Qui est vegan ?
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Re: Qui est vegan ?
La viande, c'est dégueu.
Le seul problème, c'est la carence en vitamine B12.
La solution, c'est la pharmacie, ou les œufs, les poissons, les produits laitiers.
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TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Qui est vegan ?
Oui moi je prend des ampoules de B12,c'est produit par des bactéries,c'est un liquide rouge/rose,sans goût, moi je le prend une fois par semaine,dans un fond d'eau,c'est pas très contraignant je trouve.
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
Ma page perso fragrantica: https://www.fragrantica.fr/members/58816
Savoir,Vouloir,Oser,
Se taire.
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Re: Qui est vegan ?
c'est pas très contraignant je trouve.
C'est toujours moins contraignant que d'écorcher vif des agneaux !
C'est toujours moins contraignant que d'écorcher vif des agneaux !
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Re: Qui est vegan ?
Ça c'est sûr
La boîte coûte 2euros 70,ça reste un prix raisonnable en pharmacie ils en ont toujours sinon de la B12 produite par des bactéries y'en a pleins sur le net aussi.
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Re: Qui est vegan ?
L'homme est omnivore, par contre ses animaux préférés, les chats et les chiens sont carnivores.
Il leur est essentiel de manger des produits animaux, sous peine d'anémie.
Ou de carences graves, qui peuvent engendrer leur mort.
Je veux juste nuancer : donnez leur de l'eau fraîche, et des croquettes de qualité.
Après c'est pas compliqué. J'ai deux chats. Tous les jours je remplie une gamelle d'eau fraîche, et je donne 60 grammes de croquettes par chat. Après je prends des croquettes pour chats stérilisés. (10 balles le sachet, mais je tiens à leur bonne santé).
Après il y en a un, le gros(Bubu), qui est obèse, et il y a le petit(Micron). Maigrichon. Pourtant les deux mangent la même chose.
Il leur est essentiel de manger des produits animaux, sous peine d'anémie.
Ou de carences graves, qui peuvent engendrer leur mort.
Je veux juste nuancer : donnez leur de l'eau fraîche, et des croquettes de qualité.
Après c'est pas compliqué. J'ai deux chats. Tous les jours je remplie une gamelle d'eau fraîche, et je donne 60 grammes de croquettes par chat. Après je prends des croquettes pour chats stérilisés. (10 balles le sachet, mais je tiens à leur bonne santé).
Après il y en a un, le gros(Bubu), qui est obèse, et il y a le petit(Micron). Maigrichon. Pourtant les deux mangent la même chose.
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Re: Qui est vegan ?
Hello,
Je me permets de déterrer le topic (oui, je suis allée le chercher ) pour rebondir sur la problématique de l'alimentation des animaux de compagnie carnivores.
Pour ma part ça fait un peu plus d'un an que je suis vegan, avec quelques nuances (pouvant s'inscrire dans la démarche vegan qui admet une limite de possibilités et de practicabilité), au pire je fais pas ça pour un titre honorifique
[Lesdites nuances, en spoiler car pas nécessaires à ma réponse :]
[...] Et pour finir, il y a la nuance concernant l'alimentation que je donne à mes chats.
Comme toi Bubu, j'en ai deux. Un peu comme les tiens, il y en a un bien gras et un autre plus petit et nettement moins gras .
Ils vivaient déjà avec moi avant que je devienne vegan.
Je ne leur donne pas de nourriture vegan. Tant que l'on n'en a pas pondu une qui soit prouvée totalement safe sans doute permis, je ne prends pas le risque.
Dans l'idée, c'est possible, cependant je ne pense pas que la technologie soit au point à l'heure actuelle. Et je ne peux pas faire le test sur mes deux bestiaux pour "voir si ça marche" risquant ainsi leur santé voire leur vie ; ils sont sous ma responsabilité et donc, oui, ils passent avant les autres animaux.
Pour autant, j'ai réfléchis à l'alternative la moins pire pour les nourrir. J'ai donc opté pour des croquettes aux larves d'insectes.
L'élevage de cet animal est toujours moins pire que le reste.
Plus écologique mais surtout : l'insecte est moins avancé sur le plan de la sentience qu'un oiseau, un cochon, un bovin. Si expérience subjective il y a, celle-ci est assez primitive (là où les animaux d'élevage classiques ressentent le panel d'émotions des animaux de compagnie, tissent des liens sociaux complèxes, ont des besoins autres que primaires, des goûts, des habitudes, voire une personnalité...).
L'insecte est plus "automatisé" : la larve ne vit que pour manger et se transformer en adulte. L'adulte ne vit que pour se reproduire ou servir une colonnie en cherchant de la nourriture jusqu'à épuisement... Bien qu'il soit intéressant de noter que les individus peuvent se reconnaître, communiquer entre eux de manière extrêmement précise...
Effectivement, on n'est pas sur un cas comme celui de l'éponge de mer, laquelle n'est pas plus sentiente qu'une carotte. L'insecte est dans une "zone grise" si je puis dire, il a un cerveau et des comportements très sophistiqués mais semble ne pas avoir le côté "expérience subjective". Difficile de le situer précisément par rapport au reste... À l'inverse, pour peu qu'on veuille bien voir, on sait où situer les cochons, les lapins, les dindes... on commence à s'intéresser aux poissons souvent négligés car non-expressifs.
Ce qui est sûr pour l'insecte, c'est qu'il supporte nettement mieux d'être entassé avec ses semblables, du moins c'est le cas de nombreuses espèces.
Sur le plan de la douleur, on ne sait pas si les insectes ressentent la douleur de la même manière qu'une vache par exemple. Il existe une nociception mais occasionne-t-elle une "douleur" ? Après tout, ils ont un exosquelette, peuvent faire des chutes vertigineuses sans aucune blessure, supportent des charges colossales... parfois ils marchent sur des pattes cassées ou survivent un temps après une décapitation (cafards) !
Le ressenti de la douleur — comme nous l'entendons habituellement — aurait-il vraiment un sens chez les insectes d'un point de vue évolutif ?
Alors que nous autres, mammifères, reptiles et j'en passe, nous sommes des fragiles. La douleur nous signale un danger, un déréglement, et gare à quiconque essaierait de reprodruire les prouesses d'un insecte à échelle humaine !
De plus, la méthode d'abattage consiste en une surgélation très rapide. C'est horrible, oui, mais moins cruel (sur la base d'une sentience moindre de cette espèce) que pour beaucoup d'autres animaux abattus dans le stress et le sang...
Il y a même (en spoiler car c'est vraiment atroce) :
Je ne me fiche pas des insectes, seulement je trouve moins cruel de les sacrifier eux que de sacrifier des animaux d'élévage ayant un degrès de sentience plus élevé/avéré.
Nous autres humains pouvons être vegan actuellement. Les carnivores ? Pour le moment, faut bien tuer pour les nourrir.
Un autre problème : le prix. La qualité est là, mais peu accessible financièrement. Peut-être que ça va se populariser et devenir plus accessible...
Au final, c'est pas évident. Je pense qu'il ne faut pas trop s'autoflageller et faire ce qui est à sa portée. Et surtout garder un esprit curieux et critique. Ne prenez pas ce que je dis au pied de la lettre ! Si ça résonne en vous, faites vos recherches, vérifiez. Ou questionnez. Contredisez. Mais attention, une fois lancée sur mon sujet on ne m'arrête plus.
Pis go vegan! quand même au bout du compte, hein.
N. B. : Les animaux d'élevage classiques sont rarement sacrifiés pour l'alimentation des carnivores domestiques, ce sont les morceaux impropres à la conso' humaine qui sont principalement utilisés en ce sens. Néanmoins, c'est la même industrie, avec profits juteux à la clé.
J'ajouterais que même les croquettes aux insectes contiennent un pourcentage infime de protéines hydrolysées provenant d'autres animaux... L'idée étant pour moi — et finalement c'est ça la philosophie vegan — de chercher le "moins pire".
N. B.² : Les chiens pourraient être plus aisément nourris au végétal de ce que j'ai compris, il y a même des vétos qui le disent, voire proposent un accompagnement en ce sens. Attention, cela ne s'improvise pas et ne doit se faire que sous contrôle vétérinaire, tout en sachant que beaucoup d'entre elleux s'y opposent. C'est un sujet très controversé. N'y voyez pas un encouragement de ma part, je conseillerais au contraire de s'abstenir dans le doute. Votre animal peut potentiellement y laisser la vie.
Pour le chat, c'est encore plus délicat. Carnivore opportuniste pour le chien contre carnivore strict pour le chat et le furet.
Je me permets de déterrer le topic (oui, je suis allée le chercher ) pour rebondir sur la problématique de l'alimentation des animaux de compagnie carnivores.
Pour ma part ça fait un peu plus d'un an que je suis vegan, avec quelques nuances (pouvant s'inscrire dans la démarche vegan qui admet une limite de possibilités et de practicabilité), au pire je fais pas ça pour un titre honorifique
[Lesdites nuances, en spoiler car pas nécessaires à ma réponse :]
Spoiler :
[...] Et pour finir, il y a la nuance concernant l'alimentation que je donne à mes chats.
Comme toi Bubu, j'en ai deux. Un peu comme les tiens, il y en a un bien gras et un autre plus petit et nettement moins gras .
Ils vivaient déjà avec moi avant que je devienne vegan.
Je ne leur donne pas de nourriture vegan. Tant que l'on n'en a pas pondu une qui soit prouvée totalement safe sans doute permis, je ne prends pas le risque.
Dans l'idée, c'est possible, cependant je ne pense pas que la technologie soit au point à l'heure actuelle. Et je ne peux pas faire le test sur mes deux bestiaux pour "voir si ça marche" risquant ainsi leur santé voire leur vie ; ils sont sous ma responsabilité et donc, oui, ils passent avant les autres animaux.
Pour autant, j'ai réfléchis à l'alternative la moins pire pour les nourrir. J'ai donc opté pour des croquettes aux larves d'insectes.
L'élevage de cet animal est toujours moins pire que le reste.
Plus écologique mais surtout : l'insecte est moins avancé sur le plan de la sentience qu'un oiseau, un cochon, un bovin. Si expérience subjective il y a, celle-ci est assez primitive (là où les animaux d'élevage classiques ressentent le panel d'émotions des animaux de compagnie, tissent des liens sociaux complèxes, ont des besoins autres que primaires, des goûts, des habitudes, voire une personnalité...).
L'insecte est plus "automatisé" : la larve ne vit que pour manger et se transformer en adulte. L'adulte ne vit que pour se reproduire ou servir une colonnie en cherchant de la nourriture jusqu'à épuisement... Bien qu'il soit intéressant de noter que les individus peuvent se reconnaître, communiquer entre eux de manière extrêmement précise...
Effectivement, on n'est pas sur un cas comme celui de l'éponge de mer, laquelle n'est pas plus sentiente qu'une carotte. L'insecte est dans une "zone grise" si je puis dire, il a un cerveau et des comportements très sophistiqués mais semble ne pas avoir le côté "expérience subjective". Difficile de le situer précisément par rapport au reste... À l'inverse, pour peu qu'on veuille bien voir, on sait où situer les cochons, les lapins, les dindes... on commence à s'intéresser aux poissons souvent négligés car non-expressifs.
Ce qui est sûr pour l'insecte, c'est qu'il supporte nettement mieux d'être entassé avec ses semblables, du moins c'est le cas de nombreuses espèces.
Sur le plan de la douleur, on ne sait pas si les insectes ressentent la douleur de la même manière qu'une vache par exemple. Il existe une nociception mais occasionne-t-elle une "douleur" ? Après tout, ils ont un exosquelette, peuvent faire des chutes vertigineuses sans aucune blessure, supportent des charges colossales... parfois ils marchent sur des pattes cassées ou survivent un temps après une décapitation (cafards) !
Le ressenti de la douleur — comme nous l'entendons habituellement — aurait-il vraiment un sens chez les insectes d'un point de vue évolutif ?
Alors que nous autres, mammifères, reptiles et j'en passe, nous sommes des fragiles. La douleur nous signale un danger, un déréglement, et gare à quiconque essaierait de reprodruire les prouesses d'un insecte à échelle humaine !
De plus, la méthode d'abattage consiste en une surgélation très rapide. C'est horrible, oui, mais moins cruel (sur la base d'une sentience moindre de cette espèce) que pour beaucoup d'autres animaux abattus dans le stress et le sang...
Il y a même (en spoiler car c'est vraiment atroce) :
Spoiler :
Je ne me fiche pas des insectes, seulement je trouve moins cruel de les sacrifier eux que de sacrifier des animaux d'élévage ayant un degrès de sentience plus élevé/avéré.
Nous autres humains pouvons être vegan actuellement. Les carnivores ? Pour le moment, faut bien tuer pour les nourrir.
Un autre problème : le prix. La qualité est là, mais peu accessible financièrement. Peut-être que ça va se populariser et devenir plus accessible...
Au final, c'est pas évident. Je pense qu'il ne faut pas trop s'autoflageller et faire ce qui est à sa portée. Et surtout garder un esprit curieux et critique. Ne prenez pas ce que je dis au pied de la lettre ! Si ça résonne en vous, faites vos recherches, vérifiez. Ou questionnez. Contredisez. Mais attention, une fois lancée sur mon sujet on ne m'arrête plus.
Pis go vegan! quand même au bout du compte, hein.
N. B. : Les animaux d'élevage classiques sont rarement sacrifiés pour l'alimentation des carnivores domestiques, ce sont les morceaux impropres à la conso' humaine qui sont principalement utilisés en ce sens. Néanmoins, c'est la même industrie, avec profits juteux à la clé.
J'ajouterais que même les croquettes aux insectes contiennent un pourcentage infime de protéines hydrolysées provenant d'autres animaux... L'idée étant pour moi — et finalement c'est ça la philosophie vegan — de chercher le "moins pire".
N. B.² : Les chiens pourraient être plus aisément nourris au végétal de ce que j'ai compris, il y a même des vétos qui le disent, voire proposent un accompagnement en ce sens. Attention, cela ne s'improvise pas et ne doit se faire que sous contrôle vétérinaire, tout en sachant que beaucoup d'entre elleux s'y opposent. C'est un sujet très controversé. N'y voyez pas un encouragement de ma part, je conseillerais au contraire de s'abstenir dans le doute. Votre animal peut potentiellement y laisser la vie.
Pour le chat, c'est encore plus délicat. Carnivore opportuniste pour le chien contre carnivore strict pour le chat et le furet.
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Re: Qui est vegan ?
Vegan moi ? Non désolé. Qui dit vegan dit exit fromage/oeufs/viande etc, juste IMPOSSIBLE pour le moment pour ma part !
J'ai bien dit POUR LE MOMENT. Quand il y aura des substituts vraiment de qualité, on en reparlera mais à l'heure d'aujourd'hui, ce que proposent les supermarché c'est juste pas possible !
Puis bouffer des insectes, c'est inimaginable pour moi (comme pour les huîtres, escargots et autres ) !
J'ai bien dit POUR LE MOMENT. Quand il y aura des substituts vraiment de qualité, on en reparlera mais à l'heure d'aujourd'hui, ce que proposent les supermarché c'est juste pas possible !
Puis bouffer des insectes, c'est inimaginable pour moi (comme pour les huîtres, escargots et autres ) !
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Re: Qui est vegan ?
unpassant22 a écrit : ↑vendredi 25 août 2023 à 16:49 Vegan moi ? Non désolé. Qui dit vegan dit exit fromage/oeufs/viande etc, juste IMPOSSIBLE pour le moment pour ma part !
J'ai bien dit POUR LE MOMENT. Quand il y aura des substituts vraiment de qualité, on en reparlera mais à l'heure d'aujourd'hui, ce que proposent les supermarché c'est juste pas possible !
Puis bouffer des insectes, c'est inimaginable pour moi (comme pour les huîtres, escargots et autres ) !
J'ai vécu à peu près ce que tu décris. J'ai commencé par être végétarienne pendant 5 mois. La chair animale, pas trop dure à arrêter ; par contre les pâtisseries, les biscuits, les produits laitiers...
Moi, arrêter (par exemple) les Pim's ? Les Napolitains ? Les cookies du Subway ? Le miel et la mozza' dans ma salade de tomates ? Les framboisiers, croustillants au chocolat et autres pâtisseries toutes prêtes ? Les Chamallows ? Certainement pas !
Pour être honnête, j'ai eu du mal à tenir dans les 2/3 premières semaines, j'ai d'ailleurs fait un faux départ (craquages) avant de me lancer pour de bon.
À présent, j'arrive à aller à Subway et regarder les cookies, à passer près d'une boucherie-charcuterie et sentir l'odeur d'un jambon à l'os, sans devoir me retenir d'en acheter. Pourtant, j'adorais ça ! Et je n'en suis pas dégoûtée à l'heure actuelle. En termes de plaisir gustatif uniquement, l'idée d'en manger n'est pas déplaisante. En revanche, le désir d'en consommer (la démarche consommatrice), elle, elle n'est plus présente. Ce qui pose problème c'est ce qu'il y a derrière le produit — si les jambons à l'os poussaient dans les champs j'en mangerais sans souci.
Pour les substituts, c'est mitigé. Certains sont vraiment caca, je suis complètement d'accord avec toi. D'autres, ça passe, et d'autres sont franchement plutôt bons !
L'offre est en constante amélioration, des nouveautés de plus en plus sympas apparaissent.
En ce moment, je galère comme pas possible à trouver les saucisses Happyvore car c'est la saison des BBQ, tout le monde se jette dessus. D'autres produits tels que les pains au chocolat La Boulangère sont souvent bien raflés selon quand je passe dans le rayon.
Le souci étant que switcher vers une alimentation vegan ne nécéssite pas juste de remplacer certains produits : cela demande une reconstruction de notre conception de l'assiette. De repenser une alimentation pouvant exister exclusivement sans la viande (ou même un substitut).
Un autre exemple : le fromage râpé dans les pâtes, dans un sandwich, etc...
Le remplacer ? (par un substitut souvent bien dégueu' je te rejoins une fois de plus )
Ou s'en passer, sachant que, de base, le lait n'a rien à faire dans l'alimentation d'un mammifère adulte ? [Ce n'est pas un reproche que je te fais, on nous conditionne à voir le lait comme un produit normal voire nécessaire, alors que passé le sevrage cela n'a aucun sens, encore moins inter-espèces...]
Mais bon, c'est un effort, car bien sûr que la viande, le lait, les œufs, c'est bon ! S'il n'y avait pas la motivation éthique (ou si ça poussait dans les champs ), je ne me serais pas embêtée à arrêter.
Sans oublier que tout le monde ne va pas au même rythme. C'est déjà très bien de t'intéroger sur où tu te situes par rapport à ça.
(Sinon, je tiens à clarifier, pour les insectes : j'en parlais seulement comme alternative "moins pire" pour nourrir les carnivores domestiques. Pour nous humains, la solution la moins pire est de manger végétal, donc il n'y a pas de justification à tuer des insectes pour nous nourrir).
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Re: Qui est vegan ?
Je ne pense pas que j'irais jusqu'à être végane, mais j'ai eu deux expériences végétariennes : la première fois, cela a duré environ 6 mois, avant de devoir arrêter car j'ai fait de l'anémie. J'étais dans le doute également de nourrir mes deux filles en bas âge de cette façon. Tout ce discours : la viande pour les protéines, la force, les muscles, l'énergie, le lait et produits laitiers pour les os. J'en ai conclu que je n'avais pas suffisamment de connaissances pour arriver à manger de manière équilibrée sans les apports habituels.
Une dizaine d'années plus tard, c'est revenu sur la table (c'est le cas de le dire ! ), quand ma fille cadette a été hospitalisée pour anorexie pendant 4 mois. À sa sortie, nous avons décidé de ne pas manger de viande le soir, seulement féculent + légumes. Cela a très bien fonctionné, et je pense que c'est en partie ce qui l'a sortie d'affaire (elle a une intense éco-anxiété, et elle est devenue cette année militante à Youth for Climate). Insensiblement, nous avons mangé bio ou local plus souvent, et remplacé le lait animal par du lait végétal. J'ai appris à équilibrer céréales et légumineuses, à varier au moins sur la semaine. Je me qualifierais actuellement de flexitarienne, tout en ayant envie d'aller plus loin. Je précise que je ne porte pas de cuir (pas même mon sac à main), et que je n'utilise aucun produit de beauté, sinon une huile. Je prends des produits de douche bio, ou du savon d'Alep, idem pour le parfum.
Je vais étudier la diététique végétarienne plus à fond pour passer prochainement à deux repas par jour sans viande ou produit associé, puis je franchirai d'autres étapes, pas à pas. Cela devient plus facile, même au travail : la cantine propose toujours un plat végétarien.
Je viens de finir un roman qui a eu le prix de l'écologie, Peine des Faunes de Annie Lulu. Le credo des personnages féminins est "on ne mange pas de créature qui a eu une mère". Au moins végétarien, sinon vegan.
Merci encore pour ce développement, que j'ai lu avec grand intérêt et qui résonne en moi.
Une dizaine d'années plus tard, c'est revenu sur la table (c'est le cas de le dire ! ), quand ma fille cadette a été hospitalisée pour anorexie pendant 4 mois. À sa sortie, nous avons décidé de ne pas manger de viande le soir, seulement féculent + légumes. Cela a très bien fonctionné, et je pense que c'est en partie ce qui l'a sortie d'affaire (elle a une intense éco-anxiété, et elle est devenue cette année militante à Youth for Climate). Insensiblement, nous avons mangé bio ou local plus souvent, et remplacé le lait animal par du lait végétal. J'ai appris à équilibrer céréales et légumineuses, à varier au moins sur la semaine. Je me qualifierais actuellement de flexitarienne, tout en ayant envie d'aller plus loin. Je précise que je ne porte pas de cuir (pas même mon sac à main), et que je n'utilise aucun produit de beauté, sinon une huile. Je prends des produits de douche bio, ou du savon d'Alep, idem pour le parfum.
Je vais étudier la diététique végétarienne plus à fond pour passer prochainement à deux repas par jour sans viande ou produit associé, puis je franchirai d'autres étapes, pas à pas. Cela devient plus facile, même au travail : la cantine propose toujours un plat végétarien.
Je viens de finir un roman qui a eu le prix de l'écologie, Peine des Faunes de Annie Lulu. Le credo des personnages féminins est "on ne mange pas de créature qui a eu une mère". Au moins végétarien, sinon vegan.
Merci encore pour ce développement, que j'ai lu avec grand intérêt et qui résonne en moi.
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Re: Qui est vegan ?
Il y a pas mal de livres pour la cuisine veggie et vegan pour palier aux protéines animales, notamment par les légumineuses, ou tempeh, tofu, seitan.
Les substituts carnés type saucisses veggie sont extrêmement grasses, il faut faire attention à cela et plutôt privilégier les aliments simples non transformés.
Chez nous mes fils mangent œufs, poissons (1x / semaine) et fromages de brebis mais pas de viande, je n’ai pas trop le choix de faire plus avec eux, vu leurs sélectivités alimentaires.
Je ne mange plus de viande depuis une vingtaine d’années. Avant je ne mangeais que de la volaille et peu souvent.
Pour le fer, on peut en trouver dans les légumineuses, et sinon le prendre en complément.
Les substituts carnés type saucisses veggie sont extrêmement grasses, il faut faire attention à cela et plutôt privilégier les aliments simples non transformés.
Chez nous mes fils mangent œufs, poissons (1x / semaine) et fromages de brebis mais pas de viande, je n’ai pas trop le choix de faire plus avec eux, vu leurs sélectivités alimentaires.
Je ne mange plus de viande depuis une vingtaine d’années. Avant je ne mangeais que de la volaille et peu souvent.
Pour le fer, on peut en trouver dans les légumineuses, et sinon le prendre en complément.
TSA
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Re: Qui est vegan ?
Oui Hazufel, certains substituts ultra-transformés sont assez mauvais pour la santé. Dans l'idée un régime vegan peut se passer entièrement de substitut, mais j'avoue avoir un faible pour la malbouffe. Ils ont aussi l'avantage de permettre une meilleure transition vers un régime végé et un maintien plus durable de ce dernier, pour les gens ayant besoin d'un rappel de viande.
Oui les légumineuses, telles que les lentilles, c'est très bien pour le fer (pour les protéines également). Ne pas hésiter à mettre du jus de citron par exemple, pour faciliter l'absorbtion du fer dit non-héminique — ne venant pas de l'hème de la viande.
De plus, pour ce qui est des spécificités alimentaires de tes fils, tu n'y peux pas grand chose, il faut faire comme on le peut.
Et merci pour ton partage, Lulamae.
Tout d'abord, je suis navrée d'apprendre que ta fille ait vécu cela... Je suis contente qu'elle aille mieux à présent, je lui souhaite de s'épanouir à fond dans ses projets et dans sa sensibilité aux enjeux actuels.
Je ne connais pas le livre dont tu parles, merci pour la référence, il a l'air pertinent. Encore faut-il que je me serve de ladite référence, oui car je reconnais avoir la fâcheuse tendance à lire très très peu.
Je t'encourage de tout cœur à continuer de te pencher sur le végétal. Tu m'as l'air d'avoir bien avancé depuis ton premier essai et comme tu le dis, ça devient plus facile, avec les options qui s'installent petit à petit dans notre société.
La route est encore longue, mais on assiste à un changement progressif. Paradoxalement, je n'ai pas l'impression que ce soit le véganisme qui donne envie aux gens de végétaliser leur alimentation (la philosophie est souvent mal connue, quant aux vegans on les perçoit parfois au mieux comme une minorité à ignorer, au pire comme des énergumènes extrémistes aux motivations saugrenues).
C'est plutôt la conscience des gens et le meilleur accès à l'information qui les poussent à s'intéresser au bien-être animal (et à l'écologie).
En allant dans ce sens, les options végétales vont devenir de plus en plus courantes — comme ça commence déjà à être le cas — et donc revêtir un aspect de moins en moins hasbeen pour le client lambda.
Le poids des attentes sociétales, du jugement, des idées reçues, joue un rôle très important sur le regard qu'on porte là-dessus (cela rejoint un peu le discours auquel tu fais référence dans ton premier paragraphe).
Or, le fait d'être baigné·e·s un peu plus chaque jour dans une offre végétale grandissante empruntant par ailleurs les codes des produits animaux... eh bien, ça décomplèxe. Ça rassure. Ça normalise.
Cela n'a rien d'altruiste de la part des industriels, il y a évidemment un but financier derrière, mais justement c'est parce qu'il y a une demande que l'offre existe.
Voilà, le monde ne peut pas se transformer illico. Ce serait l'idéal, mais ce n'est pas réaliste ni réalisable. Donc les initiatives, même sur le long terme, même pas 100% végétales, il faut les encourager tant qu'une progression est maintenue.
Toujours aspirer à une amélioration ; le pire pour l'humanité serait de se dire "bon bah le monde tel qu'il est est bien, allez on en reste là, plus d'avancées !"
(C'est ce fil conducteur qui m'amène à croire qu'il est peu probable qu'on n'étende pas bientôt la question du bien-être animal à son exploitation-même, et surtout à son abattage, ce qui est l'extrême opposé du bien-être... mais c'est encore trop tôt pour l'instant )
Oui les légumineuses, telles que les lentilles, c'est très bien pour le fer (pour les protéines également). Ne pas hésiter à mettre du jus de citron par exemple, pour faciliter l'absorbtion du fer dit non-héminique — ne venant pas de l'hème de la viande.
De plus, pour ce qui est des spécificités alimentaires de tes fils, tu n'y peux pas grand chose, il faut faire comme on le peut.
Et merci pour ton partage, Lulamae.
Tout d'abord, je suis navrée d'apprendre que ta fille ait vécu cela... Je suis contente qu'elle aille mieux à présent, je lui souhaite de s'épanouir à fond dans ses projets et dans sa sensibilité aux enjeux actuels.
Je ne connais pas le livre dont tu parles, merci pour la référence, il a l'air pertinent. Encore faut-il que je me serve de ladite référence, oui car je reconnais avoir la fâcheuse tendance à lire très très peu.
Je t'encourage de tout cœur à continuer de te pencher sur le végétal. Tu m'as l'air d'avoir bien avancé depuis ton premier essai et comme tu le dis, ça devient plus facile, avec les options qui s'installent petit à petit dans notre société.
La route est encore longue, mais on assiste à un changement progressif. Paradoxalement, je n'ai pas l'impression que ce soit le véganisme qui donne envie aux gens de végétaliser leur alimentation (la philosophie est souvent mal connue, quant aux vegans on les perçoit parfois au mieux comme une minorité à ignorer, au pire comme des énergumènes extrémistes aux motivations saugrenues).
C'est plutôt la conscience des gens et le meilleur accès à l'information qui les poussent à s'intéresser au bien-être animal (et à l'écologie).
En allant dans ce sens, les options végétales vont devenir de plus en plus courantes — comme ça commence déjà à être le cas — et donc revêtir un aspect de moins en moins hasbeen pour le client lambda.
Le poids des attentes sociétales, du jugement, des idées reçues, joue un rôle très important sur le regard qu'on porte là-dessus (cela rejoint un peu le discours auquel tu fais référence dans ton premier paragraphe).
Or, le fait d'être baigné·e·s un peu plus chaque jour dans une offre végétale grandissante empruntant par ailleurs les codes des produits animaux... eh bien, ça décomplèxe. Ça rassure. Ça normalise.
Cela n'a rien d'altruiste de la part des industriels, il y a évidemment un but financier derrière, mais justement c'est parce qu'il y a une demande que l'offre existe.
Voilà, le monde ne peut pas se transformer illico. Ce serait l'idéal, mais ce n'est pas réaliste ni réalisable. Donc les initiatives, même sur le long terme, même pas 100% végétales, il faut les encourager tant qu'une progression est maintenue.
Toujours aspirer à une amélioration ; le pire pour l'humanité serait de se dire "bon bah le monde tel qu'il est est bien, allez on en reste là, plus d'avancées !"
(C'est ce fil conducteur qui m'amène à croire qu'il est peu probable qu'on n'étende pas bientôt la question du bien-être animal à son exploitation-même, et surtout à son abattage, ce qui est l'extrême opposé du bien-être... mais c'est encore trop tôt pour l'instant )
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Re: Qui est vegan ?
Sur les substituts qui ne sont pas toujours de bonnes options, j'ajoute que le soja ne m'emballe pas, vu que c'est souvent une monoculture intensive pas terrible pour l'environnement.
La piste légumineuses, c'est ce à quoi je pensais, surtout qu'il en existe pas mal.
La question du bien-être animal me préoccupe, j'aimerais aussi que la chasse soit interdite pour de bon, et plus largement que l'on confère des droits juridiques aux animaux. Dans l'esprit, je me sens antispéciste, de manière non-violente.
La piste légumineuses, c'est ce à quoi je pensais, surtout qu'il en existe pas mal.
La question du bien-être animal me préoccupe, j'aimerais aussi que la chasse soit interdite pour de bon, et plus largement que l'on confère des droits juridiques aux animaux. Dans l'esprit, je me sens antispéciste, de manière non-violente.
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Re: Qui est vegan ?
Le soja peut induire aussi des dérèglements hormonaux, il faut y faire attention si on y est sensible.
IdemLulamae a écrit :La question du bien-être animal me préoccupe, j'aimerais aussi que la chasse soit interdite pour de bon, et plus largement que l'on confère des droits juridiques aux animaux. Dans l'esprit, je me sens antispéciste, de manière non-violente.
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Re: Qui est vegan ?
Effectivement le soja contient des isoflavones pouvant agir comme des perturbateurs endocriniens. (Et perso, bien que j'en consomme dans de nombreux aliments, je dois avouer que je n'aime pas du tout le lait de soja, j'ai du mal à comprendre son succès )
Pour sa mono-culture, je crois que c'est surtout que le soja est massivement produit pour le bétail et parfois importé de l'étranger...
En revanche, pour appuyer l'intérêt des légumineuses : si je me souviens bien, la lentille tout particulièrement capte l'azote du sol et donc aide à la fertilisation des terres. Cultiver des lentilles en intermittence pourrait s'avérer un atout majeur pour lutter contre l'appauvrissement des terres causé par la mono-culture.
Pour sa mono-culture, je crois que c'est surtout que le soja est massivement produit pour le bétail et parfois importé de l'étranger...
En revanche, pour appuyer l'intérêt des légumineuses : si je me souviens bien, la lentille tout particulièrement capte l'azote du sol et donc aide à la fertilisation des terres. Cultiver des lentilles en intermittence pourrait s'avérer un atout majeur pour lutter contre l'appauvrissement des terres causé par la mono-culture.
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Re: Qui est vegan ?
J'ai vu aussi dans un reportage Arte (28 minutes) que le sorgho est une plante qui pourrait être cultivée avec profit avec les épisodes de sécheresse que nous connaissons maintenant.
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