Envies suicidaires (suicide) ...

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
aspi_rateur
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Re: Envies suicidaires (suicide) ...

Message par aspi_rateur »

Pas envie de travailler aujourd'hui. Et pas la force de chercher à me mettre en arrêt. Je vais sans doute me faire virer mais c'est mieux que de penser au pire.
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Soline34
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Re: Envies suicidaires (suicide) ...

Message par Soline34 »

Ce serait bien pourtant que tu voies un medecin, même generaliste
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aspi_rateur
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Re: Envies suicidaires (suicide) ...

Message par aspi_rateur »

Soline34 a écrit : vendredi 11 juillet 2025 à 11:55 Ce serait bien pourtant que tu voies un medecin, même generaliste
Je sais... Mais j'ai mal et honte d'être dans cet état...
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Re: Envies suicidaires (suicide) ...

Message par Soline34 »

C’et un symptôme de ton mal être /depression: se déprécier et se sentir honteux alors qu’il n’y a pas de quoi l’être. Aucun medecin ne te jugera si tu lui dis que tu as des envies suicidaires et que tu n’arrives pas à aller au travail. Tu n’es même pas obligé de lui expliquer davantage si tu n’en as pas envie.
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Ostara
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Re: Envies suicidaires (suicide) ...

Message par Ostara »

Soline34 a écrit : vendredi 11 juillet 2025 à 12:47 C’et un symptôme de ton mal être /depression: se déprécier et se sentir honteux alors qu’il n’y a pas de quoi l’être. Aucun medecin ne te jugera si tu lui dis que tu as des envies suicidaires et que tu n’arrives pas à aller au travail. Tu n’es même pas obligé de lui expliquer davantage si tu n’en as pas envie.
Je suis d'accord avec ça aucunes honte,ça peut arriver à tous le monde le mal être et la dépression,je suis passée par là il y a dix ans avec hospitalisation en psy,

Et ton médecin ne te jugeras pas je suis d'accord avec Soline tu dis ce que tu te sens capable de dire même si c'est succint au moins signifier l'urgence de la situation,prend soin de toi :kiss: tu as des animaux des proches ? Si oui accroche toi a eux moi ça m'as beaucoup aidé :kiss:
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
Ma page perso fragrantica: https://www.fragrantica.fr/members/58816

Savoir,Vouloir,Oser,
Se taire.
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Re: Envies suicidaires (suicide) ...

Message par aspi_rateur »

Ostara a écrit : vendredi 11 juillet 2025 à 17:42
Soline34 a écrit : vendredi 11 juillet 2025 à 12:47 C’et un symptôme de ton mal être /depression: se déprécier et se sentir honteux alors qu’il n’y a pas de quoi l’être. Aucun medecin ne te jugera si tu lui dis que tu as des envies suicidaires et que tu n’arrives pas à aller au travail. Tu n’es même pas obligé de lui expliquer davantage si tu n’en as pas envie.
Je suis d'accord avec ça aucunes honte,ça peut arriver à tous le monde le mal être et la dépression,je suis passée par là il y a dix ans avec hospitalisation en psy,

Et ton médecin ne te jugeras pas je suis d'accord avec Soline tu dis ce que tu te sens capable de dire même si c'est succint au moins signifier l'urgence de la situation,prend soin de toi :kiss: tu as des animaux des proches ? Si oui accroche toi a eux moi ça m'as beaucoup aidé :kiss:
Merci,
Oui j'ai des proches, mais pas d'animaux. Je crois que la généraliste n'aime pas trop mettre des arrêts... Bon là y'a le weekend, on verra bien.


Edit : ça va un peu mieux, jusqu'à la prochaine fois en tout cas. Encore merci pour votre aide.
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ikh
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Re: Envies suicidaires (suicide) ...

Message par ikh »

aspi_rateur a écrit : vendredi 11 juillet 2025 à 12:10
Soline34 a écrit : vendredi 11 juillet 2025 à 11:55 Ce serait bien pourtant que tu voies un medecin, même generaliste
Je sais... Mais j'ai mal et honte d'être dans cet état...
Les toubibs de la médecine de travail m'ayant suivi ont été adorables.
La première, transformée. Je l'avais connue à mon entrée dans une nouvelle entreprise. Blasée de son métier, tout juste communiquante. Je l'ai redécouverte à mon second passage à la sortie de mes quelques mois d'arrêt qui m'ont fait le plus grand bien. Attentive à mon histoire, pleine de compassion, me disant que j'étais très loin d'être un cas isolé chez le client duquel je sortais par la petite porte.
Le dernier, énormément humain, toujours dans l'écoute, avec quelques blagues entre deux sujets sérieux (pour s'adapter à son patient). Je vais le revoir dans quelques mois, je pourrai lui dire que malgré une situation perso bancale et des déconvenues professionnelles, je flotte mais ne coule pas.
Cogito, ergo seum.
TSA niveau 1 (ex-Asperger) dans contexte HPI (hétérogène) confirmé en CRA fin 2019.
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Re: Envies suicidaires (suicide) ...

Message par aspi_rateur »

ikh a écrit : vendredi 11 juillet 2025 à 23:28
aspi_rateur a écrit : vendredi 11 juillet 2025 à 12:10
Soline34 a écrit : vendredi 11 juillet 2025 à 11:55 Ce serait bien pourtant que tu voies un medecin, même generaliste
Je sais... Mais j'ai mal et honte d'être dans cet état...
Les toubibs de la médecine de travail m'ayant suivi ont été adorables.
La première, transformée. Je l'avais connue à mon entrée dans une nouvelle entreprise. Blasée de son métier, tout juste communiquante. Je l'ai redécouverte à mon second passage à la sortie de mes quelques mois d'arrêt qui m'ont fait le plus grand bien. Attentive à mon histoire, pleine de compassion, me disant que j'étais très loin d'être un cas isolé chez le client duquel je sortais par la petite porte.
Le dernier, énormément humain, toujours dans l'écoute, avec quelques blagues entre deux sujets sérieux (pour s'adapter à son patient). Je vais le revoir dans quelques mois, je pourrai lui dire que malgré une situation perso bancale et des déconvenues professionnelles, je flotte mais ne coule pas.
C'est bon de savoir qu'ils peuvent aider, et qu'une même personne peut avoir plusieurs facettes différentes (dont une facette positive) ! J'espère que ça va aller. :kiss:
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squirell
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Re: Envies suicidaires (suicide) ...

Message par squirell »

Bonjour

Je traverse ces derniers temps ce qu'on peut qualifier je pense d'un épisode dépressif. J'ai pu pensé au suicide à un moment bien que très loin de mettre cela à exécution, car pas le courage principalement et des éléments pour lesquels je me dit ça ferait du tord à telle ou telle personne. par exemple c'est bête mais en fin d'année plusieurs élèves se sont mis ensemble pour m'acheter un beau cadeau et quand j'y ai pensé je me suis dit elles ont dépensé de l'argent pour moi je peux pas leur faire ça...et puis j'avoue j'aurais peur que ça échoue et que je me retrouve lourdement handicapée.
Je précise que je ne pense plus au suicide actuellement, ça m'a traversé l'esprit à un moment mais je suis hors de danger, il n'y a pas d'inquiétude à avoir pour moi.

le contexte en gros c'est que au travail j'ai demandé des adaptations et même si ils sont contents de mon travail à un moment j'ai trop insisté et le directeur m'a dit que j'insistai trop lourdement. et en fait je passe mon temps à faire des liens entre les choses: entre toutes les choses dites et faites par une personne en particulier et les relations qu'il a avec d'autres personnes, les choses qu'ils pourraient dire sur moi par rapport à des choses que j'aurais dites ou fait aux relations de la personne et je tourne et retourne tout dans ma tête ce qui renforce mes pensées obsessionnelles (je crois que c'est comme ça qu'on dit) : en l'occurence comme nos relations étaient vraiment pas top à la fin de l'année j'ai pensé qu' il allait revenir sur ma stagiérisation prévue au 1e septembre (en fait par un dernier échange de mail aujourd'hui il m'a rassurée à ce sujet) et toutes mes relations sont comme ça, je fais des gaffes, j'insiste sur des choses car dans le travail j'attends sans arrêt que les autres réagissent sur des choses dont j'ai besoin pour avancer, je pense en boucle à des trucs et je me repasse sans arrêt les trucs dans ma tête en me disant est ce que j'ai bien fait de réagir comme ça, ça a été mal perçu...
sans compter que je me suis complètement noyée dans le travail, et dans mon travail si les collègues voient que je prends en charge les choses ils ont tendance à pas réagir malgré des demandes et se reposer sur moi...
et je n'ai pas de relations en dehors du travail, j'ai coupé toute relation avec ma famille il y a 3 ans

en ce moment je n'arrive pas du tout à trouver du réconfort dans mes intérêts restreints, malgré les vacances scolaires j'ai encore bien facile 3 semaines de travail intensif je pense pour boucler des préparations de projets pour l'année prochaine

tout ça c'est pour le contexte.
en fait il y a deux semaines suite à tout ça je me suis retrouvée aux urgences psy un samedi après midi, c'était violent. et en fait mon psy que j'ai vu 2 jours après était choqué car quand j'y suis allé j'ai dit que je n'arrivais plus à dormir, que j'avais besoin de répit mentalement. et la psychiatre m'a prescrit de la mirtazapine sans me dire que c'était un AD en me disant juste que c'était un peu plus fort que la mélatonine que je prenais mais qui ne faisais plus effet (j'aurais du me méfier et vérifier) et elle ne m'a pas prescrit d anxiolytique pour accompagner l'AD au départ ce qui a choqué mon psy. la du coup je prends la mirtazapine + de la rhodiole que le psy m'a dit de prendre à la pharmacie (c'est à base de plantes pour le stress passager) pour pallier à l'absence d'anxiolytique. et je me demande si je pourrais prendre de la mélatonine en plus de ce traitement car toujours beaucoup de mal à m'endormir. la mélanine n'est pas du tout magique dans mon cas mais mieux que rien.

la je vais changer de psy car il était trop loin de chez moi ça ne m'encourageait pas à y aller. et la neuropsy qui a fait mon diagnostique (plus près de chez moi) a enfin de la place.
j'ai réussi à avoir un rdv avec une médecin généraliste dans un centre dans la ville ou j'habite pour le suivi médicamenteux dans deux semaines (et je vois la psy le lendemain je crois). car cette médecin s'est formée récemment à la prise en charge des personnes TSA et est référent sur le sujet. je me dis que c'est peut être mieux d'avoir une généraliste qui a eu la volonté de se former qu'un psychiatre qui s'en fiche? est ce que des personnes ici ont un suivi médicamenteux qui est fait par un généraliste? j'aimerais pouvoir mettre en place un bon suivi pour prévenir les rechutes parce que je sais que je suis à risque.
j'ai déjà pris des AD à plusieurs reprises (que souvent j'ai arrêté de manière sauvage, je pense qu'un suivi avec un professionnel dans ma ville aiderait), j'ai pas l'impression que ça ait un gros effet sur moi. mais en même temps je pense que c'est vraiment nécessaire et peut être le fait que j'ai pas hyper confiance la dedans joue aussi. peut être aussi que je l'ai ai pris un peu tard à chaque fois. et puis comme je suis pas toujours très attentive à mon état émotionnel j'ai du mal à me rendre compte si ça peut marcher ou non

et je me demandais si certains d'entre vous avaient réussi à mettre en place des choses qui les aident dans leur quotidien, une sorte de routine (même si évidemment ça ne peut être qu'un plus). je pensais aujourd'hui peut être essayer d'écrire un peu tous les matins, peut être dessiner des paysages apaisants. ça peut paraître futil et en même temps je sais très bien que la aujourd'hui je trouve plein de solutions et j'ai envie de mettre en place plein de choses parce que ça va plutôt bien mais demain si j'ai un message négatif de l'extérieur je repars à toute vitesse dans l'autre sens. j'aimerais bien réussir à avoir un plan...
Pré diagnostic TSA - février 2024 - réalisé par un binôme de neuropsychologues
Confirmé par un psychiatre en mars 2024
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Re: Envies suicidaires (suicide) ...

Message par aspi_rateur »

squirell a écrit : samedi 12 juillet 2025 à 19:09 Bonjour

Je traverse ces derniers temps ce qu'on peut qualifier je pense d'un épisode dépressif. J'ai pu pensé au suicide à un moment bien que très loin de mettre cela à exécution, car pas le courage principalement et des éléments pour lesquels je me dit ça ferait du tord à telle ou telle personne. par exemple c'est bête mais en fin d'année plusieurs élèves se sont mis ensemble pour m'acheter un beau cadeau et quand j'y ai pensé je me suis dit elles ont dépensé de l'argent pour moi je peux pas leur faire ça...et puis j'avoue j'aurais peur que ça échoue et que je me retrouve lourdement handicapée.
Je précise que je ne pense plus au suicide actuellement, ça m'a traversé l'esprit à un moment mais je suis hors de danger, il n'y a pas d'inquiétude à avoir pour moi.

le contexte en gros c'est que au travail j'ai demandé des adaptations et même si ils sont contents de mon travail à un moment j'ai trop insisté et le directeur m'a dit que j'insistai trop lourdement. et en fait je passe mon temps à faire des liens entre les choses: entre toutes les choses dites et faites par une personne en particulier et les relations qu'il a avec d'autres personnes, les choses qu'ils pourraient dire sur moi par rapport à des choses que j'aurais dites ou fait aux relations de la personne et je tourne et retourne tout dans ma tête ce qui renforce mes pensées obsessionnelles (je crois que c'est comme ça qu'on dit) : en l'occurence comme nos relations étaient vraiment pas top à la fin de l'année j'ai pensé qu' il allait revenir sur ma stagiérisation prévue au 1e septembre (en fait par un dernier échange de mail aujourd'hui il m'a rassurée à ce sujet) et toutes mes relations sont comme ça, je fais des gaffes, j'insiste sur des choses car dans le travail j'attends sans arrêt que les autres réagissent sur des choses dont j'ai besoin pour avancer, je pense en boucle à des trucs et je me repasse sans arrêt les trucs dans ma tête en me disant est ce que j'ai bien fait de réagir comme ça, ça a été mal perçu...
sans compter que je me suis complètement noyée dans le travail, et dans mon travail si les collègues voient que je prends en charge les choses ils ont tendance à pas réagir malgré des demandes et se reposer sur moi...
et je n'ai pas de relations en dehors du travail, j'ai coupé toute relation avec ma famille il y a 3 ans

en ce moment je n'arrive pas du tout à trouver du réconfort dans mes intérêts restreints, malgré les vacances scolaires j'ai encore bien facile 3 semaines de travail intensif je pense pour boucler des préparations de projets pour l'année prochaine

tout ça c'est pour le contexte.
en fait il y a deux semaines suite à tout ça je me suis retrouvée aux urgences psy un samedi après midi, c'était violent. et en fait mon psy que j'ai vu 2 jours après était choqué car quand j'y suis allé j'ai dit que je n'arrivais plus à dormir, que j'avais besoin de répit mentalement. et la psychiatre m'a prescrit de la mirtazapine sans me dire que c'était un AD en me disant juste que c'était un peu plus fort que la mélatonine que je prenais mais qui ne faisais plus effet (j'aurais du me méfier et vérifier) et elle ne m'a pas prescrit d anxiolytique pour accompagner l'AD au départ ce qui a choqué mon psy. la du coup je prends la mirtazapine + de la rhodiole que le psy m'a dit de prendre à la pharmacie (c'est à base de plantes pour le stress passager) pour pallier à l'absence d'anxiolytique. et je me demande si je pourrais prendre de la mélatonine en plus de ce traitement car toujours beaucoup de mal à m'endormir. la mélanine n'est pas du tout magique dans mon cas mais mieux que rien.

la je vais changer de psy car il était trop loin de chez moi ça ne m'encourageait pas à y aller. et la neuropsy qui a fait mon diagnostique (plus près de chez moi) a enfin de la place.
j'ai réussi à avoir un rdv avec une médecin généraliste dans un centre dans la ville ou j'habite pour le suivi médicamenteux dans deux semaines (et je vois la psy le lendemain je crois). car cette médecin s'est formée récemment à la prise en charge des personnes TSA et est référent sur le sujet. je me dis que c'est peut être mieux d'avoir une généraliste qui a eu la volonté de se former qu'un psychiatre qui s'en fiche? est ce que des personnes ici ont un suivi médicamenteux qui est fait par un généraliste? j'aimerais pouvoir mettre en place un bon suivi pour prévenir les rechutes parce que je sais que je suis à risque.
j'ai déjà pris des AD à plusieurs reprises (que souvent j'ai arrêté de manière sauvage, je pense qu'un suivi avec un professionnel dans ma ville aiderait), j'ai pas l'impression que ça ait un gros effet sur moi. mais en même temps je pense que c'est vraiment nécessaire et peut être le fait que j'ai pas hyper confiance la dedans joue aussi. peut être aussi que je l'ai ai pris un peu tard à chaque fois. et puis comme je suis pas toujours très attentive à mon état émotionnel j'ai du mal à me rendre compte si ça peut marcher ou non

et je me demandais si certains d'entre vous avaient réussi à mettre en place des choses qui les aident dans leur quotidien, une sorte de routine (même si évidemment ça ne peut être qu'un plus). je pensais aujourd'hui peut être essayer d'écrire un peu tous les matins, peut être dessiner des paysages apaisants. ça peut paraître futil et en même temps je sais très bien que la aujourd'hui je trouve plein de solutions et j'ai envie de mettre en place plein de choses parce que ça va plutôt bien mais demain si j'ai un message négatif de l'extérieur je repars à toute vitesse dans l'autre sens. j'aimerais bien réussir à avoir un plan...
Je suis pas le meilleur exemple... Il m'arrive d'arriver à faire des choses (liées aux intérêts spécifiques) quand ça va mal, mais ces derniers jours je n'y arrivais vraiment pas. Je vais un peu moins mal donc je peux essayer de répondre.

Ce n'est clairement pas futile. Je pense que toute distraction est bonne à prendre. En fait si écrire ou dessiner te fait du bien, te distrait, c'est excellent. Il y a quelques années j'ai eu un gros passage à vide, avec arrêt de travail etc... Mais tous les jours je me levais tôt pour coder. Je me reposais de temps à autre quand même, mais j'étais plutôt efficace. En y repensant je suis fier de la façon dont j'avais géré cela. Après ce n'est pas tous les jours facile, et parfois on n'y arrive vraiment pas (des fois c'est juste dur de se lancer mais une fois lancé, on s'arrête plus !).

Bon courage ! :kiss:
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