La racaille-anxiété
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La racaille-anxiété
Voilà le sujet va peut-être paraître bizarre mais j'ai une grosse anxiété concernant ce qu'on pourrait appeler les "racailles".
J'ai été à l'ASE (aide sociale à l'enfance) c'est un peu l'équivalent de la DASS. J'ai donc été habitué à fréquenté différents types de voyous en tous genres qui faisaient différents trafics ( trafic de drogue, vol dans la rue qui pouvait s'accompagner de violence etc.). D'ailleurs mes hallucinations auditives parlent souvent avec un accent de racaille et parlent souvent en verlan et emploient des mots de cité. J'ai d'ailleurs parfois assisté ou vécu des violences à l'ASE. Et puisqu'on parlait d'eco-anxiété, suis-je le seul à faire un genre de racaille-anxiété ? J'ai l'impression d'être capable de détecter un accent de racaille à dix kilomètres de distance . En plus maintenant il y a du trafic de drogue juste devant chez moi et ils ne sont pas vraiment très sympas. Alors vous pourriez me dire "appelle la police" oui mais je crois que ce n'est pas aussi simple avec ces gens là.
J'ai été à l'ASE (aide sociale à l'enfance) c'est un peu l'équivalent de la DASS. J'ai donc été habitué à fréquenté différents types de voyous en tous genres qui faisaient différents trafics ( trafic de drogue, vol dans la rue qui pouvait s'accompagner de violence etc.). D'ailleurs mes hallucinations auditives parlent souvent avec un accent de racaille et parlent souvent en verlan et emploient des mots de cité. J'ai d'ailleurs parfois assisté ou vécu des violences à l'ASE. Et puisqu'on parlait d'eco-anxiété, suis-je le seul à faire un genre de racaille-anxiété ? J'ai l'impression d'être capable de détecter un accent de racaille à dix kilomètres de distance . En plus maintenant il y a du trafic de drogue juste devant chez moi et ils ne sont pas vraiment très sympas. Alors vous pourriez me dire "appelle la police" oui mais je crois que ce n'est pas aussi simple avec ces gens là.
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. Pas certain du diagnostic." Glorieuse civilisation, certes, dont le grand problème est de savoir comment se débarrasser des monceaux de cadavres qu'elle a faits, une fois la bataille passée." Marx
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Re: La racaille-anxiété
Pour ma part, ayant la chance d'habiter dans un petit village tranquille, je n'ai pas cette anxiété.
Mais si j'habitais un quartier mal famé, je crois que j'oserais à peine sortir de chez moi
par peur de ne pas savoir réagir face à eux.
Je plains sincèrement toutes les personnes qui vivent près de lieux où s'organisent des trafics de drogue.
Car les trafiquants sont prêts à tout.
Et souvent la police ne veut pas intervenir car ils n'en ont pas les moyens.
Mais si j'habitais un quartier mal famé, je crois que j'oserais à peine sortir de chez moi
par peur de ne pas savoir réagir face à eux.
Je plains sincèrement toutes les personnes qui vivent près de lieux où s'organisent des trafics de drogue.
Car les trafiquants sont prêts à tout.
Et souvent la police ne veut pas intervenir car ils n'en ont pas les moyens.
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"
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Re: La racaille-anxiété
Je suis passé par une association de protection de l'enfance , un peu avant ma majorité. Je n'ai pas vécu en foyer mais en appart car l'équipe a pensé que c'était mieux pour moi.
Je me suis seulement fait arnaqué mais j'y ai vu beaucoup de violences. Et heureusement car j'ai toujours eu énormément de mal a me défendre.
Aujourd'hui, je vis a la campagne car la violence, l'agressivité, le bruit me fait peur. La violence urbaine me fait peur, surtout pour mes enfants.
Je me suis seulement fait arnaqué mais j'y ai vu beaucoup de violences. Et heureusement car j'ai toujours eu énormément de mal a me défendre.
Aujourd'hui, je vis a la campagne car la violence, l'agressivité, le bruit me fait peur. La violence urbaine me fait peur, surtout pour mes enfants.
TSA et TDAH diagnostiqués tardivement, début 2024
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Re: La racaille-anxiété
Il y a un supermarché juste à coté de chez moi.
Des personnes squattaient devant, mais la police a fini par les virer.
Ils se bourraient la gueule et vendaient de la drogue.
Pour le moment, ils ne sont pas revenus.
Mais les mendiants ne me dérangent pas. Vu que je paie avec la CB, c'est rare que j'ai du liquide sur moi. Mais quand je peux, je donne un peu.
Ce n'est pas 1 euro ou 2 qui vont me léser pour finir le mois. Et s'ils ont un chien a nourrir, ça me semble nécessaire.
Un temps, j'ai voulu être bénévole au secours catholique. J'aurais préféré le secours populaire, mais le secours catholique est juste à côté.
Des personnes squattaient devant, mais la police a fini par les virer.
Ils se bourraient la gueule et vendaient de la drogue.
Pour le moment, ils ne sont pas revenus.
Mais les mendiants ne me dérangent pas. Vu que je paie avec la CB, c'est rare que j'ai du liquide sur moi. Mais quand je peux, je donne un peu.
Ce n'est pas 1 euro ou 2 qui vont me léser pour finir le mois. Et s'ils ont un chien a nourrir, ça me semble nécessaire.
Un temps, j'ai voulu être bénévole au secours catholique. J'aurais préféré le secours populaire, mais le secours catholique est juste à côté.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: La racaille-anxiété
Moi j'habite en banlieue dans une ville moyenne et il y'a une poste pas trop loin. Devant la poste et l'épicerie et le tabac il y'a des squatteurs aussi, c'est des roms je pense. Ils jettent leurs déchets par terre. Ce n'était pas comme ça avant.
Non diagnostiquée.
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Re: La racaille-anxiété
Sinon j'ai vécu en cité et il nous ait jamais rien arrivés. Mais ça n'a rien à voir avec d'autres villes comme Paris. C'était plutôt tranquille.
Non diagnostiquée.
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Re: La racaille-anxiété
Une chose que je trouve repoussante, c'est que l'on crève la gueule ouverte quand on a entre 18 et 25 ans.
Aucun droit. Le RSA, par dépit devrait s'appliquer aux jeunes majeurs. Dès 18 ans. Sinon sans ressources, ils finissent mendiants à crever la dalle. Sans espoir d'avenir.
La France est un pays riche, donc ça devrait-être possible.
Aucun droit. Le RSA, par dépit devrait s'appliquer aux jeunes majeurs. Dès 18 ans. Sinon sans ressources, ils finissent mendiants à crever la dalle. Sans espoir d'avenir.
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TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
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Re: La racaille-anxiété
Bonjour Cerise,
Comme déjà demandé, merci de mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?
Comme déjà demandé, merci de mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?
Par ailleurs, une petite présentation pour permettre de mieux te connaître serait appréciée.Spoiler : Pour modifier la signature :
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)
Mes romans :
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- Ma dame aux oiseaux
- Galaxies parallèles
- Les enfants de la lune rouge
- Et à venir prochainement La pie baladeuse
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Re: La racaille-anxiété
C'est bien d'aborder ce sujet tabou, j'ai pris plaisir à y réfléchir et à rédiger ma réponse.
Pour ma part, je n'ai pas cette anxiété...
Après, j'ai un point de vue extérieur, puisque je n'ai pas été directement confrontée à la délinquance (dans un environnement éducatif comme Seul ou Scalt l'ont été).
Je pense que lorsque l'on baigne dans le milieu, que l'on commence à devoir de l'argent, ou à être pris·e à partie, on se fait vite prendre dans l'engrenage. Le climat d'anxiété s'installe alors légitimement. Cela peut carrément laisser des traumatismes, et je ne nie pas cette souffrance chez les personnes concernées.
Peut-être aussi que j'ai appris à relativiser. Parce que mon père et ma mère ont grandi en cité. Bon, ma mère a mal tourné (raisons psys), mais mon père — que j'admire pour son sens des responsabilités familiales — a été lui-même une racaille. Pas un criminel, mais plus qu'un Bart Simpson se limitant à de petites conneries bon enfant. Je ne donnerai pas de détails trop personnels, mais peut-être que ça m'a aidée à ne pas avoir de "racaille-anxiété" ; parce que j'ai compris que ça prenait racine dans la misère, l'ostracisme... et que les "racailles" étaient des personnes comme les autres. Capables du pire, comme du meilleur.
Il y a aussi le fait que, dès le collège, j'ai vu (pour en avoir fait les frais) que le harcèlement, les comportements stupides, la consommation de drogues, etc., pouvait émaner de n'importe qui, de n'importe quel milieu. C'était un petit collège de campagne, et les pires crasses perpétrées à mon encontre furent le fait de jeunes "purs produits de campagne" ne venant pas de milieux défavorisés. Encore que, la délinquance, ce n'est pas une exclu' urbaine, et puis j'étais pas dans leur vie donc, après tout, je peux me tromper.
Cela a continué en partie au lycée ; dans le bus, par exemple, un gang se formait pour se moquer de moi... d'anciennes têtes, mais aussi de nouvelles, parmi lesquelles des élèves d'école privée qui faisaient plus "richous" que "racailles".
Ensuite, j'ai tendance à toujours vouloir me faire ma propre idée. J'habite dans une ville où l'insécurité aurait supposément explosé, avec des quartiers particulièrement malfamés... Pourtant, lorsque je sors, même dans les "pires quartiers", je n'ai pas de souci particulier... Certes je sors [très] peu, par contre quand je sors, je sors ; mon apparence est ultra-clichée (comme quoi des fois il peut y avoir du vrai ), d'ailleurs je ne remarque quasiment pas les réactions des autres — il me faut le point de vue de mes proches pour ça.
Bien sûr qu'il y a de l'insécurité. Des émeutes (lors de l'une d'elles, un bar gay avait d'ailleurs été menacé et contraint de fermer temporairement).
Mais ce qui se passe en interne dans les sphères délinquantes, est-ce pour autant représentatif de toute une ville ? Cette émeute (survenue suite à un crime policier, pas une excuse mais une explication), elle n'était le fait que d'une cinquantaine, centaine de personnes. Une minorité bruyante, agressive, qui a foutu le bordel et semé la peur. Mais c'est rien comparé à la population de la ville.
À grande échelle : les énormes drapeaux de la Progress Pride de chaque côté du bâtiment principal de la ville sont restés un mois durant. Comment auraient-ils pu, dans un climat d'insécurité généralisée ?
Et les milieux où la délinquance pullule, qu'est-ce qui cause cela ? La misère. Financière, sociale, sociétale. Ça ne dédouane évidemment pas les personnes de leurs actes, mais je pense que m'intéresser au phénomène sociologique derrière m'aide d'autant plus à me préserver de la "racaille-anxiété".
Pour ce que je constate à mon échelle, dans mon quotidien :
Personnellement, je vis à côté d'une zone squattée par des dealers et des personnes en marge de la société... J'y passe pour faire des courses, prendre le tram, aller laver mon linge... Mais ils ne m'inspirent pas de crainte. J'avais pourtant été voir les avis sur le magasin, et été très surprise du nombre de commentaires mécontents sur cette "faune" comme ils l'appelaient...
Le pire que j'ai eu avec cette faune, c'est des avances assez lourdingues.
Sinon :
Je m'en suis sortie de justesse. Je ne sais pas trop comment...
Mon bilan neuropsy a révélé de bonnes capacités mathématiques — malgré de très mauvais résultats dans cette matière au collège/lycée. Donc j'imagine que ça m'a permis de rester stratégique dans la gestion du peu d'argent dont je disposais.
Il y a des aides pour les jeunes (RSA pour les moins de 25 ans qui ont travaillé suffisament longtemps, mission locale...)
Mais quand on est en errance comme je l'ai été, c'est-à-dire pas suffisament travaillé, trop en difficulté pour pouvoir s'insérer dans le monde du travail ou le cursus de la mission locale, mais pas encore reconnu·e handicapé·e (ce qui d'ailleurs ne garantie pas de toucher l'AAH), eh bien, on n'a que ses yeux pour pleurer.
Moi, ça va, j'étais heureusement hébergée et j'arrivais à optimiser l'argent qu'il me restait — sachant que je participais aux frais, payais ma bouffe autant que possible.
J'ai dû sacrifier des biens personnels, aussi.
Mais j'imagine que pour d'autres, ça peut mener à la délinquance. Ou à la prostitution. Bref, à plein de choses qui n'existent pas sans misère humaine en background...
Pour ma part, je n'ai pas cette anxiété...
Après, j'ai un point de vue extérieur, puisque je n'ai pas été directement confrontée à la délinquance (dans un environnement éducatif comme Seul ou Scalt l'ont été).
Je pense que lorsque l'on baigne dans le milieu, que l'on commence à devoir de l'argent, ou à être pris·e à partie, on se fait vite prendre dans l'engrenage. Le climat d'anxiété s'installe alors légitimement. Cela peut carrément laisser des traumatismes, et je ne nie pas cette souffrance chez les personnes concernées.
Peut-être aussi que j'ai appris à relativiser. Parce que mon père et ma mère ont grandi en cité. Bon, ma mère a mal tourné (raisons psys), mais mon père — que j'admire pour son sens des responsabilités familiales — a été lui-même une racaille. Pas un criminel, mais plus qu'un Bart Simpson se limitant à de petites conneries bon enfant. Je ne donnerai pas de détails trop personnels, mais peut-être que ça m'a aidée à ne pas avoir de "racaille-anxiété" ; parce que j'ai compris que ça prenait racine dans la misère, l'ostracisme... et que les "racailles" étaient des personnes comme les autres. Capables du pire, comme du meilleur.
Il y a aussi le fait que, dès le collège, j'ai vu (pour en avoir fait les frais) que le harcèlement, les comportements stupides, la consommation de drogues, etc., pouvait émaner de n'importe qui, de n'importe quel milieu. C'était un petit collège de campagne, et les pires crasses perpétrées à mon encontre furent le fait de jeunes "purs produits de campagne" ne venant pas de milieux défavorisés. Encore que, la délinquance, ce n'est pas une exclu' urbaine, et puis j'étais pas dans leur vie donc, après tout, je peux me tromper.
Cela a continué en partie au lycée ; dans le bus, par exemple, un gang se formait pour se moquer de moi... d'anciennes têtes, mais aussi de nouvelles, parmi lesquelles des élèves d'école privée qui faisaient plus "richous" que "racailles".
Ensuite, j'ai tendance à toujours vouloir me faire ma propre idée. J'habite dans une ville où l'insécurité aurait supposément explosé, avec des quartiers particulièrement malfamés... Pourtant, lorsque je sors, même dans les "pires quartiers", je n'ai pas de souci particulier... Certes je sors [très] peu, par contre quand je sors, je sors ; mon apparence est ultra-clichée (comme quoi des fois il peut y avoir du vrai ), d'ailleurs je ne remarque quasiment pas les réactions des autres — il me faut le point de vue de mes proches pour ça.
Bien sûr qu'il y a de l'insécurité. Des émeutes (lors de l'une d'elles, un bar gay avait d'ailleurs été menacé et contraint de fermer temporairement).
Mais ce qui se passe en interne dans les sphères délinquantes, est-ce pour autant représentatif de toute une ville ? Cette émeute (survenue suite à un crime policier, pas une excuse mais une explication), elle n'était le fait que d'une cinquantaine, centaine de personnes. Une minorité bruyante, agressive, qui a foutu le bordel et semé la peur. Mais c'est rien comparé à la population de la ville.
À grande échelle : les énormes drapeaux de la Progress Pride de chaque côté du bâtiment principal de la ville sont restés un mois durant. Comment auraient-ils pu, dans un climat d'insécurité généralisée ?
Et les milieux où la délinquance pullule, qu'est-ce qui cause cela ? La misère. Financière, sociale, sociétale. Ça ne dédouane évidemment pas les personnes de leurs actes, mais je pense que m'intéresser au phénomène sociologique derrière m'aide d'autant plus à me préserver de la "racaille-anxiété".
Pour ce que je constate à mon échelle, dans mon quotidien :
Personnellement, je vis à côté d'une zone squattée par des dealers et des personnes en marge de la société... J'y passe pour faire des courses, prendre le tram, aller laver mon linge... Mais ils ne m'inspirent pas de crainte. J'avais pourtant été voir les avis sur le magasin, et été très surprise du nombre de commentaires mécontents sur cette "faune" comme ils l'appelaient...
Le pire que j'ai eu avec cette faune, c'est des avances assez lourdingues.
Spoiler : Plusieurs exemples :
Sinon :
Oui, oui, oui.Bubu a écrit : ↑dimanche 17 septembre 2023 à 12:39 Une chose que je trouve repoussante, c'est que l'on crève la gueule ouverte quand on a entre 18 et 25 ans.
Aucun droit. Le RSA, par dépit devrait s'appliquer aux jeunes majeurs. Dès 18 ans. Sinon sans ressources, ils finissent mendiants à crever la dalle. Sans espoir d'avenir.
La France est un pays riche, donc ça devrait-être possible.
Je m'en suis sortie de justesse. Je ne sais pas trop comment...
Mon bilan neuropsy a révélé de bonnes capacités mathématiques — malgré de très mauvais résultats dans cette matière au collège/lycée. Donc j'imagine que ça m'a permis de rester stratégique dans la gestion du peu d'argent dont je disposais.
Il y a des aides pour les jeunes (RSA pour les moins de 25 ans qui ont travaillé suffisament longtemps, mission locale...)
Mais quand on est en errance comme je l'ai été, c'est-à-dire pas suffisament travaillé, trop en difficulté pour pouvoir s'insérer dans le monde du travail ou le cursus de la mission locale, mais pas encore reconnu·e handicapé·e (ce qui d'ailleurs ne garantie pas de toucher l'AAH), eh bien, on n'a que ses yeux pour pleurer.
Moi, ça va, j'étais heureusement hébergée et j'arrivais à optimiser l'argent qu'il me restait — sachant que je participais aux frais, payais ma bouffe autant que possible.
J'ai dû sacrifier des biens personnels, aussi.
Mais j'imagine que pour d'autres, ça peut mener à la délinquance. Ou à la prostitution. Bref, à plein de choses qui n'existent pas sans misère humaine en background...
Diagnostiquée hyperactive (TDAH mixte), autiste et anxieuse
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Re: La racaille-anxiété
Je suis content d'avoir produit une discussion.
Je tiens à préciser que je ne juge pas les délinquants, j'évite au maximum d'être dans le jugement et je n'ai pas toujours par ailleurs fait de bonnes choses dans ma vie. Je parlais juste d'une anxiété que j'avais vis-à-vis de ces gens là sans les juger méchants ou gentils. Je suis un peu "au-delà du bien et du mal".
Je tiens à préciser que je ne juge pas les délinquants, j'évite au maximum d'être dans le jugement et je n'ai pas toujours par ailleurs fait de bonnes choses dans ma vie. Je parlais juste d'une anxiété que j'avais vis-à-vis de ces gens là sans les juger méchants ou gentils. Je suis un peu "au-delà du bien et du mal".
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. Pas certain du diagnostic." Glorieuse civilisation, certes, dont le grand problème est de savoir comment se débarrasser des monceaux de cadavres qu'elle a faits, une fois la bataille passée." Marx
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Re: La racaille-anxiété
D'accord avec toi, moi aussi j'aurais peur de sortir.PetitNuage a écrit : ↑dimanche 17 septembre 2023 à 10:34 Pour ma part, ayant la chance d'habiter dans un petit village tranquille, je n'ai pas cette anxiété.
Mais si j'habitais un quartier mal famé, je crois que j'oserais à peine sortir de chez moi
par peur de ne pas savoir réagir face à eux.
Je plains sincèrement toutes les personnes qui vivent près de lieux où s'organisent des trafics de drogue.
Car les trafiquants sont prêts à tout.
Et souvent la police ne veut pas intervenir car ils n'en ont pas les moyens.
Non diagnostiquée.
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Re: La racaille-anxiété
J'ai la chance de ne pas vivre près de lieux trop racailleux ou emplis de personnes droguées en public et de seringues.
Je ne peux qu'encourager à ne pas commencer toutes ces drogues dures.
Je ne peux qu'encourager à ne pas commencer toutes ces drogues dures.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: La racaille-anxiété
je les hais
j'ai grandi en cité et ils viennent vous emmerder juste pour vous emmerder , c'est leur distraction
je ne pouvais rien avoir sur vous car il viennent a 5 ou 10 et vous dépouillent
c'était un cauchemar
j'ai grandi en cité et ils viennent vous emmerder juste pour vous emmerder , c'est leur distraction
je ne pouvais rien avoir sur vous car il viennent a 5 ou 10 et vous dépouillent
c'était un cauchemar
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Re: La racaille-anxiété
Dans mon ancien appartement un an après mon emménagement une dealeuse a emménagé en face de chez moi,des va et vient toutes la journée/le soir/la nuit,des voitures qui allaient et venaient,et les flics régulièrement qui venait fouiller, beaucoup de brassage de "clients" et qui parfois se tromper et venait sonner chez moi a 8h du matin quand j'étais en repos et 23h/minuit,et des gens qui se tromper de fenêtre et jeter des cailloux a la mienne,
Elle été elle même très accro je pense étant donné l'état catastrophique dans lequel je la voyais souvent Ça sentais fort le cannabis même dans les parties communes,ça fais de la peine,je me dis que c'est des personnes en souffrances,qui ont besoin d'aide,même si ce qu'ils font c'est vraiment dégueulasse car ils font plonger d'autres personnes dans les addictions,
Sinon elle été pas agressive,ni violente,elle m'as même proposé de m'emmener au travail en bagnole une fois,me voyant a pieds,mais j'ai décliné au vu de la situation ^^'
C'est de chez elle que venait Tigrou d'ailleurs qu'on a recueilli.
Elle été elle même très accro je pense étant donné l'état catastrophique dans lequel je la voyais souvent Ça sentais fort le cannabis même dans les parties communes,ça fais de la peine,je me dis que c'est des personnes en souffrances,qui ont besoin d'aide,même si ce qu'ils font c'est vraiment dégueulasse car ils font plonger d'autres personnes dans les addictions,
Sinon elle été pas agressive,ni violente,elle m'as même proposé de m'emmener au travail en bagnole une fois,me voyant a pieds,mais j'ai décliné au vu de la situation ^^'
C'est de chez elle que venait Tigrou d'ailleurs qu'on a recueilli.
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
Ma page perso fragrantica: https://www.fragrantica.fr/members/58816
Savoir,Vouloir,Oser,
Se taire.
Ma page perso fragrantica: https://www.fragrantica.fr/members/58816
Savoir,Vouloir,Oser,
Se taire.
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Re: La racaille-anxiété
Dans mon appartement devant chez nous ça arrive des disputes où ils parlent fort.Ostara a écrit : ↑lundi 25 septembre 2023 à 18:36 Dans mon ancien appartement un an après mon emménagement une dealeuse a emménagé en face de chez moi,des va et vient toutes la journée/le soir/la nuit,des voitures qui allaient et venaient,et les flics régulièrement qui venait fouiller, beaucoup de brassage de "clients" et qui parfois se tromper et venait sonner chez moi a 8h du matin quand j'étais en repos et 23h/minuit,et des gens qui se tromper de fenêtre et jeter des cailloux a la mienne,
Elle été elle même très accro je pense étant donné l'état catastrophique dans lequel je la voyais souvent Ça sentais fort le cannabis même dans les parties communes,ça fais de la peine,je me dis que c'est des personnes en souffrances,qui ont besoin d'aide,même si ce qu'ils font c'est vraiment dégueulasse car ils font plonger d'autres personnes dans les addictions,
Sinon elle été pas agressive,ni violente,elle m'as même proposé de m'emmener au travail en bagnole une fois,me voyant a pieds,mais j'ai décliné au vu de la situation ^^'
C'est de chez elle que venait Tigrou d'ailleurs qu'on a recueilli.
Non diagnostiquée.