Je n'aime pas les gens ??

[Ostara]

Moi j'aime les gens s'ils ne sont pas là

[Pivoine]

Il y a divers gens, parfois divergents. Alors je mets le paquet pour ne pas les mettre tous dans le même paquet.

Il y a même des nuances d'une personne autiste à l'autre.

Il y a des personnes que je n'apprécie pas du tout.
Il y a des personnes qui me saoulent.
Il y a des personnes qui m'indiffèrent.
Il y a des personnes que j'apprécie.

Les interactions sociales me fatiguent, qu'elles soient positives ou négatives.

J'aime la solitude.

J'aime observer les personnes, voire les analyser (non, pas les psychanalyser ).

Elles sont parfois marrantes.

J'aime passer du temps avec des personnes qui ne se prennent pas la tête, qui ne sont pas sans cesse dans une lutte sociale, de statut, d'apparence, de réputation. Tiens, par exemple, au restaurant ou au bistrot. Un bon gueuleton, une bonne bouteille. Le tout sans pression (sauf éventuellement celle qu'on boit).

Je n'aime pas les personnes sans cesse en besoin d'attention, les m'as-tu-vu, les personnes qui cherchent continuellement à se faire remarquer.

J'aime passer du temps en solo pour lire, apprendre, dormir, manger, trinquer, écouter de la musique.

Je ne m'attache pas trop, je prends du recul, c'est mon habitude, discrétion et calme. Je suis plus diversité des relations que relations fusionnelles.

Chaque personne est telle qu'elle est. C'est la réalité. On fait avec. Aucune personne n'est parfaite, ni la réalité, ni le monde, ni les idéologies.

La vie en solo me va très bien. Ni relation conjugale, ni enfant, ni animal (juste moi-même).

Chez pas mal de personnes, il me dérange que... plus elles en ont, plus elles en veulent... qu'ils s'agisse d'argent, de félicitation ou d'interactions sociales, ou qu'on fasse la job à leur place. Toujours plus, jamais moins ? Croissance infinie des (faux) besoins ? Il y a aussi cette maudite peur de la mort.

Je suis tellement occupé avec mes intérêts spécifiques que j'ai peu de temps pour passer du temps avec des gens.

Dans l'espace public (la rue, le train), je suis discret. Je n'aime donc pas qu'on m'appelle, préfère qu'on m'écrive. C'est plus discret. Vie privée, intimité, secret professionnel, secret de fonction, c'est important, tout ça, me semble. Je ne pratique pas beaucoup le dévoilement de soi (self-disclosure). I don't need increasing expectations. Je n'ai pas besoin d'attentes croissantes. Ich brauche keine steigende Erwartungen.

On a tous rendez-vous avec la mort, chacun son tour. À quoi bon le nier ?

Alors autant voyager en solo. Tu es obligé d'apprendre la langue du pays, au lieu de parler avec des personnes qui parlent la même langue que toi. Bon, faut avouer que... il y a un gros manque de curiosité linguistique de part et d'autre, tant chez les touristes que chez les autochtones.

Autrement, chanter en chœur dans la salle les chansons par cœur, il n'y a rien de tel.

Merci pour ton message rempli d'humour
Moi aussi je préfère qu'on m'écrive plutôt qu'on m'appelle. Ça permet de donner ou demander juste l'information qu'on a besoin sans blabla inutile

[Makerie]

Je ne dirais pas que j'aime ou pas les gens, mais la majorité d'entre eux me laisse indifférente et ça ne me donne pas envie d'aller vers eux et de faire un effort de sociabilisation qui ne m'apporterait au final pas grand chose. En fait j'ai une vision bizarre des choses je crois, la plupart des gens me semblent complètement vides, alors que je sais que c'est faux. Ils ont leur vécu, leurs passions, mais comme je n'ai pas envie de leur parler et de creuser un peu bah ils restent des NPC pour moi. Donc je me suis déjà demandé si j'étais pas un peu misanthrope sur les bords, mais en fait c'est interagir avec eux que j'aime pas car si je le fais, je vais moi aussi devoir me mettre à leur niveau et jouer un rôle (porter le masque social, en somme).

Par contre j'adore être un peu en retrait dans un groupe et observer les personnes interagir entre elles, un peu comme une scientifique qui étudie le genre humain. Parfois j'observe même des choses qui me font rire gentiment, mais vraiment ça ne ferait rire personne d'autre. Ca peut être par exemple les réactions à une bonne nouvelle, je vois que tout le monde fait "c'est super" en même temps et je me marre comme une andouille car ils sont tous très synchrones Donc on peut dire que j'aime le genre humain, il a un côté fascinant.

Après bien sûr il y a des personnes que j'aime, qui sont des personnes qui me sont proches et avec qui j'ai des points communs. Mais je ne peux pas aimer les gens d'une manière générale car ils sont tous trop différents, et en même temps en surface ils sont tous pareils avec leur masque social, et je ne sais pas voir au travers.

Donc oui, j'aime les gens. Ceux que je connais. Les autres ne comptent pas dans l'équation.

(Voilà que j'ai encore l'impression de m'être embrouillée toute seule dans mon message. Si vous y comprenez quelque chose, bravo !)

[Pivoine]

Je ne dirais pas que j'aime ou pas les gens, mais la majorité d'entre eux me laisse indifférente et ça ne me donne pas envie d'aller vers eux et de faire un effort de sociabilisation qui ne m'apporterait au final pas grand chose. En fait j'ai une vision bizarre des choses je crois, la plupart des gens me semblent complètement vides, alors que je sais que c'est faux. Ils ont leur vécu, leurs passions, mais comme je n'ai pas envie de leur parler et de creuser un peu bah ils restent des NPC pour moi. Donc je me suis déjà demandé si j'étais pas un peu misanthrope sur les bords, mais en fait c'est interagir avec eux que j'aime pas car si je le fais, je vais moi aussi devoir me mettre à leur niveau et jouer un rôle (porter le masque social, en somme).

Par contre j'adore être un peu en retrait dans un groupe et observer les personnes interagir entre elles, un peu comme une scientifique qui étudie le genre humain. Parfois j'observe même des choses qui me font rire gentiment, mais vraiment ça ne ferait rire personne d'autre. Ca peut être par exemple les réactions à une bonne nouvelle, je vois que tout le monde fait "c'est super" en même temps et je me marre comme une andouille car ils sont tous très synchrones Donc on peut dire que j'aime le genre humain, il a un côté fascinant.

Après bien sûr il y a des personnes que j'aime, qui sont des personnes qui me sont proches et avec qui j'ai des points communs. Mais je ne peux pas aimer les gens d'une manière générale car ils sont tous trop différents, et en même temps en surface ils sont tous pareils avec leur masque social, et je ne sais pas voir au travers.

Donc oui, j'aime les gens. Ceux que je connais. Les autres ne comptent pas dans l'équation.

(Voilà que j'ai encore l'impression de m'être embrouillée toute seule dans mon message. Si vous y comprenez quelque chose, bravo !)

Bonjour Makerie,
Moi aussi je me mets souvent en retrait et j'observe... j'aime "analyser" les comportements. Soit comme toi, certaines situations/réactions me font rire, soit je ne comprends pas le sens de tout ça et je me dis, "mais qu'est-ce que je fais ici ? ".
C'est une question que je me pose souvent, même au sens plus large: qu'est-ce que je fais sur terre ? Quel sens à tout cela ?
Alors oui, la phylosophie du yoga et la méditation m'aident souvent à m'apaiser avec ces questions. Mais quand je n'ai pas le moral, elles reviennent dans ma tête au galop.

[Makerie]

Bonjour Makerie,
Moi aussi je me mets souvent en retrait et j'observe... j'aime "analyser" les comportements. Soit comme toi, certaines situations/réactions me font rire, soit je ne comprends pas le sens de tout ça et je me dis, "mais qu'est-ce que je fais ici ? ".
C'est une question que je me pose souvent, même au sens plus large: qu'est-ce que je fais sur terre ? Quel sens à tout cela ?
Alors oui, la phylosophie du yoga et la méditation m'aident souvent à m'apaiser avec ces questions. Mais quand je n'ai pas le moral, elles reviennent dans ma tête au galop.

Je me posais souvent ces questions à une époque. C'est vrai que quand on ne trouve sa place nulle part, on se demande c'est quoi le but d'être là.

Mais après une réflexion de plusieurs années, j'en dis que mon but dans la vie, c'est juste de profiter autant que possible. Donc je vis ma petite vie avec mes passions, j'essaie de m'entourer de personnes avec qui je suis vraiment bien et avec qui je n'ai pas à me forcer. La vie est déjà assez compliquée comme ça, je vais pas me rajouter des impératifs qui ne m'apportent rien comme avoir plein d'amis ou une carrière.

Maintenant, quand j'intègre un groupe de personnes et que je vois que ça ne passe pas, bah c'est pas pour autant que je vais me forcer à rester avec elles en mettant un masque social. Enfin, j'ai un masque social mais qui ne me coûte pas beaucoup d'énergie car je fais le strict minimum : je suis polie et je souris. Donc voilà, dans un groupe je peux être assez détachée, je ne participe que quand je le sens, mais je ne le vis plus mal comme avant. C'est comme ça que je suis. Les autres, si ils sont sympas ne m'en tiennent pas rigueur et je profite à ma façon.

[Pivoine]

Bonjour Makerie,
Moi aussi je me mets souvent en retrait et j'observe... j'aime "analyser" les comportements. Soit comme toi, certaines situations/réactions me font rire, soit je ne comprends pas le sens de tout ça et je me dis, "mais qu'est-ce que je fais ici ? ".
C'est une question que je me pose souvent, même au sens plus large: qu'est-ce que je fais sur terre ? Quel sens à tout cela ?
Alors oui, la phylosophie du yoga et la méditation m'aident souvent à m'apaiser avec ces questions. Mais quand je n'ai pas le moral, elles reviennent dans ma tête au galop.

Je me posais souvent ces questions à une époque. C'est vrai que quand on ne trouve sa place nulle part, on se demande c'est quoi le but d'être là.

Mais après une réflexion de plusieurs années, j'en dis que mon but dans la vie, c'est juste de profiter autant que possible. Donc je vis ma petite vie avec mes passions, j'essaie de m'entourer de personnes avec qui je suis vraiment bien et avec qui je n'ai pas à me forcer. La vie est déjà assez compliquée comme ça, je vais pas me rajouter des impératifs qui ne m'apportent rien comme avoir plein d'amis ou une carrière.

Maintenant, quand j'intègre un groupe de personnes et que je vois que ça ne passe pas, bah c'est pas pour autant que je vais me forcer à rester avec elles en mettant un masque social. Enfin, j'ai un masque social mais qui ne me coûte pas beaucoup d'énergie car je fais le strict minimum : je suis polie et je souris. Donc voilà, dans un groupe je peux être assez détachée, je ne participe que quand je le sens, mais je ne le vis plus mal comme avant. C'est comme ça que je suis. Les autres, si ils sont sympas ne m'en tiennent pas rigueur et je profite à ma façon.

C'est super si tu arrives facilement à te détacher.
J'apprends seulement à le faire à ne plus me forcer. J'ai vraiment envie de profiter de la vie à ma façon aussi maintenant, penser un peu à moi

[Makerie]

C'est super si tu arrives facilement à te détacher.
J'apprends seulement à le faire à ne plus me forcer. J'ai vraiment envie de profiter de la vie à ma façon aussi maintenant, penser un peu à moi

C'est un travail qui prend du temps. C'est des habitudes qu'on prend, de ne pas s'écouter et de se forcer, c'est très dur de s'en détacher après autant d'années. En plus on se questionne : "j'ai besoin de ça, mais comment les autres vont le prendre si je change soudainement ?"

Après au fil des années je suis passée d'un extrême à l'autre. Au départ j'étais toujours à prendre sur moi, à faire super attention à ne froisser personne quitte à me nier. Il fallait à tout prix participer dans les groupes, je m'interdisais les silences, j'en étais même à contrôler le moindre de mes gestes, mon langage non-verbal (par exemple : tourner ses pieds vers l'interlocuteur, sinon ça signifie que la discussion ne nous intéresse pas ; acquiescer régulièrement pour montrer que j'écoutais. Rien de tout ça n'est naturel chez moi, je dois le penser consciemment pour l'appliquer. Pourtant des fois je ne suis pas tournée vers quelqu'un mais je suis à fond dans la conversation).
Aujourd'hui, plus rien à faire et je me sens tellement mieux, j'évite moins certaines situations sociales du coup puisqu'elles ne me stressent plus autant. Ca a été une vraie libération. Mais je pense qu'il faut que ça s'équilibre, il faut un juste milieu entre tout contrôler et laisser faire car parfois je dois paraître un peu arrogante.

Mais ce cheminement c'est l'affaire de plusieurs années entourée d'une psy et d'éducatrices (je vais dans un CATTP). Ca m'a permis de me reconstruire de l'école qui m'a détruite, de retrouver confiance en moi et d'identifier mes besoins, puis d'apprendre à les respecter.

En tout cas, je te souhaite bon courage, tu as toutes les clés en main pour y arriver, j'en suis sûre

[Ostara]

Moi aussi les gens m'indiffèrent,quand je parle je recherche uniquement soit l'échange d'informations,soit parler d'un sujet qui m'intéresse (mais c'est unilatéral c'est pas l'échange relationnel que je cherche,je n'ai pas de réciprocité,où très peu car j'essaie d'y faire plus attention quand même),soit d'exprimer mes pensées quand j'arrive a les verbaliser,

Mais c'est un monologue, l'autre n'est pas inclus dans mon fil de pensées et de paroles,dans ma tête il n'y a que moi et ce que j'ai à dire.c'est pas du tout une conversation.

Je l'ai pleinement réalisé lorsque je l'ai vu mentionné sur mon compte rendu diagnostic avant je n'en avait aucune conscience.

[freeshost]

Et après cela, on nous demande de sans cesse y mettre de l'émotion.

[Pivoine]

En tout cas, je te souhaite bon courage, tu as toutes les clés en main pour y arriver, j'en suis sûre

Merci beaucoup pour tes encouragements oui j'y crois. Heureusement que mon mari est exceptionnel et il me soutient. On parle beaucoup lui et moi, et on a déjà réduit nos contacts sociaux parce qu'il a compris que je me fatigue très vite. Il y a certaines activités où je ne force plus à aller et il y va seul. Et finalement on y trouve tous les 2 notre compte. Lui profite avec ses amis et moi je profite du calme de la maison seule avant c'était source de conflits et depuis mon diagnostic, notre vision à tous les 2 a changée.

[Pivoine]

Moi aussi les gens m'indiffèrent,quand je parle je recherche uniquement soit l'échange d'informations,soit parler d'un sujet qui m'intéresse (mais c'est unilatéral c'est pas l'échange relationnel que je cherche,je n'ai pas de réciprocité,où très peu car j'essaie d'y faire plus attention quand même),soit d'exprimer mes pensées quand j'arrive a les verbaliser,

Mais c'est un monologue, l'autre n'est pas inclus dans mon fil de pensées et de paroles,dans ma tête il n'y a que moi et ce que j'ai à dire.c'est pas du tout une conversation.

Je l'ai pleinement réalisé lorsque je l'ai vu mentionné sur mon compte rendu diagnostic avant je n'en avait aucune conscience.

Pour ma part, je fais pas trop de monologue, enfin je crois mais comme toi quand j'ai une information à donner, j'ai du mal à me taire. Parfois je coupe la parole aux gens.

[Pivoine]

Et après cela, on nous demande de sans cesse y mettre de l'émotion.

Je me suis inscrite récemment à des cours de théâtre.... j'ai l'art de me lancer des défis c'est comme ça que je me rends compte de mes grosses difficultés avec ma voix, mon expression corporelle et l'expression de mes émotions. Quelle idée j'ai eue !! Ce ne sont pas des cours pour surjouer un personnage, mais plutôt rechercher/révéler qui on est...

[Ostara]

Et après cela, on nous demande de sans cesse y mettre de l'émotion.

Bah ouais comment tu veut y mettre en plus de l'émotion quand déjà t'arrive pas a inclure l'autre mentalement (je sais pas si je suis claire c'est dur j'essaie d'expliquer avec les mots qui me semble le plus explicite )

[Ostara]

Moi aussi les gens m'indiffèrent,quand je parle je recherche uniquement soit l'échange d'informations,soit parler d'un sujet qui m'intéresse (mais c'est unilatéral c'est pas l'échange relationnel que je cherche,je n'ai pas de réciprocité,où très peu car j'essaie d'y faire plus attention quand même),soit d'exprimer mes pensées quand j'arrive a les verbaliser,

Mais c'est un monologue, l'autre n'est pas inclus dans mon fil de pensées et de paroles,dans ma tête il n'y a que moi et ce que j'ai à dire.c'est pas du tout une conversation.

Je l'ai pleinement réalisé lorsque je l'ai vu mentionné sur mon compte rendu diagnostic avant je n'en avait aucune conscience.

Pour ma part, je fais pas trop de monologue, enfin je crois mais comme toi quand j'ai une information à donner, j'ai du mal à me taire. Parfois je coupe la parole aux gens.

Ça m'arrive souvent de couper la parole^^ 365 jours par an
Idem quand j'ai une information a donner j'ai du mal a me taire soit dedans c'est le volcan soit je coupe la parole^^'et au téléphone c'est encore pire (même si je téléphone rarement)

[Makerie]

De mon côté j'ai pris l'habitude de ne pas couper la parole, au contraire, je suis la personne à qui on coupe toujours la parole car je me tais de suite. Impossible de parler pour moi, quand quelqu'un d'autre parle en même temps. Et puis, même des sons ambiants peuvent me couper la parole, j'ai donc vraiment du mal à m'imposer dans les conversations dans des lieux bruyants. Ou par exemple, quand j'entends l'écho de ma voix au téléphone, je ne peux tout simplement pas parler, je me coupe la parole toute seule
Mais quand j'ai quelque chose à dire, j'attends qu'il y ait un moment de silence pour parler, mais en attendant je bouillonne à l'intérieur, c'est limite si j'en ai pas mal au ventre ! Et souvent, quand l'opportunité arrive de pouvoir parler, bah on a changé de sujet...

Et j'ai tendance à avoir des échanges trop unilatéraux aussi. Là-dessus je fais des efforts car j'ai quelques valeurs personnelles auxquelles je ne veux pas déroger. La politesse c'est super important pour moi, et ne pas retourner les questions qu'on me pose est pour moi de l'impolitesse (bien que quand mon interlocuteur ne le fait pas ça ne me choque pas, et je ne considère personne comme impoli, c'est vraiment une règle juste pour moi). Donc tout de suite ça crée des échanges plus égaux.

Mais j'ai un gros problème, c'est que je suis très égocentrique quand je parle, j'ai tendance à tout ramener à moi. Souvent quand les gens me parlent, je vais essayer de comparer ce qu'ils me disent avec mon vécu ou mes ressentis. Pour moi c'est pertinent, j'ai l'impression comme ça de leur montrer que je comprends de quoi ils parlent, mais au final eux ont plutôt l'impression que je ne m'intéresse pas à eux et que je ne pense qu'à moi.