Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.

Cette synthèse vous paraît elle faire sens pour vous ?

Oui elle est facile à lire.
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Oui elle me semble cohérente avec ce que j'en connais.
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Oui elle vulgarise suffisamment bien des concepts scientifiques compliqués.
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Ça va mais elle est pas toujours facile à comprendre.
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Ça va mais mais il y a des partis pris qui se discutent.
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Ça va mais certaines explications sont un peu tirées par les cheveux.
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Non c'est trop compliqué.
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Non elle ne correspond pas du tout à l'état de de la science.
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Non la métaphore n'aide pas du tout et vient complexifier la compréhension.
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J'ai appris quelque chose en lisant cette synthèse .
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user8110
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Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par user8110 »

Modération (Lepton) : Déplacement depuis l'Espace TSA (message unique).

Bonjour à tous, ✨

Je sais que c'est un travail un peu fastidieux mais j'aimerais avoir votre sentiment Sur le résultat de mon travail de synthèse pour ce qui est d'expliquer les troubles des exécutifs à des non spécialistes. J'ai bien conscience qu'on aurait pu faire ce travail de 1000 manières différentes j'ai fait des choix comme notamment celui de l'orchestre j'espère que ça fait sens.😇
Bienvenue dans cette exploration des fonctions exécutives de notre cerveau. Comme un chef d'orchestre expert, le cervelet, situé dans la partie la plus ancienne et la plus sage de notre cerveau, assure l'harmonie de notre fonctionnement psychique au quotidien. Il guide avec maîtrise chaque section de notre "orchestre cérébral", agissant comme un guide habile pour les différents processus cognitifs. Ces processus, comparables aux familles d'instruments tels que les cordes, les bois, les cuivres, etc., constituent ce que nous appelons les fonctions exécutives. Elles jouent un rôle essentiel en coordonnant et en contrôlant nos activités motrices et mentales, sollicitées à chaque instant de notre vie quotidienne (Diamond, 2013).

Dans cet "orchestre cérébral", les fonctions exécutives, comparables aux différents corps d’un orchestre, jouent un rôle décisif dans la cohérence des symphonies du quotidien. Elles accordent chaque instrument avant de jouer leurs notes, s’harmonisant entre elles pour créer une composition fluide. Ainsi, chaque fonction a un rôle spécifique dans la composition : la planification, l'inhibition, la flexibilité mentale, le contrôle de l'attention, la mémoire de travail, et l'auto-contrôle émotionnel (Miyake et al., 2000). Elles opèrent ensemble pour superviser et réguler nos pensées et comportements.

Planification :

Les cuivres, avec leur introduction puissante, symbolisent la planification méticuleuse de nos actions quotidiennes. La planification implique la capacité à établir des objectifs clairs, à élaborer des stratégies efficaces, et à organiser des étapes logiques pour les atteindre. Des difficultés dans ce domaine peuvent se manifester par des problèmes pour structurer les tâches, établir des priorités et suivre un plan d'action, impactant ainsi l'efficacité dans la réalisation des activités quotidiennes (Willcutt et al., 2005).

Inhibition :

Les percussions, capables de retenir une note avant de la frapper, représentent notre capacité à inhiber des réponses automatiques. L'inhibition consiste à supprimer des informations ou des réponses non pertinentes, essentiel pour maintenir le contrôle cognitif et comportemental. Les difficultés d'inhibition peuvent se manifester par des problèmes à ignorer des distractions, ce qui peut affecter la concentration, notamment dans des conditions comme la dyslexie (Nigg, 2005).

Flexibilité Mentale :

Les bois, agiles et capables de changer de ton, symbolisent notre capacité à nous adapter à différentes situations. La flexibilité mentale permet d'ajuster notre pensée en fonction des variations de situations ou de perspectives. Des troubles dans ce domaine sont associés à des conditions telles que le trouble du spectre de l'autisme (TSA) (Lopez et al., 2005), entraînant des difficultés à modifier les schémas de pensée en réponse à des situations nouvelles ou inattendues.

Contrôle de l'Attention :

Les cordes, concentrées sur une partition, représentent notre capacité à focaliser notre pensée sur une tâche spécifique. Le contrôle de l'attention implique la concentration sur une activité particulière. Des problèmes dans cette fonction sont caractéristiques du trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH), affectant la capacité à maintenir une concentration prolongée (Fried et Tsitsiashvili, 2018).

Mémoire de Travail :

Les claviers, maintenant et manipulant activement l'information à court terme, représentent la mémoire de travail. Elle permet de retenir temporairement des informations et de les manipuler mentalement. Les troubles de la mémoire de travail sont fréquents dans des troubles d'apprentissage tels que la dyscalculie (De Smedt et al., 2009), affectant la capacité à manipuler mentalement l'information.

Auto-Contrôle Émotionnel :

Les vents, régulant les émotions avec douceur, créent une harmonie émotionnelle dans notre pensée. L'auto-contrôle émotionnel régule nos réponses émotionnelles pour maintenir l'équilibre. Des difficultés dans cette fonction sont observées dans le TDAH, influençant les interactions sociales et la gestion du stress émotionnel (Seymour et al., 2012).

Lorsqu'une ou plusieurs de ces sections rencontrent des difficultés, on parle de troubles des fonctions exécutives ou de syndromes dysexécutifs (Jurado et Rosselli, 2007). Ces dysfonctionnements peuvent se manifester de différentes manières, générant des défis dans le comportement, les apprentissages, ou la réalisation de tâches.

Quels sont les signes d'alerte ?

Il est important de noter que la personne dysexécutive ne présentera pas nécessairement de difficultés dans l'exercice de tous ses instruments. Les dysfonctionnements spécifiques dans une ou plusieurs de ses fonctions cognitives détermineront les difficultés dans son comportement, ses apprentissages, ou la réalisation de tâches. Ces manifestations peuvent varier considérablement, reflétant une multitude de variations et d'interprétations des différentes partitions de la galaxie des Dys, des TSA, ou des TDA/H. Chaque individu peut présenter un profil unique de symptômes, ce qui rend essentielle une approche individualisée pour comprendre et traiter les troubles des fonctions exécutives.

Comment cela se traduit-il sur son comportement ?

Imaginez une symphonie où les percussions ont du mal à retenir le rythme. De la même manière, les individus avec des troubles des fonctions exécutives peuvent présenter des réactions impulsives, des difficultés à se réguler, ou des problèmes dans la gestion des interactions sociales. Ces difficultés comportementales peuvent influencer la dynamique du quotidien, affectant les relations et l'adaptation.

Comment cela se traduit-il dans ses apprentissages ?

Les troubles de l'attention peuvent perturber la concentration, comme un pianiste distrait perturbe les autres musiciens qui peinent à suivre la mélodie. Cela affecte l'absorption d'informations, notamment lors des apprentissages ou des situations nouvelles. Des problèmes de fonctions exécutives peuvent donc se refléter dans les sphères de l’éducation ou de la formation, impactant la manière dont la personne assimile et retient les connaissances (Anderson, 2002).

Comment cela se traduit-il dans la réalisation de tâches ?

Certains troubles peuvent conduire à des difficultés à suivre des étapes chronologiques, tandis que des difficultés dans la planification peuvent entraîner des erreurs fréquentes dans la coordination motrice et la gestion du temps. Comme un premier violon qui connaît mal sa partition peut désorganiser le reste de l’orchestre, un trouble dysexécutif peut entraver la réalisation de tâches quotidiennes, affectant l'efficacité et la précision des actions entreprises (Lezak et al., 2012). Ces déficiences peuvent se manifester dans divers aspects de la vie quotidienne, soulignant l'impact global de ces troubles sur le fonctionnement de la personne.


« Alors syndrome dysexécutif : Force ou faiblesse ? »




Bien que ces dysfonctionnements puissent avoir un impact significatif dans la vie quotidienne, les personnes dysexécutives découvrent souvent des remédiations qui font d'elles une grande force. Les difficultés auxquelles elles sont confrontées sont souvent liées à une mal adaptation à un contexte spécifique. En envisageant le dysexécutif comme celui qui transforme son orchestre classique en un orchestre jazz, on peut percevoir une transition libératrice, éliminant les contraintes pour embrasser une forme alternative de progression. Cela offre une voie propice à l'improvisation et à l'expression authentique, démontrant ainsi la capacité d'innovation et la créativité des personnes présentant des troubles des fonctions exécutives.

Une hypothèse anthropologique suggère que le cerveau des personnes dysexécutives pourrait être une conséquence de l'adaptation des populations de chasseurs-cueilleurs à la société moderne (Braveman, 2019). Ainsi, il nous incombe de les comprendre et de créer des environnements favorables où elles peuvent pleinement exprimer leur potentiel.

Bien que ces dysfonctionnements puissent poser des défis, les personnes dysexécutives trouvent souvent des stratégies d'adaptation (Anderson et Emmons, 2014). Leurs difficultés peuvent être étroitement liées à une maladaptation à un contexte particulier (Burgess et Simons, 2005).

En conclusion, bien que les fonctions exécutives puissent parfois être mises à l'épreuve, la résilience des personnes dysexécutives les transforme en individus exceptionnels. C'est une invitation à comprendre, à soutenir, et à créer des contextes adaptés pour que chacun puisse épanouir son potentiel unique dans cette symphonie de la vie.
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lepton
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par lepton »

Je n'ai pas compris. A qui s'adresse ce texte, quel public ? Dans quel contexte ?

S'il s'adresse à des personnes qui n'ont une connaissance que très lointaine du sujet, se taper toutes les études est extrêmement fastidieux. D'autant qu'il me semble que certaines études ne vont pas avec le texte auxquelles elles font référence.
Par exemple Willcutt et al., 2005 ne parle pas spécialement de planification, mais du lien entre les fonctions exécutives et le TDAH.
Je n'ai pas eu le temps (ni le courage) de faire des recherches approfondies sur toutes les études.
Ce serait déjà plus facile avec les titres.
Cela n'aurait pas été plus simple de pointer vers des ouvrages de référence, en indiquant les numéros chapitres ?

Globalement, trop de citations d'articles scientifiques dans des contenus destinés à un public non averti, me donne une mauvaise impression. Cela peut ressembler à du cherry-picking, ou à une volonté d'impressionner.
Alors qu'une bibliographie bien faite, avec des ouvrages référencés en niveaux de complexité croissante (vulgarisation vers pointu), peut donner envie d'approfondir le sujet.
En plus c'est un gage de confiance, indiquant que le contenu est l'émanation du consensus actuel (et non du cherry-picking destiné à appuyer un contenu issu d'une interprétation personnelle).
user8110 a écrit : mercredi 29 novembre 2023 à 12:41 Bien que ces dysfonctionnements puissent avoir un impact significatif dans la vie quotidienne, les personnes dysexécutives découvrent souvent des remédiations qui font d'elles une grande force.
J'avoue que cela me laisse pantois. Pour le coup, une étude serait la bienvenue !
user8110 a écrit : mercredi 29 novembre 2023 à 12:41 Une hypothèse anthropologique suggère que le cerveau des personnes dysexécutives pourrait être une conséquence de l'adaptation des populations de chasseurs-cueilleurs à la société moderne (Braveman, 2019). Ainsi, il nous incombe de les comprendre et de créer des environnements favorables où elles peuvent pleinement exprimer leur potentiel.
Si le texte est destiné à des non-spécialistes, j'aurais tendance à trouver hasardeux de faire référence à une hypothèse de 2019, sachant qu'il n'y a probablement pas de consensus.
J'ai cherché de "Braveman, 2019" sur internet : j'ai juste trouvé des choses sur les disparités d'accès aux soins... ou alors sur la sexualité après un cancer de la prostate, en oubliant les guillemets. :mryellow:
Bref c'est compliqué pour qui souhaiterait approfondir le sujet.

Sur le fond, je n'ai pas les compétences pour déterminer si ce texte est conformes aux connaissances établies sur le sujet.
Je laisse ça aux spécialistes...
Diagnostiqué. CRA, 2016.
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par user8110 »

lepton a écrit : mercredi 29 novembre 2023 à 19:14 Je n'ai pas eu le temps (ni le courage) de faire des recherches approfondies sur toutes les études.
Ce serait déjà plus facile avec les titres.
Tu as tout à fait raison sur la forme. J'ai mis entre parenthèse les chercheurs et la date au départ juste pour moi pour me rappeler dans quel contexte j'avais trouvé l'information. Ce ne sont pas des "citations" mais plustôt des reformulations.
Par exemple Willcutt et al., 2005 ne parle pas spécialement de planification, mais du lien entre les fonctions exécutives et le TDAH.
Oui, et en considérant le TDAH comme une expression complexe d'un trouble multi-dys on comprend mieux les dysfonctionnements de la plannification...

cherry-picking
Je ne connaissais pas ce termes mais effectivement, j'ai fais du « picking » dans un certain normbre de documents pour consolider une vision simplifiée de la classification des troubles (TA, DYS, TDA,et TSA...)

Je ne fais pas une thèse, j'essaye de vulgariser un sujet complexe... :innocent:

Cible et objectif dans mon premier poste : « expliquer les troubles dysexécutifs à des non spécialistes »
lepton a écrit : mercredi 29 novembre 2023 à 19:14 J'avoue que cela me laisse pantois. Pour le coup, une étude serait la bienvenue !
Bon là c'est une phrase que je voulais "positive"... C'est vrai que pour certain c'est une grosse galère (moi) mais beaucoup d'entre nous s'en sortent mieux et font de leur différence une force. C'est le cas de mon fils et de mon mari par exemple....


Dans tous les cas merci pour ton retour. :love: :love: Je vais en ternir compte :bravo:
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Tugdual
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par Tugdual »

user8110 a écrit : mercredi 29 novembre 2023 à 21:55 Je ne fais pas une thèse, j'essaye de vulgariser un sujet complexe... :innocent:
Vulgariser un sujet, c'est diffuser et expliciter le consensus, ou, quand il n'y en a pas, exposer les différents courants. Et quand on n'est pas soi-même expert du domaine, c'est aussi faire contrôler son travail par un tel expert (ce qu'on n'est pas ici).

Là, j'ai plutôt l'impression que tu exposes spécifiquement ta vision (ou celle de certains chercheurs ?) par cette manière de citer des études en particulier, et de généraliser des expériences particulières. Quand on n'est pas soi-même expert du domaine, le danger est grand de s'emmêler les pinceaux à force de trop de simplifications, d'interprétations, d'analogies... pas forcément appropriées.

Il serait préférable de s'appuyer sur des références de vulgarisation sérieuses, idéalement primaires (des chercheurs du domaine faisant eux-même de la vulgarisation), à défaut secondaires (des personnes expertes résumant correctement des références primaires). Hazufel a donné des pistes.

Vulgariser demande du temps pour identifier et lire les vulgarisateurs sérieux (primaires ou secondaires), et acquérir une bonne connaissance du domaine.

Ceci m'amène à une vraie question : n'est-il pas prématuré de te lancer dans la vulgarisation d'un sujet aussi complexe, que tu découvres visiblement depuis peu ?
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par user8110 »

Tugdual a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 11:27 Vulgariser demande du temps pour identifier et lire les vulgarisateurs sérieux (primaires ou secondaires), et acquérir une bonne connaissance du domaine.
✅ Ce que j'entends de vos commentaires, c'est un questionnement sur la légitimité et la crédibilité, non seulement de ma démarche, mais de ma qualité à pouvoir faire ce travail.

⛔ Ce que je ne comprends pas dans votre retour, c'est en quoi ma démarche vous semble-t-elle si inappropriée que ça.

Je devrais peut-être clarifier quelques points :
  • Je suis parfaitement experte en ce qui concerne les troubles multi-Dys et le TDA/H. Mon fils et mon mari le sont et j'ai moi-même travaillé au sein d'une équipe de professionnels de santé, comme chef de projet, sur un travail de vulgarisation, il y a 10 ans de ça, sur le sujet.
  • Ce que j'ai découvert c'est le TSA, il y a deux ans. Et en particulier l'autisme Asperger chez la femme.
  • Si je devais donc expliquer uniquement les troubles Dys et le TDA/H, de façon classique, je n'aurais aucune difficulté. Mais ça n'apporterait rien, nombre de personnes l'ont déjà fait.
  • Expliquer le TSA, à part, me demanderait certes plus de travail, mais j'en serais capable. Encore une fois ça existe déjà.
  • Enfin, mon objectif c'est donner une compréhension globale et générale de ces troubles selon le prisme des fonctions exécutives.
Le point de vue que je défends, côté holistique de ces troubles sous l'ombrelle des fonctions exécutives, est partagée par beaucoup de chercheurs, pour le TDA c'est déjà presque consensuel.

Seule se pose encore le débat pour le TSA. :innocent:
=> un certain nombre de symptômes ne sont pas encore attribuables directement aux fonctions exécutives.
=> nous sommes encore prisonniers d'une nomenclature du handicap mental, des troubles de l'humeur et des troubles de la personnalité.

➡️ « Je n'ai personnellement que faire de querelles de clochers.  » Sinon la terre serait encore plate...
Tugdual a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 11:27 Ceci m'amène à une vraie question : n'est-il pas prématuré de te lancer dans la vulgarisation d'un sujet aussi complexe, que tu découvres visiblement depuis peu ?
⚠️ Ce que je découvre depuis peu, c'est uniquement le faite que plutôt d'appeler ça « des troubles multi-dys » les chercheurs commencent regrouper tous les troubles précités sous la catégorie « syndromes dysexécutifs ». Cela tendrait à expliquer que chacun d'eux serait une forme d'association particulière de différents dysfonctionnements des fonctions exécutives.

Alors je comprends que ça peut en déstabiliser plus d'un, mais je ne fais que synthétiser les propos d'experts selon la compréhension que j'en ai eue. Je ne comprends pas ce qu'il y a de mal à simplifier et vulgariser une conception arborescente de ces différents troubles d'autant plus que l'évolution des différents éditions du DSM tendent petit à petit vers cette perspective.

Si j'ai demandé de l'aide la communauté c'est tout simplement pour avoir un retour sur la compréhension du texte mais si cette demande n'a pas sa place sur le forum dites-le moi je la supprimerai y'a pas de souci.
user8110
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par user8110 »

https://mm.tt/app/map/3050361736?t=ny5N6NrFCU

Ca c'est la carte mentale sur l'analyse des troubles par le prisme des fonctions executives.

On voit bien que c'est arborescent...
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Tugdual
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par Tugdual »

user8110 a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 13:59 ⛔ Ce que je ne comprends pas dans votre retour, c'est en quoi ma démarche vous semble-t-elle si inappropriée que ça.
J'ai évoqué ce que je perçois comme une vision particulière des choses, le manque de références autres que ponctuelles...

user8110 a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 13:59 Le point de vue que je défends, côté holistique de ces troubles sous l'ombrelle des fonctions exécutives, est partagée par beaucoup de chercheurs, pour le TDA c'est déjà presque consensuel.
Je vois bien ton point de vue, mais je n'ai aucun moyen de savoir s'il est si partagé que ça.

Et présenté comme tu le fais, ça ressemble un peu trop à ce que j'ai pu lire sur des articles de développement personnel, de coatching, etc, ainsi qu'à un effet Dunning-Kruger.

user8110 a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 13:59 Je suis parfaitement experte en ce qui concerne les troubles multi-Dys et le TDA/H.
Tu as quelle formation ?


Globalement, c'est effectivement une histoire de confiance, ou, plus exactement quand on parle des connaissances, des raisons qui font qu'on peut faire confiance.

Quand Igor Thiriez fait des fiches sur son domaine, j'ai de bonnes raisons pour lui faire confiance a priori.

Mais quand une inconnue me propose une fiche dont le fond et la forme m'interpellent, je suis légitimement perplexe...
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hazufel
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par hazufel »

user8110 a écrit :⚠️ Ce que je découvre depuis peu, c'est uniquement le faite que plutôt d'appeler ça « des troubles multi-dys » les chercheurs commencent regrouper tous les troubles précités sous la catégorie « syndromes dysexécutifs ». Cela tendrait à expliquer que chacun d'eux serait une forme d'association particulière de différents dysfonctionnements des fonctions exécutives.
Quelles sont les sources de cette affirmation ? Je veux bien les références, parce que dans tous les ouvrages de spécialistes que j'ai sur le sujet spécifique, ce n'est jamais mentionné ainsi.
Si le TDA/H et les TSA induisent des fonctions exécutives erratiques, le trouble dyséxecutif demande une recherche spécifique, pour vérifier les atteintes des dites fonctions et distinguer si les seuils de cotations sont dépassés, comment, et à quel niveau pour que le diagnostic de trouble exécutif soit posé...
Les suivis et remédiations seront différents si on est dyslexique, dysorthographique ou dysexécutif... Et c'est surtout ça qui compte.
Qu'est-ce qu'on peut faire avec ça et comment ?

Le fait de dire qu'ils sont une force me gène aussi.
Quand son gamin ne sait pas démarrer un exercice parce qu'il a un défaut d'activation sévère, ce n'est pas une force... le gamin reste inerte.
Et il faut beaucoup de travail pour arriver à compenser les fonctions les plus erratiques.
Quand on est porteur de ce trouble, ce n'est pas tout seul qu'on trouve les solutions qui peuvent nous aider... Sinon, on n'aurait pas le dit trouble justement.
On peut s'emparer des aides qui nous sont offertes pour les décliner et se les approprier quand on est confronté à du nouveau (parce que le vrai problème du trouble dyséxecutif c'est ça quand même : "Les fonctions exécutives sont un ensemble de processus hétérogènes d’ordres supérieurs qui sont impliqués dans une action orientée vers un but non routinier, c’est à dire dans une situation nouvelle." Source : Aspieconseil), mais ça restera non inné, fatigant et jamais simple.

Pour le reste, je suis d'accord avec Lepton et Tugdual.
TSA
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Bubu
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par Bubu »

J'aime bien les pois cassés.
Est-ce que ça compte ?
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
user8110
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par user8110 »

Tugdual a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 14:36 ce que je perçois comme une vision particulière des choses, le manque de références autres que ponctuelles...
Je comprends mieux. D'après-toi comment pourrais-je éviter cette perception ? En rédigeant avec la méthode scientifique et en ayant une bibliographie et un sourcing solide ?

Moi je veux bien le faire, mais je trouve que ça fait beaucoup de travail pour quelque chose d'aussi généraliste que ce que j'essaye de faire...
Tugdual a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 14:36 Je vois bien ton point de vue, mais je n'ai aucun moyen de savoir s'il est si partagé que ça.
Ce que je vais faire c'est une slection des citations, je n'avais pas fait ça parce que je ne pesnais pas que c'était nécessaire. Je vais reprendre mes sources et faire une liste au format étude clinique.
Tugdual a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 14:36 des articles de développement personnel, de coatching, etc
Alors là clairement c'est la ligne rouge !! Justement je ne veux absolutment pas que ça ressemble à ça !! 😭
Tugdual a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 14:36 Tu as quelle formation ?
De base : Bac S + 1ère année de médecine (raté 12 de moy mais en 2001 y'avait encore le numerus closus), Licence LEA, CRPE, Master 2 Ingénierie Production numérique.
Certif : Lean Black belt, Scrum, PMI, SAFe, ... (et plein d'autre truc techniques)
Formations : Patiente experte, chef de projet médico-réglementaire, rédaction sicentifique, management compationnel, et en cours en ce moment Bachelor en Ingénierie pédagogique (Titre II)

15 ans d'expérience sur des projets d'innovation thérapeutique en santé par la médiation numérique (sérious game dans le diabète, les AVCs, gestion des maladies chroniques, les troubles neuro, Alz....) + 2 ans de supervision du département médical de ma dernière boite (médical writing)

Mon Mari est infirmier de recherche clinique. D.U. Medical Science Laison de Diderot Paris (je l'ai aidé à préparer et obtenir son DU)

Mais bon, peu importe... Je suis juste un extratérestre qui n'arrive pas à passer une journer sans apprendre un truc nouveau... C'est obsessionnel... J'ai compris il y a 2 ans que c'était à cause du TSA... :innocent:

Ah oui et j'ai aussi eu une formation à la recherche notemment sur la minimisation des risque de biais, principalement d'interpretation et de confirmation... 🧐
Tugdual a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 14:36 Globalement, c'est effectivement une histoire de confiance,
Je plussoie, c'est un des grand drame de ma vie... « Mais qui tu es toi pour dire ça avec tant d'aplomb.... » Le problème c'est que je ne voit jamais pourquoi ça pose problème...

Mais en même temps, comme je vérife toujours mes sources pour être sûr de pas me faire marroner c'est devenu un reflexe chez moi. Je pense donc par défaut que tout le monde fait comme moi et vérifie... 😖
hazufel a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 14:49 le vrai problème du trouble dyséxecutif c'est ça quand même : "Les fonctions exécutives sont un ensemble de processus hétérogènes d’ordres supérieurs qui sont impliqués dans une action orientée vers un but non routinier, c’est à dire dans une situation nouvelle." Source : Aspieconseil)
Oui, la je te suis 100%, j'ai effectivement trouvé deux définitions du syndrôme.
L'une étant une pathologie spécifique tout comme le TSA, TDA/H... et l'autre plus globale explique ça comme "une cathégorie" de troubles, dont la definition serait plutôt : l'ensemble du spectre des dysfonctionnnement lié aux fonctions executives du cerveau.

Moi aussi j'ai tilté, mais j'ai pas approfondie, j'ai prie la définition la plus générale.

Je vais aussi aller retrouver le texte original => C'est peut-être un problème de traduction, je vais aller vérifer. Merci.

hazufel a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 14:49 Le fait de dire qu'ils sont une force me gène aussi.
Quand son gamin ne sait pas démarrer un exercice parce qu'il a un défaut d'activation sévère, ce n'est pas une force... le gamin reste inerte.
Et il faut beaucoup de travail pour arriver à compenser les fonctions les plus erratiques.
Je comprends ton point de vue. Et je suis en partie d'accord, mais justement, ca fait qu'on est bien plus persévérant, résilient, créatif que d'autres, non ? Et c'est ça que je considère dans mon propos comme un force.

Ca n'exclue pas le hadicap par ailleurs. Mais ma formulation n'est sans doute pas adéquate. Je vais y réfléchir.

@bientôt
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par user8110 »

Tugdual a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 14:36 ainsi qu'à un effet Dunning-Kruger.
Je rajoute juste un point sur l'effet Dunning-Kruger. Outre le fait qu'il est controversé :
Dunning et Kruger attribuent ce biais à une difficulté métacognitive des personnes non qualifiées qui les empêche de reconnaître exactement leur incompétence et d’évaluer leurs réelles capacités. Cette étude suggère aussi les effets corollaires : les personnes les plus qualifiées auraient tendance à sous-estimer leur niveau de compétence et penseraient à tort que des tâches faciles pour elles le sont aussi pour les autres.

L'effet Dunning-Kruger est controversé et ne fait pas consensus au sein de la communauté scientifique3,4. L'effet, ou du moins son explication originale de Dunning et Kruger, a été remise en question par d'autres études5,6,7,8 et comparaisons entre différentes cultures9,10.
Tu devrais plutôt y rajouter le syndrôme de l'imposteur
Ça tu peux être sûr ! Il m'a été reproché plus d'une fois ! Malgré les preuves factuelles de mes capacités et de mes réussites, j'ai toujours eu tendance à mettre ça sous le coups d'un coups de chance. Ce qui fais que je me surjustifie tout le temps...

Je suis TRES TRES loin de la sur-confiance... 🦋 😶‍🌫️
Cardamome
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par Cardamome »

mais justement, ca fait qu'on est bien plus persévérant, résilient, créatif que d'autres, non ? Et c'est ça que je considère dans mon propos comme un force.
Heu... Non.
Les personnes concernées par un trouble dysexécutif (ou un TSA) sont "obligées de" trouver comment contourner leur souci. Pour essayer de vivre au quotidien sans trop de mal.
Mais certaines n'y parviennent pas.
Le côté force ne fait pas partie du package. :?

D'autres y arrivent parfois mais à un prix tel, qu'elles en paient les conséquences par la suite, quand ça craque.

Une personne qui a un trouble dysexécutif n'est pas forcément ni persévérante, ni résiliente.
Ce n'est pas associé au trouble! Ça n'en fait pas partie du tout!
Et encore moins "plus créative qu'une autre".
Je n'écris pas que ça n'est pas possible...mais ça n'a aucun rapport avec la présence du trouble. Ce n'est pas le trouble dysexécutif qui donne une sorte de pouvoir de créativité à celui qui est concerné.

C'est ce qui est, entre autre, très gênant dans ce texte.

Je suis mal à l'aise à tenter de le lire.
Inégal, quelques références semblent ajouter un peu de sérieux mais au milieu du reste qui est, trop long, trop imprécis...

Je suppose que ça vous a pris du temps.
Ça part peut être d'un bon sentiment. :innocent:
Mais...

C'est fouillis.

Le chef d'orchestre: c'est connu comme comparaison.
En revanche, pousser plus loin avec les instruments, c'est :crazy:
Ça rend l'ensemble confus.

Les exemples choisis sont maladroits.
Les bois ne sont pas les seuls à pouvoir changer de ton.
Les cordes ne sont pas les seules à se concentrer sur la partition.
Les cuivres font partie des vents...
Les percussions ne sont pas du tout les seuls à pouvoir "retenir" une note...
:crazy: :?

C'est très réducteur que de s'évertuer à cantonner ainsi les instruments dans des visions très simplistes et fausses. Pour que ça colle au maximum avec votre comparaison.
Je comprends l'histoire du chef d'orchestre mais pas celle avec les instruments. Ça ne fonctionne plus.

Ça correspond je suppose à votre vision... Qui est loin de correspondre avec la réalité.
Du coup, ça me trouble un peu plus quant au reste.
Pour faire le parallèle, de la même façon qu'avec les instruments, vous connaissez certaines choses sur le trouble dysexécutif, mais vous interprétez d'autres points...

La fin :shock: :?
On dirait là aussi une vision très personnelle, peut être loin de correspondre à la réalité...

La force évoquée n'est pas le trouble lui même!
Jamais.

C'est uniquement ceux qui ont réussi à s'adapter, pour compenser, camoufler, cacher, contourner le trouble lui-même qui peuvent prétendre avoir trouvé une certaine force. Mais être concerné par un trouble dys exécutif n'est pas une force. :naugty:
Et ça pourrait porter préjudice aux concernés dont le trouble complique l'ordinaire. Ceux qui justement n'arrivent pas à trouver des parades des outils pour surmonter les difficultés dues à leur trouble.

J'entends déjà le "ah ouais c'est trop bien en fait le trouble dys exécutif, c'est une force." :naugty:

J'ai mal au cœur en repensant à mon fils diagnostiqué TSA et dysgraphique.
Ça n'a jamais été une force.
En revanche, il s'est pris en pleine poire par des enseignants en primaire que ça ne servait à rien de savoir lire "quand on écrit comme un chien".
Ou qu'on lui donnait enfin le stylo au cours du cp , symboliquement après le crayon à papier, mais lui on lui précisait, vraiment pas pour sa jolie écriture...
Ou qu'il était le fou dangereux débile à éviter, parce que personne ne comprenait son besoin de s'extraire du bruit du groupe classe, ses attitudes décalées.
Son TSA et sa dysgraphie ne sont pas des forces.

Et si à l'époque du diagnostic du TSA, il compensait relativement bien les soucis niveau fonctions exécutives... Hélas, en grandissant, ça n'est plus le cas.
L'écart se creuse avec ses pairs non concernés.

Si dans votre entourage tout se passe au mieux pour des concernés: tant mieux.
Peut être ont-ils la chance d'évoluer dans un milieu très ouvert etc.
Tant mieux s'ils ont trouvé la force de faire avec leur trouble.
:bravo:

Mais le trouble lui-même n'est jamais une force.
Il faut trouver les outils pour vivre avec. Ça, ça peut être une force ... mais celui qui n'y parvient pas?
Il ne lui reste que le trouble lui-même et c'est loin d'être une force.

:oops:
maman d'un jeune homme diagnostiqué avec TSA.

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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par user8110 »

Cardamome a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 17:23 La force évoquée n'est pas le trouble lui même!
Jamais.
Hmmm 🤔. C'est beaucoup plus clair pour moi maintenant. MERCI !!

Effectivement, c'est une expérience qui m'est personnelle et du coup clairement un biais d'interprétation...

Ce n'est pas parceque je vois autour de moi des gens qui "y arrivent" et persévèrent que c'est valable pour toutes et tous.
=> du coup l'impact pour ceux qui ne le vivent pas comme ça est négatif et pourrait même leur faire mal.

Je vais revoir ma conclusion.

D'autant plus que ça :
Cardamome a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 17:23 D'autres y arrivent parfois mais à un prix tel, qu'elles en paient les conséquences par la suite, quand ça craque.
C'est exactement ce que je suis en train de vivre... 😕=> serais-je encore dans le déni... 😶‍🌫️
Cardamome a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 17:23 En revanche, pousser plus loin avec les instruments, c'est
Ça rend l'ensemble confus.
J'avoue, en fait c'est ce qui me dérangait le plus dans mon texte c'est pour ça que j'ai mis un sondage. C'est un peu tiré par les cheuveux mais je me disais que garder une seule image serait plus corérent.

On utilise aussi la méthaphore de la tour de contrôle dans une aéroport mais ça me semblait trop technique pour des généralités...

Je vais réfléchir. 🧐
Cardamome a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 17:23 'ai mal au cœur en repensant à mon fils diagnostiqué TSA et dysgraphique.
Le mien est TDA/H et Dysgraphique et il est rentré en ème en septembre dernier... 😓

On a justement la réunion pour mettre à jour son Gevasco demain suite à toutes les péripéties des 15 derniers jours...

J'espère qu'il aura plus de chance que le tien. Il y a une suspition de TSA aussi (mais surcompensé par un HPI). On doit faire le bilan TSA en début d'année prochaine...
Cardamome a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 17:23 Je suppose que ça vous a pris du temps.
Ça part peut être d'un bon sentiment.
Mais...
Oui ça fait 3 semaines que je travaille dessus. J'ai fait l'erreur de choisir ce sujet (pensant bien faire) pour valider le 3eme module de ma formation mais comme je dois rester généraliste et que le brief c'est "initiation d'un publique de néophytes dans le cadre de la sensibilisation à la "neurodiversité" dans les organisations, je ne voulais garder ça vraiment très schématique...

Vu les premiers retours de la comunauté, j'ai demandé à ma coach de reporter la soutenance à janvier, je vais faire le module 4 en attendant.

Je ne suis pas satisfaite du résultat...

Je vais reprendre mes sources et faire un travail plus méthodique de sourcing car si je veux que ça puisse être réutilisable, je dois m'assurer qu'on ne qualifie pas de "reine de l"a peu prêt" sur ce sujet. :innocent:
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par Tugdual »

Ok, tu as un tas de formations, mais je ne vois rien de ce qui m'intéresse ici : psychologie, neuroscience, etc.

Or ce sont les chercheurs de ces domaines qui en sont les experts.

En dehors de cette expertise, plutôt que tenter de réaliser soi-même une synthèse sur un sujet pointu, il vaut mieux utiliser/résumer celles réalisées par des personnes reconnues du domaine, et se faire relire par un expert. C'est ce que font les vulgarisateurs/médiateurs.

Et si tu veux présenter un point de vue particulier, il faut le présenter comme tel, sans laisser entendre qu'il s'agit du consensus.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Synthèse de mon travail sur les troubles dys-exécutifs : J'ai besoin de votre avis sur ma synthèse

Message par user8110 »

Tugdual a écrit : jeudi 30 novembre 2023 à 21:53 Or ce sont les chercheurs de ces domaines qui en sont les experts.
... Je n'ai pas la même définition que toi de l'expertise. Etre un spécialiste et être un expert pour moi ce n'est pas la même chose.

Pour être un spécialiste on a besoin d'un diplôme, sans doute. Pour être un expert, il suffit d'accumuler de l'expertise. Et ça ne vient qu'en se formant et en pratiquant.

Sinon on ne pourrait pas appeler un patient "expert" de sa maladie.... Ca fait plus de 15 ans que lis et étudie tous ce qui passe au sujet du TDA/H et des troubles de l'apprentissage pour accompagner mon mari et mon fils. (certes TSA que 2 ans et syndrôme dysfontionnel que 3 semaines)

Ca me ramène à ça :
Ultracrépidarianisme

L’ultracrépidarianisme est un comportement consistant à donner son avis sur des sujets à propos desquels on n’a pas de compétence crédible ou démontrée. Il peut être rapproché de la cuistrerie.

Étymologie
Ce mot est dérivé de la locution latine Sutor, ne supra crepidam, qui signifie littéralement : « Cordonnier, pas plus haut que la chaussure ! » et équivaut à l’expression moderne « À chacun son métier, les vaches seront bien gardées. »

Ce proverbe vient d’une anecdote racontée par Pline l'Ancien : un cordonnier, entré dans l’atelier du peintre Apelle pour lui remettre une commande, admirait les œuvres du peintre quand il lui signala une erreur dans la représentation d’une sandale. Le peintre la corrigea. Mais lorsque le cordonnier commença à émettre d’autres critiques, le peintre lui répondit « ne supra crepidam sutor iudicaret » (« un cordonnier ne devrait pas émettre de jugement au-delà de la chaussure »)1,2.
➡️ Qui est un sens rapproché de l'Effet Dunning-Kruger que tu as cité précédemment.

Ce qui pour moi laisse apparaître clairement ce que tu penses : "je ferais mieux de ne pas me montrer présompteuse et penser que je peux diverger du consensus. Je n'appartiens pas à la communauté de ceux qui savent !" En gros => "« oh pecnaude, reste à ta place tu veux !" »

C'est une posture conservatrice et totalement rétrograde. Mais j'y suis habituée. Et j'ai bien vu dans tes autres réponses sur les autres fils de discussion que tu n'as pas l'aire d'accorder beaucoup de crédit à ce que je dis...

Soit. Merci quand même d'avoir essayé d'éclairer ma lanterne. :innocent:

Je ne partage pas ton point de vu à ce sujet. Je sais faire la différence entre ce que je crois et ce que je sais. Par ailleurs merci pour le lien sur les "fiches" psy. Elles sont bien faites mais pas toutes justes, elles sont restrictives et ne se fondent que sur un point de vu de chaque trouble.

A bientôt peut-être sur un autre sujet où l'on se rejoindra peut-être dans nos façons de penser.

Bonne nuite.