Bonjour,
je suis au démarrage d'une relation (4 ou 5 rencontres qui se sont super bien passées) avec une femme qui pour moi présente des signes de TSA (j'y reviendrai plus tard), je suis complétement sous le charme et j'aimerai que la suite se passe bien pour une relation à long terme (sans aller jusqu'à avoir des enfants, à 50 ans on a passé l'age)...
On n'a jamais abordé le sujet précisément, mais elle m'a montré / parlé plusieurs fois de choses qui me font penser à ça.
Du coup, en ce moment je me renseigne sur le sujet (ce qui a renforcé mes soupçons), et je me demande comment aborder le sujet avec elle ?
Si elle a déjà fait un diagnostic ou qu'elle est en cours de (quel que soit le retour), en parler me semble bénéfique pour tout les 2,
par contre si elle n'a pas fait de démarche, j'ai peur qu'elle se braque et ça je veux absolument l'éviter ! (et en même temps je me dis que ça pourrait être une bonne piste de réflexion pour elle... mais c'est certainement trop tôt dans notre relation naissante...)
Dans ma situation vous agiriez comment ? des retours d'expérience de quelqu'un ayant déjà vécu une situation similaire ? des conseils pour aborder le sujet en douceur ? ne pas en parler jusqu'à ce que notre relation évolue ou qu'elle en parle d'elle même ?
Je précise, que malgré les interrogations que j'ai, asperger ou pas, je souhaite continuer notre relation, juste être suffisamment "averti" sur le sujet pour ne pas commettre de bévues, mieux comprendre ses réactions, et pour l'aider de mon mieux si besoin...
Pourquoi je pense TSA ?
- elle est d'une grande timidité (elle le dit elle même), tout en ayant parfois des comportements qui montrent qu'elle n'est pas si timide dans certaines circonstances
- elle a passé un week-end avec des amies d'enfance, elle m'a dit avant qu'elle appréhendait la façon dont ça allait se passer (et en particulier le comportement de ses amies pour des raison "futiles" à mon sens mais a priori importantes pour elle), et après que ça c'était super bien passé (pareil en me racontant plutôt des interactions "banales" pour un groupe de copines)
- elle a beaucoup de mal à me regarder quand on parle face à face (et j'adore quand de temps en temps elle me jette un regard en coin et que son visage s'illumine)
- j'ai remarqué que c'était plus facile pour elle qu'on marche cote à cote
- de temps en temps des questions/réflexions "sorties de nul part", sans lien avec la conversation en cours (j'avoue c'est parfois déroutant, mais je joue le jeu)
- elle n'a pas compris (ou compris de travers) 2 ou 3 réflexions "imagées" de ma part (rien de très élaboré pourtant)
- elle est très intelligente, et sur au moins quelques sujets c'est une véritable encyclopédie qui n'hésite pas à partager son savoir avec moi (j'apprécie, même si des fois je me dis "j'aimerais lui pousser des informations aussi de mon coté, mais c'est pas toujours facile d'en placer une")
- j'ai l'impression qu'elle a une assez grande sensibilité aux bruits, voire à la luminosité (c'est pas complétement flagrant, mais il y a des signes)
Merci pour votre attention et vos conseils
Amoureux possible d'une personne TSA, lui en parler ou pas ?
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Amoureux possible d'une personne TSA, lui en parler ou pas ?
NeuroTypique amoureux d'une potentielle TSA
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Re: Amoureux possible d'une personne TSA, lui en parler ou pas ?
Bonjour,
Juste une petite précision, il faut éviter le terme aspigirl. Hans Asperger était un médecin nazi qui tuait les petits autistes. C'est pour ça que le nom syndrome d'asperger a été supprimé entre autres.
C'est bien que tu cherches à éviter qu'elle se braque. Je pense que certaines personnes ne s'imaginent pas être autistes, voire ne le sont pas même s'ils ont certains signes, et peuvent mal le prendre en raison des préjugés sur l'autisme qu'elles peuvent elles-mêmes avoir par manque de connaissance du trouble. Beaucoup de gens ont une idée faussée de l'autisme avant d'apprendre qu'ils le sont.
Je vais te répondre par rapport à ma situation. Tout dépend aussi d'où elle en est par rapport à son potentiel autisme. Si elle le vit mal, comme moi, elle aura certainement des réticences à en parler, qu'elle le sache ou pas.
Peut-être tâter le terrain comme tu dis, et attendre un peu. Essaie de voir si elle est prête à en parler ou pas. Montre-lui que tu acceptes ses bizarreries, comme ça, si elle le sait, elle sera plus à l'aise pour t'en parler.
Si au bout d'un moment, elle ne t'en parle pas, c'est qu'elle n'est au courant ou qu'elle n'est pas à l'aise avec ça, mais ça ne voudra pas dire que tu as fait quelque chose de mal ou qu'elle n'a pas confiance en toi.
Juste une petite précision, il faut éviter le terme aspigirl. Hans Asperger était un médecin nazi qui tuait les petits autistes. C'est pour ça que le nom syndrome d'asperger a été supprimé entre autres.
C'est bien que tu cherches à éviter qu'elle se braque. Je pense que certaines personnes ne s'imaginent pas être autistes, voire ne le sont pas même s'ils ont certains signes, et peuvent mal le prendre en raison des préjugés sur l'autisme qu'elles peuvent elles-mêmes avoir par manque de connaissance du trouble. Beaucoup de gens ont une idée faussée de l'autisme avant d'apprendre qu'ils le sont.
Je vais te répondre par rapport à ma situation. Tout dépend aussi d'où elle en est par rapport à son potentiel autisme. Si elle le vit mal, comme moi, elle aura certainement des réticences à en parler, qu'elle le sache ou pas.
Peut-être tâter le terrain comme tu dis, et attendre un peu. Essaie de voir si elle est prête à en parler ou pas. Montre-lui que tu acceptes ses bizarreries, comme ça, si elle le sait, elle sera plus à l'aise pour t'en parler.
Si au bout d'un moment, elle ne t'en parle pas, c'est qu'elle n'est au courant ou qu'elle n'est pas à l'aise avec ça, mais ça ne voudra pas dire que tu as fait quelque chose de mal ou qu'elle n'a pas confiance en toi.
Troubles du comportement. Je m'identifie à l'autisme. Diagnostiquée TDAH depuis 2018. Diagnostiquée troubles schizo affectifs. Phobies, Tocs et hyperphagie en cours de diagnostic. En crush sur le psychiatre qui a fait ma suspicion de TSA.
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Re: Amoureux possible d'une personne TSA, lui en parler ou pas ?
Bonjour
Merci pour la réponse
Je n’avais pas pensé qu’elle pouvait être au courant mais mal le vivre (ce qui en y pensant est une possibilité logique parmi d’autres).
Je pense qu’effectivement je vais la laisser aborder le sujet d’elle même si elle le souhaite…
Tout en lui faisant comprendre que ça fait partie de son charme et que ça ne me pose pas de problèmes.
PS : j’ai modifié ma signature, je n’avais pas conscience que c’était un terme malvenu… (comme quoi j’ai encore du chemin à faire )
Merci pour la réponse
Je n’avais pas pensé qu’elle pouvait être au courant mais mal le vivre (ce qui en y pensant est une possibilité logique parmi d’autres).
Je pense qu’effectivement je vais la laisser aborder le sujet d’elle même si elle le souhaite…
Tout en lui faisant comprendre que ça fait partie de son charme et que ça ne me pose pas de problèmes.
PS : j’ai modifié ma signature, je n’avais pas conscience que c’était un terme malvenu… (comme quoi j’ai encore du chemin à faire )
NeuroTypique amoureux d'une potentielle TSA
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Re: Amoureux possible d'une personne TSA, lui en parler ou pas ?
Il y a plein de possibilités. Elle ne peut pas être autiste malgré les signes. Elle peut le savoir, mais mal le vivre. Elle peut ne pas le savoir, mais le sentir inconsciemment et mal le vivre. Elle peut le savoir et bien le vivre, mais attendre pour le dire. Elle peut ne pas le savoir, mais sentir qu'elle est différente et s'accepter. Généralement, on sent malgré tout le décalage quand on est neuroatypique, que ce soit autiste ou HPI même si on n'arrive pas à mettre un mot dessus.
Comme je te dis, elle peut aussi ne pas le savoir et avoir une image négative de l'autisme. Si tu vois qu'elle ne t'en parle pas au bout d'un moment, c'est peut-être qu'elle ne le sait pas. Dans ce cas, vas-y prudemment et choisi bien tes mots. Je suis nouvelle "dans le monde de l'autisme". Tout ce que je sais par rapport au vécu des autres autistes, c'est par rapport à des vidéos que j'ai regardées et à ma mère qui s'est découverte sur le spectre à peu près en même temps que moi. Nous ne sommes pas diagnostiquées, moi j'ai une suspicion par un psychiatre de CMP, qui s'est confirmée en parlant avec une neuropsy et elle, c'est par rapport au fait qu'on ait à peu près les mêmes difficultés et qu'elle ait les crises type shutdown et beaucoup de fatigue.
Tu peux essayer de lui parler si elle ne te dit rien une fois la relation plus avancée, si tu veux lui apporter une piste de réflexion. Les gens trouvent des fois qu'on se mêle trop de leurs affaires alors qu'on les connait à peine, d'autant plus si le sait, mais ne te le dit pas parce qu'elle le vit mal ou qu'elle ne le sait pas, mais a une mauvaise image de l'autisme. Si elle l'est, mais ne le sait pas, c'est probable que le savoir l'aide à comprendre des choses sur son passé.
Si elle est autiste, elle a peut-être des crises autistiques comme le shutdown ou le meltdown. Ça peut être assez impressionnant. D'après ce que j'ai compris tout le monde n'en a pas. Je pense que tu trouveras plus de renseignements sur le forum ou que quelqu'un d'autre te donnera plus de détails dessus. Dans ces cas-là, il faut comprendre que la personne ne le fait pas exprès, mais que c'est dû à une surstimulation sensorielle ou à des tensions psychologiques qui s'accumulent. C'est bien que tu te renseignes sur l'autisme. Après, tous les autistes n'ont pas les mêmes difficultés. Certains comprennent mieux l'ironie que d'autre, certains ont des crises, d'autres non. De toute façon, dans une relation, il y a toujours des difficultés qui arrivent et tout n'est pas tout rose, autiste ou non. Elle peut tout à fait être parfaitement capable de gérer ses difficultés et de ne pas te faire porter quoi que ce soit ou que ça impacte votre relation.
Bref, à toi de sentir si elle est prête à t'en parler ou si tu penses qu'elle n'est pas au courant donc je pense que ça ne sert à rien de te précipiter pour lui poser la question ou lui suggérer qu'elle puisse l'être.
Pour aspigirl, ça peut ne pas déranger certaines personnes, je vois certaines personnes en vidéo qui utilisent le terme asperger comme Laura Laune. Ça n'existe plus, maintenant, c'est tsa pour inclure aussi les personnes qui ont une déficience et à cause de l'histoire du nazisme et de l'eugénisme. Si on l'utilise encore officieusement, c'est pour mieux situer et par habitude.
Comme je te dis, elle peut aussi ne pas le savoir et avoir une image négative de l'autisme. Si tu vois qu'elle ne t'en parle pas au bout d'un moment, c'est peut-être qu'elle ne le sait pas. Dans ce cas, vas-y prudemment et choisi bien tes mots. Je suis nouvelle "dans le monde de l'autisme". Tout ce que je sais par rapport au vécu des autres autistes, c'est par rapport à des vidéos que j'ai regardées et à ma mère qui s'est découverte sur le spectre à peu près en même temps que moi. Nous ne sommes pas diagnostiquées, moi j'ai une suspicion par un psychiatre de CMP, qui s'est confirmée en parlant avec une neuropsy et elle, c'est par rapport au fait qu'on ait à peu près les mêmes difficultés et qu'elle ait les crises type shutdown et beaucoup de fatigue.
Oui, la bienveillance est de mise. Si elle est vraiment autiste, elle a dû être rejetée, voire moquée ou harcelée scolairement à cause de son handicap, qu'elle sache ou non qu'elle est autiste.Tout en lui faisant comprendre que ça fait partie de son charme et que ça ne me pose pas de problèmes.
Tu peux essayer de lui parler si elle ne te dit rien une fois la relation plus avancée, si tu veux lui apporter une piste de réflexion. Les gens trouvent des fois qu'on se mêle trop de leurs affaires alors qu'on les connait à peine, d'autant plus si le sait, mais ne te le dit pas parce qu'elle le vit mal ou qu'elle ne le sait pas, mais a une mauvaise image de l'autisme. Si elle l'est, mais ne le sait pas, c'est probable que le savoir l'aide à comprendre des choses sur son passé.
Si elle est autiste, elle a peut-être des crises autistiques comme le shutdown ou le meltdown. Ça peut être assez impressionnant. D'après ce que j'ai compris tout le monde n'en a pas. Je pense que tu trouveras plus de renseignements sur le forum ou que quelqu'un d'autre te donnera plus de détails dessus. Dans ces cas-là, il faut comprendre que la personne ne le fait pas exprès, mais que c'est dû à une surstimulation sensorielle ou à des tensions psychologiques qui s'accumulent. C'est bien que tu te renseignes sur l'autisme. Après, tous les autistes n'ont pas les mêmes difficultés. Certains comprennent mieux l'ironie que d'autre, certains ont des crises, d'autres non. De toute façon, dans une relation, il y a toujours des difficultés qui arrivent et tout n'est pas tout rose, autiste ou non. Elle peut tout à fait être parfaitement capable de gérer ses difficultés et de ne pas te faire porter quoi que ce soit ou que ça impacte votre relation.
Bref, à toi de sentir si elle est prête à t'en parler ou si tu penses qu'elle n'est pas au courant donc je pense que ça ne sert à rien de te précipiter pour lui poser la question ou lui suggérer qu'elle puisse l'être.
Pour aspigirl, ça peut ne pas déranger certaines personnes, je vois certaines personnes en vidéo qui utilisent le terme asperger comme Laura Laune. Ça n'existe plus, maintenant, c'est tsa pour inclure aussi les personnes qui ont une déficience et à cause de l'histoire du nazisme et de l'eugénisme. Si on l'utilise encore officieusement, c'est pour mieux situer et par habitude.
Troubles du comportement. Je m'identifie à l'autisme. Diagnostiquée TDAH depuis 2018. Diagnostiquée troubles schizo affectifs. Phobies, Tocs et hyperphagie en cours de diagnostic. En crush sur le psychiatre qui a fait ma suspicion de TSA.
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Re: Amoureux possible d'une personne TSA, lui en parler ou pas ?
Ton message me touche car je suis en parcours diagnostic TSA. Les signes que tu décris, je les vis aussi - la marche côte à côte, partir en mode encyclopédie sur mes sujets préférés !
Évite de lui parler du TSA pour l'instant. Je parle d'expérience - quelqu'un avait essayé d'aborder le sujet avec moi et ça m'avait totalement braqué.
Ce qui me frappe, c'est comme tu as déjà repéré les choses importantes : sa sensibilité aux bruits et à la lumière, son stress avant les rencontres, sa façon de communiquer. Les questions "sorties de nulle part" ou les expressions mal comprises, ça me parle tellement.
Pour éviter les "bévues" : fais simple. Préviens-la si un endroit risque d'être bruyant. Sois plus littéral quand elle ne comprend pas. Et garde ce rythme qui lui convient.
Puisque ça se passe bien et que vous aimez les balades, pourquoi pas un weekend au calme ? Genre : "J'ai repéré un coin tranquille en Normandie (par exemple), ça te dirait d'y passer un weekend ? Il y a de belles balades. On peut prendre deux chambres si tu préfères, et rentrer plus tôt si ça ne va pas."
Le diagnostic, c'est personnel. Si elle est concernée, elle t'en parlera quand elle sera prête. Continue juste d'être attentif comme tu l'es, c'est la meilleure approche.
Évite de lui parler du TSA pour l'instant. Je parle d'expérience - quelqu'un avait essayé d'aborder le sujet avec moi et ça m'avait totalement braqué.
Ce qui me frappe, c'est comme tu as déjà repéré les choses importantes : sa sensibilité aux bruits et à la lumière, son stress avant les rencontres, sa façon de communiquer. Les questions "sorties de nulle part" ou les expressions mal comprises, ça me parle tellement.
Pour éviter les "bévues" : fais simple. Préviens-la si un endroit risque d'être bruyant. Sois plus littéral quand elle ne comprend pas. Et garde ce rythme qui lui convient.
Puisque ça se passe bien et que vous aimez les balades, pourquoi pas un weekend au calme ? Genre : "J'ai repéré un coin tranquille en Normandie (par exemple), ça te dirait d'y passer un weekend ? Il y a de belles balades. On peut prendre deux chambres si tu préfères, et rentrer plus tôt si ça ne va pas."
Le diagnostic, c'est personnel. Si elle est concernée, elle t'en parlera quand elle sera prête. Continue juste d'être attentif comme tu l'es, c'est la meilleure approche.
En attente de diagnostic
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Re: Amoureux possible d'une personne TSA, lui en parler ou pas ?
Merci pour les réponses.
Oui je vais laisser le sujet TSA arriver de lui même en temps voulu, on verra bien si elle aborde le sujet...
Pour l'instant faire des balades et apprendre à se connaitre c'est déjà le projet et un week-end ballade en Normandie ou Bretagne c'est quelque chose que j'ai envisagé... faut que je trouve l'opportunité / le courage de lui en parlé (oui c'est pas simple de mon coté non plus...)
Oui je vais laisser le sujet TSA arriver de lui même en temps voulu, on verra bien si elle aborde le sujet...
Pour l'instant faire des balades et apprendre à se connaitre c'est déjà le projet et un week-end ballade en Normandie ou Bretagne c'est quelque chose que j'ai envisagé... faut que je trouve l'opportunité / le courage de lui en parlé (oui c'est pas simple de mon coté non plus...)
NeuroTypique amoureux d'une potentielle TSA
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Re: Amoureux possible d'une personne TSA, lui en parler ou pas ?
Bonjour tu sais même si elle répond aux critères de TSA ça ne veut pas dire qu'elle en soit consciente ou prête à en parler et à l'accepter.
Mon père par ex à beaucoup de signes TSA mais il n'a pas ressenti le besoin de recevoir un diagnostic et c'est perturbant pour lui. Donc jamais je lui en parlerai. Par contre j'en tiens compte dans ma relation avec lui.
Et puis 5 rendez-vous, c'est très peu dans une relation pour aborder un sujet aussi intime.
Moi j'ai reçu mon diagnostic à 37 ans après 7 ans de vie commune, et j'avais peur de la réaction de mon mari. Alors ça e paraît normal qu'elle ne veuille pas t'en parler avant d'être bien certaine de te connaître suffisamment.
Mon père par ex à beaucoup de signes TSA mais il n'a pas ressenti le besoin de recevoir un diagnostic et c'est perturbant pour lui. Donc jamais je lui en parlerai. Par contre j'en tiens compte dans ma relation avec lui.
Et puis 5 rendez-vous, c'est très peu dans une relation pour aborder un sujet aussi intime.
Moi j'ai reçu mon diagnostic à 37 ans après 7 ans de vie commune, et j'avais peur de la réaction de mon mari. Alors ça e paraît normal qu'elle ne veuille pas t'en parler avant d'être bien certaine de te connaître suffisamment.
Diagostiquée TSA type asperger en 2019 ainsi que TDC (ex dyspraxie).
Maman de deux filles dont la seconde diagnostiquée TSA SDI en 2023 à l'âge de 7 ans.
Maman de deux filles dont la seconde diagnostiquée TSA SDI en 2023 à l'âge de 7 ans.