Je trouve cela bien formulé.Cagliostro a écrit : ↑samedi 27 juin 2015 à 14:29
En lisant le livre de Tony Attwood à présent, il parle au début de cinq réactions chez le jeune l'enfant aspi qui commence à percevoir sa différence, dont; imitation, attitude hautaine (je dis çà de mémoire; ce n'est peut être pas les termes exact) , mais j'insiste sur ces deux là. (il y a aussi mise volontaire en retrait, et autres... ) Il parle aussi de l'imitation au sujet de la réussite en tant que comédien au théâtre plus loin.
Donc je pense que un jeune enfant aspie pourrait, par la force des circonstances de son cadre de vie, et peut être aussi si l'image qu'il envoie aux autres le permet; se cantonner durablement dans des attitudes d'imitation et attitude hautaine/mépris au point de devenir comme çà comme un mode de fonctionnement.
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Re: Asperger et perversion narcissique
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Re: Asperger et perversion narcissique
moi aussi...Bubu a écrit : ↑samedi 24 août 2019 à 12:25 Salut les gros.
Salut les grosses.
Je suis égocentrique, mais pas narcissique.
C'est quoi être égocentrique ?
C'est partir de soi pour comprendre et avoir de l'empathie pour les autres.
Corrigez moi, mais je crois qu'on confond toujours narcissisme et égocentricite.
Ce sujet m'énerve.
Je vais abuser, mais trouvez moi rien qu'un autiste qui ne soit pas égocentrique...
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Re: Asperger et perversion narcissique
Vidéo très intéressante. Merci !Tugdual a écrit : ↑samedi 24 août 2019 à 19:06Il s'agit de ne pas l'oublier et de s'y tenir : le DSM, en tant que classification, est là pour que tous les acteurs de la santé psychique parlent le même langage, que la recherche progresse, et que les patients puissent en profiter.Kalevipoeg a écrit : ↑samedi 24 août 2019 à 16:47 Dans le DSM, la perversion narcissique n'existe pas.
Le point sur le trouble de la personnalité narcissique :
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Re: Asperger et perversion narcissique
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Re: Asperger et perversion narcissique
C'est un sujet délicat je pense et difficile a appréhender,
Je trouve qu'on confond souvent comportement toxique et pervers narcissique,
Or le comportement toxique peut être réversible et on peut tous être toxique pour d'autres personnes sans faire exprès,sans se rendre compte,tous humains,tous imparfaits,
On est humains quoi tout en nuances de gris, bon y'a des gris très très très foncés et des personnes dangereuses,mais je pense pas que ce soit les plus courantes,
Et je pense que c'est plus courant de trouver des personnes toxiques parce qu'elles souffrent,et en sont inconscientes de leurs attitudes,que des personnes toxiques parce qu'elles jouissent véritablement de faire du mal à autrui (je ne dis pas que ça n'existe pas bien sûr,mais c'est moins courant je pense ),ça ne veut pas dire que ça les excuses non plus.
Bon pour la petite note d'humour j'ai du mal a imaginer comment on peut se dire consciemment "j'ai passé une super semaine, fructueuse et épanouissante,vraiment j'ai fais chialé tous le monde, je me sens trop bien,je crois que c'est indispensable a mon équilibre et ma santé mentale,et puis je me sens utile,grâce à moi les gens consultent des psys,et même pas un merci pour les sensibiliser a s'occuper de leurs santé mentale, ces ingrats,alors que je pourrais être reconnu d'utilité publique,beaucoup de suicides autour de moi vous dites ?vous connaissez pas le hasard ?non je ne vois pas le rapport entre moi et les deux cents suicides de mes proches, collègues, facteur, coiffeur, livreur,c'est un malheureux concours de circonstances.Bon y'a bien le papy que j'ai réussi a convaincre d'aller a l'hospice en lui faisant croire,qu'il avait plus toute sa tête ,ça oui,mais c'était pour la belle maison en viag...parce que je suis quelqu'un de généreux et qui m'inquiète pour mes aînés.Et puis c'est un boulot a pleins temps très fatiguant d'allumer les plaques de cuissons en cachette sans se faire choper,aucune prise en compte de ma valeur,et de mes compétences,vous êtes injustes."
Je trouve qu'on confond souvent comportement toxique et pervers narcissique,
Or le comportement toxique peut être réversible et on peut tous être toxique pour d'autres personnes sans faire exprès,sans se rendre compte,tous humains,tous imparfaits,
On est humains quoi tout en nuances de gris, bon y'a des gris très très très foncés et des personnes dangereuses,mais je pense pas que ce soit les plus courantes,
Et je pense que c'est plus courant de trouver des personnes toxiques parce qu'elles souffrent,et en sont inconscientes de leurs attitudes,que des personnes toxiques parce qu'elles jouissent véritablement de faire du mal à autrui (je ne dis pas que ça n'existe pas bien sûr,mais c'est moins courant je pense ),ça ne veut pas dire que ça les excuses non plus.
Bon pour la petite note d'humour j'ai du mal a imaginer comment on peut se dire consciemment "j'ai passé une super semaine, fructueuse et épanouissante,vraiment j'ai fais chialé tous le monde, je me sens trop bien,je crois que c'est indispensable a mon équilibre et ma santé mentale,et puis je me sens utile,grâce à moi les gens consultent des psys,et même pas un merci pour les sensibiliser a s'occuper de leurs santé mentale, ces ingrats,alors que je pourrais être reconnu d'utilité publique,beaucoup de suicides autour de moi vous dites ?vous connaissez pas le hasard ?non je ne vois pas le rapport entre moi et les deux cents suicides de mes proches, collègues, facteur, coiffeur, livreur,c'est un malheureux concours de circonstances.Bon y'a bien le papy que j'ai réussi a convaincre d'aller a l'hospice en lui faisant croire,qu'il avait plus toute sa tête ,ça oui,mais c'était pour la belle maison en viag...parce que je suis quelqu'un de généreux et qui m'inquiète pour mes aînés.Et puis c'est un boulot a pleins temps très fatiguant d'allumer les plaques de cuissons en cachette sans se faire choper,aucune prise en compte de ma valeur,et de mes compétences,vous êtes injustes."
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
Ma page perso fragrantica: https://www.fragrantica.fr/members/58816
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Se taire.
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Re: Asperger et perversion narcissique
Bonjour,
Je suis autiste Asperger, et j'ai été manipulée par un pervers narcissique. J'ai vécus sous me même toi que lui pendant 10 ans. J'en ai honte maintenant que j'ai réussi à m'en libérer. Même si je suis suivi par un psychotherapeute qui m'aide à comprendre, m'explique et m'accompagne. Souvent on ne me croit pas car il s'est suicidé 10 jours après que je l'ai quitté. Pourtant il en avait vraiment toutes les caractéristiques et je sais ce que j'ai vécu.
Oui, un autiste est capable de mensonge, j'ai menti souvent pour ne pas le contredire ou pour me proteger, moi, par la suite.
Oui, j'ai une part d'egocentrisme, surtour maintenant que je me suis libérée et que j'apprends à vivre pour moi. Mais être égocentrique, c'est pensé à soi avant les autres, ça ne veut pas dire ne pas aimer les autres. Or les pervers narcissiques ne sont pas capables d'amour et de sentiment sincères. Ils veulent contrôler et donner une image parfaite.
Je me suis posée la question aussi à un moment donné, si un pervers narcissique pouvait être autiste et plus généralement si on pouvait réellement vivre sans éprouver de sentiments sincères car cette idée me bouleverse.
J'ai été attiré par lui comme par d'autres personnes pour l'envie d'aider, de le sauver, avant de savoir que c'était impossible et que toute la bonne volonté du monde n'y changerai rien. Ça a remis en cause qui je suis. Et depuis, j'ai du mal à trouver ma place et qui je suis.
Je suis autiste Asperger, et j'ai été manipulée par un pervers narcissique. J'ai vécus sous me même toi que lui pendant 10 ans. J'en ai honte maintenant que j'ai réussi à m'en libérer. Même si je suis suivi par un psychotherapeute qui m'aide à comprendre, m'explique et m'accompagne. Souvent on ne me croit pas car il s'est suicidé 10 jours après que je l'ai quitté. Pourtant il en avait vraiment toutes les caractéristiques et je sais ce que j'ai vécu.
Oui, un autiste est capable de mensonge, j'ai menti souvent pour ne pas le contredire ou pour me proteger, moi, par la suite.
Oui, j'ai une part d'egocentrisme, surtour maintenant que je me suis libérée et que j'apprends à vivre pour moi. Mais être égocentrique, c'est pensé à soi avant les autres, ça ne veut pas dire ne pas aimer les autres. Or les pervers narcissiques ne sont pas capables d'amour et de sentiment sincères. Ils veulent contrôler et donner une image parfaite.
Je me suis posée la question aussi à un moment donné, si un pervers narcissique pouvait être autiste et plus généralement si on pouvait réellement vivre sans éprouver de sentiments sincères car cette idée me bouleverse.
J'ai été attiré par lui comme par d'autres personnes pour l'envie d'aider, de le sauver, avant de savoir que c'était impossible et que toute la bonne volonté du monde n'y changerai rien. Ça a remis en cause qui je suis. Et depuis, j'ai du mal à trouver ma place et qui je suis.
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Re: Asperger et perversion narcissique
Je n'ose pas trop intervenir sur ce topic, car il me fait penser à mon père.
Je crois que mon autisme vient de mon père. Il présente de nombreux traits, tous présents dès l'enfance et ayant marqués l'entourage dès l'enfance. Il n'a jamais été un enfant comme les autres. Certains traits sont vraiment des clichés absolus, comme le fait qu'il ait passé la majeure partie de son enfance seul à faire des maquettes de bateaux (qu'il expose encore chez lui comme des reliques dans un musée) extrêmement élaborées pour son âge. Certains traits sont plus prononcés chez lui que chez moi (l'inflexibilité des routines), d'autres davantage chez moi que chez lui (le manque de compréhension sociale). Son propre père présente des traits, mais moins prononcés, plus proches des miens (on a un profil plutôt intellectuel alors que mon père est un manuel) et avec moins d'impact dans l'épanouissement personnel, social et professionnel.
Le tableau est complexifié par le fait que mon père est handicapé physiquement depuis l'enfance. Selon moi, c'est ce qui a poussé à ne jamais rechercher une explication à ses comportements, car ils étaient et sont encore systématiquement expliqués par le handicap. Je cherche toujours le lien entre les deux. Selon moi, c'est de la fainéantise intellectuelle et une proportion à réduire une personne à son handicap. Or, un handicap (physique ici) peut en cacher un autre (mental).
Mon père est quelqu'un de colérique et violent depuis son enfance. Il ne supporte pas la frustration. Au quotidien, c'est un tyran domestique qui veut que chaque chose se passe comme lui le souhaite, jusque dans les moindres détails (au cm près ou à la minute près). Il y fait régner une loi aussi arbitraire qu'absurde, la sienne. Les autres sont à son service. En revanche, il est incapable de manipuler qui que ce soit en dehors de chez lui. Il est très "faible" socialement. Les rares fois où je l'ai vu en dehors de la famille, j'ai eu l'impression de me voir. Il a subi du harcèlement au travail de la part de son supérieur. En outre, mon père a une certaine indifférence à la souffrance qu'il cause. Il s'en moque et ne la reconnait pas. En revanche, tout le monde doit reconnaître la sienne. Il utilise sa souffrance pour faire taire les autres dans un chantage qui me semble profondément manipulateur et narcissique.
Le tableau est encore plus complexifié par le fait qu'on trouve de la violence chez son propre père. Il y a une transmission intergénérationnelle de la violence et de la personnalité narcissique/autoritaire/méchante. Comme je n'ai pas "marché dans la combine", que je n'approuvais pas cette violence et que je ne la faisais pas mienne, j'ai été le vilain petit canard dans ma famille paternelle. Ils ne m'ont jamais compris. Je suis la personne "étrange" de la famille. Par exemple, parce que je suis le seul à ne pas boire et à ne pas fumer ; ou parce que j'ai fait des études de philosophie alors qu'ils ne rêvent tous qu'à l'argent. Le sentiment d'étrangeté qui m'a amené vers l'autisme, je l'ai ressenti autant dans ma famille qu'à l'extérieur.
Donc mon père présente à la fois des traits autistiques et des traits de personnalité narcissique (même si je n'y connais pas grand chose). Il me semble facile de distinguer les deux. Par exemple, collectionner des briquets, les conserver pendant des décennies et refuser que ma belle-mère n'y touche, même pour les nettoyer, peut être un symptôme d'autisme. Ou encore, il ne supporte aucun bruit dans la maison, pas même la machine à café, l'ouverture d'une porte, etc. et nous engueule à cause de cela. Par contre, décider d'humilier verbalement ma belle-mère parce qu'elle a dit une inexactitude ou qu'elle a rangé les chaussons 20 centimètres trop loin ne me semble pas en relever. En l'écrivant, je n'en suis plus aussi sûr. Il y a peut-être une différence : mon père prend du plaisir à faire souffrir autrui, d'autant plus qu'il a séduit auparavant et re-séduit ensuite. Il y a de l'ambivalence. Il met les gens dans une prison où ils ne peuvent pas se défendre contre sa violence. Dans ce contexte, j'ai déjà lu des choses sur le "pervers narcissique" qui correspondait exactement aux agissements de mon père.
La distinction entre les deux est conceptuellement facile, mais en pratique, c'est plus complexe à discerner, car un même comportement peut avoir des interprétations différentes et que les deux troubles sont cumulables.
J'en avais parlé à la première psychologue TSA/TDAH que j'ai rencontrée lors de ma démarche de diagnostic TSA et je lui ai dit que j'avais fait le choix, enfant, de devenir le contraire de mon père, ce qui explique peut-être mon choix de réagir à la frustration, non en me mettant en colère comme mon père, mais en me repliant sur moi-même, soit dans le mutisme en contexte social, soit en ne sortant plus et en restant chez moi. Je lui ai demandé s'il y avait des recherches sur l'influence potentielle de l'autisme d'une personne dans une famille sur l'autisme d'une autre personne dans la famille. Elle n'a pas répondu.
Pour complexifier le tableau, les personnes avec TSA ou TDAH ont tendance à présenter plus fréquemment un Trouble oppositionnel compulsif ou un trouble du comportement.
Parfois, j'ai l'impression que mon père est un autiste (d'un côté) avec une personnalité narcissique/autoritaire/méchante (de l'autre). Parfois, qu'il est autoritaire à la maison pour gérer ses traits autistiques. Parfois que les traits qui passent pour autistiques sont des traits autoritaires (mais je n'y crois pas trop). Parfois qu'il est devenu "pervers narcissique" pour pallier à la blessure narcissique de tout ce que son handicap physique et son autisme lui ont empêché de faire dans sa vie.
Après mon diagnostic, je souhaitais lui annoncer mon autisme et lui parler de son propre cas. Je n'ai pas trouvé le moment pour le faire. C'est difficile de parler avec mon père et c'est une hypothèse très spéciale. Il trouve que je parle trop vite. Il reprend les mots que j'utilise quand ils ne sont pas bien employés, même s'il a un vocabulaire bien plus limité que son père. Il adore faire étalage de ses connaissances. Il se vexe vite, comme moi. Je crains aussi de prendre pour autiste (et donc en pitié) une personne qui est manipulatrice en réalité. En même temps, c'est difficile de ne pas lui dire ce que je pense être une de ses vérités lui permettant de comprendre sa vie difficile. Je sais que je suis capable de faire la part des choses, que je ne tire pas une conclusion gratuitement sur une personne que j'ai observée pendant deux décennies ; mais ça n'empêche pas que je peux me tromper. Je suis tiraillé.
Pour achever de complexifier la question, on peut s'interroger sur le rapport entre une personne autiste et une personne narcissique. Certaines vidéos sur YT explique qu'un autiste peut croire qu'un narcissique/manipulateur est autiste et tomber dans son piège. Je crains en partie de faire une projection sur mon père liée à son chantage affectif permanent sur sa souffrance à lui. Je cherche encore à le sauver. C'est un réflexe qu'il a inscrit dans le cerveau de ses proches. C'est comme ça qu'il nous tient tous.
Je crois que mon autisme vient de mon père. Il présente de nombreux traits, tous présents dès l'enfance et ayant marqués l'entourage dès l'enfance. Il n'a jamais été un enfant comme les autres. Certains traits sont vraiment des clichés absolus, comme le fait qu'il ait passé la majeure partie de son enfance seul à faire des maquettes de bateaux (qu'il expose encore chez lui comme des reliques dans un musée) extrêmement élaborées pour son âge. Certains traits sont plus prononcés chez lui que chez moi (l'inflexibilité des routines), d'autres davantage chez moi que chez lui (le manque de compréhension sociale). Son propre père présente des traits, mais moins prononcés, plus proches des miens (on a un profil plutôt intellectuel alors que mon père est un manuel) et avec moins d'impact dans l'épanouissement personnel, social et professionnel.
Le tableau est complexifié par le fait que mon père est handicapé physiquement depuis l'enfance. Selon moi, c'est ce qui a poussé à ne jamais rechercher une explication à ses comportements, car ils étaient et sont encore systématiquement expliqués par le handicap. Je cherche toujours le lien entre les deux. Selon moi, c'est de la fainéantise intellectuelle et une proportion à réduire une personne à son handicap. Or, un handicap (physique ici) peut en cacher un autre (mental).
Mon père est quelqu'un de colérique et violent depuis son enfance. Il ne supporte pas la frustration. Au quotidien, c'est un tyran domestique qui veut que chaque chose se passe comme lui le souhaite, jusque dans les moindres détails (au cm près ou à la minute près). Il y fait régner une loi aussi arbitraire qu'absurde, la sienne. Les autres sont à son service. En revanche, il est incapable de manipuler qui que ce soit en dehors de chez lui. Il est très "faible" socialement. Les rares fois où je l'ai vu en dehors de la famille, j'ai eu l'impression de me voir. Il a subi du harcèlement au travail de la part de son supérieur. En outre, mon père a une certaine indifférence à la souffrance qu'il cause. Il s'en moque et ne la reconnait pas. En revanche, tout le monde doit reconnaître la sienne. Il utilise sa souffrance pour faire taire les autres dans un chantage qui me semble profondément manipulateur et narcissique.
Le tableau est encore plus complexifié par le fait qu'on trouve de la violence chez son propre père. Il y a une transmission intergénérationnelle de la violence et de la personnalité narcissique/autoritaire/méchante. Comme je n'ai pas "marché dans la combine", que je n'approuvais pas cette violence et que je ne la faisais pas mienne, j'ai été le vilain petit canard dans ma famille paternelle. Ils ne m'ont jamais compris. Je suis la personne "étrange" de la famille. Par exemple, parce que je suis le seul à ne pas boire et à ne pas fumer ; ou parce que j'ai fait des études de philosophie alors qu'ils ne rêvent tous qu'à l'argent. Le sentiment d'étrangeté qui m'a amené vers l'autisme, je l'ai ressenti autant dans ma famille qu'à l'extérieur.
Donc mon père présente à la fois des traits autistiques et des traits de personnalité narcissique (même si je n'y connais pas grand chose). Il me semble facile de distinguer les deux. Par exemple, collectionner des briquets, les conserver pendant des décennies et refuser que ma belle-mère n'y touche, même pour les nettoyer, peut être un symptôme d'autisme. Ou encore, il ne supporte aucun bruit dans la maison, pas même la machine à café, l'ouverture d'une porte, etc. et nous engueule à cause de cela. Par contre, décider d'humilier verbalement ma belle-mère parce qu'elle a dit une inexactitude ou qu'elle a rangé les chaussons 20 centimètres trop loin ne me semble pas en relever. En l'écrivant, je n'en suis plus aussi sûr. Il y a peut-être une différence : mon père prend du plaisir à faire souffrir autrui, d'autant plus qu'il a séduit auparavant et re-séduit ensuite. Il y a de l'ambivalence. Il met les gens dans une prison où ils ne peuvent pas se défendre contre sa violence. Dans ce contexte, j'ai déjà lu des choses sur le "pervers narcissique" qui correspondait exactement aux agissements de mon père.
La distinction entre les deux est conceptuellement facile, mais en pratique, c'est plus complexe à discerner, car un même comportement peut avoir des interprétations différentes et que les deux troubles sont cumulables.
J'en avais parlé à la première psychologue TSA/TDAH que j'ai rencontrée lors de ma démarche de diagnostic TSA et je lui ai dit que j'avais fait le choix, enfant, de devenir le contraire de mon père, ce qui explique peut-être mon choix de réagir à la frustration, non en me mettant en colère comme mon père, mais en me repliant sur moi-même, soit dans le mutisme en contexte social, soit en ne sortant plus et en restant chez moi. Je lui ai demandé s'il y avait des recherches sur l'influence potentielle de l'autisme d'une personne dans une famille sur l'autisme d'une autre personne dans la famille. Elle n'a pas répondu.
Pour complexifier le tableau, les personnes avec TSA ou TDAH ont tendance à présenter plus fréquemment un Trouble oppositionnel compulsif ou un trouble du comportement.
Parfois, j'ai l'impression que mon père est un autiste (d'un côté) avec une personnalité narcissique/autoritaire/méchante (de l'autre). Parfois, qu'il est autoritaire à la maison pour gérer ses traits autistiques. Parfois que les traits qui passent pour autistiques sont des traits autoritaires (mais je n'y crois pas trop). Parfois qu'il est devenu "pervers narcissique" pour pallier à la blessure narcissique de tout ce que son handicap physique et son autisme lui ont empêché de faire dans sa vie.
Après mon diagnostic, je souhaitais lui annoncer mon autisme et lui parler de son propre cas. Je n'ai pas trouvé le moment pour le faire. C'est difficile de parler avec mon père et c'est une hypothèse très spéciale. Il trouve que je parle trop vite. Il reprend les mots que j'utilise quand ils ne sont pas bien employés, même s'il a un vocabulaire bien plus limité que son père. Il adore faire étalage de ses connaissances. Il se vexe vite, comme moi. Je crains aussi de prendre pour autiste (et donc en pitié) une personne qui est manipulatrice en réalité. En même temps, c'est difficile de ne pas lui dire ce que je pense être une de ses vérités lui permettant de comprendre sa vie difficile. Je sais que je suis capable de faire la part des choses, que je ne tire pas une conclusion gratuitement sur une personne que j'ai observée pendant deux décennies ; mais ça n'empêche pas que je peux me tromper. Je suis tiraillé.
Pour achever de complexifier la question, on peut s'interroger sur le rapport entre une personne autiste et une personne narcissique. Certaines vidéos sur YT explique qu'un autiste peut croire qu'un narcissique/manipulateur est autiste et tomber dans son piège. Je crains en partie de faire une projection sur mon père liée à son chantage affectif permanent sur sa souffrance à lui. Je cherche encore à le sauver. C'est un réflexe qu'il a inscrit dans le cerveau de ses proches. C'est comme ça qu'il nous tient tous.
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Re: Asperger et perversion narcissique
Je n'ai presque jamais rien lu sur le sujet, car j'ai peu lu sur la psychologie de manière générale.Siobhan a écrit : ↑samedi 24 août 2019 à 16:13 Le concept "perversion narcissique" est un terme psychanalytique (cf Racamier) farfelu auquel il ne devrait pas être donné plus de crédit qu'au concept de "possession démoniaque".
Si vous voulez mieux vous en convaincre, je vous conseille la lecture édifiante de l'ouvrage, ouvrage qui me semble "fondateur" dans le domaine, du Dr. Racamier sur les perversions narcissique : de la bonne loghorrée sociologisante bien obscure comme il s'en fait à foison en France depuis la deuxième partie du 20ème siècle.
https://www.babelio.com/livres/Racamier ... ues/441924
L'expression de "perversion narcissique" est utilisée à toutes les sauces et a connu une inflation certaine. Il est évident qu'elle sert désormais aussi de manière manipulatrice à renvoyer les torts à un autre, le "pervers narcissique". C'est ironique.
C'est un "concept" qui n'est pas présent dans le DSM. Ce n'est donc pas un diagnostic.
Toutefois, je le défendrais quand même en ceci que :
- les êtres humains ne sont pas des psychiatres ou des scientifiques, ils n'ont pas connaissance de l'état de la science et ils ne sont pas limités dans leur vocabulaire par les concepts présents ou non dans le DSM ;
- la diffusion du pseudo-concept de "perversion narcissique" est utile pour diffuser des signes à surveiller pour identifier une relation anormale. C'est ce que disent les gens quand ils disent "mon ex est un pervers narcissique" d'une manière exagérée.
- le portrait-robot du "pervers narcissique" peut correspondre à des personnes réelles. Ici je peux apporter mon témoignage : même si ce n'est pas un diagnostic médical, j'ai pu lire des textes sur ce "pervers narcissique" qui décrivaient exactement le comportement de mon père dans des situations très précises. Autrement dit, non-scientifique, le terme recouvre une réalité. Simplement, ce n'est pas un diagnostic. C'est plutôt un portrait-robot qui permet d'identifier une personne dont on devrait plutôt s'éloigner ;
- enfin, ce n'est pas aux gens de poser des diagnostics, donc même si la "perversion narcissique" était un diagnostic, ils ne seraient toujours pas qualifiés pour le poser. Ils ne le sont pas davantage pour poser le bon diagnostic présent dans le DSM à la place de "perversion narcissique".
Pour ces raisons, pour moi, c'est une erreur de rejeter cette expression au seul motif de son caractère non-scientifique, d'autant plus quand la science invoquée ne répond pas au problème que l'expression tente de résoudre. Ainsi, si la "perversion narcissique" n'existe pas, il faut répondre en précisant les différents diagnostics qui peuvent se cacher derrière ce pseudo-concept plutôt que de seulement dire "ça n'existe pas".
Le succès du pseudo-concept s'explique par son efficacité pour décrire des personnes et des relations, et ensuite par le côté pratique de désigner une personne comme la source de nos problèmes.
Il a une utilité sociale réelle pour nommer des situations de violence conjugale ou intrafamiliale précisément à cause de l'ambivalence présente dans le "pervers narcissique" qui empêche les personnes de comprendre ce qu'elles vivent. Le caractère non-scientifique importe peu à côté de cette utilité. Qu'ensuite la personne problématique soit atteinte d'un trouble de la personnalité narcissique, antisociale, bipolaire ou autre, ça n'est que secondaire et ce n'est pas aux personnes prises dans ces relations de poser le diagnostic.
Il y a un aspect éducatif, préventif et aussi punitif à ce pseudo-concept et à sa diffusion très large. Il permet à des gens de s'en sortir. Il ne faut pas l'oublier quand on fait le choix aveugle de rappeler qu'il n'est pas dans le DSM, sans porter aucune attention à la réalité sociale que le pseudo-concept prétend désigner.
La critique ne peut pas être "ça n'existe pas", mais doit être "ça existe, mais ça ne s'appelle/se conceptualise pas comme ça".
J'ai regardé la vidéo, et c'est typiquement le genre de vidéos desquelles je dois me tenir éloigné. Je n'y ai pas compris grand chose, car je ne suis pas capable d'attribuer un sens précis aux notions employées, d'autant plus qu'un même comportement peut avoir des interprétations différentes comme la vidéo l'explique. En plus, j'ai tendance à me sentir concerné par ce type de vidéo. J'en regarde une sur le narcissisme, je m'interroge sur moi-même ; antisociale, pareil ; puis bipolaire, etc. Ça peut être lié à l'autisme en ce sens que certains comportements peuvent passer pour un autre trouble, mais le manque d'expérience sociale lié à ma phobie sociale joue. Avoir des exemples, des cas autour de soi permet de donner un sens à ces mots. J'ai tendance à me remettre sans cesse en question et à culpabiliser.
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Re: Asperger et perversion narcissique
Penseur Sauvage publie une série de vidéos sur les personnalités toxiques à base de narcissisme :
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Re: Asperger et perversion narcissique
Merci. Je vais les regarder si je m’en souviens.
Avant tout, si vous n’êtes pas liée à la personne toxique par un lien obligatoire ou familial, vous avez une chance en pouvant rompre ce lien.
C’est difficile quand c’est un lien de sang. Je ne peux pas changer de père. Enfant, je m’étais promis de changer de nom de famille et je ne l’ai pas fait.
Il y a des gens qui se croient tout permis, mais ce n’est pas vrai. Je regrette de ne pas avoir dénoncé mon père à la police ou à mes professeurs quand j’étais enfant. J’aurais dû avoir ce courage, mais j’avais peur de ne pas être cru et que les conséquences ne soient pas à la hauteur.
Tout ce qui s’est passé autour de Me Too avec le slogan « On te croit » est le plus décisif, même en dehors des violences sexuelles, car cela inverse le rapport de force dans la société entre les manipulateurs et les gens sous emprise.
La maltraitance/manipulation/violence est un sujet pratique avant que d’être théorique. Il faut pousser à plus de changements dans la loi, dans la justice et dans le traitement des problèmes par les entreprises et les écoles.
La bascule définitive d’une société qui défend ce type d’individus vers une société sans tolérance pour la violence n’a encore eu lieu. On est juste au bord. Il manque le coup fatal.
C’est un combat profondément politique.
Avant tout, si vous n’êtes pas liée à la personne toxique par un lien obligatoire ou familial, vous avez une chance en pouvant rompre ce lien.
C’est difficile quand c’est un lien de sang. Je ne peux pas changer de père. Enfant, je m’étais promis de changer de nom de famille et je ne l’ai pas fait.
Il y a des gens qui se croient tout permis, mais ce n’est pas vrai. Je regrette de ne pas avoir dénoncé mon père à la police ou à mes professeurs quand j’étais enfant. J’aurais dû avoir ce courage, mais j’avais peur de ne pas être cru et que les conséquences ne soient pas à la hauteur.
Tout ce qui s’est passé autour de Me Too avec le slogan « On te croit » est le plus décisif, même en dehors des violences sexuelles, car cela inverse le rapport de force dans la société entre les manipulateurs et les gens sous emprise.
La maltraitance/manipulation/violence est un sujet pratique avant que d’être théorique. Il faut pousser à plus de changements dans la loi, dans la justice et dans le traitement des problèmes par les entreprises et les écoles.
La bascule définitive d’une société qui défend ce type d’individus vers une société sans tolérance pour la violence n’a encore eu lieu. On est juste au bord. Il manque le coup fatal.
C’est un combat profondément politique.
Diagnostiqué TSA et TDAH. Sans emploi. Sous Ritaline. "À ceux qui, nourris de grec et de latin, sont morts de faim" (Jules Vallès, Le Bachelier)
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Re: Asperger et perversion narcissique
Une nouvelle personne a mon boulot, me procure un sentiment de malaise,je ne saurais argumenter pourquoi,a qui j'ai affaire,mais dans ma tête c'est gros red flag comme dirait Deoxys,
J'ai déjà assez a gérer entre ma fatigue,la chaleur, l'anxiété,j'ai pas besoin de m'attirer des ennuis avec des personnes comme ça,même si j'ai déjà fait des boulettes sociale avec elle,mais curieusement elle fait pas de conflits avec moi pour l'instant tant mieux!
Je ne saurais vous dire ce qui cloche exactement,mais j'ai compris que je devais faire attention et garder des rapports prudents et distants.c'est déjà bien ça peut me protéger.Spoiler :
J'ai déjà assez a gérer entre ma fatigue,la chaleur, l'anxiété,j'ai pas besoin de m'attirer des ennuis avec des personnes comme ça,même si j'ai déjà fait des boulettes sociale avec elle,mais curieusement elle fait pas de conflits avec moi pour l'instant tant mieux!
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
Ma page perso fragrantica: https://www.fragrantica.fr/members/58816
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Re: Asperger et perversion narcissique
Je trouve que la personne que tu décris joue très bien avec le social. Elle sait implicitement les limites à ne pas franchir et à l'air de tester en permanence comme donner des petits noms... Le problème étant que vous êtes dans un cadre professionnel mais il peut avoir des mélanges aux niveaux des codes sociaux faisant que cela peut passer pour quelqu'un de sympa et proche.Ostara a écrit : ↑mercredi 7 août 2024 à 21:06 Une nouvelle personne a mon boulot, me procure un sentiment de malaise,je ne saurais argumenter pourquoi,a qui j'ai affaire,mais dans ma tête c'est gros red flag comme dirait Deoxys,
Je ne saurais vous dire ce qui cloche exactement,mais j'ai compris que je devais faire attention et garder des rapports prudents et distants.c'est déjà bien ça peut me protéger.Spoiler :
J'ai déjà assez a gérer entre ma fatigue,la chaleur, l'anxiété,j'ai pas besoin de m'attirer des ennuis avec des personnes comme ça,même si j'ai déjà fait des boulettes sociale avec elle,mais curieusement elle fait pas de conflits avec moi pour l'instant tant mieux!
Mais comme tu le dis, elle n'est pas proche de toi. C'est du rapprochement de façade. Ce dont je déteste particulièrement.
A savoir si elle est honnête envers elle même, je ne sais pas. Mais envers les autres, clairement pas. Tu fais déjà au mieux pour te protéger et j'espère que tu as un/ des alliés sur qui tu peux compter, ça aide.
Mon mari avait eu ce genre de situation dans son ancien boulot (c'était un collègue qui lui avait prévenu des trucs qu'il faisait derrière son dos).
Déjà on survit niveau social (surtout quand les codes sociaux dans le milieu pro sont aussi implicites) alors je n'imagine même pas cette personne cherchant la petite bête.
Tu ne peux pas faire grand chose à part l'éviter si c'est possible...
Diagnostiquée TSA en octobre 2021 et épileptique depuis l'âge de 16 ans.
Mari diagnostiqué TSA en 2016.
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Re: Asperger et perversion narcissique
Merci de ta réponse kumi je ne sais pas si elle en as conscience ou pas,mais oui clairement il vaut mieux s'en protéger,de toute façon je n'aime pas les familiarités,ça ne veut rien dire pour moi (je fais avec si la personne n'as pas d'attitude néfaste,mais je ne les rend pas même dans ce cas),Kumi_44 a écrit : ↑mercredi 7 août 2024 à 22:36Je trouve que la personne que tu décris joue très bien avec le social. Elle sait implicitement les limites à ne pas franchir et à l'air de tester en permanence comme donner des petits noms... Le problème étant que vous êtes dans un cadre professionnel mais il peut avoir des mélanges aux niveaux des codes sociaux faisant que cela peut passer pour quelqu'un de sympa et proche.Ostara a écrit : ↑mercredi 7 août 2024 à 21:06 Une nouvelle personne a mon boulot, me procure un sentiment de malaise,je ne saurais argumenter pourquoi,a qui j'ai affaire,mais dans ma tête c'est gros red flag comme dirait Deoxys,
Je ne saurais vous dire ce qui cloche exactement,mais j'ai compris que je devais faire attention et garder des rapports prudents et distants.c'est déjà bien ça peut me protéger.Spoiler :
J'ai déjà assez a gérer entre ma fatigue,la chaleur, l'anxiété,j'ai pas besoin de m'attirer des ennuis avec des personnes comme ça,même si j'ai déjà fait des boulettes sociale avec elle,mais curieusement elle fait pas de conflits avec moi pour l'instant tant mieux!
Mais comme tu le dis, elle n'est pas proche de toi. C'est du rapprochement de façade. Ce dont je déteste particulièrement.
A savoir si elle est honnête envers elle même, je ne sais pas. Mais envers les autres, clairement pas. Tu fais déjà au mieux pour te protéger et j'espère que tu as un/ des alliés sur qui tu peux compter, ça aide.
Mon mari avait eu ce genre de situation dans son ancien boulot (c'était un collègue qui lui avait prévenu des trucs qu'il faisait derrière son dos).
Déjà on survit niveau social (surtout quand les codes sociaux dans le milieu pro sont aussi implicites) alors je n'imagine même pas cette personne cherchant la petite bête.
Tu ne peux pas faire grand chose à part l'éviter si c'est possible...
Ça n'as pas du être facile pour ton mari C'est vrai que les personnes agressives et négatives tous les jours tous le temps c'est pompant quand même
Plus loin d'eux on se tient mieux c'est^^'Spoiler :
Et dire que c'est moi la personne autiste,et pourtant je respecte mes collègues de boulot et les usagers en général,même si je fais des gaffes et des boulettes sociales,je connait le respect quand même, c'est une valeur qui m'est essentielle
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