[Index Nutrition] Végétarisme, pourquoi faire ?
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Re: [Index Nutrition] Végétarisme, pourquoi faire ?
Et aussi éviter les meurtres par pneu de voiture.
Un exemple d'un rescapé pour le plaisir de voir:
Un exemple d'un rescapé pour le plaisir de voir:
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Necker: "névrose d'angoisse + dépression + troubles relationnels cognitifs" Psychiatre 40 ans d'exercice: "hypersensible avec possibilité de TSA" l'ADOS-2, score total de 12 compatible avec 1 Trouble du Spectre de l'Autisme.
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Re: [Index Nutrition] Végétarisme, pourquoi faire ?
C'est vrai que la couvaison demande de l'énergie... Surtout que les poules pondeuses ont été sélectionnées pour pondre nettement plus qu'à l'état sauvage : environ 300 œufs par an pour une poule pondeuse contre 60 pour une sauvage [voir ici - site de L214] (cela m'aura permis de mettre à jour mes connaissances à ce sujet, je pensais que la fréquence de ponte naturelle était d'une quinzaine d'œufs par an environ).
On peut leur donner les coquilles à picorer, c'est bon pour elles.
Quel beau Pokémon !Escherischieuse a écrit : ↑jeudi 11 avril 2024 à 10:41Et aussi éviter les meurtres par pneu de voiture.
Un exemple d'un rescapé pour le plaisir de voir:
Capture d’écran 2024-04-11 à 10.38.48.png
Plus sérieusement : des fois hélas, on n'a d'autre choix que de rouler sur un animal si on ne veut pas finir dans le fossé, percuter un autre véhicule, se jeter dans la rivière... On peut aussi ne pas le voir. Il peut surgir soudainement. Et ainsi de suite.
Il s'agit de morts collatérales, regrettables certes, mais inévitables...
Bien sûr si on peut les éviter, il le faut !
Je pense qu'on ne peut parler de "meurtre" que quand les gens roulent volontairement sur l'animal pour se défouler (je repense notamment à des choses effroyables que j'ai pu lire de la part de tarés qui haïssaient les chats... ).
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Re: [Index Nutrition] Végétarisme, pourquoi faire ?
Est ce que je dois mal le prendre ? En même temps, je m'excuse d'avoir utilisé des termes trop violents, et je comprendrais que tu te sentes blessée par ce que j'ai dit avant, et que ce message soit ironique (même si je ne pense pas avec les smileys, mais j'ai quand même un doute).Ostara a écrit : ↑mercredi 10 avril 2024 à 16:42c'est rudement bien imité bravoSinon, du 2nd degré pour Ostara, mais t'as pas honte d'encourager/soutenir Pokémon, une licence dont le but est de faire des combats d'animaux/de les faire se reproduire de force et qui montre des expériences génétiques sur eux ?
Ouais sans déconner franchement c'est inadmissible, inadmissible,moi ça m'as fortement effarouchée de lire cette hérétique diablerie,tant est si bien,que depuis, je ne puis point aller a la selle sur la chaise d'aisances,mon transit en est fort souffrant,fort souffrant,me voilà affligée d'une terrible constipation
Spoiler :
Sinon, question qui va peut-etre vous paraître idiote, mais quand je dis que j'essaie de limiter ma consommation de viande, la plupart des personnes me demandent si je compte les poissons dedans. Même si nous sommes moins proches des poissons, car ce sont pas des mammifères
), ca reste des animaux, certes qu'on est moins capable d'identifier à nous, mais qu'on a (ou peut avoir) en tant qu'"animaux domestiques" dans des aquariums (je ne pense pas que le terme domestique soit exact, mais je n'arrive pas à en trouver de meilleur), en tout cas plus que des insectes (pour prendre un exemple qui semblerait plus acceptable à manger, même pour moi).Spoiler :
Après, j'avoue ne pas forcément m’être posé la question ou avoir fait des recherches poussées sur le sujet
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Re: [Index Nutrition] Végétarisme, pourquoi faire ?
Non pas du tout, t'inquiète,je n'étais pas blessée du tout,j'ai trouvé ça drôleMizunotama a écrit : ↑vendredi 12 avril 2024 à 1:23Est ce que je dois mal le prendre ? En même temps, je m'excuse d'avoir utilisé des termes trop violents, et je comprendrais que tu te sentes blessée par ce que j'ai dit avant, et que ce message soit ironique (même si je ne pense pas avec les smileys, mais j'ai quand même un doute).Ostara a écrit : ↑mercredi 10 avril 2024 à 16:42c'est rudement bien imité bravoSinon, du 2nd degré pour Ostara, mais t'as pas honte d'encourager/soutenir Pokémon, une licence dont le but est de faire des combats d'animaux/de les faire se reproduire de force et qui montre des expériences génétiques sur eux ?
Ouais sans déconner franchement c'est inadmissible, inadmissible,moi ça m'as fortement effarouchée de lire cette hérétique diablerie,tant est si bien,que depuis, je ne puis point aller a la selle sur la chaise d'aisances,mon transit en est fort souffrant,fort souffrant,me voilà affligée d'une terrible constipation
Spoiler :
Sinon, question qui va peut-etre vous paraître idiote, mais quand je dis que j'essaie de limiter ma consommation de viande, la plupart des personnes me demandent si je compte les poissons dedans. Même si nous sommes moins proches des poissons, car ce sont pas des mammifères), ca reste des animaux, certes qu'on est moins capable d'identifier à nous, mais qu'on a (ou peut avoir) en tant qu'"animaux domestiques" dans des aquariums (je ne pense pas que le terme domestique soit exact, mais je n'arrive pas à en trouver de meilleur), en tout cas plus que des insectes (pour prendre un exemple qui semblerait plus acceptable à manger, même pour moi).Spoiler :
Après, j'avoue ne pas forcément m’être posé la question ou avoir fait des recherches poussées sur le sujet
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
Ma page perso fragrantica: https://www.fragrantica.fr/members/58816
Savoir,Vouloir,Oser,
Se taire.
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Re: [Index Nutrition] Végétarisme, pourquoi faire ?
Je l'avais compris comme ça aussi !
Je pars du principe que si c'est de la fiction, sauf cas particulier éventuellement (genre vrai parti pris pédophile ou haineux), on s'en fout. Sinon, je serais non seulement pro-combats d'animaux vu que j'aime Pokémon, mais aussi pro-serial killers et torture, vu le nombre de fois où j'ai regardé la saga Saw !
Ta question ne m'étonne en fait pas le moins du monde : la chair de poisson, culinairement, n'est pas forcément appelée/considérée comme de la viande. Il y a même des gens qui considèrent que sa consommation entre dans le végétarisme (où normalement on enlève la chair animale et on ne garde que les œufs, le lait, le miel...)
Après, ce ne sont que des termes. Pour le mot viande :
Ce qui crée aussi la confusion c'est que, comme tu dis, on se sent moins proches des poissons que des mammifères, ou même des oiseaux. Déjà qu'on apprend à faire une distinction entre un chien et un cochon alors que ces deux animaux sont extrêmement similaires. Sans parler des vaches, que je vois parfois surnommées sur Internet des "grass puppies". Et que dire des poules, des dindes, des canards (...), dont la vie et l'individualité sont infiniment plus riches et complexes qu'on ne pourrait le penser...
Les poissons ne crient pas, ils n'ont pas d'expression, ils n'ont pas un physique toujours très agréable, ils sentent le poisson (duh ! je veux dire au sens figuré : on dit ça péjorativement)...
Ils sont souvent vus, pour ceux que l'on consomme, comme un banc, un ensemble... On les attrape avec de grands filets (et pas mal d'autres animaux avec).
Mais ce n'est, ici encore, pas l'aspect "intensif" qui pose problème (bien que ce soit un problème et pas des moindres). C'est le fait d'ôter la vie à un poisson (que ce soit un poisson sauvage quand bien même il serait pêché dignement, ou un que l'on a fait naître spécifiquement dans cette optique quand bien même il serait élevé dignement), dès lors que cela ne nous est pas (plus) nécessaire.
De plus, la pêche de loisir est aussi beaucoup mieux perçue socialement que la chasse, elle aurait presque un côté reposant.
Et pourtant... les poissons sont bien sentients, ils seraient même capables selon les espèces, de liens complexes, d'attachement ; ils seraient doués d'une bonne mémoire, en réalité ; ils ressentent la douleur...
J'ai entendu/lu des témoignages de propriétaires de poissons domestiques (de compagnie ?) qui disaient que leurs poissons les reconnaissaient, aimaient les caresses...
Mais au final ce n'est pas l'intelligence qui importe (chez les humains en théorie ça n'est pas censé affecter nos droits fondamentaux), c'est la sentience.
Pour les insectes, c'est encore peu étudié (mais ça l'est, un exemple ici).
Il y a de bonnes chances qu'il y ait sentience pour une bonne part d'entre eux.
Après, çe n'est peut-être pas au même degré qu'un animal comme nous, ou qu'une vache, un oiseau... Ça vit aussi, souvent, beaucoup moins longtemps ; beaucoup tolèrent de vivre les uns sur les autres (et même vivent comme ça).
Si on prend l'exemple d'une larve : celle-ci a tout de même un univers subjectif bien plus primaire que celui d'un chat ou d'une poule par exemple. Elle n'a pas une cognition élaborée, elle ne s'amuse pas, n'a pas de liens sociaux ou affectifs avec ses congénères, a surtout des besoins basiques (en tant qu'espèce entière, contrairement à un individu humain qui aurait ces caractéristiques mais qui appartient à une espèce à laquelle on reconnaît par défaut le statut d'individu du fait de son "potentiel" à échelle globale — du moins normalement).
Cela ne rend pas cette forme de vie insignifiante et je pense que si on n'a pas besoin d'en consommer on ne devrait pas. Mais c'est clair que si VRAIMENT on doit choisir entre une larve (ou même un tas de larves) et un cochon (remplacer le cochon par un chien ou par un bébé humain si vraiment on n'est pas sensible aux animaux), le choix est plutôt en défaveur de la ou des larve(s).
Est-ce du favoritisme, au-delà du besoin basique de survie ? Peut-être... L'idée n'est pas d'atteindre une cohérence parfaite, c'est impossible ; réduire notre impact par contre, c'est possible. Compliqué, mais possible.
Le gros intérêt de l'élevage d'insectes, après, c'est qu'il est nettement plus écologique.
Et pour le coup ce sont des protéines animales tout à fait satisfaitantes (on peut nourrir un chat, pourtant carnivore strict, avec une alimentation à base d'insectes). Mais bon, autant s'en passer tout simplement.
Je pars du principe que si c'est de la fiction, sauf cas particulier éventuellement (genre vrai parti pris pédophile ou haineux), on s'en fout. Sinon, je serais non seulement pro-combats d'animaux vu que j'aime Pokémon, mais aussi pro-serial killers et torture, vu le nombre de fois où j'ai regardé la saga Saw !
Il n'y a pas de question idiote ! Des réponses idiotes, si. Et encore, bien souvent il ne s'agit pas d'idiotie, juste d'un manque de connaissances.Mizunotama a écrit : ↑vendredi 12 avril 2024 à 1:23Sinon, question qui va peut-etre vous paraître idiote, mais quand je dis que j'essaie de limiter ma consommation de viande, la plupart des personnes me demandent si je compte les poissons dedans. Même si nous sommes moins proches des poissons, car ce sont pas des mammifères), ca reste des animaux, certes qu'on est moins capable d'identifier à nous, mais qu'on a (ou peut avoir) en tant qu'"animaux domestiques" dans des aquariums (je ne pense pas que le terme domestique soit exact, mais je n'arrive pas à en trouver de meilleur), en tout cas plus que des insectes (pour prendre un exemple qui semblerait plus acceptable à manger, même pour moi).Spoiler :
Après, j'avoue ne pas forcément m’être posé la question ou avoir fait des recherches poussées sur le sujet
Ta question ne m'étonne en fait pas le moins du monde : la chair de poisson, culinairement, n'est pas forcément appelée/considérée comme de la viande. Il y a même des gens qui considèrent que sa consommation entre dans le végétarisme (où normalement on enlève la chair animale et on ne garde que les œufs, le lait, le miel...)
Après, ce ne sont que des termes. Pour le mot viande :
Wikitionary.org a écrit :Du latin vivenda devenu en latin tardif vivanda, forme adjective neutre du verbe vivere (« vivre ») signifiant « ce qui sert à la vie ». Le mot s’applique originellement à toute sorte de nourriture et se spécialise progressivement pour ne plus désigner aujourd’hui que certaines nourritures carnées.
Ce qui crée aussi la confusion c'est que, comme tu dis, on se sent moins proches des poissons que des mammifères, ou même des oiseaux. Déjà qu'on apprend à faire une distinction entre un chien et un cochon alors que ces deux animaux sont extrêmement similaires. Sans parler des vaches, que je vois parfois surnommées sur Internet des "grass puppies". Et que dire des poules, des dindes, des canards (...), dont la vie et l'individualité sont infiniment plus riches et complexes qu'on ne pourrait le penser...
Les poissons ne crient pas, ils n'ont pas d'expression, ils n'ont pas un physique toujours très agréable, ils sentent le poisson (duh ! je veux dire au sens figuré : on dit ça péjorativement)...
Ils sont souvent vus, pour ceux que l'on consomme, comme un banc, un ensemble... On les attrape avec de grands filets (et pas mal d'autres animaux avec).
Mais ce n'est, ici encore, pas l'aspect "intensif" qui pose problème (bien que ce soit un problème et pas des moindres). C'est le fait d'ôter la vie à un poisson (que ce soit un poisson sauvage quand bien même il serait pêché dignement, ou un que l'on a fait naître spécifiquement dans cette optique quand bien même il serait élevé dignement), dès lors que cela ne nous est pas (plus) nécessaire.
De plus, la pêche de loisir est aussi beaucoup mieux perçue socialement que la chasse, elle aurait presque un côté reposant.
Et pourtant... les poissons sont bien sentients, ils seraient même capables selon les espèces, de liens complexes, d'attachement ; ils seraient doués d'une bonne mémoire, en réalité ; ils ressentent la douleur...
J'ai entendu/lu des témoignages de propriétaires de poissons domestiques (de compagnie ?) qui disaient que leurs poissons les reconnaissaient, aimaient les caresses...
Bien que ce ne soit pas des poissons, il y a aussi les céphalopodes (poulpes, sèches...), qui sont incroyablement sophistiqués et intelligents... Les crustacés comme les homards, les crabes...Spoiler : Allez, pour la route, deux petites vidéos de murènes particulièrement affectueuses (c'est d'autant plus remarquable qu'elles sont normalement plutôt du genre "je vous emmerde et je rentre à ma maison" et, surtout, capables de croquer des doigts humains comme des Curly) :
Mais au final ce n'est pas l'intelligence qui importe (chez les humains en théorie ça n'est pas censé affecter nos droits fondamentaux), c'est la sentience.
Pour les insectes, c'est encore peu étudié (mais ça l'est, un exemple ici).
Il y a de bonnes chances qu'il y ait sentience pour une bonne part d'entre eux.
Après, çe n'est peut-être pas au même degré qu'un animal comme nous, ou qu'une vache, un oiseau... Ça vit aussi, souvent, beaucoup moins longtemps ; beaucoup tolèrent de vivre les uns sur les autres (et même vivent comme ça).
Si on prend l'exemple d'une larve : celle-ci a tout de même un univers subjectif bien plus primaire que celui d'un chat ou d'une poule par exemple. Elle n'a pas une cognition élaborée, elle ne s'amuse pas, n'a pas de liens sociaux ou affectifs avec ses congénères, a surtout des besoins basiques (en tant qu'espèce entière, contrairement à un individu humain qui aurait ces caractéristiques mais qui appartient à une espèce à laquelle on reconnaît par défaut le statut d'individu du fait de son "potentiel" à échelle globale — du moins normalement).
Cela ne rend pas cette forme de vie insignifiante et je pense que si on n'a pas besoin d'en consommer on ne devrait pas. Mais c'est clair que si VRAIMENT on doit choisir entre une larve (ou même un tas de larves) et un cochon (remplacer le cochon par un chien ou par un bébé humain si vraiment on n'est pas sensible aux animaux), le choix est plutôt en défaveur de la ou des larve(s).
Est-ce du favoritisme, au-delà du besoin basique de survie ? Peut-être... L'idée n'est pas d'atteindre une cohérence parfaite, c'est impossible ; réduire notre impact par contre, c'est possible. Compliqué, mais possible.
Le gros intérêt de l'élevage d'insectes, après, c'est qu'il est nettement plus écologique.
Et pour le coup ce sont des protéines animales tout à fait satisfaitantes (on peut nourrir un chat, pourtant carnivore strict, avec une alimentation à base d'insectes). Mais bon, autant s'en passer tout simplement.
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Re: [Index Nutrition] Végétarisme, pourquoi faire ?
Un très grand éthologue a étudié les poissons dans sa jeunesse avant de se consacrer aux primates (et avoir aussi étudié les corvidés lorsqu'il était jeune). Il indique dans ses ouvrages ce que mentionne Deoxys les concernant, et leurs grandes capacités de sentience. Quant aux céphalopodes, je conseille de réécouter le cycle qu'Ameisen lui avait consacré dans sa magnifique émission, pour comprendre qu'ils sont des plus sentients et intelligents.
Je suis absolument d'accord avec ce qu'a écrit Deoxys quant à la valeur de sentience en premier lieu.
Et lorsque vous aurez côtoyé un cochon quelques heures, vous comprendrez qu'il est bien plus intelligent, gentil, drôle, fascinant que nombre d'autres animaux, y compris ceux mis habituellement dans la catégorie très intelligents...
L'occasion de relire les ouvrages de F. de Waal, et de remettre Sapiens à sa place. Malheureusement nous n'aurons plus de ses écrits, de ses interviews, de son talent et de son immense empathie
Un article sur la sentience et la vie sociale des poissons.
Je suis absolument d'accord avec ce qu'a écrit Deoxys quant à la valeur de sentience en premier lieu.
Et lorsque vous aurez côtoyé un cochon quelques heures, vous comprendrez qu'il est bien plus intelligent, gentil, drôle, fascinant que nombre d'autres animaux, y compris ceux mis habituellement dans la catégorie très intelligents...
L'occasion de relire les ouvrages de F. de Waal, et de remettre Sapiens à sa place. Malheureusement nous n'aurons plus de ses écrits, de ses interviews, de son talent et de son immense empathie
Spoiler :
Que tu tentes de réduire ta consommation est déjà tout à ton honneur selon moi, mais je sais que cette question est souvent posée...Mizunotama a écrit :Sinon, question qui va peut-etre vous paraître idiote, mais quand je dis que j'essaie de limiter ma consommation de viande, la plupart des personnes me demandent si je compte les poissons dedans. Même si nous sommes moins proches des poissons, car ce sont pas des mammifères
Un article sur la sentience et la vie sociale des poissons.
Modifié en dernier par hazufel le vendredi 12 avril 2024 à 10:09, modifié 1 fois.
TSA
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Re: [Index Nutrition] Végétarisme, pourquoi faire ?
Sur les poissons aussi, Arte a sorti un documentaire super intéressant. On peut apprendre des tours à un poisson rouge, qui contrairement à l'expression a une très bonne mémoire... (Mais bon, les oiseaux sont aussi assez voraces contrairement à l'expression. J'ai déjà vu nos poules chasser une souris. Et les perruches dévorent des quantités impressionnantes vu leur taille.)
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: [Index Nutrition] Végétarisme, pourquoi faire ?
Des poissons pas si cons est dispo sur YouTube aussi, actuellement
Pour l'émission dont parle hazufel plus haut, je cite d'un autre fil de discussion :
J'ai adoré l'article sur la sentience des poissons et ces histoires de business chez le labre, c'est génial !
L'article sur Frans de Waal est passionnant aussi. RIP...
Pour l'émission dont parle hazufel plus haut, je cite d'un autre fil de discussion :
hazufel a écrit : ↑samedi 4 mars 2023 à 15:01Dans la série de la semaine de La terre au carré dédiée aux animaux (merci Pluie de Granit pour la première mention sur le chat et à Curiouser sur la suite !), l’émission consacrée aux poulpes :
Dans la peau du Poulpe.
Vinciane Despret qui accompagne cette série d’émission à écrit l’ouvrage :
Autobiographie d’un Poulpe
J’ai beaucoup aimé dans cette émission les interventions du chercheur Ludovic Dickel, qui travaille sur la sensibilité des céphalopodes.Spoiler :
Je trouve qu’on ne l’entend pas assez dans l’émission, et j’ai trouvé vraiment dommage qu’on n’ait pas entendu un extrait de la série d’émissions Sur les épaules de Darwin sur le poulpe (alors qu’on en entend un dans celui sur les abeilles, JC Ameisen en ayant consacré plusieurs émissions).
Émissions sur la semaine donc sur :
- Le Corbeau
- Le Chat
- L’abeille
- Les poulpes
- Les dinosaures
Je suis en train d’écouter ce dernier.
J’ai bien aimé dans ces émissions les textes et interventions de Vinciane Despret, philosophe des Sciences notamment, elle a le talent de relier Science, littérature, philosophie, histoire (ce que faisait avec grand brio JC Ameisen dans Sur les épaules de Darwin et ce qui manque cruellement aujourd’hui je trouve.)
J'ai adoré l'article sur la sentience des poissons et ces histoires de business chez le labre, c'est génial !
L'article sur Frans de Waal est passionnant aussi. RIP...
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Re: [Index Nutrition] Végétarisme, pourquoi faire ?
Arte met à peu près tous ses documentaires sur YouTube, je les regarde toujours comme ça.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: [Index Nutrition] Végétarisme, pourquoi faire ?
Salut à tous. J'envisage de verdir (encore plus) mon alimentation. J'attends avec intérêt vos suggestions, sachant que j'ai horreur du soja.
Atteint de TAS, TPE, TSA,dyspraxie constructive visuo-spatiale.
Sors de dépression nerveuse.
En attente de diagnostic TDAH et/TPB et de TAG/TP.
THPI potentiel.
Hyperimpulsif.
Hypersensible.
Sors de dépression nerveuse.
En attente de diagnostic TDAH et/TPB et de TAG/TP.
THPI potentiel.
Hyperimpulsif.
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Re: [Index Nutrition] Végétarisme, pourquoi faire ?
Je réponds ici afin d'éviter le hors-sujet :
C'est comme si moi je faisais tuer mes chats dans le but de les manger, mais en douceur, à domicile — par euthanasie.
Ce serait d'ailleurs la meilleure voire la seule façon d'être sûre que la viande provienne d'un animal ayant vécu heureux et tué "dignement". Même pour un élevage réputé, comment connaître tout le parcours de l'animal ? Et là je ne fais pas référence à la traçabilité, mais au parcours de vie de l'individu, de sa naissance à sa mort (voire avant sa naissance — ce qui a été fait ou non aux parents).
On pourrait dire que "ce ne sont pas les mêmes espèces" : peu importe, les espèces élevées chez nous sont tout aussi sensibles que des chats et la plupart sont d'ailleurs aussi utilisées comme animaux de compagnie (cochons, oiseaux, chevaux, poissons, lapins, etc.).
On pourrait dire alors "oui mais les animaux d'élevage ils sont nés pour ça, tes chats non".
Donc si mes deux chats (les mêmes individus) étaient nés dans un élevage de chats pour la viande, ce serait bon ?
Et comme dit plus haut : nous faisons naître les animaux d'élevage.
Après, pour le côté technique : même en supposant que l'abattage à domicile soit fait dans les règles sans débordement (débordements qui ne m'étonnent pas parce que travailler dans la mort toute la journée il y a de quoi vriller) : que faire des ratages ?
Bien sûr, le vrai problème c'est que l'animal soit tué (tout court) pour une clientèle pouvant massivement être végane. Mais si je me place d'un point de vue qui admet que l'on tue dans ce contexte, du moment que c'est bien fait... Comment s'assurer que ce soit toujours bien fait ?
Si on admet que ça ne peut pas toujours être bien fait... on accepte donc que certains animaux en chient ? Si le bien-être importe tant, comment justifier de considérer un ratage comme un simple dégât collatéral, une triste exception...? Comme quelque chose d'inévitable (alors que si, justement, c'est évitable dans bien des cas où l'on pourrait tout simplement ne pas faire naître l'animal et donc ne pas le placer artificiellement dans cette position) ?
Bon, là-dessus, on pourrait dire que justement, le fait que la cadence soit très réduite et que ce soit un cadre "moins glauque" diminue sans doute le risque de ratages... Mais il en reste nécessairement un.
Bien que je reconnaisse qu'il y ait des avantages à un abattage sur place (niveau de stress surtout), cela reste un abattage. On tue un animal — on l'a fait naître dans cette optique — alors que, dans une bonne partie des cas de nos jours, ça n'est plus nécessaire car on peut manger végétal et compenser l'absence de B12 par une supplémentation.Escherischieuse a écrit : ↑vendredi 3 mai 2024 à 5:54Leur suggérer les abattoirs à domicile? (Pierre Girard, un journaliste, qui a un compte You Tube et qui montre des compromis)
C'est comme si moi je faisais tuer mes chats dans le but de les manger, mais en douceur, à domicile — par euthanasie.
Ce serait d'ailleurs la meilleure voire la seule façon d'être sûre que la viande provienne d'un animal ayant vécu heureux et tué "dignement". Même pour un élevage réputé, comment connaître tout le parcours de l'animal ? Et là je ne fais pas référence à la traçabilité, mais au parcours de vie de l'individu, de sa naissance à sa mort (voire avant sa naissance — ce qui a été fait ou non aux parents).
On pourrait dire que "ce ne sont pas les mêmes espèces" : peu importe, les espèces élevées chez nous sont tout aussi sensibles que des chats et la plupart sont d'ailleurs aussi utilisées comme animaux de compagnie (cochons, oiseaux, chevaux, poissons, lapins, etc.).
On pourrait dire alors "oui mais les animaux d'élevage ils sont nés pour ça, tes chats non".
Donc si mes deux chats (les mêmes individus) étaient nés dans un élevage de chats pour la viande, ce serait bon ?
Et comme dit plus haut : nous faisons naître les animaux d'élevage.
Après, pour le côté technique : même en supposant que l'abattage à domicile soit fait dans les règles sans débordement (débordements qui ne m'étonnent pas parce que travailler dans la mort toute la journée il y a de quoi vriller) : que faire des ratages ?
Bien sûr, le vrai problème c'est que l'animal soit tué (tout court) pour une clientèle pouvant massivement être végane. Mais si je me place d'un point de vue qui admet que l'on tue dans ce contexte, du moment que c'est bien fait... Comment s'assurer que ce soit toujours bien fait ?
Si on admet que ça ne peut pas toujours être bien fait... on accepte donc que certains animaux en chient ? Si le bien-être importe tant, comment justifier de considérer un ratage comme un simple dégât collatéral, une triste exception...? Comme quelque chose d'inévitable (alors que si, justement, c'est évitable dans bien des cas où l'on pourrait tout simplement ne pas faire naître l'animal et donc ne pas le placer artificiellement dans cette position) ?
Bon, là-dessus, on pourrait dire que justement, le fait que la cadence soit très réduite et que ce soit un cadre "moins glauque" diminue sans doute le risque de ratages... Mais il en reste nécessairement un.
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Re: [Index Nutrition] Végétarisme, pourquoi faire ?
Perso, je ne suis pas viande viande. Mais, je reproche aux plats etc. vegan que j'ai testé (je suis assez ne rien préparer moi-même...), le poivre et autre truc pour donner du goût. J'ai horreur de ça vu que je suis très sensible du palet (je ne reconnais pas la framboise, etc (sans doute parce que j'ai un truc/nez- trompe d'Eustache). Par contre je suis très sensible au sel, sucre, acide, amer et umani, vraiment. Ainsi que épicé et poivre (ce qui pique, etc.)Deoxys a écrit : ↑vendredi 3 mai 2024 à 10:06 Je réponds ici afin d'éviter le hors-sujet :
Bien que je reconnaisse qu'il y ait des avantages à un abattage sur place (niveau de stress surtout), cela reste un abattage. On tue un animal — on l'a fait naître dans cette optique — alors que, dans une bonne partie des cas de nos jours, ça n'est plus nécessaire car on peut manger végétal et compenser l'absence de B12 par une supplémentation.Escherischieuse a écrit : ↑vendredi 3 mai 2024 à 5:54Leur suggérer les abattoirs à domicile? (Pierre Girard, un journaliste, qui a un compte You Tube et qui montre des compromis)
C'est comme si moi je faisais tuer mes chats dans le but de les manger, mais en douceur, à domicile — par euthanasie.
Ce serait d'ailleurs la meilleure voire la seule façon d'être sûre que la viande provienne d'un animal ayant vécu heureux et tué "dignement". Même pour un élevage réputé, comment connaître tout le parcours de l'animal ? Et là je ne fais pas référence à la traçabilité, mais au parcours de vie de l'individu, de sa naissance à sa mort (voire avant sa naissance — ce qui a été fait ou non aux parents).
On pourrait dire que "ce ne sont pas les mêmes espèces" : peu importe, les espèces élevées chez nous sont tout aussi sensibles que des chats et la plupart sont d'ailleurs aussi utilisées comme animaux de compagnie (cochons, oiseaux, chevaux, poissons, lapins, etc.).
On pourrait dire alors "oui mais les animaux d'élevage ils sont nés pour ça, tes chats non".
Donc si mes deux chats (les mêmes individus) étaient nés dans un élevage de chats pour la viande, ce serait bon ?
Et comme dit plus haut : nous faisons naître les animaux d'élevage.
Après, pour le côté technique : même en supposant que l'abattage à domicile soit fait dans les règles sans débordement (débordements qui ne m'étonnent pas parce que travailler dans la mort toute la journée il y a de quoi vriller) : que faire des ratages ?
Bien sûr, le vrai problème c'est que l'animal soit tué (tout court) pour une clientèle pouvant massivement être végane. Mais si je me place d'un point de vue qui admet que l'on tue dans ce contexte, du moment que c'est bien fait... Comment s'assurer que ce soit toujours bien fait ?
Si on admet que ça ne peut pas toujours être bien fait... on accepte donc que certains animaux en chient ? Si le bien-être importe tant, comment justifier de considérer un ratage comme un simple dégât collatéral, une triste exception...? Comme quelque chose d'inévitable (alors que si, justement, c'est évitable dans bien des cas où l'on pourrait tout simplement ne pas faire naître l'animal et donc ne pas le placer artificiellement dans cette position) ?
Bon, là-dessus, on pourrait dire que justement, le fait que la cadence soit très réduite et que ce soit un cadre "moins glauque" diminue sans doute le risque de ratages... Mais il en reste nécessairement un.
J'ai ADORE le bô bun au tofu de chez Mamy Ahn à Annecy. C'était bon et pas de poivre et certes des saveurs mais sans exagéré et choisit des bonnes, pas qui.
J'avoue que je dois apprendre surtout à réduire ma consommation de lait (pb de boisson végétale où une me plaisait bien à l'épeautre mais ils l'ont rendu moins visqueuse et je le regrette. Et je n'aime pas trop le soja). Je mange assez les oeufs. Et sinon, je ne mange pas bcp de viande, sauf là, chez ma mère où, elle, c'est à chaque repas... Moi, un bon plat de pâtes, voir avec un oeuf, et ça m'allait...
Necker: "névrose d'angoisse + dépression + troubles relationnels cognitifs" Psychiatre 40 ans d'exercice: "hypersensible avec possibilité de TSA" l'ADOS-2, score total de 12 compatible avec 1 Trouble du Spectre de l'Autisme.
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Re: [Index Nutrition] Végétarisme, pourquoi faire ?
Totalement d'accord avec Deoxys.
Plutôt que de changer de mode d'abattage (ce que je ne risquerai pas de conseiller de toute façon), je leur conseillerai plutôt de suivre cet exemple là :
Un éleveur devenu vegan
Plutôt que de changer de mode d'abattage (ce que je ne risquerai pas de conseiller de toute façon), je leur conseillerai plutôt de suivre cet exemple là :
Un éleveur devenu vegan
"Pendant des années, j’ai travaillé en étroite collaboration avec les abattoirs en tant que propriétaire d’une boucherie «éthique» . A la ferme, nous fabriquions également du fromage, des œufs, du lait et d’autres produits d’origine animale. Je me rends compte que j’ai commis ce qu’on peut appeler des meurtres. Mais je croyais sincèrement en mon projet. En réalité, je me leurrais. L’être humain dispose de moyens très efficaces pour bloquer les émotions négatives et être dans le déni. Je n’avais pas conscience de la cruelle routine de l’élevage : le sang, les entrailles, la peur, la souffrance, la séparation des parents et bébés… Et puis, je recevais tellement de réactions positives de mes amis agriculteurs et de mes clients très satisfaits de ma production de viande. »
“J’ai transformé ma ferme en potager éco-responsable” "
TSA