Gérer les échecs professionnels successifs
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Gérer les échecs professionnels successifs
Bonjour à toutes et à tous,
J'espère que vous allez bien !
Petite question pour les personnes TSA : comment gérez-vous les échecs successifs ? Et notamment les échecs successifs professionnels.
Pour un peu de contexte, depuis 1 an, j'enchaîne les échecs professionnels de manière assez catastrophique :
- Octobre 2023 : ma période d'essai est rompue à l'initiative de mon employeur qui a utilisé cette période d'essai en CDI comme un CDD déguisé car il n'avait pas assez de main d'œuvre pour gérer les nouveaux clients.
- Février 2024 : ma période d'essai est rompue à l'initiative de l'employeur alors que mon travail était validé par tout le monde. Il y a "simplement" un des directeurs qui ne pouvait pas me saquer et m'a dégagée.
- Avril 2024 : ma période d'essai est rompue à l'initiative de mon employeur : il avait mal lu mon CV et pensait que j'avais plus d'expérience dans le métier.
- Juin 2024 : j'entame une reconversion professionnelle
- Août 2024 : je trouve une entreprise qui accepte de me prendre 3 semaines et demi en immersion professionnelle et qui me promet de me prendre en alternance
- Septembre 2024 : cette entreprise m'annonce que finalement elle ne pourra pas me prendre en alternance car j'ai 30 ans et que légalement ils sont obligés de me payer un SMIC à 100 % et qu'ils ne peuvent pas financièrement (ils connaissaient déjà mon âge au mois d'août).
- Octobre 2024, au lieu d'une alternance, je me tourne vers une formation continue MAIS l'organisme bloque ma candidature.
Je postule même dans l'Armée, qui me répond que j'ai plus de 30 ans donc c'est pas possible. Je postule à d'autres offres d'emploi et j'essuie refus sur refus.
Je suis fatiguée de tous ses échecs. Je tente tout et n'importe quoi pour m'en sortir mais à chaque fois on me ferme la porte en me la claquant à la face. J'ai l'impression que personne ne veut de moi. Ce qui est frustrant, c'est qu'à chaque fois, ce ne sont ni ma personnalité, ni mes compétences qui sont remises en cause... Ce n'est pas de ma faute à proprement parler... Je n'ai aucun contrôle sur les décisions des tiers et je me retrouve coincée dans une situation délicate psychologiquement, financièrement, etc. J'ai beaucoup de mal avec l'injustice de base (comme plein de personne j'imagine) et je n'ai pas l'impression de "mériter" ce traitement.
J'ai de plus en plus de mal à gérer ces échecs successifs, et moi qui suis pourtant très cartésienne, j'en viens à me demander si on ne m'a pas tirer un sort. Plus sérieusement, je ne sais plus comment faire face à tout ça...
C'est d'autant plus compliqué qu'auparavant j'étais toujours excellente dans ce que je faisais, je n'ai jamais eu de mal à trouver un emploi. Faut croire que la chance tourne à un moment ou un autre...
Avez-vous déjà été confronté à ce type de situation ? Comment avez-vous géré cela ?
Merci par avance pour vos réponses !
J'espère que vous allez bien !
Petite question pour les personnes TSA : comment gérez-vous les échecs successifs ? Et notamment les échecs successifs professionnels.
Pour un peu de contexte, depuis 1 an, j'enchaîne les échecs professionnels de manière assez catastrophique :
- Octobre 2023 : ma période d'essai est rompue à l'initiative de mon employeur qui a utilisé cette période d'essai en CDI comme un CDD déguisé car il n'avait pas assez de main d'œuvre pour gérer les nouveaux clients.
- Février 2024 : ma période d'essai est rompue à l'initiative de l'employeur alors que mon travail était validé par tout le monde. Il y a "simplement" un des directeurs qui ne pouvait pas me saquer et m'a dégagée.
- Avril 2024 : ma période d'essai est rompue à l'initiative de mon employeur : il avait mal lu mon CV et pensait que j'avais plus d'expérience dans le métier.
- Juin 2024 : j'entame une reconversion professionnelle
- Août 2024 : je trouve une entreprise qui accepte de me prendre 3 semaines et demi en immersion professionnelle et qui me promet de me prendre en alternance
- Septembre 2024 : cette entreprise m'annonce que finalement elle ne pourra pas me prendre en alternance car j'ai 30 ans et que légalement ils sont obligés de me payer un SMIC à 100 % et qu'ils ne peuvent pas financièrement (ils connaissaient déjà mon âge au mois d'août).
- Octobre 2024, au lieu d'une alternance, je me tourne vers une formation continue MAIS l'organisme bloque ma candidature.
Je postule même dans l'Armée, qui me répond que j'ai plus de 30 ans donc c'est pas possible. Je postule à d'autres offres d'emploi et j'essuie refus sur refus.
Je suis fatiguée de tous ses échecs. Je tente tout et n'importe quoi pour m'en sortir mais à chaque fois on me ferme la porte en me la claquant à la face. J'ai l'impression que personne ne veut de moi. Ce qui est frustrant, c'est qu'à chaque fois, ce ne sont ni ma personnalité, ni mes compétences qui sont remises en cause... Ce n'est pas de ma faute à proprement parler... Je n'ai aucun contrôle sur les décisions des tiers et je me retrouve coincée dans une situation délicate psychologiquement, financièrement, etc. J'ai beaucoup de mal avec l'injustice de base (comme plein de personne j'imagine) et je n'ai pas l'impression de "mériter" ce traitement.
J'ai de plus en plus de mal à gérer ces échecs successifs, et moi qui suis pourtant très cartésienne, j'en viens à me demander si on ne m'a pas tirer un sort. Plus sérieusement, je ne sais plus comment faire face à tout ça...
C'est d'autant plus compliqué qu'auparavant j'étais toujours excellente dans ce que je faisais, je n'ai jamais eu de mal à trouver un emploi. Faut croire que la chance tourne à un moment ou un autre...
Avez-vous déjà été confronté à ce type de situation ? Comment avez-vous géré cela ?
Merci par avance pour vos réponses !
TSA diagnostiqué + HPI en 2019
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Re: Gérer les échecs professionnels successifs
J'en ai connu et j'en connaîtrai encore.
Dans ce cas, je fais une analyse de mes torts si il y en a.
Je revois mon CV et ma lettre de motivation. Je cible mieux selon mes limites.
Je postule directement auprès des missions handicap des entreprises. Au moins, ils savent pour mes difficultés.
Dans ce cas, je fais une analyse de mes torts si il y en a.
Je revois mon CV et ma lettre de motivation. Je cible mieux selon mes limites.
Je postule directement auprès des missions handicap des entreprises. Au moins, ils savent pour mes difficultés.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Gérer les échecs professionnels successifs
Merci beaucoup pour votre réponse !
Je n'ai aucun souci à prendre du recul et analyser mes torts. Je me remets très volontiers en question
Le souci ici, c'est que les arguments donnés ne remettent jamais en cause mes compétences, mes connaissances, ma personnalité ou ma sociabilité. C'est là que c'est ultra frustrant car je n'ai pas d'améliorations à apporter, ça ne relève tout simplement pas de moi... Et cette accumulation depuis un an, ça fait VRAIMENT beaucoup et je n'arrive plus à gérer ces échecs
J'ai refait mon CV de manière plus structurée et adaptée à la demande du marché. J'ai une lettre de motivation pour chaque type de poste/métier/secteur...
Je n'ai aucun souci à prendre du recul et analyser mes torts. Je me remets très volontiers en question
Le souci ici, c'est que les arguments donnés ne remettent jamais en cause mes compétences, mes connaissances, ma personnalité ou ma sociabilité. C'est là que c'est ultra frustrant car je n'ai pas d'améliorations à apporter, ça ne relève tout simplement pas de moi... Et cette accumulation depuis un an, ça fait VRAIMENT beaucoup et je n'arrive plus à gérer ces échecs
J'ai refait mon CV de manière plus structurée et adaptée à la demande du marché. J'ai une lettre de motivation pour chaque type de poste/métier/secteur...
TSA diagnostiqué + HPI en 2019
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Re: Gérer les échecs professionnels successifs
Moi-même je prends du recul sans cesse. Je voulais dire que même si on n'est pas responsable, on doit voir comment présenter la situation aux prochains employeurs, mieux comprendre ce que l'on veut et comment s'assurer de ne pas se retrouver dans une telle situation.
Par exemple, je demande une description détaillé des tâches exigées lorsque je réponds à une offre en présentant les choses de telles maniére que c'est aussi pour eux que je m'assurer d'avoir le bon profil.
Ce que je voulais dire pour votre CV et votre lettre de motivation (j'en ai plusieurs selon les postes tout comme vous), c'est de cibler ou de refuser les trucs qui ne vous conviendront pas comme le type d'entreprise définir clairement le poste souhaité et les conditions de travail (équipe, solo, binôme,type de gestion...). Cela limitera les emplois mais cela évitera les mauvaises surprises.
En général, je passe par des sites spécialisés d'emploi pour le handicap. Au moins à ce moment c'est clair. ils le savent et vous pouvez avoir un accompagnement au début. Mais cet accompagnement concernera aussi vos futurs supérieurs et collégues. Je contacte les missions handicap des entreprises pour qu'ils aient au moins mon CV.
Vous pouvez tenter le CDD tremplin. C'est en rapport avec les entreprises adaptées mais au moins c'est un CDD qui peut durer entre 4 mois à 24 mois.
https://www.unea.fr/le-cdd-tremplin-en- ... se-adaptee
https://www.unea.fr/sites/default/files ... -_cddt.pdf
Par exemple, je demande une description détaillé des tâches exigées lorsque je réponds à une offre en présentant les choses de telles maniére que c'est aussi pour eux que je m'assurer d'avoir le bon profil.
Ce que je voulais dire pour votre CV et votre lettre de motivation (j'en ai plusieurs selon les postes tout comme vous), c'est de cibler ou de refuser les trucs qui ne vous conviendront pas comme le type d'entreprise définir clairement le poste souhaité et les conditions de travail (équipe, solo, binôme,type de gestion...). Cela limitera les emplois mais cela évitera les mauvaises surprises.
En général, je passe par des sites spécialisés d'emploi pour le handicap. Au moins à ce moment c'est clair. ils le savent et vous pouvez avoir un accompagnement au début. Mais cet accompagnement concernera aussi vos futurs supérieurs et collégues. Je contacte les missions handicap des entreprises pour qu'ils aient au moins mon CV.
Vous pouvez tenter le CDD tremplin. C'est en rapport avec les entreprises adaptées mais au moins c'est un CDD qui peut durer entre 4 mois à 24 mois.
https://www.unea.fr/le-cdd-tremplin-en- ... se-adaptee
https://www.unea.fr/sites/default/files ... -_cddt.pdf
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Gérer les échecs professionnels successifs
Oui.Sauf que ça perso ça s'arrêter surtout après l'entretien d'ambauche. Ce qui fait que je me réfugie dans les connaissances sur les sujets qui m'intéressent (le domaine des livres/ bibliothèque que j'ai croisé récemment avec l'informatique)
C'est pour moi la meilleure façon de combler le désavantage qu'on les autistes sur le marché du travail. On peut malheureusement pas trop se raccrocher au tentative de l'état pour essayer de nous inclure (j'ai récemment lu que le soutient à l'embauche en alternance va potentiellement être diminué alors qu'il faudrait en réalité encore plus le soutenir pour permettre une meilleure reconversion /inclusion).
C'est pour moi la meilleure façon de combler le désavantage qu'on les autistes sur le marché du travail. On peut malheureusement pas trop se raccrocher au tentative de l'état pour essayer de nous inclure (j'ai récemment lu que le soutient à l'embauche en alternance va potentiellement être diminué alors qu'il faudrait en réalité encore plus le soutenir pour permettre une meilleure reconversion /inclusion).
TSA confirmé le 01/05/24.
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Re: Gérer les échecs professionnels successifs
Bonjour Emmajoy.
Situation malheureusement assez classique : trop vite, trop bien, ... trop à côté.
Au début on enthousiasme, puis on inquiète, et on devient l'ingérable à éliminer.
Une solution est de travailler à son compte, pour gérer les aspects techniques du métier qu'on maîtrise en général plutôt bien, et de s'associer pour les aspects commerciaux, pour lesquels par nature on n'est pas très bon.
Je n'ai jamais réussi à rester salarié plus de 2 ans dans la même boîte. Pourtant j'ai toujours été très soutenu les premiers mois ... et j'ai toujours été poussé dehors ensuite.
Je crois que certaines personnes doivent inventer leur propre chemin.
La chance sourit aux audacieux/cieuses.
Situation malheureusement assez classique : trop vite, trop bien, ... trop à côté.
Au début on enthousiasme, puis on inquiète, et on devient l'ingérable à éliminer.
Une solution est de travailler à son compte, pour gérer les aspects techniques du métier qu'on maîtrise en général plutôt bien, et de s'associer pour les aspects commerciaux, pour lesquels par nature on n'est pas très bon.
Je n'ai jamais réussi à rester salarié plus de 2 ans dans la même boîte. Pourtant j'ai toujours été très soutenu les premiers mois ... et j'ai toujours été poussé dehors ensuite.
Je crois que certaines personnes doivent inventer leur propre chemin.
La chance sourit aux audacieux/cieuses.
. On n'est pas à l'abri d'un coup de pot.
. C'est d'où qu'on vient ? C'est où qu'on va ?
. Pourquoi que les méchants ils sont méchants ?
. Philosopher est essentiel.
* Diagnostic Aspie fin 2017. Bilan réalisé par un psychiatre spécialiste * RQTH valide *
. C'est d'où qu'on vient ? C'est où qu'on va ?
. Pourquoi que les méchants ils sont méchants ?
. Philosopher est essentiel.
* Diagnostic Aspie fin 2017. Bilan réalisé par un psychiatre spécialiste * RQTH valide *
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Re: Gérer les échecs professionnels successifs
Une chose qui peut être tentée pour voir le sérieux des recruteurs : citer le fait que vous avez un handicap en fin de lettre de motivation ; ou si vous évoquez déjà ce fait dans votre CV/avant dans votre lettre de motivation, préciser que vous avez un TND/TSA diagnostiqué (à voir comment vous présentez cela). Le but étant de voir quels recruteurs auront vraiment lu votre lettre de motivation jusqu'au bout.lucius a écrit : ↑mercredi 2 octobre 2024 à 22:28 Moi-même je prends du recul sans cesse. Je voulais dire que même si on n'est pas responsable, on doit voir comment présenter la situation aux prochains employeurs, mieux comprendre ce que l'on veut et comment s'assurer de ne pas se retrouver dans une telle situation.
Par exemple, je demande une description détaillé des tâches exigées lorsque je réponds à une offre en présentant les choses de telles maniére que c'est aussi pour eux que je m'assurer d'avoir le bon profil.
Ce que je voulais dire pour votre CV et votre lettre de motivation (j'en ai plusieurs selon les postes tout comme vous), c'est de cibler ou de refuser les trucs qui ne vous conviendront pas comme le type d'entreprise définir clairement le poste souhaité et les conditions de travail (équipe, solo, binôme,type de gestion...). Cela limitera les emplois mais cela évitera les mauvaises surprises.
En général, je passe par des sites spécialisés d'emploi pour le handicap. Au moins à ce moment c'est clair. ils le savent et vous pouvez avoir un accompagnement au début. Mais cet accompagnement concernera aussi vos futurs supérieurs et collégues. Je contacte les missions handicap des entreprises pour qu'ils aient au moins mon CV.
Vous pouvez tenter le CDD tremplin. C'est en rapport avec les entreprises adaptées mais au moins c'est un CDD qui peut durer entre 4 mois à 24 mois.
https://www.unea.fr/le-cdd-tremplin-en- ... se-adaptee
https://www.unea.fr/sites/default/files ... -_cddt.pdf
Certes, c'est à double-tranchant, déjà pour les refus potentiels à cause de cette mention du handicap/TND/TSA + parce que la personne qui vous recevra en entretien ne se sera peut-etre pas chargée du 1er tri des lettres de motivations/CV (quoique j'aurais tendance à penser que ça montre potentiellement un manque de sérieux justement). Mais au moins, on ne pourra pas vous dire que vous ne les aurez pas prévenu.
Diagnostiqué TSA sans déficience intellectuelle le 12/08/2022
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Re: Gérer les échecs professionnels successifs
Il me semble que les avis sont divisés sur cette question, mais pour ma part, je ne mentionne jamais, ô grand jamais, que j'ai un TSA.
Je l'ai fait une seule fois, me croyant en confiance, et finalement j'ai perdu toute crédibilité et légitimité et on me reprochait mon TSA comme quoi j'avais un "problème"... Bon.
Je l'ai fait une seule fois, me croyant en confiance, et finalement j'ai perdu toute crédibilité et légitimité et on me reprochait mon TSA comme quoi j'avais un "problème"... Bon.
TSA diagnostiqué + HPI en 2019
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Re: Gérer les échecs professionnels successifs
Ça ne répond pas vraiment à la question, mais si ça peut te rassurer, mon mari (pas TSA a priori) n'a pas réussi à trouver un contrat de professionnalisation parce qu'aucune entreprise ne voulait payer un SMIC à un apprenti (alors que ces mêmes entreprises se plaignent du manque de main d'œuvre !). Il a quand même pu faire sa reconversion grâce à un dispositif de la région Occitanie qui finance une formation en CFA + périodes de stage en entreprise pour obtenir un Cap en 10 mois (500h en CFA et 500h en entreprise).
C'est compatible avec le versement du chômage, et sinon le stagiaire de la formation professionnelle bénéficie d'une allocation d'environ 700€ payée par la région.
Évidemment trouver une entreprise pour des périodes de stage est nettement plus facile... Mon mari reçoit même une gratification de stage !
Je ne sais pas dans quelle région tu es, mais si ce n'est pas l' Occitanie, peut-être un tel dispositif existe également chez toi.
C'est compatible avec le versement du chômage, et sinon le stagiaire de la formation professionnelle bénéficie d'une allocation d'environ 700€ payée par la région.
Évidemment trouver une entreprise pour des périodes de stage est nettement plus facile... Mon mari reçoit même une gratification de stage !
Je ne sais pas dans quelle région tu es, mais si ce n'est pas l' Occitanie, peut-être un tel dispositif existe également chez toi.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Gérer les échecs professionnels successifs
Je ne dis pas non plus que j'ai un TSA mais j'ai signalé un problème de santé lors des entretiens pour de bonnes raisons.EmmaJoy a écrit : ↑jeudi 3 octobre 2024 à 12:56 Il me semble que les avis sont divisés sur cette question, mais pour ma part, je ne mentionne jamais, ô grand jamais, que j'ai un TSA.
Je l'ai fait une seule fois, me croyant en confiance, et finalement j'ai perdu toute crédibilité et légitimité et on me reprochait mon TSA comme quoi j'avais un "problème"... Bon.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Gérer les échecs professionnels successifs
Je suis tout à fait d'accord avec Alceste sur son résumé : Trop vite, trop bien,... trop à côté!!
56 ans et jamais plus de 4 ans dans la même boîte!! D'après mon expérience, 2 raisons que je pense avoir identifiées (mais il y en a peut-être d'autres).
- On reconnaît tes capacités mais il y a quelque chose qui rend mal à l'aise les personnes avec qui tu travailles. Qu'ils ne te l'expriment pas dans leurs arguments veut peut-être tout simplement dire qu'ils n'arrivent pas à le conscientiser, à te l'expliquer par des faits concrets mais ils ne se voient pas côtoyer au quotidien quelqu'un d'un peu bizarre. On pense camoufler notre nature TSA mais on y arrive pas complètement et le non verbal nous trahit souvent sans qu'on s'en rende compte.
- En tant que TSA, on est des proies faciles pour des employeurs indélicats et manipulateurs. On accepte souvent ce que d'autres refuseraient par manque d'estime de nous-même, par naïveté, par sur investissement professionnel.
Quand tu dis qu'avant cette période de poisse, tu n'avais pas de difficultés à trouver et garder des jobs, étaient ils identiques en tous points?
56 ans et jamais plus de 4 ans dans la même boîte!! D'après mon expérience, 2 raisons que je pense avoir identifiées (mais il y en a peut-être d'autres).
- On reconnaît tes capacités mais il y a quelque chose qui rend mal à l'aise les personnes avec qui tu travailles. Qu'ils ne te l'expriment pas dans leurs arguments veut peut-être tout simplement dire qu'ils n'arrivent pas à le conscientiser, à te l'expliquer par des faits concrets mais ils ne se voient pas côtoyer au quotidien quelqu'un d'un peu bizarre. On pense camoufler notre nature TSA mais on y arrive pas complètement et le non verbal nous trahit souvent sans qu'on s'en rende compte.
- En tant que TSA, on est des proies faciles pour des employeurs indélicats et manipulateurs. On accepte souvent ce que d'autres refuseraient par manque d'estime de nous-même, par naïveté, par sur investissement professionnel.
Quand tu dis qu'avant cette période de poisse, tu n'avais pas de difficultés à trouver et garder des jobs, étaient ils identiques en tous points?
Vicky
Diagnostiquée TSA en 2024
Diagnostiquée TSA en 2024
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Re: Gérer les échecs professionnels successifs
J'ai constaté au cours de ma carrière les obsessions de certains de mes collègues et nos désaccords mais comme j'étais perçu un peu comme un boulet (car handicapé) qu'il faut occuper, ma parole et mon expertise n'avaient aucune valeur.
Difficile de convaincre des gens qui ont une opinion négative de vous au bout de 2 min. Et encore plus de leur faire changer d'avis. La difficulté est que je ne peux pas dissimuler mon handicap. Mais onne pense pas que j'ai un TSA mais que je suis bizarre à cause de mo maladie.
Difficile de convaincre des gens qui ont une opinion négative de vous au bout de 2 min. Et encore plus de leur faire changer d'avis. La difficulté est que je ne peux pas dissimuler mon handicap. Mais onne pense pas que j'ai un TSA mais que je suis bizarre à cause de mo maladie.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Gérer les échecs professionnels successifs
Je pense effectivement que les gens doivent capter que je ne suis pas "comme eux" sans arriver à mettre le doigt sur ce qui les dérange. Ils ne peuvent pas m'encadrer, sans savoir pourquoi... Et comme je refuse de dire que j'ai un TSA... Je fais du masking en permanence et je me fonds très bien dans la masse, mais il est vrai que le langage ou les attitudes dont je n'ai pas conscience peuvent me "trahir". C'est quelque chose que je retrouve dans tous les pans de ma vie : en amitié ou en amour. Personne ne semble vraiment vouloir de moi.Vicky a écrit : ↑jeudi 10 octobre 2024 à 10:06 Je suis tout à fait d'accord avec Alceste sur son résumé : Trop vite, trop bien,... trop à côté!!
56 ans et jamais plus de 4 ans dans la même boîte!! D'après mon expérience, 2 raisons que je pense avoir identifiées (mais il y en a peut-être d'autres).
- On reconnaît tes capacités mais il y a quelque chose qui rend mal à l'aise les personnes avec qui tu travailles. Qu'ils ne te l'expriment pas dans leurs arguments veut peut-être tout simplement dire qu'ils n'arrivent pas à le conscientiser, à te l'expliquer par des faits concrets mais ils ne se voient pas côtoyer au quotidien quelqu'un d'un peu bizarre. On pense camoufler notre nature TSA mais on y arrive pas complètement et le non verbal nous trahit souvent sans qu'on s'en rende compte.
- En tant que TSA, on est des proies faciles pour des employeurs indélicats et manipulateurs. On accepte souvent ce que d'autres refuseraient par manque d'estime de nous-même, par naïveté, par sur investissement professionnel.
Quand tu dis qu'avant cette période de poisse, tu n'avais pas de difficultés à trouver et garder des jobs, étaient ils identiques en tous points?
Je travaillais dans le secteur du marketing digital/communication. Il faut savoir qu'aujourd'hui, c'est un domaine qui est complètement bouché... Et sur les 3 périodes d'essai qui ont été rompues, c'était des agences. Auparavant, je travaillais directement dans et pour une seule et même entreprise et mes périodes d'essai avaient toutes été validées avec succès.
Du coup il y a 3 facteurs communs à ma situation :
1. moi et mon TSA
2. le secteur d'activité
3. les agences
Je n'arrive pas à trouver ma place quelque part, et, comme toi Vicky, je ne reste jamais bien longtemps dans la même boîte (moins de 2 ans). C'est embêtant car cette "instabilité" se voit sur un CV et peut faire peur aux recruteurs...
TSA diagnostiqué + HPI en 2019
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Re: Gérer les échecs professionnels successifs
Je me reconnais un peu dans vos témoignages.
Personne ne veut de moi, au travail (dans le sens où on me préfère quand je suis à distance, et quand je viens sur site c'est : "ah m.... il est là", et on fait comme si j'existais pas) comme en dehors. L'amour je ne cherche même pas.
J'ai cependant la chance de travailler depuis 5 ans dans la même entreprise. Certes c'est difficile, certes les gens sont hostiles, moqueurs, manipulateurs et méprisants, certes il y a des périodes où je ne souhaite plus vivre à cause de tout ça, mais j'ai un pied dans l'emploi et j'essaie de ne pas trébucher.
Concernant le fait de parler de son TSA (c'est le principal objet de mon message sur ce topic) : moi j'en ai parlé. Peut-être que ça a un impact positif dans mon cas, dans le sens où je pense que ma situation aurait été pire si je n'avais rien dit. C'est pour ça que je conseille, si c'est possible pour vous, d'en parler. Pour moi ça donne une excuse pour être "bizarre". J'en ai parlé deux fois : une fois ça a failli très mal finir pour moi, une autre fois j'ai conservé mon emploi (c'est mon emploi actuel).
Personne ne veut de moi, au travail (dans le sens où on me préfère quand je suis à distance, et quand je viens sur site c'est : "ah m.... il est là", et on fait comme si j'existais pas) comme en dehors. L'amour je ne cherche même pas.
J'ai cependant la chance de travailler depuis 5 ans dans la même entreprise. Certes c'est difficile, certes les gens sont hostiles, moqueurs, manipulateurs et méprisants, certes il y a des périodes où je ne souhaite plus vivre à cause de tout ça, mais j'ai un pied dans l'emploi et j'essaie de ne pas trébucher.
Concernant le fait de parler de son TSA (c'est le principal objet de mon message sur ce topic) : moi j'en ai parlé. Peut-être que ça a un impact positif dans mon cas, dans le sens où je pense que ma situation aurait été pire si je n'avais rien dit. C'est pour ça que je conseille, si c'est possible pour vous, d'en parler. Pour moi ça donne une excuse pour être "bizarre". J'en ai parlé deux fois : une fois ça a failli très mal finir pour moi, une autre fois j'ai conservé mon emploi (c'est mon emploi actuel).
Diagnostic TSA à 22 ans
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Re: Gérer les échecs professionnels successifs
aspi_rateur a écrit : ↑samedi 12 octobre 2024 à 7:16 Je me reconnais un peu dans vos témoignages.
Personne ne veut de moi, au travail (dans le sens où on me préfère quand je suis à distance, et quand je viens sur site c'est : "ah m.... il est là", et on fait comme si j'existais pas) comme en dehors. L'amour je ne cherche même pas.
J'ai cependant la chance de travailler depuis 5 ans dans la même entreprise. Certes c'est difficile, certes les gens sont hostiles, moqueurs, manipulateurs et méprisants, certes il y a des périodes où je ne souhaite plus vivre à cause de tout ça, mais j'ai un pied dans l'emploi et j'essaie de ne pas trébucher.
Concernant le fait de parler de son TSA (c'est le principal objet de mon message sur ce topic) : moi j'en ai parlé. Peut-être que ça a un impact positif dans mon cas, dans le sens où je pense que ma situation aurait été pire si je n'avais rien dit. C'est pour ça que je conseille, si c'est possible pour vous, d'en parler. Pour moi ça donne une excuse pour être "bizarre". J'en ai parlé deux fois : une fois ça a failli très mal finir pour moi, une autre fois j'ai conservé mon emploi (c'est mon emploi actuel).
Tu dis que ta présence au travail ne semble pas réellement désiré pour finir par "ça a peut être eu un impact positif pour moi"
Du coup, il est où l'impact positif ?
TSA confirmé le 01/05/24.