"Pas à Pas" : méthode ABA

Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
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Murielle
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Re: "Pas à Pas" : méthode ABA

Message par Murielle »

Je suis tombée dessus par hasard....C'est vrai que les progrès sont formidables.! :D
J'adore au début du reportage, lorsqu'il saute sur le lit et que sa mère lui dit que c'est une bêtise....Lui, il répond que c'est pas une bêtise, mais que c'est "jouer".!
Logique quand tu nous tiens.!!!! :bravo: :love:
Murielle,
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Re: "Pas à Pas" : méthode ABA

Message par nicolew »

Il a raison,
faire une bêtise, c'est faire une action stupide et il me semble bien que quand on parle de bêtise, on parle aussi de conséquences négatives.
Sauter sur les lit n'est pas stupide, les enfants y prennent plaisir, ça ne peut déranger personne.

l'insistance sur les angoisses en fin de reportage me pose problème. L'enfant a du mal à supporter la séance de coiffure, mais pourquoi aller chercher des angoisses surgies de nul part. Cette difficulté à supporter qu'on lui coupe les cheveux est peut être tout simplement due aux particularités sensorielles.
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Murielle
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Re: "Pas à Pas" : méthode ABA

Message par Murielle »

Petit Léo aussi a eu du mal....beaucoup même....
Aujourd'hui, non seulement, ce n'est plus un problème....mais il adore.! Pour autant que la coiffeuse fasse attention à ne pas laisser de "petits cheveux sur lui"....car ça c'est insupportable.! :bravo: :D
Avec patience, on fini par y arriver.....On ne peut pas lui laisser pousser les cheveux toute sa vie? :shock: :mryellow:
:kiss:
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Re: "Pas à Pas" : méthode ABA

Message par nicolew »

C'est le mot angoisse qui me dérange.
Une première raison, c'est que c'est le mot clé des psychanalystes.
Mais aussi, dans le mot angoisse, il y a la notion d'appréhension, on angoisse avant un événement prévu, ou à l'idée d'un événement que l'on appréhende. Or, dans le reportage, on ne ne voit pas le petit montrer de l'angoisse avant la séance de coiffure. Il n'est pas non plus paniqué pendant la coupe de cheveux elle-même, mais montre tout simplement du déplaisir.
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Re: "Pas à Pas" : méthode ABA

Message par Jean »

Je suis plutôt d'accord avec toi sur les aspects sensoriels.

Par contre, ce n'est pas parce que les psychanalystes surinterprètent sur le thème de l'angoisse qu'elle n'existe pas. Leur mode d'interprétation ne permet pas de comprendre l'origine de l'angoisse, mais ils ne seront pas tout à fait à côté de la plaque si leur pratique professionnelle les amène à diminuer cette angoisse.
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Re: "Pas à Pas" : méthode ABA

Message par nicolew »

PPDA a interviewé l'acteur Francis Perrin dans l'émission la traversée du miroir. le 20 mars 2011.
http://www.france5.fr/traversee-du-miro ... rique=2501
à la 28ième minute, il parle de son role de papa
Francis Perrin a choisi très tôt d’être bouffon, pour amuser les autres autant que pour se distraire lui-même. Aujourd’hui, il publie Le Bouffon des rois et joue dans Le Nombril, de Jean Anouilh. Il a tout fait : diriger des acteurs sur scène et diriger un théâtre. Il a tout fait Pas à pas, et c’est de cette association, dont il est le parrain, dont il doit sans doute être le plus fier.
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Message par Jean »

Douarnenez ville - Le Télégramme - 6 mai 2011
Autisme. «Il faut répondre à la demande croissante»

Présidée par Isabelle Kerouédan, l'association Pas à Pas lutte pour la prise en charge de jeunes autistes. Ce combat répond à la demande croissante des familles.

Un enfant autiste? «La vie de la famille bascule», répond tout de suite Isabelle Kerouédan. Cette enseignante de Douarnenez sait de quoi elle parle quand elle détaille le quotidien d'une famille dont un enfant est autiste. Et pourtant, Isabelle Kerouédan a repris pour elle cette phrase d'André Malraux qui écrivait: «Toute douleur qui n'aide personne est absurde». Alors, avec quatre autres familles du Finistère, elle a créé en 2008, l'association «Pas à Pas». Le propos de cette structure est de prendre en charge une dizaine d'enfants autistes selon la méthode ABA (*). Fin 2010, Pas à Pas a ouvert à Quimper le premier centre ABA du Grand Ouest. Ce centre aurait pu se trouver à Douarnenez. «Nous avons rencontré le sénateur-maire mais la ville n'avait pas de locaux à nous proposer rapidement. Nous ne pouvions pas attendre pour l'ouverture de centre», explique-t-elle. La ville de Quimper a été plus réactive. On le sait: nul n'est prophète en son pays.

Répondre à la demande

Dernièrement le centre «Pas à Pas ABA», qui travaille avec les hôpitaux de Brest et de Quimper et entre dans le «Plan autisme» décidé par l'État, a reçu la visite de Roselyne Bachelot. Et, en raison de son travail mené depuis des années, Isabelle Kerouédan a reçu le «Prix Version Femina», en avril dernier. L'association, qui compte environ 70 membres, est parrainée par Serge Le Dizet et Yann Kersalé. Mais les honneurs n'intéressent pas Isabelle Kerouédan. Elle les utilise simplement pour son association. Car «la demande des familles ne fait que croître et il faut les aider».

Développer la structure

La «méthode ABA fait ses preuves et l'évolution des enfants autistes est vraiment très importante», note-elle. À condition que ces enfants «soient pris en charge dès le plus jeune âge» et «que les professionnels qui s'en occupent (psychologues, éducateurs spécialisés, etc.), soient parfaitement bien formés». Dès lors, Pas à pas veut sortir du centre quimpérois et développer à l'extérieur des prises en charge dans tout le département. «Pour cela, il faut que des professionnels nous rejoignent».

Journée d'information

Alors, pour se faire connaître, Pas à pas organise une grande manifestation, le samedi 14 mai, devant le «Banana Boat», sur le port Rhu. Cette journée ludique, ouverte à tous, proposera des sorties et des animations. Son objectif est surtout de «Mieux faire connaître les troubles liés à l'autisme; dire aux parents qu'ils existent des traitements efficaces pour permettre à leur enfant de progresser et collecter des fonds pour aider les familles dans la prise en charge en ABA». Avec les animations nautiques prévues ce jour-là au même endroit, il y aura du monde sur le port Rhu. Et le visiteur pourra faire un pas de plus pour faire avancer Pas à Pas.

Contact Tél.06.72.12.12.67; pasapasfinistere.free.fr

(*) : L'Applied Behavioral Analysis (ABA) est une méthode d'analyse appliquée au comportement de l'enfant autiste. Apparue en 1987aux États-Unis, elle rencontre un succès grandissant en raison de ses résultats.

Hubert Orione

Image
Isabelle Kerouédan, Morgan Chapalain, Suzanne et Roger Gloaguen préparent la journée pour l'autisme prévue au Port Rhu.
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Re: "Pas à Pas" : méthode ABA

Message par Jean »

Enfants autistes. Le prix Version Femina salue l'initiative
Le Télégramme - 20 avril 2011

Le prix régional Version Femina, doté de 1.000 euros, a été remis cette année à Isabelle Kerouedan, présidente de Pas à Pas Finistère. Son association est à l'origine de la création d'un service d'accompagnement comportemental spécialisé pour enfants autistes, à Quimper.
Image
De gauche à droite: ServaneLePort, directrice marketing du Télégramme, Nawal Hocine, directrice de la promotion de Version Femina, Isabelle Kerouedan et Marcel Quiviger, rédacteur en chef du Télégramme. (Photo Claude Prigent)
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Re: "Pas à Pas" : méthode ABA

Message par nicolew »

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Re: "Pas à Pas" : méthode ABA

Message par Jean »

La seule formation ABA de France est à Lille 3
http://www.nordeclair.fr/Locales/Villen ... -a-l.shtml
Villeneuve d'Ascq a cette chance d'avoir la seule université de France, Lille 3, qui forme des psychologues ABA. Une méthode pour vaincre l'autisme.

Témoignages de parents.
ISABELLE DUPONT > isabelle.dupont@nordeclair.fr

L'ABA (Applied Behaviour Analyse) ou analyse appliquée du comportement est pratiquée depuis les années 60 aux États-Unis sur des enfants autistes ou handicapés moteur cérébral. En France, la méthode peine à se faire reconnaître malgré les soutiens (lire ci-dessous).

Le seul master d'analyse du comportement en France est à Lille 3. Hélas, de cette formation ne sortent qu'une dizaine de psychologues par an. C'est bien peu pour faire face à la flambée des demandes de parents désemparés. Alors bien sûr, en 2008, a ouvert officiellement le centre Camus inauguré en grandes pompes par Xavier Bertrand, en plein lancement du plan autisme, mais cela reste insuffisant. Le centre prend en charge une vingtaine d'enfants et la liste d'attente est longue.

Un travail au quotidien
Il y a cinq ans, alors que Vinca Rivière, responsable du master de Lille 3 et son équipe mettaient en place leurs interventions en crèches, à domicile... nous avions rencontré Aurélien, 3 ans et son papa à la crèche Bergamote. Aurélien présentait une infirmité moteur cérébral, avec troubles autistiques.

Aujourd'hui, Aurélien a 8 ans et demi. Il a développé une épilepsie sévère, sans doute liée à sa maladie, qui l'a amené à se faire opérer et à prendre un lourd traitement, et donc à ralentir au niveau de l'ABA. Mais bonne nouvelle, à la rentrée, Aurélien sera accueilli à l'IME Le Landais et des séances pourront être programmées là-bas. D'ailleurs, tout au long de son parcours, depuis son entrée à la crèche Bergamote puis au jardin d'enfant, Aurélien a pu bénéficier de 20 h d'ABA hebdomadaires, sans compter les exercices à la maison. « Ça doit être appliqué en permanence dans la vie quotidienne pour combattre les stéréotypies (gestes étranges, répétés que produit l'enfant), capter son regard », indique Herinirina, son papa. Mais Fabienne sa maman, précise, « Ça reste ludique. Les détracteurs de l'ABA prétendent qu'on force l'enfant, c'est faux, on n'a aucun intérêt à ce qu'il se sente en échec, sinon il abandonnera. »

Même conviction chez Corinne, maman de Nicolas, 13 ans. Celui-ci souffre d'autisme sévère et hélas, comme c'est souvent le cas en France, son diagnostic a pris beaucoup trop de temps. Après un passage en hôpital de jour, une structure qui visiblement ne convenait pas à Nicolas, puis en IME, Nicolas ne disait pas un mot. Parallèlement, Pascal et Corinne entendent parler de l'ABA. On en est alors aux balbutiements de Pas à pas, (l'association qui regroupe psychologues, chercheurs et parents autour de l'ABA).

« On nous disait qu'Adrien ne parlerait jamais. Avec la méthode ABA, très vite il s'est mis à dire pain, puis dehors... » raconte son papa. Comme tous les parents, ils cherchent à lui donner une certaine autonomie. « On veut juste qu'il ait une vie sociale, sortir avec lui, les gens n'ont pas conscience de ce qu'est ce handicap, confie sa maman. Le film « Rain Man » a fait beaucoup de mal, les gens ne savent pas ce qu'est l'autisme, on pense que c'est Asperger (personnes présentant des compétences exceptionnelles) ou que l'enfant se mure dans le silence volontairement, mais ça n'a rien à voir », enchaîne son père.

Entre les errances médicales, Nicolas a perdu beaucoup de temps. Il a 7 ans et demi quand il arrive au centre Camus qui fonctionne alors sans autorisation. « Nicolas avait un vécu derrière lui, on vivait avec un enfant sauvage, il montait et descendait sans arrêt les escaliers en hurlant. » Aujourd'hui, Nicolas sait s'habiller, se doucher et mesurer seul son diabète, mais ne verbalise pas encore. « L'ABA a dû lui apprendre les comportements adaptés pour vivre normalement, il a fallu lutter contre les stéréotypes. » Le prochain challenge est donc la progression dans le langage, vital pour Nicolas avec sa pathologie diabétique. « Quand on a fini par lui détecter son diabète, à l'âge de 5 ans, c'était aux urgences. Comme il ne parlait pas, le médecin ne comprenait pas ce qu'il avait. Il a fini dans un semi-coma avec 9 g de sucre dans le sang. » En 2006, quand il entre au centre Camus, il apprend à rester assis, à faire de petites tâches. Au bout de deux ans, ses parents tentent un retour à l'école, le samedi matin, avec un éducateur ABA dans la classe. Puis peu à peu, Nicolas grignote des demi-journées, entre au centre aéré et montre de réels talents pour le sport : natation, escalade, roller, vélo... Aujourd'hui son programme c'est deux jours en classe Ulis (Unité localisée pour l'intégration scolaire), une journée d'ABA à domicile le mercredi et la fin de semaine au centre Camus. « Il fait partie des rares enfants qui ont une prise en charge totale ABA. On vous raconte nos malheurs, mais on a énormément de chance », estime Pascal Niemiec. À Camus, Nicolas revoit ce qu'il a appris à l'école. Le but ultime étant « d'aller un jour dans un milieu ordinaire sans être accompagné. »

Les principes de l'ABA, reconnus partout sauf... en France !
http://www.nordeclair.fr/Locales/Villen ... tout.shtml
Rien qu'en Angleterre il existe une trentaine de centres pratiquant la méthode américaine. En France, même si les choses ont passablement évolué avec la reconnaissance officielle des pouvoirs publics, les manques restent criants.

Le principe de l'ABA : tout comportement suivi d'une conséquence agréable sera reproduit. C'est pourquoi la méthode fonctionne avec les « renforçateurs », une récompense offerte à l'enfant quand il a su réaliser un exercice. Il n'en fallait pas plus pour faire crier haro à ses détracteurs qui la taxent de dressage. Ces récompenses sont adaptées aux âges et centres d'intérêts de l'enfant. Alimentaires chez le bébé, elles se transforment en renforcements sociaux comme des jetons accumulés qui donnent ensuite droit à ce qui fait plaisir à l'enfant, par exemple un dessin animé, une partie de jeu vidéo... « Les thérapies comportementales sont basées sur la motivation à réaliser une tâche », explique Corinne Pennequin. Pas si éloigné finalement de ce que tous les parents pratiquent au quotidien avec leurs rejetons. « Quand on parle de modification du comportement, on a l'impression qu'on touche à l'éthique, mais les enfants autistes n'ont aucun comportement adapté à la base », poursuit-elle.

Un bilan tous les six mois

L'enfant est filmé pour permettre ensuite aux psychologues de faire le point avec les éducateurs. Un bilan est réalisé tous les six mois. Des cases de couleurs répertorient les acquis et ce qu'il reste à travailler. Mais pas question pour autant de faire du bourrage de crâne sur les manques, « c'est 80 % de maintien des acquis et 20 % d'apprentissage », explique Corinne Pennequin.

Au vu du nombre de demandes, de la médiatisation aussi, la principale crainte serait que « tout le monde se mette à faire de l'ABA. Un stage de six mois ne suffit pas à se former, ça risquerait de faire de gros dégâts. » C'est pourquoi les parents ont lancé une pétition sur Internet pour demander le développement de la formation universitaire.
I.D.

Pétition sur :
http://autismeinfantile.com/information ... universite
http://www.pasapas-nord.fr/
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Re: "Pas à Pas" : méthode ABA

Message par Jean »

Fête Forme et Santé. En faveur de Pas à pas Finistère
Le Télégramme - 31 août 2011 - Cap Sizun

Dans le cadre de la fête Forme et Santé, qui s'inscrit dans le mois «Sport Nature en Finistère», et dont le premier rendez-vous aura lieu à Mahalon ce week-end, les organisateurs ont décidé d'offrir le bénéfice de la collecte de 1 € à la jeune association Pas à pas Finistère, dotée d'une structure qui assure l'accueil des enfants autistes.

Rencontre avec Isabelle Kérouédan, présidente de l'association créée en août2008, pour permettre à cinq familles de mettre en place un traitement ABA pour leurs enfants autistes. «Dès le début, les parents ont travaillé avec une psychologue ABA formée à Lille, Perrine Delattre, et trois éducateurs qui intervenaient auprès des enfants à domicile et sur certains temps scolaires et dans les activités extrascolaires». Mais le traitement est coûteux et à la charge des familles: de 1.000 à 1.500 € par mois par enfant. Alors très vite, un dossier est transmis à l'ARS pour pouvoir ouvrir une structure et obtenir une prise en charge par l'État. La première structure dans le Finistère a enfin vu le jour en septembre2010 à Quimper et reçu l'agrément pour accueillir huit enfants de 18 mois à 20ans.

«Les progrès sont considérables»

Actuellement, il existe 23 structures expérimentales en France. «Les demandes sont nombreuses. Plus d'une cinquantaine sur le seul territoire du Finistère». Pour répondre en partie aux besoins, l'association a fait appel à une nouvelle psychologue, Perrine Dufour, qui interviendra auprès de huit familles à leur domicile à raison de dix heures par semaine, soit 1.300€ par mois. «L'association continue de se battre pour récolter des fonds et ainsi leur venir en aide». Pour le vivre au quotidien avec son fils, Isabelle Kérouédan est persuadée que la méthode ABA est bénéfique: «Les progrès sont considérables». Aujourd'hui, la structure quimpéroise compte seize éducateurs, deux psychologues, une secrétaire et une directrice. L'association vit grâce au financement de l'état, via la CPAM, les cotisations des 80 adhérents, les dons, le soutien des entreprises locales et les manifestations. Le souhait de la présidente: «Faire en sorte que les trois associations Pas à pas de Bretagne (29, 56 et 35) se fédèrent pour faciliter la communication entre les familles, échanger et toucher des mécènes».

Contact Mèl: pasapas.finistere @orange.fr ou sur www.pasapasfinistere.free.fr.
Image
Isabelle Kérouédan sera présente samedi et dimanche au Village d'accueil de la base de loisirs pour informer et renseigner sur l'autisme et le traitement ABA.
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Re: "Pas à Pas" : méthode ABA

Message par Jean »

Quimper. Huit nouveaux enfants suivis chez pas à pas
Le Télégramme -14 septembre 2011

L'association Pas à pas Finistère, qui a obtenu l'ouverture, en septembre2010, à Quimper, d'un SACS (service d'accompagnement comportemental spécialisé) pour huit enfants atteints d'autisme vient de recruter une nouvelle psychologue formée, à l'Université de Lille, à la méthode ABA. Cela va permettre un accompagnement à temps partiel de huit autres enfants, répartis sur le département. L'association envisage un rapprochement avec d'autres associations de parents dans le Morbihan et en Ille-et-Vilaine, en créant une fédération.

Plus d'infos: pasapasfinistere.free.fr.
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Re: "Pas à Pas" : méthode ABA

Message par Jean »

Locronan - Le Télégramme - 29 février 2012
Autisme. Les musiciens locronanais se mobilisent
Image
L'équipe organisatrice réunie autour d'Isabelle Kerouedan, présidente de l'association Pas à Pas (au premier rang, première à gauche).

Samedi, trois groupes de musiciens locaux animeront un fest-noz à l'espace Ti Lokorn en soutien à l'association Pas à Pas Finistère qui oeuvre en faveur de l'accompagnement des personnes atteintes d'autisme.

«Une belle surprise»

«Cette proposition a été une belle surprise», sourit Isabelle Kerouedan. D'habitude, c'est plutôt nous qui sollicitons ce type de soutien», note la présidente de l'association Pas à Pas. Une association née à l'initiative de cinq familles qui souhaitaient permettre à leurs enfants d'accéder à la méthode ABA. «Un minimum de cinq heures d'intervention par semaine est souhaitable. Mais, malgré uneefficacité prouvée, cette méthode d'accompagnement n'est pas prise en charge par l'assurance-maladie», explique-t-elle. Avec un coût horaire de 32 €, c'est une charge financière lourde pour les familles, que l'association souhaite réduire par la recherche de mécènes ou en participant à des manifestations.

Fest-noz déguisé

Du côté du collectif de musiciens à l'origine de ce fest-noz de soutien, on a choisi, à quelques jours des Gras, de privilégier le côté festif de l'événement, en proposant aux participants de venir déguisés. «Ce sera aussi le premier fest-noz organisé à Ti Lokorn», souligne Jacqueline Moullec.

Surprise à 23h

Trois groupes animeront bénévolement la soirée: les Lokorner's, KlO Trioet Trigoudi. Des musiciens et musiciennes bien décidés à faire danser l'assistance de 21h à 1h. Et pour ceux qui auraient une baisse de régime en milieu de soirée, une surprise est prévue vers 23h. «Un peu dans la tradition du Ceili écossais», glisse le violoniste Éric Falcini.

Pratique Fest-noz Pilhou, au profit de l'association Pas à Pas Finistère, à partir de 21h, à l'Espace Ti Lokorn, rue du Four. Entrée, 5 €. Sur place, buvettes et crêpes. Contact: soaz.brelivet@orange.fr
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Re: "Pas à Pas" : méthode ABA

Message par Jean »

Autisme : un courrier embarrassant pour un centre toujours cité en exemple
03 avril 2012 | Par Sophie Dufau - Article de Mediapart

Le centre Camus a pour parrain l'acteur Francis Perrin. C'est toujours vers cet établissement de Villeneuve-d'Ascq que les médias se tournent pour montrer une prise en charge exemplaire des enfants autistes. Pourtant, un parent a déposé « une plainte pour maltraitance » auprès de l'Agence régionale de santé. Mediapart révèle les conclusions du rapport d'inspection. (accès payant)

Reproduction sur le site de Michel Balat.
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Re: "Pas à Pas" : méthode ABA

Message par Jean »

Sur le forum de Doctissimo un post du Papa précise :
excalibur63550
Posté le 04-04-2012 à 10:19:03 answer

Bonjour,

Je suis le papa de Victoria et d'Alicia. Je tiens à remettre en place rapidement les choses concernant certaines réponses.
Non seulement ma fille n'avait pas mal aux dents mais depuis Septembre 2009, nous avons alerté à de très très très nombreuses reprises la direction du centre concernant le problème de fonctionnement, de formation et de prise en charge sur les enfants.
J'étais vice président du conseil de vie sociale (cvs) de ce centre ainsi que vice président de pas à pas Nord 'association des parents).
A aucun moment l'ABA est mis en cause car nous continuons à pratiquer ce traitement mais avec une approche appelée ABA-VB.
Pour tous ceux qui connaissent l'aba, avant d'en arriver à de telles sanctions de punitions, non seulement on fait une analyse fonctionnelle (qui n'a jamais été faite) mais aussi au lieu de mettre la cause sur l'enfant, on vérifie que l'Aba soit bien pratiquée (renforcement, etc...) ce que j'ai pu démontrer à de nombreuses reprises.
Il a été démontré que pendant de nombreuses semaines, 75% d'apprentissage et 25% de maintien ont été pratiqués sur ma fille entrainant de nombreux problèmes de comportement et ceci avec un très mauvais suivi.
Actuellement, Alicia ayant subi un énorme traumatisme de mise dans le noir, ne supporte plus d'être dans une pièce sans allumer la lumière etc...
Pour tous ceux qui ne connaissent rien à l'ABA et notre histoire, merci de vous taire.
L'Aba n'est pas en cause mais uniquement les dérives que certaines personnes en font.

http://forum.doctissimo.fr/sante/Autism ... htm#t84634

Reproduit sur le blog "Au bonheur d'Elise"
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