[Index Solitude] Autiste et célibataire

[rekkan]

Bonsoir à tous.

Je vais avoir 45 ans cette année et je ne cesse de déprimer : pas de boulot, pas d'enfant et pas de copine.

Je suis malheureusement d'une timidité maladive avec le beau sexe et toutes les fois par le passé où j'ai tenté ma chance je me suis pris un vent, tellement que l'un de mes surnoms c'est l'éolienne !

Les sites de rencontres n'ont rien donné à part anarques, demeurées et compagnie.

Si vous avez une solution à mon problème, je suis preneur.

[lucius]

Bienvenue au club! Navré je passe par là (cette situation) mais je n'ai aucune solution. Le problème du célibat a déjà été évoqué et sur comment rencontrer quelqu'un.

[Cerise]

Moi aussi je suis timide maladive !
Et je pense que les hommes n'aiment pas les filles qui parlent pas ou peu .

[rekkan]

Je pourrai compenser. Il paraît que je suis un gros bavard !

[MrMétaphysique]

D'expérience, je dirais d'aller au plus simple et de rechercher quelqu'un qui te ressemble, donc neuroatypique pour une raison ou une autre.

[seul]

Il y avait un dialogue de Platon ou c'était plutôt aporétique puisqu'on ne savait pas dire si l'amour naissait entre gens opposés ou ressemblants.
Moi perso je vois la drague comme un jeu de foot. Je n'ai jamais compris comment les gens jouaient au foot. Personne me passe la balle parce que tout le monde me sait nul. J'essaie d'attraper la balle à l'équipe adverse mais je suis trop nul. Je cours dans tous les sens mais sans parvenir à la moitié du quart de ce que quelqu'un de normal fait sur un terrain.
Des fois je me dis qu'on vit dans le monde inversé qui s'est émancipé dans le capitalisme comme l'écrit Marx. Peut-être que dans une autre société je serais considéré comme intéressant. Je plairais aux femmes, mes livres serais lu... C'est aussi pour ça que je surveille le cac 40 parce que j'attend une révolution.

[Flower]

Je vous présente mes excuses par avance parce que je ne suis plus célibataire mais que j'interviens quand même... Pour moi, ce qui a énormément joué, c'était justement d'être dans un autre contexte, "un autre monde": j'ai fréquenté des gens atypiques et d'un coup, je plaisais ! J'ai carrément fait des déçus... Ça ne m'était jamais arrivé avant...

Et c'était un peu la même chose pour mon mari, d'ailleurs, qui n'arrivait pas à plaire, et qui ne savait d'ailleurs pas "draguer": il a suffi qu'il tombe sur quelqu'un qui accepte qu'il soit un peu cash et c'était bon. (Moi, je trouvais ça bien qu'il soit clair parce que sinon j'ai du mal à percuter.)

[Eratosthène]

Dans la vie c'était une catastrophe, ne fut-ce que parce que je ne savais pas quand je plaisais (car apparemment c'est parfois arrivé). Je n'ai jamais testé les sites de rencontres, c'est par le biais de forums de discussion que l'impensable s'est produit : sans le regard, je me suis sans doute permis plus de choses que dans le monde concret... Et c'est donc à 35 ans que la rencontre a fini par se produire...

[Makerie]

D'expérience, je dirais d'aller au plus simple et de rechercher quelqu'un qui te ressemble, donc neuroatypique pour une raison ou une autre.

Le tout est de trouver cette personne aussi, je trouve que ça ne court pas les rues. J'ai l'impression que les autistes sont beaucoup des personnes qui restent dans leur coin, je ne sais pas si ça s'applique à tous les neuroatypiques, mais si on sort de sa zone de confort pour rencontrer les autres, mais que tous les neuroatypiques de la ville ont décidé de rester chez eux, ça va être difficile de les rencontrer !

Imaginez un peu, un casanier qui n'aime pas les réseaux sociaux et les sites de rencontre qui rêverait d'être en couple avec un autre casanier, comment est-ce qu'ils peuvent faire pour se rencontrer ?

Si je prends l'exemple de moi et mon conjoint, si on avait pas suivi la même thérapie de groupe, JAMAIS on aurait pu se croiser, impossible. Trop timides, trop renfermés sur nous-même, même en se croisant on se serait ignorés. Et même pendant la thérapie de groupe, on a galéré à se rapprocher l'un de l'autre, ça nous aura pris deux ans !

Après ça doit se faire des rencontres entre neuroatypiques, je crois même avoir vu des fils sur ce forum de gens qui voulaient organiser ça. Peut-être que des associations font ça aussi ? Car bon, le conseil typique pour rencontrer des gens, c'est de s'inscrire à une activité (les rencontres au bar, j'y crois pas du tout), ce que j'avais fait mais au final je n'ai accroché avec personne. Donc on fait quoi après ?

[MrMétaphysique]

Tu as tout à fait raison. C’est pour ça que je procéderais en étant moi-même et en me livrant aux activités auxquelles j’ai envie de me livrer dans le but de rencontrer quelqu’un qui a la même envie.

Ton exemple de la thérapie de groupe va en ce sens d’une certaine façon.

Je dis ça au conditionnel, alors que j’aimerais revivre une relation quand j’aurai résolu certains problèmes.

Par expérience, je voulais dire qu’avant tout diagnostic, je ne suis jamais sorti qu’avec des gens atypiques sans le savoir à l’époque. Avec les gens normaux, ce n’est même pas envisageable.

[seul]

J'ai fait 3 ans et demi de fac de philo et c'est une de mes plus grandes passions. J'ai eu beaucoup de numéro de téléphone j'ai discuter à des tas de femmes mais je n'ai plus à aucune d'entre elles. Juste la friendzone habituelle quoi.

[seul]

J'ai rêvé toute la nuit d'une femme qui ne m'aime pas. Au réveil je me suis senti triste de savoir qu'elle n'était pas là.

[lucius]

J'ai fait 3 ans et demi de fac de philo et c'est une de mes plus grandes passions. J'ai eu beaucoup de numéro de téléphone j'ai discuter à des tas de femmes mais je n'ai plus à aucune d'entre elles. Juste la friendzone habituelle quoi.

Moi la philo, C'est un très gros repoussoir! Mais j'ai eu de très mauvaises expériences avec des gens diplômés en sociologie ou en philosophie qui jouaient les donneurs de leçons sur des sujets qu'ils ne connaissaient pas contrairement à moi. ils me disaient que je ne comprenais pas un truc (que je faisais depuis longtemps) alors qu'eux n'ont lu qu'un article de presse ou un bouquin pour les nuls dessus.

En même temps trouver des centres d'intérets communs avec une personne n'est qu'un début mais il ne faut pas s'y focaliser trop. Exemple: des passionnés de BD franco-belge peuvent voir l'un se tourner vers les mangas et l'autre vers les comics. Les gens changent, les centres d'intérets aussi. Mais la vision du monde aussi ou celle des priorités peuvent évoluer. Déjà, le plus dur dans un couple c'est de se synchroniser ou encore de savoir se désynchroniser en bon entente pour vivre ensemble.

[freeshost]

Le célibat me va bien.

[seul]

J'ai fait 3 ans et demi de fac de philo et c'est une de mes plus grandes passions. J'ai eu beaucoup de numéro de téléphone j'ai discuter à des tas de femmes mais je n'ai plus à aucune d'entre elles. Juste la friendzone habituelle quoi.

Moi la philo, C'est un très gros repoussoir! Mais j'ai eu de très mauvaises expériences avec des gens diplômés en sociologie ou en philosophie qui jouaient les donneurs de leçons sur des sujets qu'ils ne connaissaient pas contrairement à moi. ils me disaient que je ne comprenais pas un truc (que je faisais depuis longtemps) alors qu'eux n'ont lu qu'un article de presse ou un bouquin pour les nuls dessus.

En même temps trouver des centres d'intérets communs avec une personne n'est qu'un début mais il ne faut pas s'y focaliser trop. Exemple: des passionnés de BD franco-belge peuvent voir l'un se tourner vers les mangas et l'autre vers les comics. Les gens changent, les centres d'intérets aussi. Mais la vision du monde aussi ou celle des priorités peuvent évoluer. Déjà, le plus dur dans un couple c'est de se synchroniser ou encore de savoir se désynchroniser en bon entente pour vivre ensemble.

Je n'aime plus trop ce qui se passe en philo aujourd'hui. Ca devient trop à gauche, trop ridiculement antifa (j'ai du mal avec les gens qui voient du fascisme partout). Mais apprends à aimer la philosophie dans des livres de philosophie et non avec des gens comme ça.
Je pense que pour se mettre en couple nous renvoie un peu à Darwin. Il y a une sélection qui fait que certains ont beaucoup moins de chance pour se mettre en couple.