Anxiété, prévention, ruminations, mauvaises pensées, TOC etc...

[Lleó66]

Bonsoir à tous, je suis nouveau sur ce site malgré que je le connaissais déjà depuis plusieurs années.

Je fais ce premier post aujourd'hui car j'aurais aimé avoir vos avis, vos ressentis, vos expériences ou autre. J'avoue que ça me rassure qu'il existe un site comme celui-ci avec des personnes qui sont susceptibles de me comprendre. A mes 3 ans, on m'a diagnostiqué mot pour mot "des symptômes autistiques", qui je pense seraient décrits aujourd'hui comme un TSA "léger" (n'ayant pas de déficience intellectuelle)

Je sais que d'une personne à une autre, les troubles peuvent être différents mais je voulais savoir si vous comme moi, vous avez des difficultés parfois ou souvent à gérer l'anxiété, les émotions, les ruminations, les préventions, les pensées négatives/intrusives, des TOCS... ? Des fois, j'ai beau me dire que je me prends la tête pour rien et avoir conscience de tout ce qui peut se passer dans ma tête, mais j'ai l'impression que je ne peux rien y faire, à part essayer de lâcher prise mais c'est très dur... constamment dans mes pensées et parfois j'en oublie le présent...

Je ne sais pas si je me suis bien exprimé mais merci par avance pour vos réponses.

[Lilas]

Bonjour et bienvenue Lleó66,

Peux-tu mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?

• cliquer (en haut à droite) sur ton pseudo ;
• dans le menu qui apparaît, cliquer sur "Panneau de l'utilisateur" ;
• cliquer sur l'onglet "Profil" ;
• cliquer (à gauche) sur "Modifier la signature" ;
• préciser ton statut dans la zone d'édition
  (exemples : suspicion de TSA, TSA diagnostiqué, parent...) ;
• cliquer (en bas) sur "Envoyer".

Une petite présentation dans la section dédiée serait aussi appréciée.

[Palouf]

Je pense que c'est assez courant d'avoir des difficultés à gérer l'anxiété et les ruminations en particulier lorsqu'on est atteint de symptômes autististiques. J'ai toujours été très anxieux depuis petit, et aujourd'hui encore j'ai du mal à vivre avec certains pics de stress ou d'anxiété.

De manière plus générale j'ai aussi l'impression que gérer les pensées intrusives ou même les pensées en général est beaucoup plus compliqué. Personnellement je suis dans un cas où j'ai constamment des airs de musique en tête, que je le veuille ou non, et il suffit que je prenne le moindre stimulant, la moindre gorgée de café pour que mes pensées partent à droite à gauche et deviennent impossible à gérer. Résultat je me sens à l'étroi et j'ai besoin de sortir urgemment, histoire de me retrouver à l'air libre et de me défouler en faisant une longue promenade ou en respirant au moins l'air frais.

J'en ai souvent parlé à mes psychiatres, qui m'ont dit qu'il n'y avait pas forcément grand chose à faire, en particulier en ce qui concerne les airs de musique qui ne me quittent absolument jamais, sauf très rares occurrences. J'ai appris à vivre avec à ne pas trop m'en soucier, mais il y a bien des fois où le silence se fait languir et où on aurait bien besoin d'être un petit peu au calme. Je pense que on est atteint de syndtômes autistiques, le calme est davantage un fantasme qu'une réalité au quotidien.

[Christinette91]

Bonjour,
Je suis aspie, maman de deux filles dont une aspie, mariée et avec un travail stressant.
Je suis aussi dyspraxie et j'ai un trouble anxieux qui génère chez moi beaucoup de ruminations et d'insomnies.
Ce qui m'aide le mieux c'est le risperdal. En particulier la nuit.
Ce n'est peut-être pas la réponse que vous attendiez mais c'est la vérité.

[Lilas]

Ce qui m'aide le mieux c'est le risperdal.

Je ne peux qu'être d'accord avec ça, ça a complètement transformé ma vie depuis que j'en prends.

[freeshost]

Bienvenue ! Lleó66 !

Pour en savoir plus le spectre autistique, il est possible de dévorer ici.

Je partage aussi diverses ressources là.

[lucius]

Il y a un toc peu connu que j'ai beaucoup souffert (mais moins maintenant): celui de la scrupulosité.
C'était très paralysant. On donnait l'impression de procrastiner. Le pire c'est que les autres (qui n'ont pas conscience de leurs comportements toxiques) y contribuaient en nous imposant de prendre position ou de décider sur des trucs que l'on ne maitrisaient pas.
Et si on prenait une décision qui semblait sensée, d'autres nous reprochaient cette décision ou y voyaient un sens caché. Cela amplifiait un sentiment injustifié de culpabilité.