Là, on ne parle pas de parents d'enfants autistes, mais de parents d'adultes qui découvrent qu'ils sont autistes (donc, du coup, des adultes autistes sdi en majorité, asperger, de hauts niveaux, ....etc....etc... ).lucius a écrit : ↑lundi 21 avril 2025 à 13:18 C'est surtout que beaucoup de parents ne sont pas accompagnés, conseillés... Cela demande des dépenses financières que beaucoup ne peuvent pas se permettre. Souvent, ils sortent de consultations ne sachant pas quoi faire. Même des adultes TSA sortent de nos jours sortent de consultation après un diagnostic et se demande ce qu'ils doivent faire. J'ai eu une demi-page me disant de contacter le mensa, de faire une TCC. D'ailleurs, le centre où j'ai été diagnostiqué ne m'avait pas transmis mon bilan. Il a fallu que je les relance. Ils disaient l'avoir fait mais je n'y crois pas. Sans compter que sur Internet, il y a tellement de "mauvais" conseils et de gens qui en profitent, que les parents ou les diagnostiqués s'en détournent et abandonnent
Ce sont des problématiques un peu différentes.
Les parents d'adultes diagnostiqués à l'âge adulte n'ont pas à faire les démarches, notamment financières, de parents d'enfants autistes. Ils n'accompagnent pas leurs enfants adultes en consultation (ça doit être rare).
Par contre, la solitude de l'après-diagnostic est une vraie problématique. Je la connais en ce moment et c'est assez dur : qui contacter ? Comment faire son dossier mdph ? Ou trouver un psychiatre spécialisé en tsa et qui ne soit pas adepte de la psychanalyse ( en Savoie, y en a encore majoritairement) ?
Ou trouver un groupe de parole ? d'entraide ? est ce que ces groupes sont bien ou pas ?
Pleins de questions qui sont souvent très longues à éclaircir. Ça prend du temps et beaucoup d'énergie et d'émotions.
Et donc, quand en plus de ça, il faut réexpliquer 10000 fois que, non, je ne veux pas participer à tel ou tel truc à ses parents et qu'ils ne comprennent pas.....c'est fatiguant.