Bonjour,
Et avant de me faire taper
Comment peut on faire la distinction entre ces deux types de comportements?
Une personne asperger peut -elle se trouver en même temps perverse narcissique ?
Ma question peut sembler étrange mais pour moi elle est d'importance. Elle vise à me protéger tout en étant le moins naive possible
Merci d'avance.
Ps : je n'assimile pas les aspergers et les pervers, mais je voudrais savoir s'il peut exister des exceptions qui confirment la règle ?
merci
Je vois que le sujet est lu mais pas de réponse
Je sais que ma formulation est sans doute maladroite et peut -être blessante et je m'en excuse mais j'aimerais beaucoup avoir vos avis.
Modifié en dernier par Enora12 le samedi 17 août 2019 à 0:02, modifié 1 fois.
Je m'avancerais éventuellement en disant que c'est impossible car ce sont deux opposés. Normalement, un asperger est une proie en puissance pour un pervers narcissique. Pour qu'un aspie devienne un pervers narcissique, je ne sais pas ce qui pourrait se passer. Peut-être suite à un long harcèlement, un lavage de cerveau sur le long terme peuvent changer un aspie en quelqu'un de mauvais. Je ne sais pas. J'aurais plutôt tendance à penser que ce genre d'influences induisent plutôt la dépression chronique chez un aspie jusqu'au passage à l'acte, mais pas de changement de camp à 180°
Je me dis que si tu as identifié du harcèlement et des tentatives d'intimidation par cette personne et que tu t'attends à une confrontation avec elle, le mieux est de te fermer à tout échange...
A mon avis la question d'une possibilité qu'elle puisse être Asperger ou pas n'a pas d'utilité, car dans tous les cas, le fait est que des échanges avec elle ne te sont pas bénéfiques...
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Encore merci pour la réponse et pour ce forum qui est vraiment un lieu protégé en comparaison des forums généralistes qui sont truffés de malades mais pas que heureusement.
Modifié en dernier par Enora12 le samedi 17 août 2019 à 0:03, modifié 1 fois.
Enora12 a écrit :mais je crains qu'il n'utilise mes points faibles et qu'il joue dessus, c'est pourquoi je préfère fermer en amont mon esprit aux jérémiades du genre:" c'est pas ma faute, je suis asperger alors que c'est de la perversion.
Ok, alors si tu en restes sur l'idée qu'aspie ou non cette personne te manipule, c'est une bonne approche je pense pour ne pas entrer dans cette confrontation.
Je veux dire que dès le moment où tu entames la réflexion s'il pourrait être aspie et PN, c'est déjà donner du crédit à son alibi, et te prédisposer à être manipulée...
S'il te le ramène, le mieux est de ne pas répondre ou d'en rester aux faits et de ne pas entrer en dialogue sur les causes de ses comportements ou sur la notion de "faute" mais sur le fait que ses comportements ne te conviennent pas...
Enora12 a écrit :
Ps : je n'assimile pas les aspergers et les pervers, mais je voudrais savoir s'il peut exister des exceptions qui confirment la règle ?
merci
Il existe des autistes égocentriques, menteurs, manipulateurs, narcissiques, saoulants, accaparants, certains pratiquent même le chantage affectif. Comme tous les êtres humains, ils ne sont pas exempts des défauts liés à la condition humaine.
C'est tout mignon de penser que les autistes sont des naïfs incapables de faire du mal ou de mentir, mais ça n'est pas leurs rendre justice. Pour en avoir croisé et fréquenté un grand nombre, je constate que ce genre de clichés véhiculés en partie par les parents puis relayés par les adultes, restent des clichés. C'est rassurant de penser que nos enfants quand on nous annonce le diag, ne seront ni menteur ni manipulateur. C'est pourtant faux, certains ont plus de mal à mentir que d'autres, comme les NT, mais l'autisme n'est pas un gage d'honnêteté.
Je rejoints donc Isra sur l'attitude à adopter, autiste ou pas.
Je me dis que si tu as identifié du harcèlement et des tentatives d'intimidation par cette personne et que tu t'attends à une confrontation avec elle, le mieux est de te fermer à tout échange...
A mon avis la question d'une possibilité qu'elle puisse être Asperger ou pas n'a pas d'utilité, car dans tous les cas, le fait est que des échanges avec elle ne te sont pas bénéfiques...
Parent d'un garçon de 21 ans, diagnostiqué autiste à 3 ans, diagnostiqué SA à 13 ans
Merci pour vos réponses
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C'est inquiétant de se dire que n'importe quel pervers , peut poster ici après avoir bien étudier les mécanismes de l'autisme afin de s'en prendre à des personnes en proie à des questionnements
Bonne soirée
Modifié en dernier par Enora12 le mercredi 28 août 2019 à 10:42, modifié 1 fois.
Cathy a écrit :
Il existe des autistes égocentriques [je coupe le blah blah effrayant qui suit]
Je suis égocentrique, c'est pas un défaut ni une perversion, et je crois que par nature un autiste est égocentrique. Tu confondrais pas avec mégalomaniaque par hasard ?
Bon courage enora, je pense qu'un autiste peut également avoir ces vices : le coup de la naïveté candide de facto des personnes autistes me fait doucement rigoler ou pleurer, je ne sais pas.
Comme on te l'a déjà dit, il faut éviter de côtoyer ce genre de personnes dangereuses et nuisibles.
Le mieux à faire avec les cons, c'est de les éviter, ne te prends pas la tête et évite autant que possible le contact avec ce(tte) énergumène, car elle n'a rien à t'apporter à part des contrariétés.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
Enora12 a écrit :Dans ce cas, c'est inquiétant de se dire que n'importe quel pervers , peut poster ici après avoir bien étudier les mécanismes de l'autisme afin de s'en prendre à des personnes en proie à des questionnements sur eux.
Les modos sont sensibilisés et tentent d'être vigilants, mais comme partout ailleurs sur le Net, il n'y a pas de protection absolue...
Peut-on établir une distinction entre " égocentrique " ( adjectif) et " égocentré " ( participe passé employé comme adjectif ) ? Si oui , je dirais alors que les autistes sont presque par définition " égocentrés " ( structurellement , sans idée d'une volonté de ne pas prendre en considération les autres ) , les personnes " égocentriques " ( avec ou sans autisme ) verraient dans les autres de simples figurants du film de leur vie ... ???
Sinon la vulgarité est plutôt comportementale et la grossièreté verbale , mais alors que faire de l'argot qui peut être amusant et pertinent sans être ni vulgaire ni grossier ? ( j'énerve mon entourage avec ces " prises de chou " sans fin ...qui commencent dès le matin !
"Ne confondons pas ce qui est naturel et ce qui est habituel ." Gandhi
bonjour,
je crois que c'est possible, je vais essayer d'expliquer un rapprochement qui m'est apparu en lisant sur les deux sujets :
Une personne essayait de me faire du tord mais je l'avais détecté. car j'avais eu l'occasion de lire sur ce sujet des pervers narcissiques :
Cette personne était manipulatrice et utilisait les services de beaucoup d' autres personnes individuellement de sorte qu'ils ne se croisent pas et ne parlent pas entre eux à son sujet (ce qui aurait pu faire naître des doutes). c'était personnalité très auto-centrée, tout lui était dû, absence de sens moral, retors; et cherchait à se venger des réactions de défense à ses méchancetés( pour avoir le dernier mot par principe ou par narcissisme, fusse-t elle en tord jusqu'au cou au regard de la morale)
nombreux faux pas observables, parfois discrets néanmoins, dans des situations sociales , et expressions grossièrement feintes (comme sourire faux); essayait de se "calibrer" sur l'état d'esprit ou l'humeur des autres ce qui menait à des changements de l'humeur affichée radicaux en un instant au passage d'une porte, volonté de séduire pour parvenir à ses fins, etc... (un vrai numéro de comédien si on observe; ce que les gens "plongés" dans la situation sociale n'avaient pas l'air de remarquer tant que çà) . (en passant :cette personne avait des pommettes creusant le coin de sa bouche, lui donnant vaguement un air de sourire hypocrite en situation neutre; ce qui pourrait être une forme de handicap social. si vous regardez l.a. ink il y a une personne assez fumiste qui est chargée d'accueillir les clients à un moment, puis qui se virer et qui est comme çà)
quand cette personne était confrontée à ses contradictions: colère de furie... bref....j'essaie de faire court.
Et dans la littérature sur ce sujet; il était dit que ces personnes pervers-narcissique "jouaient" un rôle destiné à séduire les autres dans une première phase, comme un acteur, en société, sans être sincère. il était aussi dit que cette inflexion, ce mauvais pli, semblait, chez les pervers narcissiques; dater d'un age assez tôt. Ces textes étaient l'oeuvre de psychanalistes et relevaient l'observation empirique; le constat semblait juste mais ensuite; je ne vais pas appuyer leurs théories sur ce sujet.
En lisant le livre de Tony Attwood à présent, il parle au début de cinq réactions chez le jeune l'enfant aspi qui commence à percevoir sa différence, dont; imitation, attitude hautaine (je dis çà de mémoire; ce n'est peut être pas les termes exact) , mais j'insiste sur ces deux là. (il y a aussi mise volontaire en retrait, et autres... ) Il parle aussi de l'imitation au sujet de la réussite en tant que comédien au théâtre plus loin.
Donc je pense que un jeune enfant aspie pourrait, par la force des circonstances de son cadre de vie, et peut être aussi si l'image qu'il envoie aux autres le permet; se cantonner durablement dans des attitudes d'imitation et attitude hautaine/mépris au point de devenir comme çà comme un mode de fonctionnement.
Donc ce ne sont que des conjectures, ou peut être que je n'ai pas bien compris Tony Attwood là, mais j'ai fait le rapprochement entre le texte sur les pervers narcissiques (de mémoire, je serai pas fichu de le retrouver, mais si vous cherchez vous trouverez sans doute des informations similaires) et ce passage du livre.
j'avais aussi trouvé ce lien intéressant il y a quelques temps, je pense que ce n'est pas totalement hors sujet, si on aborde le sujet de la perversion narcissique. ceci se rapporte se rapporte à la triade noire de la personnalité qui comporte narcissisme et psychopathie.
