Oui, Jonquille,
C'est très juste ce que tu dis là - au bout d'un petit temps, les gens qui nous connaissent voir l'integralité de qui nous sommes. C'est les débuts qui sont plus difficiles, car il y a tellements des idées réçus et des images que les gens ont en tête - Rain Man, les personnnes douées en informatique, d'autres qui arrivent de memoriser des plaques d'immatriculation de touts les voitures ils ont vues depuis ils savaient lire (et ça apartir de trois ans sans jamais avoir été à l'école!)
Les difficultés diminue, certes, avec l'age et notre evolution. Aujourd'hui les suivis pour les jeunes sont vraiment amelioré...quand j'étais jeune on essayé de nous etiquetté selon les criteres de jour - le SA était plus au moins inconnu et pour moi c'était "bipolar?", "depressive?", un forme de schizophrenie? Mais non - ils ont vite abandonné ces idées car rien ne correspondait.....

Du coup, aucun suivi, aucun aide sauf pour les personnes plus lourdement touché que moi. Je devais me debrouilller. Scolarité raté, relations difficiles, grand ecarte entre mes capacités et le travaille que je pouvais faire sans craquer.
Heureusement j'ai rencontré un psychotherapeute un peu plus fin que d'autres qui à lu certains choses sur les études de Hans Asperger et il soupçonner que c'était mon cas. On a trouver des moyens - beaucoup de soutien, beaucoup des echecs mais j'ai pu reprendre mes études et finalement je m'en sorte pas trop mal. Le truc était de comprendre mes limites et trouver des moyens d'eviter les choses qui me mets trop en difficulté - néons, bruits, reunions ou il y a trop de personnes, des postes ou je pouvais travailler en autonomie, ou parfois à la maison ou par internet de temps en temps.
J'ai suivi les cours en ligne pour m'entrainer à reconnaitre des expressions sur les visages, et j'ai étudie les expressions et m'entrainé en communication - afin de comprendre mieux les expressions verbales - de ne plus prendre des choses qu'au premier niveau, essayer de reconnaitre des metaphors etc.....un travaille de longue haleine mais assez reussit à la fin.
Au jourd'hui, je travaille plus au moins - je viens d'avoir le reconnaisance d'un travailleur handicapé, comme ça je peux avoir un peu d'aide pour trouver du travaille dans mes competences ( j'étais prof d'anglais au colléges et lycées mais vu le taille des classes et le comportement des éleves, je ne peux plus - je m'axe plutôt vers les cours pour adultes et ça me va très bien).
L'important était de trouver les amis/amies sur lequels je peux compter. Les gens qui me dépanne quand je suis un peu perdu, je reste assez credule et façile à manipuler, un peu innocente.....

C'est très important à savoir - mes amis m'ont sauvé la peau plusiers fois depuis que je me retrouve seule avec mes enfants. Je crois que des gens me vois comme quelqu'un un peu décalé, un peu autre monde, quelqu'un qui a lu "Le Seigneur des Anneaux" une fois de trop, mais ce n'est pas mechant. On m'a appris de profiter un peu de cette image/profile car ça me protege et me permets de fonctioner en societé. Oui c'est un stereotype mais mieux ça que Rain Man qui de tout manniére n'as pas le SA, si je me souviens bien, c'est l'autisme de Kanner et ça c'est different.
Mon handicape est invisible plus au moins jusqu'au moment quand je me retrouve stressé, ou devant les néons, les bruits, les odors, et puis je dois me resaisie, me recentrer, maitriser l'angoisse - mais là les gens voient que quelque choses ne va pas - mes tics sont plus visible, le regarde fuyant, mes paroles limités. Et là, je suis vulnerable. C'est ça qui m'arrivé au karaté.
Si seulement le SA était plus connu, ces difficultés seront attenuées - j'aurais moins besoin de me retrouver dans ce genre de situation - les gens comprendrent comment faire pour m'aider tout naturellement. Tout comme mes amis qui vois l'ensemble de qui je suis - pas l'autiste, pas la femme de la cinquantaine, pas le gothique habillé en noir etc mais le MOI qui est tous ces choses et encore - avec la richesse de cinquante ans d'experience, et mes points faibles aussi.
Le chemin est longue - je le sais - mais avec de soutien et de la compréhension, on y arrive. Je suis sur que ton fiston progressera enormement car la situation debloque petit à petit auprés la public. Mais encore pas assez rapidement - il y trop de Apsies qui gallére toujours seules dans leur coin.
Bon- j'ai tout dit

Il y a du boulot mais c'est mieux que il y a trente ans......
Bien pour toi Jonquille - ton fils va jouer au foot et tu est là pour le soutenir et l'encourager.

Moi, je vais retourner au karaté le rentrée et je crois que ce fois ci, les choses vont evoluer car mon instructeur est courant et il va m'aider a ne pas être gêné - quelques petits adaptations et ça ira bien. Vivre les sports LOL
