Meruqra a écrit : ↑vendredi 10 janvier 2025 à 15:10
Vous ai-je déjà dit que j'avais des collègues très bas du front et sacrément casse bonbons ? Aujourd'hui ne fait pas exception.
Pour replacer le contexte, aujourd'hui je devais aller sur site pour faire acte de présence. Sur la route, j'ai manqué d'avoir 3 accidents à cause de la connerie humaine (1 abruti qui roulait à fond sur la voie de gauche, 1 véhicule à l'arrêt non annoncé de nuit dans un virage en plein milieu de la chaussée, 1 véhicule d'entretien qui tondait les bas-côtés sous la pluie et dans le noir et qui n'avait pas eu la présence d'esprit d'annoncer la zone de tonte ou même de mettre ses feux...). Et bien sûr, conduite de nuit + pluie = surstimulation visuelle avec les lumières + manque de contraste. Donc début de journée avec grosse surstimulation, donc juste envie de me poser pour récupérer.
Venons-en au florilège des casse-burnes, parce qu'à ce niveau là, la politesse n'a plus lieu d'être.
1. Le collègue relou qui se croit psychologue : j'avais donc pas envie de parler. Face au sempiternel "alors quoi de neuf", j'ai répondu que je n'avais pas envie de parler. C'est qu'il m'a cassé les bonbons toute la matinée, à plusieurs reprises, à prétendre savoir ce que j'avais en tête, à essayer de me forcer à parler, à me faire la morale parce que son forcing commençait à sérieusement m'agacer, tout ça pour conclure que je dois traverser une phase dépressive...

Bien évidemment, inutile d'essayer d'expliquer quoi que ce soit, puisque c'est tout de suite interprété de manière totalement farfelue parce qu'il est incapable de prendre les mots au pied de la lettre tels que je les exprime...
Je demandais juste à ce qu'on me fiche la paix, sans stimulations extérieures. Bref.
2. Le collègue girouette : celui qui te demande de faire un truc, puis te demande de le défaire parce que ça lui génère du boulot, puis te demande de le remettre parce qu'en fait il le faut, mais au final n'en veut plus parce que ça lui redonne du boulot, mais en fait si... et ainsi de suite. Et qui fait ça, littéralement toute la matinée, et plus encore.
3. Le collègue qui te prend pour le 118 218 : qui vient donc te demander des infos sur d'autres services que le tien (le sien de préférence) alors qu'il a les responsables littéralement juste au siège à côté de lui. Et qui s'offusque que tu n'aies pas la réponse et oses lui dire qu'il doit s'adresser à son voisin de table.
4. Le collègue qui refuse de respecter ton mode de vie : ou quand on te fait des réflexions plus que désagréables parce que à la question "et alors tu as bien fait la fête pour la nouvelle année" et que tu as l'outrecuidance de répondre que "je ne le fête pas"...
5. Le collègue relou le retour : qui ne respecte absolument pas le besoin de prévisibilité et qui propose de sortir pour aller manger... alors que tu es déjà en train de manger. Et comme ce n'est pas assez explicite d'avoir le sandwich dans la bouche, il insiste pour m'amener chercher à manger, sûrement au cas où j'aurais envie de me faire péter le bide

Bien évidemment, refuser lui fait interpréter tout et n'importe quoi, surtout que je serais fâchée...

Ah c'est sûr qu'à chercher autant la m**** là où il n'y en a pas, ça il a bien réussi à m'énerver
Dois-je préciser que tout ça, c'était rien qu'aujourd'hui ? Et après on me demande pourquoi je suis autant fatiguée des interactions sociales...