Ocytocine, la molécule du "bonheur"
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
en cherchant je retrouve un autre résumé plus complet sur stress oxydatif et methylation http://legacy.autism.com/translations/f ... stress.htm
ça collerait assez bien avec l'hypothèse du monde intense non.... les perceptions extérieures seraient ressenties comme tellement stressantes que ce stress bloquerait le processus de methylation et par conséquent apparitions de symptômes autistiques ? ma question supplémentaire, c'est les neurones miroires ? on les mettrait où dans tout ça ?
Le massage (il est prouvé scientifiquement qu'il diminue l'anxiété pas le courage de chercher la revue des écrits scientifiques mais ça existe) donc non seulement augmenterait le taux d'ocytocine, mais agirait aussi sur le stress, donc sur le processus de methylation ?
bon, j'arrête ...mais c'est troublant quand même !
Merci de votre patience !
ça collerait assez bien avec l'hypothèse du monde intense non.... les perceptions extérieures seraient ressenties comme tellement stressantes que ce stress bloquerait le processus de methylation et par conséquent apparitions de symptômes autistiques ? ma question supplémentaire, c'est les neurones miroires ? on les mettrait où dans tout ça ?
Le massage (il est prouvé scientifiquement qu'il diminue l'anxiété pas le courage de chercher la revue des écrits scientifiques mais ça existe) donc non seulement augmenterait le taux d'ocytocine, mais agirait aussi sur le stress, donc sur le processus de methylation ?
bon, j'arrête ...mais c'est troublant quand même !
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Troublant les études présentées par Ben-Ari aux "Regards Croisés". Très souvent, le bumétanide (diurétique) a les mêmes proprités que l'ocytiocine.
L'INSERM a breveté utilisation du bumétanide pour protéger l'enfant lors de l'accouchement.
Voir sujet sur les diurétiques.
L'INSERM a breveté utilisation du bumétanide pour protéger l'enfant lors de l'accouchement.
Voir sujet sur les diurétiques.
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Sur l'ocytocine, traduction sur le site Autisme Information Science:
Association des récepteurs à l'ocytocine (OXTR) variants génétiques avec des domaines multiples phénotype des troubles du spectre autistique.
Source
Association des récepteurs à l'ocytocine (OXTR) variants génétiques avec des domaines multiples phénotype des troubles du spectre autistique.
Source
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Les massages... surtout être bien entouré, et je pense que ça vaut pour bien plus de gens que l'on pense (je dirais une personne sur 3 a ce besoin essentiel non comblé en attente, mais n'ose pas par peur d'amalgame sexuel)Corinne a écrit : Le massage (il est prouvé scientifiquement qu'il diminue l'anxiété pas le courage de chercher la revue des écrits scientifiques mais ça existe) donc non seulement augmenterait le taux d'ocytocine, mais agirait aussi sur le stress, donc sur le processus de methylation ?
bon, j'arrête ...mais c'est troublant quand même !
Merci de votre patience !
Pour ma part, rien que de me trouver longuement serré dans les bras (il faut au moins 1h d'un coup, car les décharges commences à 45 minutes du début) ça a tout changé, +11% de puissance aérobie, disparition d'eczéma, guérison des verrue, des allergies respiratoires, des crises clastiques (pouvoir pleurer à la place).
Après une rupture affective, continuer ça ma permis de revivre toute ma vie d'enfance et de décharger les émotions en attente (surtout âge d'avant 10 ans), et pouvoir supporter la musique et avoir une vision plus globale des images, moins de stress associés aux perception.
Une 2eim rupture a par contre laissé les manques non résolu (il aurait fallu encore 50 heure de thérapie et le "soignant" m'a planté là),
mais je pense qu'il suffit de 8h par mois pour avoir une bonne santé. (une condition que je n'arrive pas à obtenir pour le moment)
Je devais combler les manques de l'enfance.
Selon les dires d'Arnaud Desjardin, si cela réussi, c'est définitif... j'ai guéri des trucs déjà mais mon "psychologue" m'a... laissé planté là. J'attend qu'il finisse son travail!
ça fait 4 mois que je pleure beaucoup et je n'arrive pas à résoudre cette sortie de tombé en enfance.
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Je suis en train de lire "Comment devient-on amoureux?" de Lucy Vincent et elle parle de l'ocytocine et de son rôle dans l'attachement amoureux et les émotions.
Mais une personne autiste manque de cette molécule alors? désolée je n'ai pas tout compris à ce long post...!!
Mais une personne autiste manque de cette molécule alors? désolée je n'ai pas tout compris à ce long post...!!
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Oui, c'est possible. Et l'administration de l'ocytocine améliorerait les interactions sociales. L'étude s'est déroulée à Lyon.
Un diurétique aurait des effets similaires.
Un diurétique aurait des effets similaires.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
L'ocytocine, antidouleur naturel des nouveau-nés
Cette hormone produite en quantité par la mère à la naissance augmenterait la résistance du nouveau-né à la douleur.
Marie-Neige Cordonnier
L'enfant souffre-t-il à la naissance ? Juste après sa venue au monde, le nouveau-né serait moins sensible à la douleur s'il est né par voie basse que s'il est né par césarienne, avait montré une équipe suédoise en 2008. Un groupe de neurobiologistes français, finlandais, russes et italiens piloté par l'équipe de R. Khazipov et Y. Ben-Ari, de l'Institut de neurobiologie de la Méditerranée (Inserm/Université de la Méditerranée), à Marseille, vient de mettre en évidence le mécanisme qui préserve l'enfant de la douleur à la naissance et durant quelques heures après.
La naissance est source de stress pour l'enfant, voire de douleur lorsque le fœtus est comprimé ou manque d'oxygène, ou lors de l'utilisation de forceps. En 2008, l'équipe suédoise avait observé que les enfants qui venaient de naître par voie naturelle réagissaient moins à des stimulus douloureux que ceux nés par césarienne, ce qui suggérait qu'un mécanisme antidouleur s'était activé pendant l'accouchement et était resté efficace durant quelques heures.
Lors de l'accouchement, la production d'ocytocine augmente notablement chez la mère : cette hormone favorise la contraction de l'utérus, l'allaitement et l'attachement au nouveau-né, et, chez l'adulte, elle a notamment un effet antalgique. Dans un travail précédent, l'équipe marseillaise avait montré que l'ocytocine inhibe des neurones du cortex de fœtus de rat en modifiant la concentration des ions chlorures qu'ils contiennent. L'hormone réduirait-elle la douleur du nouveau-né par le même mécanisme ? Oui, montre à présent le groupe international chez des rats : l'ocytocine maternelle a un effet antalgique chez les nouveau-nés et cet effet est dû à une inhibition des neurones, liée aux ions chlorures.
En comparant la réaction à la douleur de rats (ils trempaient leur queue dans une eau à 50°C) à leur naissance et deux jours plus tard, les chercheurs ont observé que quand on leur injecte au préalable une molécule qui inhibe l'action de l'ocytocine (un antagoniste qui se fixe sur le récepteur de l'ocytocine, empêchant l'hormone de s'y lier), les rats sont plus sensibles à la douleur juste après la naissance. Pour déterminer si l'ocytocine agit par l'intermédiaire du chlore, ils ont comparé son effet à celui d'un diurétique qui réduit la quantité d'ions chlorures dans les neurones : le diurétique non seulement reproduit l'effet analgésique de l'ocytocine sur les rats nouveau-nés, mais entraîne aussi la même réponse chimique que l'ocytocine lorsqu'il est utilisé directement sur les neurones de la douleur (les neurones qui détectent le signal douloureux et le transmettent au cerveau). En d'autres termes, il est vraisemblable que l'hormone agisse comme un agent antalgique chez le nouveau-né en réduisant la concentration des ions chlorures dans les neurones de la douleur, à l'instar du diurétique.
À la naissance, les douleurs trop fortes ou persistantes chez le fœtus conduisent parfois à des séquelles neurologiques. En augmentant la résistance de l'enfant à la douleur pendant ces épisodes, l'ocytocine diminuerait le risque de telles séquelles et agirait comme un mécanisme protecteur naturel. Une donnée à prendre en compte lorsqu'un inhibiteur de l'action de l'ocytocine est administré pour ralentir l'accouchement, ou lors des césariennes programmées.
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a ... -26846.php
Résumé de l'article : Newborn analgesia mediated by oxytocin during delivery
Cette hormone produite en quantité par la mère à la naissance augmenterait la résistance du nouveau-né à la douleur.
Marie-Neige Cordonnier
L'enfant souffre-t-il à la naissance ? Juste après sa venue au monde, le nouveau-né serait moins sensible à la douleur s'il est né par voie basse que s'il est né par césarienne, avait montré une équipe suédoise en 2008. Un groupe de neurobiologistes français, finlandais, russes et italiens piloté par l'équipe de R. Khazipov et Y. Ben-Ari, de l'Institut de neurobiologie de la Méditerranée (Inserm/Université de la Méditerranée), à Marseille, vient de mettre en évidence le mécanisme qui préserve l'enfant de la douleur à la naissance et durant quelques heures après.
La naissance est source de stress pour l'enfant, voire de douleur lorsque le fœtus est comprimé ou manque d'oxygène, ou lors de l'utilisation de forceps. En 2008, l'équipe suédoise avait observé que les enfants qui venaient de naître par voie naturelle réagissaient moins à des stimulus douloureux que ceux nés par césarienne, ce qui suggérait qu'un mécanisme antidouleur s'était activé pendant l'accouchement et était resté efficace durant quelques heures.
Lors de l'accouchement, la production d'ocytocine augmente notablement chez la mère : cette hormone favorise la contraction de l'utérus, l'allaitement et l'attachement au nouveau-né, et, chez l'adulte, elle a notamment un effet antalgique. Dans un travail précédent, l'équipe marseillaise avait montré que l'ocytocine inhibe des neurones du cortex de fœtus de rat en modifiant la concentration des ions chlorures qu'ils contiennent. L'hormone réduirait-elle la douleur du nouveau-né par le même mécanisme ? Oui, montre à présent le groupe international chez des rats : l'ocytocine maternelle a un effet antalgique chez les nouveau-nés et cet effet est dû à une inhibition des neurones, liée aux ions chlorures.
En comparant la réaction à la douleur de rats (ils trempaient leur queue dans une eau à 50°C) à leur naissance et deux jours plus tard, les chercheurs ont observé que quand on leur injecte au préalable une molécule qui inhibe l'action de l'ocytocine (un antagoniste qui se fixe sur le récepteur de l'ocytocine, empêchant l'hormone de s'y lier), les rats sont plus sensibles à la douleur juste après la naissance. Pour déterminer si l'ocytocine agit par l'intermédiaire du chlore, ils ont comparé son effet à celui d'un diurétique qui réduit la quantité d'ions chlorures dans les neurones : le diurétique non seulement reproduit l'effet analgésique de l'ocytocine sur les rats nouveau-nés, mais entraîne aussi la même réponse chimique que l'ocytocine lorsqu'il est utilisé directement sur les neurones de la douleur (les neurones qui détectent le signal douloureux et le transmettent au cerveau). En d'autres termes, il est vraisemblable que l'hormone agisse comme un agent antalgique chez le nouveau-né en réduisant la concentration des ions chlorures dans les neurones de la douleur, à l'instar du diurétique.
À la naissance, les douleurs trop fortes ou persistantes chez le fœtus conduisent parfois à des séquelles neurologiques. En augmentant la résistance de l'enfant à la douleur pendant ces épisodes, l'ocytocine diminuerait le risque de telles séquelles et agirait comme un mécanisme protecteur naturel. Une donnée à prendre en compte lorsqu'un inhibiteur de l'action de l'ocytocine est administré pour ralentir l'accouchement, ou lors des césariennes programmées.
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a ... -26846.php
Résumé de l'article : Newborn analgesia mediated by oxytocin during delivery
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Cette thérapie en me faisant serrer dans les bras est salutaire. Le psychiatre pense que je conserverais à vie un certain besoin.belzebuth23 a écrit :Je suis en train de lire "Comment devient-on amoureux?" de Lucy Vincent et elle parle de l'ocytocine et de son rôle dans l'attachement amoureux et les émotions.
Mais une personne autiste manque de cette molécule alors? désolée je n'ai pas tout compris à ce long post...!!
le psychiatre m'avait annoncé que j'aurais besoin de ce genre de contact environ pour 2 ou 3 ans (normalement) le temps de faire, physiologiquement une adolescence, question d'hormones: l'ocytocine.
les non autistes ont un moyen d'activation continuel de la sécrétation d'ocytocine sans contact par le regard et la gestuelle,
d'ordinaires les gens se comblent comme ça, rien que par de la compagnie, en restant en groupe.
ils arrivent même à en produire en regardant la télé (vérifié les effets sur le cardio, des émotions)
Cette hormone qui manque aux autistes se produit en se faisant serrer fort, par ce que cela réveille des mécanismes corporels hérité du bébé qui en a besoin pour affronter le stress de la naissance. Pour les réactiver, il faut entourer en serrant le corps entier.
On packe donc les autistes dans des machines à serrer ou des draps enroulés pour ne pas avoir à s'impliquer affectivement dans ces étreintes justement, cette pratique a dérivée en séances peu agréables avec de l'eau froide pour raviver les trucs de bébé près de la naissance. (idée de faire revivre des souvenirs de la détresse d'abandon?)
ça calme dans le présent les état de tétanie ou de ralentissement mais ne résoud pas des problèmes psychologiques "lavables par catharsis".
car il faut de l'amour en plus pour cela.
je m'étais précipité dans un amour cathartrique par ce que ma santé flanchait dangereusement (somatisation, allergies, crises clastiques et problèmes cardiaque), ça devenait de la survie...
j'avais eu une avalanche d'appels: un film venant du tibet "l'eau des yeux" on se prend dans les bras et on chiale, un livre "la route du temps" (se servir de l'amour pour souhaiter) et un schizophrène qui avait eu un élan affectif et m'avait tenu assez longtemps (1h) comme si j'étais un bébé, pour que je "comprenne" que c'était dans l'enfance que ça se résolvait (j'ai eu l'impression d'avoir enfin les bras de papa jamais obtenus)
séquelles neurologiques.
le fait que les sons restes en résonances dans la tête ainsi que les détails qui étaient fascinant paraissaient neurologiques...
cela est passé après 2 pratiques décisives en ayant des sensations très étranges qui semble un vécu prénatal, en ayant fait du serré bien fort avec une musique portant des émotions dans les bras d'un ami qui fut adoré (effet augmenté par des pratiques pour l'aimer le plus fort possible en pensant à lui en continu en méditant, et en jeûnant car digérer coupe des émotions)...
après cela j'en suis resté... amoureux: 3 mois de pleurs, mais je peux écouter la musique et supporter les sonneries, et mieux voir la globalité dans une image, c'est une guérison.
Serrer fort est essentiel: il faut un costaud.
si on fait cela sans amour ça calme pour une durée de 10 jours, les effets psychologiques sont venu après, avec l'attachement affectif et les émotions qui ont permis d'évacuer par des pleurs l'enfance refoulée chargée de manques essentiels non résolus.
par contre, si on utilise l'amour (pas sexuel, l'amour au sens large émanant de l'être intérieur), cela connecte à l'enfance et implique votre partenaire dans un voyage en enfance qui est pire qu'une psychanalyse et alors il vous lâche soumis à sa confrontation à lui même si il y résiste du fait des ses peurs à lui: trouvez des sages réalisés ou des maîtres yogis!
ça ne courre pas les rues.
c'est pour cela que les thérapeutes refusent ces pratiques, car spirituellement ils ne les assument pas...
il reste "le tantrisme" mais c'est cher et souvent arnaqueux,
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
ben là, je suis stupéfaite!jean thevenet a écrit :ils arrivent même à en produire en regardant la télé (vérifié les effets sur le cardio, des émotions)
J'ai du mal à adhérer à cette histoire de retour en enfance.par contre, si on utilise l'amour (pas sexuel, l'amour au sens large émanant de l'être intérieur), cela connecte à l'enfance et implique votre partenaire dans un voyage en enfance qui est pire qu'une psychanalyse et alors il vous lâche soumis à sa confrontation à lui même si il y résiste du fait des ses peurs à lui: trouvez des sages réalisés ou des maîtres yogis!
ça ne courre pas les rues.
c'est pour cela que les thérapeutes refusent ces pratiques, car spirituellement ils ne les assument pas...
Par contre oui, il y a l'amour (pas celui du sexe mais de l'âme) ... mais effectivement, qui sait encore ce que cela veut dire aujourd'hui? y compris chez ceux qui se font appeler "maîtres" (cette sale manie de n'importe quel escroc un tant soit peu orgueilleux de s'autoproclamer "maître" en quelque chose).
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
moi aussi, avant que cela m'arrive...J'ai du mal à adhérer à cette histoire de retour en enfance.
il ya seulement 2 ans ça ne m'aurais pas du tout inspiré.
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Autisme : des hormones pour « socialiser »
Source : autisme.info31 - 8 juin 2011
Une recherche a montré que les deux hormones, ocytocine (Ot) et Vasopressine (Avp), présentent une grande capacité à influer positivement sur le manque aussi bien de socialité que de flexibilité cognitive, chez des sujets adultes, c’est-à-dire après que le développement du système nerveux soit terminé.
Cette étude a été menée par l’Institut de Neurosciences du Conseil National des Recherches (In-Cnr) de Milan, en collaboration avec les Universités de Milan – Statale, Bicocca et Politecnico – l’Université de l’Insubria et l’Université de Tohoku au Japon. Financée par la Fondation Cariplo, l’étude a été publiée sur la revue Biological Psychiatry qui a dédié sa couverture à ce sujet.
« Pour mettre au point et valider une approche thérapeutique envisageable pour les troubles de l’autisme, nous avons mené une caractérisation approfondie de modèles de souris génétiquement modifiées, exemptes de récepteur de l’Ot dans le système nerveux central », explique Bice Chini de l’In-Cnr et coordinatrice de la recherche. « En l’absence de ce récepteur, ces animaux font preuve d’altérations de la mémoire sociale et d’une flexibilité cognitive réduite, reproduisant ainsi le noyau central de la symptomatique autistique, qui consiste en un déficit des interactions sociales, des anomalies de la communication, une rigidité cognitive et des intérêts restreints« .
Les chercheurs ont montré que les animaux ne familiarisaient pas avec d’autres sujets de la même espèce et surtout, qu’ils n’étaient pas en mesure de distinguer une souris déjà rencontrée d’une nouvelle. En outre, ils présentent un manque très caractéristique de flexibilité cognitive : ils sont capables d’apprendre une tâche de manière très efficace, mais une fois apprise, ils ne sont pas en mesure de l’abandonner pour en acquérir une nouvelle, adaptée au changement d’environnement. Les chercheurs ont aussi remarqué que les animaux étaient plus agressifs et que, si on leur administrait des doses normalement inefficaces d’agents pharmaceutiques convulsionnants, ils répondaient avec une crise de type épileptique, manifestation fréquemment associées à la symptomatique autistique qui indique une augmentation de leur excitabilité cérébrale de base.
L’étude a révélé que l’administration d’Ot et d’Avp est en mesure de combler tous les manques cités plus haut. Cette découverte est d’une importance capitale car elle démontre que le système Ot/Avp est capable de moduler l’activité de processus cognitifs complexes , et ce bien après le développement complet du système nerveux. Ces résultats ouvrent la porte à de potentielles nouvelles approches thérapeutiques basées sur l’utilisation de ces molécules.
SOURCE : Bulletins electroniques
Texte original (en italien) : Site du CNR
Source : autisme.info31 - 8 juin 2011
Une recherche a montré que les deux hormones, ocytocine (Ot) et Vasopressine (Avp), présentent une grande capacité à influer positivement sur le manque aussi bien de socialité que de flexibilité cognitive, chez des sujets adultes, c’est-à-dire après que le développement du système nerveux soit terminé.
Cette étude a été menée par l’Institut de Neurosciences du Conseil National des Recherches (In-Cnr) de Milan, en collaboration avec les Universités de Milan – Statale, Bicocca et Politecnico – l’Université de l’Insubria et l’Université de Tohoku au Japon. Financée par la Fondation Cariplo, l’étude a été publiée sur la revue Biological Psychiatry qui a dédié sa couverture à ce sujet.
« Pour mettre au point et valider une approche thérapeutique envisageable pour les troubles de l’autisme, nous avons mené une caractérisation approfondie de modèles de souris génétiquement modifiées, exemptes de récepteur de l’Ot dans le système nerveux central », explique Bice Chini de l’In-Cnr et coordinatrice de la recherche. « En l’absence de ce récepteur, ces animaux font preuve d’altérations de la mémoire sociale et d’une flexibilité cognitive réduite, reproduisant ainsi le noyau central de la symptomatique autistique, qui consiste en un déficit des interactions sociales, des anomalies de la communication, une rigidité cognitive et des intérêts restreints« .
Les chercheurs ont montré que les animaux ne familiarisaient pas avec d’autres sujets de la même espèce et surtout, qu’ils n’étaient pas en mesure de distinguer une souris déjà rencontrée d’une nouvelle. En outre, ils présentent un manque très caractéristique de flexibilité cognitive : ils sont capables d’apprendre une tâche de manière très efficace, mais une fois apprise, ils ne sont pas en mesure de l’abandonner pour en acquérir une nouvelle, adaptée au changement d’environnement. Les chercheurs ont aussi remarqué que les animaux étaient plus agressifs et que, si on leur administrait des doses normalement inefficaces d’agents pharmaceutiques convulsionnants, ils répondaient avec une crise de type épileptique, manifestation fréquemment associées à la symptomatique autistique qui indique une augmentation de leur excitabilité cérébrale de base.
L’étude a révélé que l’administration d’Ot et d’Avp est en mesure de combler tous les manques cités plus haut. Cette découverte est d’une importance capitale car elle démontre que le système Ot/Avp est capable de moduler l’activité de processus cognitifs complexes , et ce bien après le développement complet du système nerveux. Ces résultats ouvrent la porte à de potentielles nouvelles approches thérapeutiques basées sur l’utilisation de ces molécules.
SOURCE : Bulletins electroniques
Texte original (en italien) : Site du CNR
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Social effects of oxytocin in humans: context and person matter
Traduction : G.M.
Les effets sociaux de l'ocytocine chez les humains: le contexte et la matière personne.
http://autisme-info.blogspot.com/2011/0 ... umans.html
Extrait :
Traduction : G.M.
Les effets sociaux de l'ocytocine chez les humains: le contexte et la matière personne.
http://autisme-info.blogspot.com/2011/0 ... umans.html
Extrait :
L'inspection de la littérature révèle, cependant, que les effets de l'ocytocine dans le domaine social sont souvent faibles et/ou incohérentes.
Nous proposons que cette littérature peut être informée par une approche interactionniste dans laquelle les effets de l'ocytocine sont contraints par les caractéristiques des situations et / ou des individus.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
L'ocytocine et la vasopressine dans le cerveau humain: neuropeptides sociales pour la médecine translationnelle.
Meyer-Lindenberg A, G Dômes, Kirsch P, M. Heinrichs
http://autisme-info.blogspot.com/2011/0 ... brain.html
Source
L'ocytocine supprime la transmission basale glutamatergique, mais facilite la potentialisation dépendante de l'activité synaptique dans le cortex médial préfrontal.
Ninan I.
http://autisme-info.blogspot.com/2011/0 ... ergic.html
Source
Effets de l'ocytocine intranasale sur l'anxiété sociale chez les hommes atteints du syndrome du X fragile.
Salle SS, AA Lightbody, McCarthy BE, Parker KJ, Reiss AL.
http://autisme-info.blogspot.com/2011/0 ... in-on.html
Meyer-Lindenberg A, G Dômes, Kirsch P, M. Heinrichs
http://autisme-info.blogspot.com/2011/0 ... brain.html
Source
L'ocytocine supprime la transmission basale glutamatergique, mais facilite la potentialisation dépendante de l'activité synaptique dans le cortex médial préfrontal.
Ninan I.
http://autisme-info.blogspot.com/2011/0 ... ergic.html
Source
Effets de l'ocytocine intranasale sur l'anxiété sociale chez les hommes atteints du syndrome du X fragile.
Salle SS, AA Lightbody, McCarthy BE, Parker KJ, Reiss AL.
http://autisme-info.blogspot.com/2011/0 ... in-on.html
sourceCes résultats suggèrent que l'administration intranasale d'OT peut atténuer certains symptômes de l'anxiété sociale chez les patients atteints du SXF.
De nouvelles études en double aveugle avec placebo sur l'ocytocine conduites en parallèle avec des interventions comportementale peuvent être justifiées.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
sur l'ocytocine, extrait d'un article du"Monde" du 3/09/2011 :
Explication ? Les ocytocines - aussi appelés "hormones du câlin" -, libérées par l'orgasme, procurent apaisement, énergie et plénitude. Quant à la sérotonine et la dopamine, que produit le cerveau après l'acte sexuel, elles sont les heureuses messagères du plaisir et de l'euphorie. Plaisir qui libère ensuite la "fée" endorphine. Ce calmant naturel fait disparaître angoisses, stress et tensions. Plus d'insomnies ni de migraines. Adieu douleurs de dos et de la nuque... En prime : une énergie décuplée !
Du même coup, la tension artérielle augmente, apporte un afflux de sang oxygéné et d'hormones aux cellules et rejette mauvais sang et toxines. La stimulation cardio-vasculaire fait alors s'activer cœur et poumons, réduit le taux de cholestérol et brûle les calories. Avec, au moment de l'orgasme, une pointe allant jusqu'à 180 pulsations par minute. Un excellent exercice pour le muscle cardiaque qui doit travailler pour bien se porter, sous réserve de certaines contre-indications (notamment de graves pathologies cardiovasculaires)... Pratiquer le sexe rendrait aussi plus résistant contre toutes sortes de bobos (refroidissements, symptômes grippaux, etc.) et aurait une action extrêmement positive sur les muscles sollicités.
Explication ? Les ocytocines - aussi appelés "hormones du câlin" -, libérées par l'orgasme, procurent apaisement, énergie et plénitude. Quant à la sérotonine et la dopamine, que produit le cerveau après l'acte sexuel, elles sont les heureuses messagères du plaisir et de l'euphorie. Plaisir qui libère ensuite la "fée" endorphine. Ce calmant naturel fait disparaître angoisses, stress et tensions. Plus d'insomnies ni de migraines. Adieu douleurs de dos et de la nuque... En prime : une énergie décuplée !
Du même coup, la tension artérielle augmente, apporte un afflux de sang oxygéné et d'hormones aux cellules et rejette mauvais sang et toxines. La stimulation cardio-vasculaire fait alors s'activer cœur et poumons, réduit le taux de cholestérol et brûle les calories. Avec, au moment de l'orgasme, une pointe allant jusqu'à 180 pulsations par minute. Un excellent exercice pour le muscle cardiaque qui doit travailler pour bien se porter, sous réserve de certaines contre-indications (notamment de graves pathologies cardiovasculaires)... Pratiquer le sexe rendrait aussi plus résistant contre toutes sortes de bobos (refroidissements, symptômes grippaux, etc.) et aurait une action extrêmement positive sur les muscles sollicités.
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Moralité :
Mesdames, ayez toujours un vibro dans votre sac à main.
Mesdames, ayez toujours un vibro dans votre sac à main.
Luna TMG
http://www.flickr.com/photos/lunatmg/?details=1 / détails
https://www.flickr.com/photos/lunatmg// vue d'ensemble
"Dans la photographie, il y a une réalité si subtile qu'elle devient plus vraie que la réalité" - Alfred Stieglitz
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