L'amitié

[Scb1917]

C'est peut-être moins lucratif car cela concerne moins de personnes ?
Ou parce que les gens ne sont pas prêts à débourser autant pour une relation amicale que pour une relation amoureuse ?

Oh mon dieu, je n'avais même pas pensé à cet aspect ! En effet, je suppose que cela fait partie des raisons.

Mais il est clair que pour ma part, ce type de site, OVS (On va sortir) m'a effectivement permis de me constituer un petit réseau d'amis.
Avec la même limite que toi, c'est à dire la difficulté à entretenir les liens.
Mais cela m'a quand même beaucoup apporté.

Il y a maintenant TMS (Toutes-mes-sorties)qui contrairement à OVS est gratuit pour les nouveaux membres.
Mais plus ou moins actif selon les régions.

Je ne connais pas ces sites, je pense que j'irai voir quand j'aurai le temps. Merci PetitNuage

C'est intéressant effectivement cet article. Personnellement je me sens plus pêche que noix de coco.
J'aime bien communiquer avec les gens, découvrir leur vie. (peut-être pour mieux appréhender la mienne)
Mais je n'aime pas trop être envahie non plus. J'ai besoin de garder ma liberté.
Je préfère par exemple partager des activités que des repas.
Mais c'est peut-être parce que je n'ai pas trouvé d'amis avec qui je me sente sur la même longueur d'onde.

Je me sens un peu entre les deux, ça va dépendre de l'attitude de la personne en face. Si la personne est avenante je peux m'ouvrir très facilement.
Généralement je préfère aussi les activités sauf si les sujets en commun sont suffisamment importants pour pouvoir les utiliser dans une discussion autour d'un repas. Disons que sinon s'il faut juste parler de la pluie ou du beau temps j'ai vraiment du mal à soutenir la conversation longtemps, mon esprit décroche et je n'arrive plus à suivre...

[freeshost]

Mais je n'aime pas trop être envahie non plus. J'ai besoin de garder ma liberté.
Je préfère par exemple partager des activités que des repas.
Mais c'est peut-être parce que je n'ai pas trouvé d'amis avec qui je me sente sur la même longueur d'onde.

Marrant. Pour ma part, je ne suis pas en recherche de relations particulièrement fortes. Et j'ai plus de facilité à partager des repas que des activités.

En général, je suis plutôt discret sur ma vie privée, donc pratique moins le dévoilement de soi (self-disclosure), surtout en public.

[freeshost]

Je suis plutôt noix de coco qui ne cherche pas forcément à devenir pêche.

Les serveurs qui sourient, c'est pour faire bonne impression au client.

Mais il est vrai que, par exemple au Québec, au dépanneur, il n'est pas rare que la personne à la caisse te dire "Bonjour, ça va bien ?" pendant que c'est juste "bonjour" en général en Suisse et en France.

[Idjene]

[quote=freeshost post_id=572161 time=1689605501 user_id=1531

Mais il est vrai que, par exemple au Québec, au dépanneur, il n'est pas rare que la personne à la caisse te dire "Bonjour, ça va bien ?" pendant que c'est juste "bonjour" en général en Suisse et en France.
[/quote]

/j'ai pas compris votre truc de la peche et de la noix de coco...? J'ai dû louper un message..?/

Je ne connais pas les québécois, jamais allée au canada.
Dans leur "manière d'être / d'aborder les autres", vu de mon "connu", je me dis que ça me faciliterait sûrement les échanges..leur amorce du moins.
(D'ailleurs je croise régulièrement un montréalais francophone..ça me fait toujours très bizarre. Ce tutoiement, cette manière de parler,
si simplement, naturellement.. parfois je ne me sens absolument pas apte à cette "confrontation" mais c'est toujours agréable, léger..simple. Enfin, pas simple pour moi, mais plus léger)


Et en ce qui concerne le sujet de l'amitié, ça me laisse toujours très perplexe. Quand je suis en "situation sociale", que je vois des "amitiés" se créer..Les gens discutent et la fois suivante ils se connaissent presque..se retrouvent boire un verre etc.
Maintenant j'echange bien avec les gens. Par contre je ne comprends pas du tout comment la suite s'enclenche.. pour moi ça s'arrête là.
Certes, comme certains l'ont évoqué, je ne supporte pas l'idée d'être envahie. Devoir faire preuve d'un minimum de constance
Et en y pensant, bien des choses sont compliquées ou désagréables.

J'aimerais bien parfois être comme "les autres", ceux qui font des trucs avec leurs potes le week end, des barbecues, des apréms au bord de la piscine..

Pfff, en fait pas vraiment..

[freeshost]

/j'ai pas compris votre truc de la peche et de la noix de coco...? J'ai dû louper un message..?/

L'article vers lequel pointait Tugdual pointait vers cet autre article, où il est question de pêches, personnes plus facilement amicales sans être amies (jaser sans forcément donner tous les détails personnels, privés), et de noix de coco, personnes plus discrètes quant à leur vie de tous les jours et qui ne s'ouvrent que progressivement au fur et à mesure que la relation évolue.

Ouais, et au Québec, ils sont plus tactiles qu'en Suisse. (Après, les personnes s'adaptent aussi aux personnes autistes qui n'aiment pas trop le toucher.)

Et en ce qui concerne le sujet de l'amitié, ça me laisse toujours très perplexe. Quand je suis en "situation sociale", que je vois des "amitiés" se créer..Les gens discutent et la fois suivante ils se connaissent presque..se retrouvent boire un verre etc.
Maintenant j'echange bien avec les gens. Par contre je ne comprends pas du tout comment la suite s'enclenche.. pour moi ça s'arrête là.

En général, les personnes trouvent des points communs, des sujets de discussion qui les intéressent. Mais ces points communs peuvent varier d'une relation à l'autre, d'un groupe à l'autre. Par exemple, j'aime bien être avec des personnes qui s'amusent, rigolent et ne se prennent pas la tête, j'aime bien avec des personnes autistes, j'aime bien avec des personnes qui aiment jouer au poker à la bonne franquette autour d'une bonne bouteille. Le plus souvent, nous nous voyons ni chez l'autre ni chez moi, mais au restaurant. Certaines personnes sur ce forum connaissent mon appétit.

Cela dit, il y a plein d'activités que j'aime faire en solo aussi.

Les barbecues ne m'intéressent pas trop. Faut tout préparer le matériel, ça contribue au réchauffement climatique et aux déchets. Plus simple et pas forcément plus cher est de prendre une salade de légumes et de saumon fumé au restaurant.

[Ostara]

Je n'ai pas le sens de l'amitié,je n'éprouve pas le besoin de conserver des liens,les amitiés me "fatiguent" je sais pas si je suis clair en disant cela^^'
Par contre je peut éprouver de la sympathie pour des personnes et apprécier rire avec les autres car j'aime blaguer et rire.ça oui.surtout si elles aiment les animaux comme moi (où un(e) fan de parfums mais c'est rare que j'en rencontre ), j'éprouve très facilement de la sympathie dans ces cas là
Mais j'ai du mal a garder des liens,les conserver.
J'ai toujours eue un manque d'intérêt et d'investissement dans les relations sociales aussi.

C'est d'ailleurs inscrit sur mes appréciations scolaires "manque d'intérêt et d'investissement a la vie sociale de la classe"

Donc bon je suis pas la bonne conseillère pour aider les gens à se faire des amis

[freeshost]

Ouais, puis kossé cette injonction à entretenir des liens ? Ça devrait être faire de notre plein gré, pas par quelque pression sociale, contrôle social.

Modération (Curiouser) : Des messages sur l'épuisement ont été déplacés ici

[Freija]

Je rêve d’une amitié non romantiquement conduite (donc différente de celle que je vis avec mon compagnon).
J’en rêve depuis que je suis née.

Je n’ai pas la folie des grandeurs : juste une personne que je peux voir de temps en temps et qui n’a pas trop de tabous.

[PetitNuage]

Je ne sais pas trop dans quelle rubrique poster cette information sur Atypikoo, un site de rencontre destiné aux personnes atypques ( HPI, TSA, DYS, TDAH ...)

Le Réseau Social de Rencontres à Haut Potentiel Atypique
Atypikoo est le premier réseau social de rencontre dédié aux adultes atypiques. Que ce soit pour des rencontres amicales, des rencontres amoureuses ou bien des rencontres professionnelles, Atypikoo vous offre un espace bienveillant où vous pouvez échanger avec une communauté d'atypiques qui partagent votre fonctionnement. Participez à des sorties et partagez des discussions stimulantes, trouvez des partenaires amoureux qui vous comprennent, ou développez votre réseau professionnel avec des personnes hors du commun.

[Tugdual]

Les amitiés d’enfance :

• une éducation sentimentale décryptée par la sociologie...

[Asphodèle]

Très intéressant ce lien.
Mais ça confirme que je n'y ait jamais rien compris .

J'ai lu tout le fil, car en ce moment c'est un sujet sensible pour moi.
J'ai eu quelques copines et copains en primaire, pas beaucoup, et à chaque fois pas longtemps, une "meilleure amie" de la 5ème à la 3ème, une autre "meilleure amie" de la première à la terminale, et quelques copains en études supérieures ( la seule fois où j'avais vraiment une "bande" de copains).
Ensuite je n'ai plus eu que des collègues, avec qui je m'entendais très bien, mais je n'ai jamais réussi à transformer ça en amitié, des connaissances avec qui j'apprenais la guitare, les autres adhérents du club d'astronomie, ou les parents des copines de ma fille. Les seules personnes que je fréquente en-dehors du travail et des activités, ce sont les amis de mon conjoint. Je pensais que ça ne me pesait pas trop jusqu'à ce que je réalise que sans travail, la seule personne que je voyais, c'était mon mari, que les amitiés de ma jeunesse me manquaient, et que si un jour il n'était plus là, je n'aurais absolument plus personne...

Le problème pour moi ce n'est pas le début de la relation : j'aime bien les gens, je suis souriante et je m'intéresse à l'autre, mais passé cet état de surface, je ne sais plus quoi dire, quoi faire. À chaque fois que j'ai eu une amie proche, c'est elle qui est venue à moi, et tout de suite on était très proches... mais ça n'a jamais duré.
À chaque fois les liens se sont distendus à cause de l'éloignement ( à l'époque dès qu'on n'étudiait plus au même endroit, c'était compliqué, il n'y avait pas Internet, je n'étudiais pas dans la même ville que mon amie du lycée, aucune des deux n'avait le téléphone dans sa piaule étudiante, donc on ne pouvait s'appeler que quand on rentrait chez nos parents, et ce n'était même pas tous les week-end...).
Mais même avec Internet et le début des réseaux sociaux, j'ai perdu le contact avec mes potes d'étude...
Quand j'ai eu des collègues proches, je n'avais que peu de contacts avec eux lorsque nous n'étions pas chez les mêmes clients. J'avais l'impression que c'était toujours moi qui donnait et demandait des nouvelles, au bout d'un moment j'abandonnais.
Bref, j'ai l'impression que je n'y comprends toujours rien, que je suis minable, et pourtant j'aimerais tellement avoir un(e) ou deux ami(e)s avec qui partager de bons moments et sur qui je pourrais compter .

[Cracotte...]

L' amitié est pour moi angoisse, je n'éprouve pas le besoin et ça me stresse. Mais parallèlement je peux me sentir très isolée

[Meruqra]

Je crois bien que je n'ai jamais rien compris à ce concept, du moins que ma conception de l'amitié n'est pas celle attendue : je n'ai jamais réussi à me faire d'amis. Pour une raison que je n'ai jamais compris, dès mon enfance j'ai surtout eu droit au rejet sans même avoir la chance de me rapprocher des autres enfants. On me qualifiait de "bizarre", "étrange", "trop mâture", "pas normale". Bien entendu, de la part d'enfants, aucune explication valable. Je ne compte pas les rares individus m'ayant adressé la parole, car -et ils l'avouaient sans aucune honte- c'était suite à des paris de parler à la fille bizarre pendant une durée définie.

J'ai bien, par le passé, réussir à avoir une amie. Mais nos chemins se sont séparés, pour cause d'éloignement géographique et aussi de principes devenus incompatibles.


J'ai toujours senti un gouffre dans ma conception de l'amitié et celle des autres personnes.

Pour moi, un ami, un vrai (pas simplement une personne avec qui on s'entend bien), ce n'est pas un mouchoir jetable dont on se débarrasse au gré des envies. Ni même un défouloir pour raconter ses malheurs sans accepter d'être à l'écoute en retour. Pour moi, c'est une relation forte entre deux individus, qui va à double sens, et surtout qui se construit plus ou moins vite. Les centre d'intérêt communs, bien évidemment dans ma conception des choses, c'est un plus non négligeable pour pouvoir partager et échanger. Mais à contrario, nul besoin d'être des clones stricts qui ont tout et absolument tout en commun. Dans l'absolu, je trouve au contraire que des différences de centre d'intérêt ou d'opinions, tant que ceux-ci restent compatibles, peuvent enrichir une relation.

Le problème pour moi ce n'est pas le début de la relation : j'aime bien les gens, je suis souriante et je m'intéresse à l'autre, mais passé cet état de surface, je ne sais plus quoi dire, quoi faire.

Tu résumes bien une de mes problématiques, qui chez moi s'étend aux relations sociales dans leur globalité. Du coup, se faire des amis est extrêmement compliqué pour moi. Entre les préjugés des gens rien qu'en me voyant, ma maladresse sociale, et ma conception de l'amitié un brin différente... ça n'aboutit pas souvent.