décrire....
Je me souviens d'une fois en particulier, j'avais 18 ou 19 ans....J'étais animatrice colo en montagne. On était partis à 4 h00 du mat pour arriver au sommet d'une montagne et voir le soleil se lever sur ....le Mont Blanc...
On s'est tous assis un peu crevés de notre "crapahutage" et ce que nous avons découvert était d'une beauté exceptionnelle, envahissante....C'était fabuleux....Un sentiment et une émotion hallucinante.!
J'ai aussi ressenti ça devant certains arbres centenaires , majestueux..... ou encore la mer déchaînée venant s'écraser contre les rochers.!
Je me souviens d'une fois en particulier, j'avais 18 ou 19 ans....J'étais animatrice colo en montagne. On était partis à 4 h00 du mat pour arriver au sommet d'une montagne et voir le soleil se lever sur ....le Mont Blanc...
On s'est tous assis un peu crevés de notre "crapahutage" et ce que nous avons découvert était d'une beauté exceptionnelle, envahissante....C'était fabuleux....Un sentiment et une émotion hallucinante.!
J'ai aussi ressenti ça devant certains arbres centenaires , majestueux..... ou encore la mer déchaînée venant s'écraser contre les rochers.!
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Décharge de "bonheur"
Mes rares décharges de bonheur ?
Ben des doux bisous sur les joues.
A part ça, peut-être que je suis plus sensible aux sons :
- je n'aime pas les bruits forts et soudains (pétards, feux d'artifice, tambours irréguliers, hardcore et autres trucs trop métaleux),
- je n'aime pas certains bruits grinçants (exemple : fourchette métallique sur assiette en porcelaine) ; pour m'en "soulager", je cogne sur la surface au lieu de la frotter,
- j'aime beaucoup la musique (surtout violon, accordéon, piano, voix), certains comme notamment celui-ci, (où j'y étais ; mais ça fait moins d'effet via un écran que sur le moment ; peut-être pour ça aussi que je préfère le son acoustique au son qui sort d'une machine*)
- quand j'entends certains accents (québécois (surtout les femmes, surtout certaines voix féminines) ; lié peut-être au fait que j'écoute pas mal de musique québécoise) dans le train, je n'écoute plus rien d'autre, le sourire me monte aux lèvres, j'interromps ma lecture, [mais peut-être que l'effet s'estomperait si j'entendais l'accent québécois tous les jours]
- quelques fois, dans un concert (!), quand tout le public chante toute une chanson par coeur sans que le chanteur ait besoin de chanter.
* D'ailleurs, on parle parfois de musicothérapie. Je me dis que les personnes qui sont à l'aise avec au moins un instrument de musique (la voix comprise) ont une manière supplémentaire de se relaxer, ou de se laisser emporter dans le flot musical, car elles peuvent elles-mêmes moduler ce flot, ce courant, ces vagues.
Ce dont j'ai parlé ci-dessus était un instant de bonheur, de plaisir.
Quant à rester couché dans l'herbe sous un soleil pas trop tapant, sans vent, dans le calme, sur le dos, yeux fermés, c'est très reposant pour moi, mais ce n'est pas comme ci-dessus (où c'était plutôt stimulant).
Par contre, j'ai très rarement mal à la tête.
Ben des doux bisous sur les joues.
A part ça, peut-être que je suis plus sensible aux sons :
- je n'aime pas les bruits forts et soudains (pétards, feux d'artifice, tambours irréguliers, hardcore et autres trucs trop métaleux),
- je n'aime pas certains bruits grinçants (exemple : fourchette métallique sur assiette en porcelaine) ; pour m'en "soulager", je cogne sur la surface au lieu de la frotter,
- j'aime beaucoup la musique (surtout violon, accordéon, piano, voix), certains comme notamment celui-ci, (où j'y étais ; mais ça fait moins d'effet via un écran que sur le moment ; peut-être pour ça aussi que je préfère le son acoustique au son qui sort d'une machine*)
- quand j'entends certains accents (québécois (surtout les femmes, surtout certaines voix féminines) ; lié peut-être au fait que j'écoute pas mal de musique québécoise) dans le train, je n'écoute plus rien d'autre, le sourire me monte aux lèvres, j'interromps ma lecture, [mais peut-être que l'effet s'estomperait si j'entendais l'accent québécois tous les jours]
- quelques fois, dans un concert (!), quand tout le public chante toute une chanson par coeur sans que le chanteur ait besoin de chanter.
* D'ailleurs, on parle parfois de musicothérapie. Je me dis que les personnes qui sont à l'aise avec au moins un instrument de musique (la voix comprise) ont une manière supplémentaire de se relaxer, ou de se laisser emporter dans le flot musical, car elles peuvent elles-mêmes moduler ce flot, ce courant, ces vagues.
Ce dont j'ai parlé ci-dessus était un instant de bonheur, de plaisir.
Quant à rester couché dans l'herbe sous un soleil pas trop tapant, sans vent, dans le calme, sur le dos, yeux fermés, c'est très reposant pour moi, mais ce n'est pas comme ci-dessus (où c'était plutôt stimulant).
Par contre, j'ai très rarement mal à la tête.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Intarissable
- Messages : 7614
- Enregistré le : jeudi 9 août 2012 à 21:11
- Localisation : Entre les ombres de la pluie
Re: Décharge de "bonheur"
Je ressens aussi ce que Antbee décrit, c'est très très particulier, et je ne connais qu'une autre personne qui connaît ça -aspie aussi.
C'est très différent du plaisir en écoutant de la musique, en regardant les nuages, ou autre chose.
C'est une vraie décharge, très proche d'une sorte de fourmillement qui descend le long de l'arrière du crâne, comme si un truc se libérait. C'est cotonneux et agréable, comme si j'étais shootée mais sans les effets négatifs.
Et les situations, c'est des gestes doux de quelqu'un d'autre (dessiner, manipuler, tourner des pages).
Physiquement, tout se dénoue, les tensions se relâchent, le crâne pétillerait presque...
Malheureusement, je la sens peu, vu que ce sont des situations précises.
C'est très différent du plaisir en écoutant de la musique, en regardant les nuages, ou autre chose.
C'est une vraie décharge, très proche d'une sorte de fourmillement qui descend le long de l'arrière du crâne, comme si un truc se libérait. C'est cotonneux et agréable, comme si j'étais shootée mais sans les effets négatifs.
Et les situations, c'est des gestes doux de quelqu'un d'autre (dessiner, manipuler, tourner des pages).
Physiquement, tout se dénoue, les tensions se relâchent, le crâne pétillerait presque...
Malheureusement, je la sens peu, vu que ce sont des situations précises.
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Décharge de "bonheur"
Il y a un peu de ça aussi quand j'ai grandement besoin de pisser (grosse vidange). Plus exactement : au moins où je pisse (debout).
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Intarissable
- Messages : 7614
- Enregistré le : jeudi 9 août 2012 à 21:11
- Localisation : Entre les ombres de la pluie
Re: Décharge de "bonheur"
C'est pas vraiment comparable...
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Décharge de "bonheur"
Non, en effet, mon dernier exemple est purement physique.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014