Bonsoir,
J’aimerais me mettre au sport dans le but d’améliorer mon mental par une dépense physique régulière d’énergie et développer une certaine force musculaire qui me fait défaut. Accessoirement, j’aimerais y prendre du plaisir.
J’hésite entre la musculation seul en salle et un sport avec inscription en club. Si je m’inscris en club, j’ai prévu de le faire en club LGBT+, parce que je suis gay et que cela m’évitera beaucoup de soucis. Est-ce qu’il existe des activités sportives en île de France qui accueillent des autistes adultes ?
Adolescent, j’ai pratiqué plusieurs sports qui m’ont plu, comme le sol en gymnastique, le handball et l’escrime. Je suis plutôt agile et vif. Physiquement, je suis ectomorphe, c’est-à-dire avec une silhouette fine plus appropriée pour les sports d’endurance que les sports de performance brute et de courte durée. Il y a deux ans, j’ai pratiqué régulièrement la natation tout seul. J’ai voulu reprendre, mais j’ai des problèmes de crampes au bout de vingt minutes. Je vais demander l’avis de mon psychiatre (qui me sert aussi de médecin généraliste). Je me demande si je n’ai pas un problème de circulation sanguine dans les jambes, ayant des impatiences dans les jambes au coucher ou les jambes lourdes quand je marche trop longtemps.
Le principal obstacle à mon désir, c’est la phobie sociale qui me rend difficile d’aller dans un lieu public et encore plus à la rencontre de qui que ce soit. Une fois la rencontre entamée, c’est le contact visuel et l’intégration dans un groupe qui posent régulièrement problème. On peut avoir l’impression que je ne suis pas content d’être là alors que je le suis. Enfin, il me faudrait aussi trouver la motivation chaque semaine, ce qui est d’autant plus difficile quand à chaque fois il faut surmonter la phobie sociale.
Je cherche une solution, car, si la sociabilité est le problème, c’est aussi en la pratiquant que je pourrai l’améliorer.
J’ai créé ce post pour savoir si vous pratiquez un sport, si oui lequel ; si c’est en club ou non ; si et comment vous avez pu surmonter les difficultés à pratiquer un sport liées à votre autisme ou à des comorbidités, ou si au contraire vous avez abandonné.
Rien que de verbaliser tout ça et le mettre à plat me fait du bien. J’aimerais trouver un moyen de faire du sport malgré la phobie sociale (+ le fait de passer pour bizarre). Je suis sûr que c’est possible.
Merci à ceux qui contribueront.
Sport, club de sport, autisme & cie
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Sport, club de sport, autisme & cie
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Re: Sport, club de sport, autisme & cie
Je fais du tir à l'arc dans un club. Je suis dans un groupe "normal", mais le club propose aussi du sport adapté, avec notamment des personnes TSA, et le président est lui-même en situation de handicap (physique). Ce qui fait qu'il a instauré une atmosphère très bienveillante, d'autant que je suis dans un groupe de tireurs "loisir" qui ne visent pas forcément la compétition. Puis c'est un sport individuel, même si pratiqué dans un groupe, ce qui fait que je garde la possibilité de doser mes interactions.
Je fais également de l'équitation depuis longtemps, mais l'écurie où je suis ne propose actuellement plus de cours collectifs. Comme j'ai mon propre cheval, ce n'est pas un gros souci pour moi...
Dans ton cas, il me semble que le mieux serait de trouver un club sympa et bienveillant avec des petits groupes pour y pratiquer un sport individuel. Je trouve que c'est une bonne façon de s'exposer aux autres sans devoir trop interagir. Et s'il y a une séance fixe dans la semaine, il y a quand même une certaine pression pour y aller, contrairement à la pratique en individuel.
Après, si tu as des sports qui te plaisent et que tu as envie de reprendre, le plus simple est bien sûr de commencer par chercher les clubs qui en proposent près de chez toi. Souvent il est possible aussi de faire une séance d'essai en juin, avant la fin de l'année scolaire.
Je fais également de l'équitation depuis longtemps, mais l'écurie où je suis ne propose actuellement plus de cours collectifs. Comme j'ai mon propre cheval, ce n'est pas un gros souci pour moi...
Dans ton cas, il me semble que le mieux serait de trouver un club sympa et bienveillant avec des petits groupes pour y pratiquer un sport individuel. Je trouve que c'est une bonne façon de s'exposer aux autres sans devoir trop interagir. Et s'il y a une séance fixe dans la semaine, il y a quand même une certaine pression pour y aller, contrairement à la pratique en individuel.
Après, si tu as des sports qui te plaisent et que tu as envie de reprendre, le plus simple est bien sûr de commencer par chercher les clubs qui en proposent près de chez toi. Souvent il est possible aussi de faire une séance d'essai en juin, avant la fin de l'année scolaire.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Sport, club de sport, autisme & cie
Je fais du tir à l'arc aussi, dans le club de ma ville.
Il y a quelques années, j'ai fait de la randonnée dans une association lesbienne.
Et encore avant de l'escalade dans un club ordinaire, mais je sais qu'il y a aussi une association LGBT Grimpe et glisse qui pratique l'escalade en salle en région parisienne, si ce sport te tente (je les avais rencontré à Murmur Pantin, mais ils pratiquent peut-être ailleurs aussi, je ne sais pas).
Il y a quelques années, j'ai fait de la randonnée dans une association lesbienne.
Et encore avant de l'escalade dans un club ordinaire, mais je sais qu'il y a aussi une association LGBT Grimpe et glisse qui pratique l'escalade en salle en région parisienne, si ce sport te tente (je les avais rencontré à Murmur Pantin, mais ils pratiquent peut-être ailleurs aussi, je ne sais pas).
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)
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Re: Sport, club de sport, autisme & cie
Salut,MrMétaphysique a écrit : ↑jeudi 6 juin 2024 à 23:22 J’ai créé ce post pour savoir si vous pratiquez un sport, si oui lequel ; si c’est en club ou non ; si et comment vous avez pu surmonter les difficultés à pratiquer un sport liées à votre autisme ou à des comorbidités, ou si au contraire vous avez abandonné.
Je suis actuellement inscrit en salle, dans des clubs (tennis, jujitsu brésilien), et j'en pratique également dans le cadre des activités d'un hôpital de jour (foot, et encore avant : boxe thérapie, tennis, marche/randonnée).
Je tiens aussi à préciser que je m'exerce chez moi (mon domicile s'est quasi transformé en salle ), et que j'ai entamé des démarches pour obtenir le BAFA (ce fut socialement une expérience très éprouvante...), ainsi que pour reprendre les études dans le domaine sportif.
Ma principale appréhension était le côté social, alors je vais un peu développer ce point.
1) L'inscription en salle de sport n'a pas été trop compliquée. Il m'a suffi de me rendre à l'accueil, demander à m'inscrire, remplir quelques documents. Lorsque je vais à la salle (pas très souvent car j'ai ce qu'il faut au domicile), mes interactions sont limitées : je me contente de faire ce pour quoi je me suis déplacé, et ensuite je rentre.
Les rares échanges se limitent à me demander si j'ai bientôt fini avec telle machine, ou si la personne peut récupérer les poids qui sont à côté de moi.
Ceux qui veulent papoter peuvent le faire entre eux. En tout cas personne n'est jamais venu me "déranger".
Ce qui est gênant par contre, c'est de venir pendant les heures de pointe où la salle est archi bondée (ce qui dépend des salles certes), avec par moments des odeurs et une température perturbantes. On entend aussi le bruit "de la fonte", mais il ne me dérange pas trop.
2) Club de tennis : j'ai été bien accompagné dès le départ. Le président du club m'a trouvé des premiers partenaires avec qui jouer, et m'améliorer. Ensuite je me suis débrouillé.
Par contre l'aspect social est déjà plus présent, car les personnes tapent la discussion. Alors il est préférable d'avoir un minimum de répondant ou de tchatche. (Personnellement j'ai fait le choix de ne pas mettre en avant l'autisme, sauf si les difficultés deviennent beaucoup trop prégnantes et handicapantes, comme ce fut le cas lors de ma 1ère partie de BAFA....). Du coup je suis plus en retrait.
Il arrive que les interactions soient agréables, mais d'autres fois elles surchargent et me barbent, je n'ai alors qu'une seule envie : partir m'isoler.
Au tennis, il ne devrait pas y avoir de problème par rapport aux LGBT. Mais au JJB, la culture des membres du club est telle qu'ils seront sans doute moins tolérants s'ils apprennent que quelqu'un est gay.
3) Hôpital de jour : idem, là on est "pris en charge". L'avantage est que notre fonctionnement est plus ou moins connu, donc si jamais il y a des problèmes entre patients, l'équipe effectuera un rappel à l'ordre. Ça ne m'est jamais arrivé, car si ça ne va pas, je me contente de m'éloigner. Socialement je m'entends assez bien avec tout le monde : je salue, j'échange un peu parfois, voire joue avec les personnes présentes (billard, jeux de société etc). Aucun souci.
D'ailleurs il y a un homme gay dans mon groupe de foot, et c'est l'une des personnes les plus acceptées, appréciées, et sociables parmi tous les patients de la structure.
Chaque sport est animé par un intervenant professionnel, avec sa propre personnalité. J'en ai eu un qui est axé "mérite", façon "pas de chichi, si tu veux gagner tu dois le mériter". Et un autre qui est plus soutenant / compréhensif par rapport aux handicaps.
D'ailleurs lors de sorties spéciales, ils nous ont permis de découvrir de nouveaux sports autour de Fontainebleau : paddle, tchoukball, disc golf, kinball, bumball, tir à l'arc... C'était cool.
4) Le BAFA, je l'ai débuté car ma psychologue m'a proposé de reprendre une formation dans le sport (BPJEPS ou STAPS). Elle m'a proposé de débuter par le BAFA car c'est un petit peu lié au domaine sportif professionnalisant (formation financée de mes poches), pour devenir "animateur".
Ce fut une expérience très douloureuse : je me suis retrouvé enfermé de 9h à 17h, pendant 8 jours, avec des adolescents pour la majorité extravertis (j'ai un peu plus de la trentaine), et très peu de pauses (en fait, pendant les pauses ils restaient entre eux à discuter)...
Lors des interactions, je sentais un énorme décalage je suis devenu mutique dès le 1er jour... prêt à abandonner dès le 2ème. Toutes les journées étaient consacrées à des débats, exposés, et animations. Je me suis complètement foiré lors des jeux sociaux (vendre l'autre devant tout le groupe en improvisant, par exemple), mes exposés (j'ai perdu la voix, et ne contrôlais plus rien, restais figé), j'ai oublié les paroles de ma comptine lorsque je devais la chanter, et j'en passe...
Certains élèves m'étaient aussi un peu hostiles (sans qu'il y ait de harcèlement). La plupart m'ignoraient juste. D'autres compatissaient.
J'ai eu l'impression d'être un minable, un débile mental.
Au final, j'en ai parlé à des responsables... et elles m'ont autorisé à m'isoler pendant les pauses de midi + ont été globalement bienveillantes, en disant qu'on pouvait aménager certaines choses pour moi. J'ai réussi à tenir jusqu'au bout, mais que ce fut laborieux...
Il y a des autistes plutôt éloquents qui s'ouvrent volontiers et s'attirent naturellement la sympathie du milieu standard, mais moi je ne fais pas partie de ceux-là. [...] Je suis introverti, réservé, taciturne (même si dans certains contextes, je peux me mettre à beaucoup m'exprimer).
---
Je comprends que l'on puisse abandonner lorsqu'on est submergé et en souffrance... Néanmoins j'ai réussi à partir sur une note positive, renforçant ma résilience, et pas un échec qui aurait rendu caduque tous mes efforts (renforçant une boucle de dévalorisation).
Je ne suis pas sûr d'avoir bien répondu au sujet, mais voilà mon témoignage.
2015 : Aucune démarche
2018 : Étiqueté schizophrène
2021 : Diag "oral" (non officiel, plutôt suspicion) TSA/aspie par un neuropsy, pas sûr de vouloir confirmer par un test
2024 : Diag par une psychiatre, et neuropsy (toujours sans test...)
2018 : Étiqueté schizophrène
2021 : Diag "oral" (non officiel, plutôt suspicion) TSA/aspie par un neuropsy, pas sûr de vouloir confirmer par un test
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Re: Sport, club de sport, autisme & cie
J'aime l'eau, et j'ai toujours connu un moment dans l'année où j'enchaînais les baignades. Et puis c'est devenu de plus en plus rare, surtout après avoir vécu dix ans à Bordeaux et fréquenté les plages jusqu'à l'écoeurement.
Peu après mon arrivée dans ma ville actuelle, j'ai tenté la natation mais j'ai vite abandonné parce que la piscine était trop petite, l'eau froide, et les habitués souvent agressifs. Deux mecs en sont même venus aux mains, incapables de cohabiter dans le même couloir...
J'ai ensuite fait du théâtre, convaincue moi aussi que la pratique de la sociabilité l'améliore. Ce n'est pas faux, mais gaffe à la surchauffe. Je n'avais pas encore conscience de mes limites, et même encore aujourd'hui ça reste flou. Résultat au bout de cinq ans j'ai fait un burn out et tout plaqué du jour au lendemain.
Chez moi, beaucoup de choses passent pas le corps, la musique et la danse me sont indispensables. J'ai pendant longtemps fait du yoga aussi, mais tout ça toute seule chez moi, en regardant des vidéos sur utube. Et c'est hyper dur de se motiver quand on est seul-e, surtout quand on a des douleurs qui rendent les débuts difficiles ; on rentre dans un cercle vicieux.
Récemment ma psychologue m'a suggéré de trouver des moments d'hypostimulation, comme quand on est sous l'eau, et me voilà à reprendre la natation, ayant la chance depuis mon dernier déménagement d'être proche d'une piscine immense et chauffée ^^
J'avoue que je ne sais pas combien de temps je vais réussir à gérer la proximité dans les vestiaires et les douches, et même dans l'eau vu l'affluence en ce moment dès qu'on profite d'un rayon de soleil.
Si vous avez une expérience à partager qui vous a permis de bien gérer les contraintes, je suis preneuse. J'ai comme toi MrMétaphysique des impatiences, les jambes lourdes, mais aussi mal partout. Bref, j'ai absolument besoin d'améliorer ma condition physique.
Peu après mon arrivée dans ma ville actuelle, j'ai tenté la natation mais j'ai vite abandonné parce que la piscine était trop petite, l'eau froide, et les habitués souvent agressifs. Deux mecs en sont même venus aux mains, incapables de cohabiter dans le même couloir...
J'ai ensuite fait du théâtre, convaincue moi aussi que la pratique de la sociabilité l'améliore. Ce n'est pas faux, mais gaffe à la surchauffe. Je n'avais pas encore conscience de mes limites, et même encore aujourd'hui ça reste flou. Résultat au bout de cinq ans j'ai fait un burn out et tout plaqué du jour au lendemain.
Chez moi, beaucoup de choses passent pas le corps, la musique et la danse me sont indispensables. J'ai pendant longtemps fait du yoga aussi, mais tout ça toute seule chez moi, en regardant des vidéos sur utube. Et c'est hyper dur de se motiver quand on est seul-e, surtout quand on a des douleurs qui rendent les débuts difficiles ; on rentre dans un cercle vicieux.
Récemment ma psychologue m'a suggéré de trouver des moments d'hypostimulation, comme quand on est sous l'eau, et me voilà à reprendre la natation, ayant la chance depuis mon dernier déménagement d'être proche d'une piscine immense et chauffée ^^
J'avoue que je ne sais pas combien de temps je vais réussir à gérer la proximité dans les vestiaires et les douches, et même dans l'eau vu l'affluence en ce moment dès qu'on profite d'un rayon de soleil.
Si vous avez une expérience à partager qui vous a permis de bien gérer les contraintes, je suis preneuse. J'ai comme toi MrMétaphysique des impatiences, les jambes lourdes, mais aussi mal partout. Bref, j'ai absolument besoin d'améliorer ma condition physique.
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Re: Sport, club de sport, autisme & cie
Moi il me faut un sport ou je me vide,ou je donne tout,où je reviens essoufflée et vidée,avant c'était les sports de combats mais le côté social je détestais (mais tellement mordue de karaté,mais ça c'étais avant enfin bref...)
J'adore le footing j'en fais une a plusieurs fois par semaine malgré la fatigue je suis accro a la sensation de calme après ça.
J'adore le footing j'en fais une a plusieurs fois par semaine malgré la fatigue je suis accro a la sensation de calme après ça.
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
Ma page perso fragrantica: https://www.fragrantica.fr/members/58816
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Re: Sport, club de sport, autisme & cie
Le phénomène que tu évoques, souvent désigné par le terme "euphorie du coureur", résulte d'une interaction sophistiquée et harmonieuse entre divers neurotransmetteurs et endocannabinoïdes, notamment l'anandamide. Ces substances sont libérées en réponse à une activité aérobique prolongée, déclenchant une cascade biochimique qui induit une sensation exquise de bien-être, une relaxation profonde et, parfois, une légère euphorie.Ostara a écrit : ↑samedi 8 juin 2024 à 22:18 Moi il me faut un sport ou je me vide,ou je donne tout,où je reviens essoufflée et vidée,avant c'était les sports de combats mais le côté social je détestais (mais tellement mordue de karaté,mais ça c'étais avant enfin bref...)
J'adore le footing j'en fais une a plusieurs fois par semaine malgré la fatigue je suis accro a la sensation de calme après ça.
Pour approfondir, il est pertinent de mentionner les endorphines, des peptides opioïdes endogènes qui agissent comme des analgésiques naturels et modulèrent la perception de la douleur. L'anandamide, souvent appelée la "molécule de la félicité", se lie aux récepteurs cannabinoïdes du cerveau, amplifiant la sensation de bonheur. De plus, la sérotonine, un neurotransmetteur clé dans la régulation de l'humeur, et la dopamine, impliquée dans les circuits de récompense et de motivation, contribuent également à cette expérience transcendante.
Pendant une activité physique allant de modérée à très intense, l'organisme libère une pléthore de ces substances neurochimiques. Les endorphines procurent un soulagement naturel de la douleur et une sensation de bien-être. L'adrénaline (ou épinéphrine), sécrétée par les glandes surrénales, accroît la vigilance, l'énergie et la capacité de performance. La dopamine, quant à elle, renforce le sentiment de récompense et de satisfaction après l'effort.
Quant à moi, je confesse une certaine addiction naturelle à la dopamine et à l'adrénaline, sécrétées de manière endogène. Ce penchant, bien que fascinant, semble irréductible. En vérité, l'exercice physique intense demeure mon meilleur "remède naturel", offrant des bienfaits inégalés pour le corps et l'esprit.
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Catch Me If You Scan or Buy Me a Phish & Chips.
ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα. Σωκράτης
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Re: Sport, club de sport, autisme & cie
Pour la musculation et le handicap, il y a ce site.
Par contre voici une carte de France des clubs adaptés aux différents handicaps.
Par contre voici une carte de France des clubs adaptés aux différents handicaps.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Sport, club de sport, autisme & cie
Merci pour ton explication C3PO c'est super intéressant,je comprend mieux pourquoi j'ai moins de douleurs cervicales et migraineuses après le sport,je savais que c'étais lié a des substances dans le cerveau,parce que j'ai déjà lu dessus un peu,mais ta réponse est vraiment plus approfondie,C3PO a écrit : ↑samedi 8 juin 2024 à 23:29Le phénomène que tu évoques, souvent désigné par le terme "euphorie du coureur", résulte d'une interaction sophistiquée et harmonieuse entre divers neurotransmetteurs et endocannabinoïdes, notamment l'anandamide. Ces substances sont libérées en réponse à une activité aérobique prolongée, déclenchant une cascade biochimique qui induit une sensation exquise de bien-être, une relaxation profonde et, parfois, une légère euphorie.Ostara a écrit : ↑samedi 8 juin 2024 à 22:18 Moi il me faut un sport ou je me vide,ou je donne tout,où je reviens essoufflée et vidée,avant c'était les sports de combats mais le côté social je détestais (mais tellement mordue de karaté,mais ça c'étais avant enfin bref...)
J'adore le footing j'en fais une a plusieurs fois par semaine malgré la fatigue je suis accro a la sensation de calme après ça.
Pour approfondir, il est pertinent de mentionner les endorphines, des peptides opioïdes endogènes qui agissent comme des analgésiques naturels et modulèrent la perception de la douleur. L'anandamide, souvent appelée la "molécule de la félicité", se lie aux récepteurs cannabinoïdes du cerveau, amplifiant la sensation de bonheur. De plus, la sérotonine, un neurotransmetteur clé dans la régulation de l'humeur, et la dopamine, impliquée dans les circuits de récompense et de motivation, contribuent également à cette expérience transcendante.
Pendant une activité physique allant de modérée à très intense, l'organisme libère une pléthore de ces substances neurochimiques. Les endorphines procurent un soulagement naturel de la douleur et une sensation de bien-être. L'adrénaline (ou épinéphrine), sécrétée par les glandes surrénales, accroît la vigilance, l'énergie et la capacité de performance. La dopamine, quant à elle, renforce le sentiment de récompense et de satisfaction après l'effort.
Quant à moi, je confesse une certaine addiction naturelle à la dopamine et à l'adrénaline, sécrétées de manière endogène. Ce penchant, bien que fascinant, semble irréductible. En vérité, l'exercice physique intense demeure mon meilleur "remède naturel", offrant des bienfaits inégalés pour le corps et l'esprit.
Oui vraiment il y a une sensation de bien être après la course a pieds qui fais que c'est mon sport préféré depuis plusieurs années maintenant^^
C'est après une séance de footing que j'en profite pour méditer dans le parc de la résidence car c'est a ce moment là que je suis pas envahie par dix mille pensées,
Moi aussi c'est un de mes meilleurs remèdes naturels
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