Merci pour le partage, @Ostara ! Ça a l'air d'un chouette endroit. Les animaux sont très beaux.

Trop mimi les putois (normal, c'est la version sauvage du furet) !
@Cerise - Ce doit être une période compliquée à vivre pour toi (et encore pire, pour les moutons)...

J'ai déjà vu des vidéos d'enfants en pleurs, refusant d'abandonner leur animal qui serait sacrifié peu de temps après...
Cette notion de sacrifice animal qui devrait cesser, m'évoque également un passage du film
Babe, le cochon devenu berger, que j'ai revu récemment :
C'est la nuit, la veille du repas de Noël, et on voit, de loin, le fermier abattre un animal que l'on croit être un des personnages du film (Ferdinand le canard). La scène suivante, au lendemain, les animaux de la ferme observent par la fenêtre les humains réunis autour de la table, sur le point de manger le pauvre Ferdinand, désormais sous la forme d'une délicieuse volaille bien préparée.
Mais, Ferdinand apparaît alors, au grand étonnement des autres animaux ! En assistant impuissant à la découpe, il leur explique que c'est Rosana, sa vieille copine, qui est dans le plat...
Une scène vraiment plus glauque que dans mes souvenirs ; d'abord parce qu'on pense que c'est Ferdinand, ensuite parce que passé le soulagement initial de constater que non finalement ce n'est pas lui, on comprend que le "remplacement" était toit autant une personne que lui...
Puis vient s'ajouter cette réplique de la vache :
"la seule façon de trouver le bonheur c'est de se dire que c'est comme ça et pas autrement (ce qu'elle repète à nouveau comme pour s'auto-convaincre)". Les animaux ne peuvent rien faire pour stopper cela
(ah, et le fait que ce soit une vache — laitière — qui le dise est encore plus glauque, vu ce qui est fait dans l'élevage laitier ; j'ignore si les personnes derrière le film avaient réfléchi à ce que ce type d'élevage impliquerait concrètement pour ce personnage ainsi que pour ses bébés — on note d'ailleurs une étrange absence de veau —, mais si oui, c'est une référence diaboliquement cynique).
Voilà, ça m'y a fait penser car on a dans ce passage, l'aspect sacrificiel de l'abattage animal, réalisé au nom d'une force toute-puissante
(même en dehors de tout contexte religieux puisque comme nous avons droit de vie et de mort sur les animaux et qu'ils sont à notre merci, notre position par rapport à eux est en tout point similaire à celle d'une divinité toute-puissante), et l'aspect "ça devrait cesser"
(accentué grâce à un point de vue animalier certes fictionnel et exagéré, mais qui fait pourtant écho à un problème bien réel, qui nécessite de se placer côté animal au sens "personne", pour comprendre ce que ça implique pour eux...).