Hydrean a écrit : ↑lundi 20 mai 2024 à 18:51ce qui sous-entend que ce ne serait qu'une histoire de "façons de voir les choses" (sujet traîté plus haut).
Définition d'idéologie venant du CRNTL
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Ensemble plus ou moins cohérent des idées, des croyances et des doctrines philosophiques, religieuses, politiques, économiques, sociales, propre à une époque, une société, une classe et qui oriente l'action
Ce qui correspond à la façon dont peut être représenté le racisme et ce qui exclurerait le racisme anti-blanc selon la façon dont tu as présenté les choses.
Eh non, puisqu'ici, il est question de
faits (et de phénomènes actuels et historiques) avérés et étudiables. Je le repète : le
racisme et le
sexisme, les sujets ici, sont des termes utilisés en sociologie, discipline étudiant les mécanismes sociaux/sociétaux.
Après je peux comprendre qu'une lutte (contre des choses concrètes du coup) puisse avoir l'air d'une idéologie, les abus de langage n'aidant pas à s'y retrouver et les définitions pouvant se ressembler.
Mais je vais développer davantage au fil de cette réponse.
Je dois avouer que j'ai jamais trop suivi ces mouvements (BLM, tout ce qui est vue comme "woke") car trop americano-centre à mon sens même si certains de part des études aux Usa etc s'inspirent de cela et essayent de l'impanter dans le système éducatif /politique en France.
retrouve le même fonctionnement chez certains qui se sentent victimes parce qu'ils sont "hommes blancs cisgenre" (ben voyons, comme dirait l'autre
).
Pas trop dans ça non plus (encore un truc mentalité anglo-saxons)
Ah, on y est !
Ça ne me surprend pas, j'étais un peu comme ça aussi avant.
J'ai été élevée dans une famille avec des valeurs pourtant plutôt de gauche, alors quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai commencé à me rendre compte que la "liberté d'expression" que proclamaient mes parents était en fait le cheval de bataille des trumpistes !
Je suis en partie d'accord sur le fait que c'est une vision assez moderne et "à l'internationale"
(mondialiste du coup ?), mais il ne faudrait pas la voir comme une mode et encore moins comme une potentielle menace pour l'éducation des enfants ou le système politique.
Ce que l'on qualifie de "wokisme" (qui est devenu un homme de paille), c'est en gros simplement la reconnaissance des inégalités mais aussi la célébration de la diversité.
J'ajoute que l'origine géographique de ce mouvement de pensée
(mais pas idéologie puisque derrière il y a un constat) existe au sein du même monde que la France, laquelle ne s'est pas développée dans une bulle.
Il peut cependant y avoir des spécificités faisant qu'une discrimination, dans la culture, peut ne pas tout à fait revêtir les mêmes aspects en France qu'aux USA par exemple.
Donc oui, l'égalité de traitement compte pour moi. Ce qui apparement est étranger à la vision anglophone. J'ai vraiment beaucoup de mal avec la discrimination possitif (si j'ai bien compris ça été peut être le cas pour toi pour au final finir par l'accepter)
Intéressant car moi-même, je pouvais parler de "discrimination positive" (dès qu'il était fait mention d'une caractéristique comme l'origine ou l'orientation sexuelle, genre "quelle importance ça a, on est égaux ?").
Eh non hélas. Non, l'égalité, si elle fait sens fondamentalement, n'est pas acquise à l'heure actuelle.
Célébrer la différence tout en faisant un constat des discriminations
(donc des dynamiques hiérarchiques — certes injustes — actuelles), ça n'est pas de la "discrimination positive" : c'est encourager un progrès vers une société plus alerte et plus bienveillante, et combattre ce qui empêche cela pour le moment.
(On en revient à ce qui a été dit sur la page précédente : quand il est question d'éthique, une approche bienveillante ne peut qu'être objectivement préférable.)
Je pense que personne n'aime être particulièrement oppressé mis à part les sado peut être.
Tu serais surpris du nombre de personnes qui se posent en victimes alors qu'elles jouent activement le rôle de l'oppresseur...
Néanmoins il y a bien un 2 poinds, 2mesures ou du moins une négation idéologique de nié à certaines personnes /groupes (on parle pas des nazi ou du KKK) le fait d'être jugé défavorablement tout simplement parce qu'ils portent un objet pour représenter leur croyance ou ont des convictions personnelles (le mariage pour tous, lVG) qui font tache.
Ces
"convictions personnelles" affectent d'autres personnes que soi. Elles ne font pas que tâche, elles ont pour conséquence de restreindre des droits.
Deux exemples en lien avec ce que tu mentionnes :
- l'homosexualité figurait anciennement dans le DSM (et il existe encore des thérapies de conversion malheureusement) et le mariage homosexuel n'est possible en France que depuis une dizaine d'années contre... toujours pour le mariage hétérosexuel ;
- le droit à l'IVG — en France du moins — s'est acquis à la suite de luttes féministes (féminisme qui n'aurait pas lieu d'exister si les femmes ne subissaient pas une oppression ancestrale au simple motif qu'elles sont des femmes).
En soit, le fait de tu fasses mention du privilège blanc, de BLM etc permet de mieux cerner l'une des raisons qui fait que je suis en décalage. Je ne suis pas très sensible aux idées venue des USA/Uk ces dernieres années.
Oui, ça s'explique.
Et pourtant, s'ouvrir aux problèmes du monde plus globalement permet une mise en perspective vraiment intéressante pour soi, mais avant tout (et surtout) de faire au mieux pour ne plus contribuer (même très indirectement, par des propos a priori anodins par exemple) aux inégalités et à l'incompréhension collective.
Et comme dit plus haut, il ne s'agit pas
d'idées mais de
personnes/populations (composées de personnes individuelles), dont la qualité de vie est forcément impactée.
Encore un exemple un peu différent : une personne transgenre ou non-binaire, elle sera affectée en France aussi.
Ce n'est donc pas une histoire "d'être sensible ou non à des idées d'outre-mer".
Pour la croix (visible), c'est en lien avec le principe de laïcité, qui ne s'apparente pas à de l'oppression.
Pourtant certaines personnes aiment assimilé cela à de l'islamophobie quand il s'agit du port du voile à l'école ou dans d'autres lieu public où la laïcité est appliquée.
À ceci près que pour la croix, pas de "christianophobie" en toile de fond
(pas plus qu'on ne peut parler d'"hétérophobie" quand on refuse l'accès aux personnes hétéros à un bar gay — comme si les safe spaces étaient indistinctement nécessaires/au même nombre pour les hétéros que pour les homos...).
Pour le voile, cela peut avoir des origines islamophobes (cette discrimination étant tristement d'actualité).
Il y a aussi parfois un côté infantilisant (parce que oui, certaines femmes choisissent de le porter, et d'autres de ne pas le porter aussi).
Pour finir, le principe de laïcité en France ne restreint pas les personnes dans leur vie en général (là où le fait d'être musulman·e peut impacter par exemple les sorties, avec les éventuels jugements, commentaires, voire agressions).
Et sinon, il semblerait que tu aies loupé ce message :
Deoxys a écrit : ↑lundi 20 mai 2024 à 17:40Et si c'est moi qui [je cite] te somme de présenter tes faits avérés et tes chiffres précis, et qui t'enjoins de les développer immédiatement pour conférer à tes propos une once de crédibilité, ainsi que de structurer un argumentaire cohérent ?
Ça marcherait là ?