Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.

Cette synthèse vous paraît elle faire sens pour vous ?

Oui elle est facile à lire.
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Oui elle me semble cohérente avec ce que j'en connais.
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Oui elle vulgarise suffisamment bien des concepts scientifiques compliqués.
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Ça va mais elle est pas toujours facile à comprendre.
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Ça va mais mais il y a des partis pris qui se discutent.
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Ça va mais certaines explications sont un peu tirées par les cheveux.
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Non c'est trop compliqué.
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Non elle ne correspond pas du tout à l'état de de la science.
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Non la métaphore n'aide pas du tout et vient complexifier la compréhension.
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J'ai appris quelque chose en lisant cette synthèse .
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Tugdual
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par Tugdual »

user8110 a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 22:43 ... Je n'ai pas la même définition que toi de l'expertise. Etre un spécialiste et être un expert pour moi ce n'est pas la même chose.

Pour être un spécialiste on a besoin d'un diplôme, sans doute. Pour être un expert, il suffit d'accumuler de l'expertise. Et ça ne vient qu'en se formant et en pratiquant.
Je vois.

En pratique cette façon de voir n'apporte que de la confusion.

Note bien que je ne dis rien sur l'état réel de tes connaissances.

Je constate juste que tu demandes de te croire sur parole. Et ceux qui demandent de les croire sur parole sont légion. Comment faire le tri ?

Si j'applique ton modèle aux charlatans : ils se forment, ils pratiquent, ils deviennent donc « experts » de leurs charlataneries, mais tout ça ne me dit rien de la validité de leurs propos. C'est le problème.

On a besoin d'une expertise sur laquelle on puisse raisonnablement compter, qui dit quelque chose de la validité des propos, et l'expertise académique, sans être parfaite, est la seule chose qu'on ait à notre disposition. Sans elle, tout un chacun peut s'autoproclamer expert sans aucun moyen de savoir ce qu'il en retourne.

user8110 a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 22:43 Sinon on ne pourrait pas appeler un patient "expert" de sa maladie...
Un patient ne devient pas expert de sa maladie, mais de la façon dont il la vit.

Les experts de sa maladie, ce sont les médecins et chercheurs.

user8110 a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 22:43 Ce qui pour moi laisse apparaître clairement ce que tu penses : "je ferais mieux de ne pas me montrer présompteuse et penser que je peux diverger du consensus.
Ce n'est pas ce que j'ai dit.

J'ai dit que lorsqu'on diverge du consensus, il faut le préciser clairement sans laisser entendre autre chose.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Bubu
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par Bubu »

Tout cela me force à poser la question fatidique :
Combien de fois vous pétez par jour ?
C'est très important, c'est pour ma thèse. (Il me faut la moyenne et l'écart type)
:bravo:

Plus sérieusement, lors de mon diagnostic, on m'a dit que je l'avais. Difficulté à planifier mes tâches, à m'organiser.

Par contre ça ne m'empêche pas de raconter des conneries.

C'est difficile de savoir intrinsèquement si on a ce trouble ou non. On ne s'en rend pas compte.

Ce n'est pas pour rien, que le diagnostic, n'est établit que par des psychiatres et des psychologues en équipe.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
user8110
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par user8110 »

Tugdual a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 23:28 En pratique cette façon de voir n'apporte que de la confusion.
Et bien selon ta conception du réel, sans doute. Toutois les exemples contraires sont légions surtout en santé.
Même les spécialistes d'un domaine on leurs propores biais et finissent par se trompés alors même qu'il sont sensé savoir.

=> souvent par manque de formation continue.

Et dans le cas des trobles cognitifs c'est très souvents. le DSM5 dans de 2015 et c'est la référence actuelle. Elle est déjà dépassér. => on en revient au sujet de la "nomenclature" => "oui mais c'est le seul autils que nous avons à dispo'...

Et donc parce que la bible dicte on applique ? C'est ce que pense beaucoup de médecins pendant des années. Jusqu'à ce que le DSM finisse par changé et là euc aussi. Entre temps combien d'érrance supplémentaire ?
Tugdual a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 23:28 Un patient ne devient pas expert de sa maladie, mais de la façon dont il la vit.
Alors ça c'est totalement faut !

Tu confonds avec le droit de prescrire et de valider des diagnostics. Qui est un "rôle" que l'on attribue qu'au médecin pour des raisons évidentes de légalité.

Pour avoir participé à de nombreux groupe de travail avec les médecins sur le "statut" du patient expert, je sais de quoi je parle...
Tugdual a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 23:28 Sans elle, tout un chacun peut s'autoproclamer expert sans aucun moyen de savoir ce qu'il en retourne.
Bon, je crois qu'il y a un juste milieu... Je suis d'accords qu'on doit raison garder. Mais, tout ou rien c'est trop... Ne ne partageons pas le même avis.
Tugdual a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 23:28 il faut le préciser clairement sans laisser entendre autre chose.
Si tel était ton intension, soit, ce n'est pas ce que j'ai compris en lisant... D'autant plus que c'est pas faute de l'avoir dit plein de fois sur ce sujet que j'allais au delà du consens actuel et que je parlais de pistes nouvelles. Mais bon. C'est pas grave.
Bubu a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 0:04 Combien de fois vous pétez par jour ?
Beaucoup trop à mon gout... Je préfèrerais avoir une meilleure digestion :mryellow:

Merci d'essayer de changer l'ambiance.

Il semblerait que nous soyons un peu prisionniés de nos rigidités mentales respectives ;)
Bubu a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 0:04 C'est difficile de savoir intrinsèquement si on a ce trouble ou non. On ne s'en rend pas compte.
Oui c'est toute la difficulté... Mais si c'est ressorti du bilan neuropsy d'une bonne équipe alors c'est le cas. Il faut r&analyser les évènements du passé qui conrresponde à la situation de défaut de plannification pour s'en rendre compte...

Quand on m'a posé le TSA, j'ai eu une réanalyse complète des évènements compliqués que j'ai vécu et le puzzle à fini par se construire tout seul...
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hazufel
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par hazufel »

user8110 a écrit :J'espère qu'il aura plus de chance que le tien. Il y a une suspition de TSA aussi (mais surcompensé par un HPI). On doit faire le bilan TSA en début d'année prochaine...
Cardamome peut en parler du HPI pour son fils, et il y a bon nombre de personnes sur ce forum, qui, même si ce n’est pas mentionné dans leur signature car il ne s’agit pas d’un diagnostic, ni d’un trouble, ont des quotations aux tests de QI bien au delà de la moyenne, voire au taquet, et qui ne sont pas pour autant en mesure de compenser « grâce » à ça.
C’est un écueil que de penser que le niveau atteint dans ce test est un moyen de compenser davantage.
Ce n’est documenté nulle part (notamment Mottron et Vermeulen dans leurs ouvrages évoquent et analysent les niveaux à ces tests qui peuvent être très élevés sans pour autant en déduire qu’ils aident à compenser les difficultés).
Schovanec a un niveau de QI au plafond, on ne peut pas dire qu’il passe inaperçu ni qu’il ait pu compenser son autisme au point que ça l’invisibilise, ou lui soit moins douloureux à vivre dans certains cas (voir Je Suis à l’Est).
J’en connais certains autres, et qui sont en souffrance dans de nombreux domaines.
Certains psychologues ont pourtant ce discours de compensation liée au HPI mais elle n’est pas juste ni validée.
Il y a un niveau de compensation et d’atteintes qui est mentionné pour une personne (il y a des niveaux de soutien nécessaire dans le TSA SPI, de 1 à 3, ce n’est pas pour rien), ce n’est pas pour rien non plus qu’on parle de spectre, mais ça n’est pas lié au niveau atteint a un test de QI.
Modifié en dernier par hazufel le vendredi 1 décembre 2023 à 10:05, modifié 1 fois.
TSA
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par user8110 »

hazufel a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 7:55 J’en connais certains autres, et qui sont en souffrance dans de nombreux domaines.
Si le spectre va dans un sens, il va dans l'autre aussi.

Et permets moi de te détromper, oui l'invisibilisation par une surcompensation HP est documentée.
Par une sur-adaptation sociale aussi.... c'est le cas des profils féminins en particulier et c'est essentielement ce qui explique le retard de diagnostic.

Les sources ne font simplement pas partie de ton référentiel.

Je t'invite à écouter ces podcasts.
https://www.youtube.com/watch?v=gTifDSiDzGE
https://www.youtube.com/watch?v=FG0GZ4nsWY0

Elle cite les études en première partie...

Mais bon arrêtons la gueguerre de la crédibilité SVP.
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lepton
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par lepton »

user8110 a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 8:09 Elle cite les études en première partie...

Mais bon arrêtons la gueguerre de la crédibilité SVP.
Mais citer des études (dans quelque domaine que ce soit) ne permet pas de refléter l'entièreté des connaissances sur un sujet précis.
Les études permettent de mentionner les axes de recherche en cours.

Mais lorsque qu'on en est au stade des connaissances établies, on n'en est plus vraiment à citer des études. En tout cas pas pour étayer son propos. Juste en bibliographie, parce que c'est intéressant.
De bons livres de vulgarisation écrits par des experts reconnus dans leur domaine permettent de se faire une bonne idée du sujet, mais aussi de voir les questions sans réponse qui font encore l'objet de recherche.

C'est pour cela que je parlais de cherry-picking, plus haut.
La cueillette des cerises, c'est sélectionner les plus belles et laisser sur l'arbre celles qui ne nous conviennent pas.

Un peu comme les experts auto-proclamés qui tentent d'appuyer leur point de vue, en ne sélectionnant que les études qui les arrangent.

Un exemple caricatural, pour rester dans les arbres fruitiers :
Imaginons que je m'auto-proclame expert en agriculture, et que j'affirme qu'il est montré scientifiquement que le fait de danser devant les pommiers change le goût des pommes (Grundman, 2019).
Serais-je crédible ? Cela veut-il dire que j'ai raison d'affirmer cela ?

C'est toujours ce qui me choque, lorsque je vois des affirmations visiblement bancales, appuyées par quelques études supposées leur donner une crédibilité.

Comprends-tu ce qui est problématique, dans ta démarche ?
Diagnostiqué. CRA, 2016.
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par user8110 »

Je vais laisser parler un professionnel parce que j'en ai marre et je veux plus me justifier :

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hazufel
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par hazufel »

user8110 a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 8:09
hazufel a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 7:55 J’en connais certains autres, et qui sont en souffrance dans de nombreux domaines.
Si le spectre va dans un sens, il va dans l'autre aussi.

Et permets moi de te détromper, oui l'invisibilisation par une surcompensation HP est documentée.
Par une sur-adaptation sociale aussi.... c'est le cas des profils féminins en particulier et c'est essentielement ce qui explique le retard de diagnostic.


Les sources ne font simplement pas partie de ton référentiel.
Mon référenciel demeure les ouvrages ayant compulsé et analysé nombre d'études pour en faire une synthèse claire, et pouvant conclure à des notions validées par nombre de pairs et de chercheurs dans le domaine. Il reste souvent des questions en suspens lorsqu'il n'y a pas encore de consensus établi (c'est le cas pour les fonctions exécutives et les profils HPI/TSA, (qui en soit, n'entrent pas dans les études en cours car rares (cf une conférence de Mottron sur le sujet))), et dans ce cas, les hypothèses peuvent être avancées, mais comme telles, pas comme des conclusions.
user8110 a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 8:09 Je t'invite à écouter ces podcasts.
https://www.youtube.com/watch?v=gTifDSiDzGE
https://www.youtube.com/watch?v=FG0GZ4nsWY0

Elle cite les études en première partie...
J'ai écouté le premier podcast, jusqu'à l'interview et n'ai pas entendu mention d'une étude faite sur la double particularité TSA HPI.
Ou alors j'ai raté un morceau.
Ce qu'elle dit en revanche est pertinent quant aux biais, aux croyances et à la rareté des profils. Aussi que les traits qu'elle avance sont de grande généralité et ne peuvent s'appliquer à tous.
Et pour la compensation c'est surtout l'environnement, le regard, la bienveillance des personnes autour, les accompagnements mis en place, qui lui permettront d'être efficiente.
TSA
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Tugdual
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par Tugdual »

user8110 a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 7:53 Même les spécialistes d'un domaine on leurs propores biais et finissent par se trompés alors même qu'il sont sensé savoir.
Ça ne change rien à mon propos : sans expertise académique, des spécialistes autoproclamés ont bien plus de chances encore de se tromper.

user8110 a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 7:53 Et dans le cas des trobles cognitifs c'est très souvents. le DSM5 dans de 2015 et c'est la référence actuelle. Elle est déjà dépassér. => on en revient au sujet de la "nomenclature" => "oui mais c'est le seul autils que nous avons à dispo'...
Sans classement utilisé par tous, chacun nomme ce qu'il veut comme il veut, et la recherche piétine parce qu'on ne pas faire de synthèse pertinente d'études disparates. C'est ce qui se passait par le passé.
Et que ce classement évolue en fonction des nouvelles connaissances est juste normal, particulièrement dans un domaine comme la psychiatrie, où il reste tant à découvrir.

user8110 a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 7:53 Tu confonds avec le droit de prescrire et de valider des diagnostics. Qui est un "rôle" que l'on attribue qu'au médecin pour des raisons évidentes de légalité.

Pour avoir participé à de nombreux groupe de travail avec les médecins sur le "statut" du patient expert, je sais de quoi je parle...
Le médecin n'a pas juste le "rôle" de prescrire et de diagnostiquer, il est d'abord une somme de connaissances, c'est à dire une expertise globale.

Pour le statut de patient expert, il est question d'une « expertise dans le vécu quotidien ».

Si on utilise le même mot, et si les deux se complètent, cela ne représente pas du tout la même chose.

Ce serait comme mettre sur le même plan les études de cohortes et les études cas-témoins...

user8110 a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 7:53
Tugdual a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 23:28 Sans elle, tout un chacun peut s'autoproclamer expert sans aucun moyen de savoir ce qu'il en retourne.
Bon, je crois qu'il y a un juste milieu... Je suis d'accords qu'on doit raison garder. Mais, tout ou rien c'est trop... Ne ne partageons pas le même avis.
On ne peut clairement pas être d'accord.

Car non, il ne peut y avoir ici de juste milieu.

Il y a trop de d'experts autoproclamés et de charlatans qui envahissent le champ informationnel, et qui sont à l'affut de la moindre brèche pour afficher une légitimité qui n'a pas lieu d'être.

user8110 a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 7:53
Tugdual a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 23:28 il faut le préciser clairement sans laisser entendre autre chose.
Si tel était ton intension, soit, ce n'est pas ce que j'ai compris en lisant... D'autant plus que c'est pas faute de l'avoir dit plein de fois sur ce sujet que j'allais au delà du consens actuel et que je parlais de pistes nouvelles. Mais bon. C'est pas grave.
Tu ne le précises pas au début de ta synthèse, par exemple.

Et dans une autre discussion tu t'es d'abord montrée très affirmative sur le sujet, avant de préciser les choses.

D'où nos remarques.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Cardamome
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par Cardamome »

hazufel a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 7:55
user8110 a écrit :J'espère qu'il aura plus de chance que le tien. Il y a une suspition de TSA aussi (mais surcompensé par un HPI). On doit faire le bilan TSA en début d'année prochaine...
Cardamome peut en parler du HPI pour son fils, et il y a bon nombre de personnes sur ce forum, qui, même si ce n’est pas mentionné dans leur signature car il ne s’agit pas d’un diagnostic, ni d’un trouble, ont des quotations aux tests de QI bien au delà de la moyenne, voire au taquet, et qui ne sont pas pour autant en mesure de compenser « grâce » à ça.
C’est un écueil que de penser que le niveau atteint dans ce test est un moyen de compenser davantage.
Je ne signale plus le HPI car d'emblée on attend de lui des prouesses!
Le ref handi a remarqué qu'il a un an d'avance et donc pour lui il n'y aurait aucun souci...
:lol: :naugty: :crazy:
Donc maintenant il se contente de dire beaucoup d'étudiants sont ainsi.
:lol: :lol:

Je dirais même que c'est parfois double peine car à un moment le HPI (qui pouvait compenser par exemple au collège etc quand les attentes ne sont pas trop importantes... Ne compense plus du tout.)

Et les fonctions exécutives, qui n'ont jamais été travaillées jusqu'à là car pas vraiment identifiées comme problématiques, apparaissent (brutalement) déficitaires.

Et à ce moment là, je parle pour les études, le contenu est déjà bien complexe à lui seul... Et essayer de travailler les fonctions exécutives alors qu'on a besoin qu'elles soient au taquet, c'est mission impossible.
Les professionnels ne savent pas vraiment faire justement car l'individu a ce double profil qui le pénalise. Il comprend, il fait illusion => il n'a donc pas de problème. Ah mince oui il y en a mais... On trouve X prétexte : comme les autres de son âge :naugty:
Il va murir :naugty:
Ça va s'arranger :innocent:

Spoiler : 
Spoiler : 
Je ne me suis jamais trompée sur les difficultés qui allaient se présenter.
Tout comme j'ai toujours été lucide et jamais inquiète sur d'autres points.
Sans compter l'âge, l'individu ne se rend pas compte (ou ne veut pas, pour se sentir comme les pairs) et refuse d'être aidé.
Et c'est très très dur d'accepter de travailler ces choses là annuel un tel niveau d'attente en contenu de cours.

Je pense que mon fils aurait pû travailler sur les fonctions exécutives s'il avait perçu ses lacunes en étant au collège.
À l'époque tout était compensé.

Maintenant c'est très (trop?) tard. Et il ne peut pas conjointement mener de front études et gestion des fonctions exécutives.
Donc finalement la compensation, ça va un temps.
Pour certains au collège ça n'est déjà plus possible, d'autres ça craque au lycée.
Plus tard c'est plus difficile car le chemin est énorme à parcourir pour tenter de recoller avec les capacités des pairs à ce moment-là.
Mon fils aurait besoin d'un coach.
Pour initier de se caler un programme de travail etc.
Il ne sait pas faire.
Il ne tente pas.
Il se laisse aller. Seul face à ça. Il n'est pas capable.
Je le pressentais.

Il n'aura pas le déclic et pire qu'il redouble il n'ira pas en cours car il aura déjà vu ça l'année précédente... Ou bien il refera exactement avec sa façon de faire: rien ou mal ou très inefficace.
Il ne changera pas.

C'est pourquoi il n'est pas fait pour les études qu'il a choisies. Pas forcément en terme d'intellect.
(Je ne pense pas mais ça pourrait être le cas dans certaines matières. Celles où le prof n'est pas carré, voire fouillis. Ou le prof n'est pas passionné et donc pas passionnant.
Là quel que soit le niveau qu'il a au départ, c'est la cata assurée, de toute façon.)

Mais là, il perd pied. C'est trop dur. Sans méthode de travail, sans échanges type exercice donné mais ensuite corrigé avec le prof... Il ne fait pas.
Et ce n'est pas du tout le fonctionnement en fac.
Mais il refuse l'entendre.

Ce n'est pas faute d'avoir anticipé. On a essayé de lui donner des outils pour prévoir que de plus en plus il devrait compter sur les fonctions exécutives.
Mais il n'en avait pas besoin de ses outils car il arrivait tranquillement à s'en sortir.
Sauf que maintenant il n'y parvient plus.
Il disait qu'il s'en emparerait mais c'est vraiment d'un seul coup trop dur.
Du coup, il est découragé et c'est plus simple de ne rien faire.

Je ne détaille pas les conséquences des soucis des fonctions exécutives sur la vie quotidienne.
(Santé, hygiène, alimentation, vêtements, prise de RV, démarches administratives, loisirs, vacances...)

Le décalage avec ses pairs de même intellect et de même âge est grand et l' écart ne fait que se creuser. :oops:

Ce qui est inquiétant quant à sa vie, à moyen et à long terme.
maman d'un jeune homme diagnostiqué avec TSA.

"Caminante, no hay camino, se hace camino al andar."
Antonio Machado
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par user8110 »

Très bien,

Je vais faire un effort dans la forme pour ma réponse afin qu'il n'y ait pas de mauvaise interprétation.
Tugdual a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 11:09 sans expertise académique, des spécialistes autoproclamés ont bien plus de chances encore de se tromper.
  • Je suis d'accord sur le fait qu'il y a beaucoup trop de spécialistes autoproclamés que c'est nuisible, notamment dans le cadre du contexte actuel d'infobésité, où nous devons lutter chaque jour contre les "fake news".
  • Je suis également d'accord que vous ne me connaissez pas depuis très longtemps, que je n'ai pas montré patte blanche, et qu'il est donc justifié que votre première posture soit méfiante.
  • Je suis également d'accord qu'il y a une gradation dans le niveau d'expertise.
Cependant, là où je ne suis pas d'accord :
1/ À chaque niveau d'expertise, son niveau de vulgarisation et de restitution des notions.
Le vulgarisateur n'a pas à se rendre dépendant, obligatoirement, d'une source de hiérarchie supérieure pour valider un argument.
Cela dépend du niveau de preuve mais aussi de l'intention et de l'objectif du livrable qu'il produit.

À titre d'exemple :
On n'aura pas recours à la même méthode et au même niveau de preuve quand il s'agira de rédiger une communication sur une pathologie à destination du grand public. Que quand on rédigera une communication scientifique à destination des professionnels de santé.
=> Cette affirmation n'est pas de moi c'est la loi ! C'est pour ça que dans l'industrie pharmaceutique, il y a un service Medico-réglementaire avec 3 procédés de validation différents en fonction du type de communication.

2/ L'expertise académique n'est pas la seule expertise à haut niveau de preuve. Le niveau de preuve ne s'attribue pas sur la base de la provenance de l'expertise, mais sur la méthodologie de la preuve. Et pour le coup comme à titre personnel et à titre professionnel j'ai lu énormément de littérature scientifique et notamment d'études cliniques. J'ai tout à fait confiance en ma capacité à vérifier une source et à définir si le niveau de preuve est suffisant pour être pris en considération ou pas.

Toutefois, je vous l'accorde et comme dit précédemment, vous ne me connaissez pas et au vu des cas de charlatanisme actuels, je conçois tout à fait que vous puissiez douter de ma rigueur.
=> D'autant plus que par économie de ressources cognitives, et parce que nous étions dans le contexte d'un forum, que j'ai pour habitude de considérer comme informel, je n'ai pas particulièrement fait d'efforts sur le rigorisme de mes propos.

Note : Dans mon cas particulier, je n'ai pas d'autre choix que d'être très vigilante sur la quantité de ressources que j'utilise pour un projet, car elle est très limitée d'autant plus en ce moment (post effondrement autistique mais où je dois quand même assurer les échéances de mon nouveau diplôme).
=> Pour preuve le nombre incalculable de fautes d'orthographe que je fais dans les mails où je n'utilise pas l'aide de mon logiciel de synthèse vocale (Dyslexie/dysorthographie puissance 1000 en ce moment).

Tugdual a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 11:09 la recherche piétine parce qu'on ne pas faire de synthèse pertinente d'études disparates. C'est ce qui se passait par le passé.
Je te l'accorde mais l'inverse est tout aussi vrai. Il est démontré en innovation que si on se contente de penser dans la boîte en se limitant au cadre restreint du postulat préétabli, on finit par en oublier que la réalité peut être différente et c'est le terrain favori pour les biais de confirmation. C'est ce qui crée des querelles de clochers et qui est à l'origine de drames dans le domaine médical.
=> Je suis très bien placé pour le savoir car j'en ai été victime sur ma première pathologie génétique. Le corps médical a voulu absolument resté fixer sur ce qui était présent dans le consensus sans tenir compte de l'évolution de la recherche, résultat des courses, on m'a fait une intervention chirurgicale alors que j'étais nourrisson, ce qui m'a privé de la chance de pouvoir avoir un développement hormonal normale et de toutes les conséquences négatives qui en ont découlé... (Comorbidité, Parentalité, Discrimination sociale et physique, et en cerise sur le gâteau ma mère s'est suicidé par culpabilité...)
Tugdual a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 11:09 Le médecin n'a pas juste le "rôle" de prescrire et de diagnostiquer, il est d'abord une somme de connaissances, c'est à dire une expertise globale.
Quand ai-je dit que c'était le seul rôle qu'il avait ? Je parlais uniquement de la prescription et du diagnostic où seul lui à ce rôle-là.
Mais il a aussi le rôle bien évidemment de caution Scientifique. Et bien évidemment si c'est un médecin qui le dit, en connaissance de cause et à jour de la recherche, sa caution a valeur de légitimité.

Mais s'il dit quelque chose qui est faux sous caution de sa légitimité de médecin ça, n'en fait pas moins un charlatan !!
Et je vous demande pas de me croire, pensez ce que vous voulez, mais moi je vous l'assure, des charlatans médecins j'en ai vu beaucoup...

Ce que vous défendez ici c'est un "statut", avec toutes les limites que le "statut" implique.

On n'est plus dans un rapport de hiérarchie de la preuve mais de hiérarchie des hommes. De soumission à la norme et aux thèses consensuelles.
Tugdual a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 11:09 Pour le statut de patient expert, il est question d'une « expertise dans le vécu quotidien ».
Je le répète, mais encore une fois, je ne suis pas d'accord. C'est ta compréhension du patient expert, ce n'est pas la définition légale. Tu n'as qu'à aller regarder les vidéos de l'Assemblée Nationale et du vote des amendements sur le sujet pour te rendre compte que c'est un débat de crispation autour des rôles de chaque membres de l'équipe thérapeutique et particulièrement sur 2 rôles : Celui de « patients experts » et celui « d'infirmiers de pratiques avancées ». Le problème étant qu'on attribue à chacun d'eux des missions qui jusqu'à présent était la prérogative seule et unique des médecins.
=> Mais qui au vu du contexte de désertification médicale n'a pas d'autre choix que d'être délégué pour partie à des personnes qui peuvent le faire à leur place. Notamment le « patient expert » a un rôle d'expert de la pathologie, de son fonctionnement, de l'observance des traitements des aménagements de la vie au quotidien dans le cadre de l'éducation thérapeutique du patient. C'est donc un expert à part entière. Même si son expertise n'est évidemment pas au même niveau que celle du médecin de référence de l'équipe.
Tugdual a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 11:09 Ce serait comme mettre sur le même plan les études de cohortes et les études cas-témoins...
Où là où là où là, Alors je suis désolée, mais c'est pas avec cette illustration que tu vas consolider ton argumentation !!

Et plus particulièrement en médecine ou le plus grand ennemi de la statistique, c'est la statistique elle-même. Les études de cohortes ou les méta analyses ont certes un niveau de preuve bien plus élevé que les études de cas témoin. Mais bien malavisé serait le médecin qui se servirait de ça pour exclure un diagnostic ou une hypothèse sur un cas spécifique. C'est le propre même de la maladie rare.

Chaque individu étant spécifique Avec un génotype et un phénotype permettant une infinité d'expressions peu importe que 99,99 % des cas soit A, Si manque de bol pour ta pomme tu es dans le 0 , 01 % qui reste est bête à un cas B, Si t'as la chance que ce pas soit défini, Sinon tu es dans un c'est "point d'interrogation", où là tu as le bon médecin et le mauvais médecin.
  • Le mauvais médecin te fera une réponse du type : « c'est psychologique Madame, ces psychosomatiques Madame. » Du haut de sa toute grand caution scientifique de vrai charlatan.
  • Là où le bon médecin dira : « Je suis désolée Madame, dans l'état actuel de mes connaissances je n'ai pas réponse votre problème. Toutefois j'ai confiance en vous, je sais que vous êtes la meilleure personne pour comprendre l'impact de vos troubles dans votre quotidien. Il est tout à fait possible au vu du tableau clinique que vous ayez une forme dérivée de la maladie A que ne nous connaissons pas encore dans un contexte B. Nous allons donc mettre en place un protocole spécifiquement aménagé pour gérer au mieux votre symptômes, en fonctionnant étape par étape, de manière empirique, pour essayer de vous améliorer au mieux en attendant d'avancer sur l'état de nos connaissances. ». Parce qu'un bon médecin est médecin qui a conscience qu'il ne sait pas tout, qu'il a besoin des autres pour avancer sur les cas et qu'il a compris les limites de sa propre science.
Il y a trop de d'experts autoproclamés et de charlatans qui envahissent le champ informationnel, et qui sont à l'affut de la moindre brèche pour afficher une légitimité qui n'a pas lieu d'être.
Très bien alors mettons tous les œufs dans le même panier et faisons une belle omelette. Et puis c'est pas grave si au passage 5 à 10 % de la population se retrouve sans aucune solution.
« Ça fait partie des pertes collatérales acceptables pour que le système soit résilient et que surtout on ne change rien au statu quo. Comprenez Madame, nous avons 550 élèves dans notre établissement. Si nous faisons un cas particulier pour votre fils, nous devrions faire de même pour tout le monde. C'est juste ingérable et impossible rendez-vous bien compte. C'est à lui de s'adapter au groupe. S'il y a des règles c'est fait pour les respecter. Lui mettre la pression pour qu'il rentre dans le rang, plutôt que d'adapter le système à sa différence ? Ca ne l’aiderait pas. Au contraire, ça le stigmatiserait encore plus et ça le desservirait pour son avenir ? C'est pour son bien qu’il doit s’intégrer, il devra plus tard se soumettre à la norme sociale dans laquelle il devra vivre, il faut qu’il commence dès maintenant, C’est ça le collège.....  » (c'est ironique, je le précise)

Pour moi les propos que tu tiens sont du même acabit. Et sont antinomiques, voire même à l'antithèse de l'existence même de ce forum. Mais après tout ce n'est peut-être que mon interprétation personnelle. J'ai beaucoup de mal à comprendre l'implicite. Malgré cela, il existe ce qu'on appelle « les signaux faibles ». Et quand il y a cumule de signaux faibles, cela implique qu'il y ait une très forte probabilité de cause sous-jacente. Comme on dit : « il n'y a pas de fumée sans feu ». Alors que ce soit intentionnel de ta part, ou que ce soit inconscient, tu devrais peut-être réfléchir à pourquoi est-ce que tu considères tout le temps qu'une personne qui n'a pas une démarche rigoureusement bibliographique dans l'exposé de ses arguments est nécessairement un charlatan...

D'autant plus que nous ne sommes pas au sein d'un organisme de recherche et que mon intention n'est pas de publier dans une revue scientifique. Mais simplement d'apporter un regard différent, plus holistique, plus simple, sur les troubles cognitifs, en particulier les troubles du neurodéveloppement. Et spécifiquement sur les fonctions exécutives, afin de faire de la sensibilisation pour permettre à des gens qui n'y connaissent rien d'avoir moins « peur » des neuro-atypiques et de les inclure plus facilement à leur quotidien en les comprenant mieux.

Alors j'entends bien « que chat échaudé craint l'eau froide » et que vous essayez de me conseiller sur comment m'assurer que mon propos soit crédible. Mais j'ai beaucoup plus de mal avec le procès d'intention.
Tugdual a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 11:09 Tu ne le précises pas au début de ta synthèse, par exemple.
Et dans une autre discussion tu t'es d'abord montrée très affirmative sur le sujet, avant de préciser les choses.
hazufel a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 10:00 et dans ce cas, les hypothèses peuvent être avancées, mais comme telles, pas comme des conclusions.

Néanmoins là où je vous rejoins, c'est sur mon style d'écriture et notamment mon ton affirmatif/ altier dont je connais déjà les points faibles. C’ est exactement la raison pour laquelle j'ai soumis ma synthèse à la communauté. Non pas pour avoir votre retour sur la légitimité de ma démarche. Mais sur compréhension du texte. Savoir comment je pouvais l'améliorer pour ne pas rester coincé dans mes écueils. Car comme préciser dans ma signature, j'ai un certain nombre de troubles, notamment de l'implicite sur ma propre construction verbale, et que pour ce projet, je ne souhaite pas que mes propos soient mal interprétés.

J'ai donc demandé conseil à la communauté. Tout en précisant en début de présentation que le choix que j'ai fait sur le parti pris discuté dans un autre fil n'était pas le sujet. Et que je concevait qu'on puisse ne pas être d'accord sur celui-ci.

J'espère que j'ai réussi à clarifier, mon propos, mes intentions ainsi que les faiblesses et les limites de l'exercice comme de mes propre capacités.

Toutefois au lieu de me faire "la leçons" sur le pourquoi du comment, j'aurais préféré de l'aide sur le "quoi" de cette synthèses. Attention j'ai bien conscience que nul n'était mal intentionné, que si nous sommes sur ce forum c'est ? que nous avons chacun sans doute des troubles de la communication. Donc comprenez que je n'accuse, je ne juge ou je ne charge personne, Mais que comme, « qui ne dit mot consent », et que je ne consens pas, j'exerce un droit de réponse pour clarifier la situation et mon propos afin de régler une bonne fois pour toute le problème.


Donc à parti de maintenant, si vous voulez continuer sur la justification faisons-le en message privé pour arrêter de attiser encor plus ce sujet...

Merci.
user8110
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par user8110 »

Cardamome a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 13:44 Ce n'est pas faute d'avoir anticipé. On a essayé de lui donner des outils pour prévoir que de plus en plus il devrait compter sur les fonctions exécutives.
Mais il n'en avait pas besoin de ses outils car il arrivait tranquillement à s'en sortir.
Sauf que maintenant il n'y parvient plus.
Il disait qu'il s'en emparerait mais c'est vraiment d'un seul coup trop dur.
Du coup, il est découragé et c'est plus simple de ne rien faire.
Je te remercie ENORMEMENT pour ton témoignage. Cela me conforte dans ma démarche sur le fond (la forme à revoir, je suis d'accord).

C'est justement pour ça que je cherche un moyen de communiquer différemment sur l'impact des atteintes des fonctions cognitive.

Dans la scolarité de mon mari et la mienne, et cans le témoignage de beaucoup de TDN, la non compréhension du rôle holistique des FE dans le cadre des TDN est à l'origine d'une énorme perte de chance.

Même, vous, (ou nous qui en avons une idée) avons du mal à les prendre en considération le plus tôt possible.
Or, quand le mal est fait le mal est fait. Certes, il existe une plasticité mais c'est entre 7 et 20 ans que l'on peut encore modifié leurs "autoroutes" du cerveaux à ce sujet.

Seule une meilleure compréhension et une sensibilisation permettront à ceux qui n'ont pas pu mettre en place les bonnes remédiations d'être mieux compris, moins jugés et mieux accompagnés dans leurs aménagements (notamment pros) ; et au profs de comprendre l'enjeu et l'impact des aménagements progressif et du travail d'accompagnement qu'il reste à faire durant le collège et le lycée pour JUSTEMENT consolider les solutions pérennes et déconstruire les raccourcis d'économie de la ressource cognitive qui n'entrainent pas les bons circuits cognitifs...

C'est la raison principal pour laquelle je ne veux pas expliquer les fonctions exécutives selon la classification du DSM5 qui ne tient pas compte de cet aspect et qui tend à être vraiment discutée.
Je dirais même que c'est parfois double peine car à un moment le HPI (qui pouvait compenser par exemple au collège etc. quand les attentes ne sont pas trop importantes... Ne compense plus du tout.)
Et les fonctions exécutives, qui n'ont jamais été travaillées jusqu'à là car pas vraiment identifiées comme problématiques, apparaissent (brutalement) déficitaires.
Et bien ça c'est le cas de mon mari et moi.
C'est très compliqué de "casser les murs" à l’âge adulte à cause de la rigidité et du manque de flexibilité mentale.... Qui c'est trop bien installée.
Pour mon mari c'est passé par des séances de déconstruction EXTREMENT difficiles. Des chocs émotionnels. Seul évènements suffisamment forts pour forcer la plasticité.
Il n'y a que comme ça qu'il a réussi à intégrer les différents "rituels" obligatoire pour pallier ses déficits....

Mais c'est possible.
Aujourd'hui il a un fonctionnement presque normatif et qui lui coute peut.

Mais on a diagnostiqué son TDA il y a 15 ans.

Pour moi le dig de TSA n'a que 2 ans. Je sais que je dois passer par le même processus et c'est très dure. Notamment que on commence à être capable d'analyser presque en directe les dysfonctionnements et à sentir que même si on a conscience de la déficience on n'est pas en maîtrise d'agir, sur le moment parce qu’un circuit cognitif automatique s'est enclenché, bien qu'inadéquat à la situation.

Moi je le vie en ce moment, chaque jours sur 1/ la régulation émotionnel 2/ et la flexibilité mentale...

CA fou une sacré claque. Puis faut pas oublier la courbe du deuil. Les phses de dénis sont longues et quand on en sort la reconstruction très douloureuse...
D'ailleurs pour la petite histoire (de source INFORMELLE, mais de « première main » car venant d’un membre du bord -> donc prenez le comme vous voulez en terme de fiabilité -> ce n’est QUE ma parole) lors de la validation du DSM5, sur le sujet des TDN, le débat était très virulent entre ceux qui voulaient y aller progressivement pour ne pas « choquer » parce que les évidences étaient encore trop « jeûne » et la bascule Psychanalyse/Neurodéficit trop « touchy » ; et ceux qui voulaient y aller franco pour ne plus faire perdre de temps aux patients dont la perte de chance était l’une des plus forte de tout le DSM par une errance qualifié par mon collègue « d’inadmissible au vu de l’état des progrès de la science moderne ».
=> Comme vous pouvez l'imaginez les premiers ont gagné avec comme argument de s’en remettre à la qualité et au bon jugement des professionnels dont c’était « le métier » d'être à jours et de connaître les limites d'une nomenclature....

Voilà, le résultat… Arff.. et la boucle est bouclée...
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par lepton »

Pour la énième fois, puisque tu n'as toujours pas répondu :
user8110 a écrit : samedi 18 novembre 2023 à 18:57 Les choses ont beaucoup évolué dans la hiérarchisation des troubles dys, ces 10 dernières années. On est en train d'arriver à une classification qui regrouperait l'ensemble des troupes Dys, le TSA et le TDA et d'autres... en dessous d'un chapeau général qu'on appellerait le syndrome dys-exécutif.
user8110 a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 13:59 ⚠️ Ce que je découvre depuis peu, c'est uniquement le faite que plutôt d'appeler ça « des troubles multi-dys » les chercheurs commencent regrouper tous les troubles précités sous la catégorie « syndromes dysexécutifs ». Cela tendrait à expliquer que chacun d'eux serait une forme d'association particulière de différents dysfonctionnements des fonctions exécutives.
D'où tiens-tu cela ? Avec ton niveau d'expertise, ce ne devrait pas être trop difficile de citer un livre, un article...
Non ?
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par user8110 »

lepton a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 15:47 Pour la énième fois, puisque tu n'as toujours pas répondu :
lepton a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 15:47 D'où tiens-tu cela ? Avec ton niveau d'expertise, ce ne devrait pas être trop difficile de citer un livre, un article...
Non ?
J'ai précisé quelque part dans un de mes longs messages que je vais reprendre mes notes et retrouver les citations et vous faire un travail de bibliographie dans les règles de l'art.
J'ai également expliqué qu'initialement je n'étais pas partie dans une démarche méthodologique parce que le livrable que je souhaitais créer ne le nécessitait pas. Mais vu de la polémique j'ai décidé de finalement faire ce travail mais que ça me demanderait plus de temps et de ressources notamment parce que je suis actuellement « en déficit de cuillère » pour ceux à qui ça parle.

Donc je citerai mes sources de manière préciseé, c'est promis.

Donc le préjugé selon lequel c'est facile de citer un article ou un livre en en ayant un grand niveau d'expertise et totalement faux. Puisque le référencement dépend d'une fonction exécutive d'activation de la mémoire sémantique qui chez moi est déficiente. Donc si je ne prévois pas dès le départ du projet d'écrire sur un morceau de papier,le livre, l'auteur, le numéro de page, le lignage ainsi que le contexte et mon interprétation dans une fiche de recherche structurée. Je ne stocke pas en mémoire l'information dans ma tête.

Et comme j'ai pris l'habitude de ne pas mobiliser un Caterpillar pour créer le trou dans le jardin de mon futur pot de basilic mais uniquement une petite pelle à main. Et bien pour l'instant j'ai un petit trou avec une pelle à main. Et si tu veux voir à quoi ça ressemble voici :
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par Tugdual »

Il semble bien qu'on ne soit pas d'accord sur de nombreux points, et que nous ne nous comprenons pas.

Je retente sur un des points...
user8110 a écrit : vendredi 1 décembre 2023 à 14:47 Alors que ce soit intentionnel de ta part, ou que ce soit inconscient, tu devrais peut-être réfléchir à pourquoi est-ce que tu considères tout le temps qu'une personne qui n'a pas une démarche rigoureusement bibliographique dans l'exposé de ses arguments est nécessairement un charlatan...
Ce n'est pas ce que je dis.

Ce que je dis : quand un propos a la même forme que celui d'un charlatan (c'est à dire « je suis expert et vous devez me croire »), on n'a aucun moyen de faire le tri. Alors qu'une référence académique permet de faire ce tri. Même si elle n'est pas une garantie absolue, on a plus de raison de lui faire confiance.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).