Je trouve ce poème très beau, pas maladroit du tout, on s'y croirait.Neverland a écrit : ↑dimanche 9 juillet 2023 à 13:03Cette nuit, j’ai rêvé d’un volcan :Spoiler :
En son centre, naissait une lumière
Rouge, étincelante de mystère.
Sous mes pieds, tremblotait la terre,
Mais face à moi, un calme désert.
J’aurais pu partir, et pourtant.
Dans mes cheveux, soufflait le vent,
Lui, qui, guidé par l’inconnu,
Par un subtil enchantement,
Sous mes yeux noirs, se mit à nu.
Et sur les cendres, souffla le vent ;
De la chaleur, naquit un corps,
Transpirant, résistant, vivant,
Dont le noyau se bat encore.
Spoiler :
[Index Art] Un peu de poésie en partage
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Re: Un peu de poésie en partage
Je m'interroge sur moi et, dans une moindre mesure, sur huit milliards d'autres êtres humains.
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Re: Un peu de poésie en partage
Ça me va droit au cœur, c’est la deuxième fois que je m’essaie à la poésie. La première fois avait été catastrophique, je ne pensais pas me laisser tenter de nouveau.Diego1111 a écrit : ↑dimanche 9 juillet 2023 à 14:50Je trouve ce poème très beau, pas maladroit du tout, on s'y croirait.Neverland a écrit : ↑dimanche 9 juillet 2023 à 13:03Cette nuit, j’ai rêvé d’un volcan :Spoiler :
En son centre, naissait une lumière
Rouge, étincelante de mystère.
Sous mes pieds, tremblotait la terre,
Mais face à moi, un calme désert.
J’aurais pu partir, et pourtant.
Dans mes cheveux, soufflait le vent,
Lui, qui, guidé par l’inconnu,
Par un subtil enchantement,
Sous mes yeux noirs, se mit à nu.
Et sur les cendres, souffla le vent ;
De la chaleur, naquit un corps,
Transpirant, résistant, vivant,
Dont le noyau se bat encore.
Spoiler :
Merci !
Neverland - TCS 16/02/2024
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Piste TSA écartée
L’intelligence qui ne sait que séparer brise le complexe du monde […] Il faut distinguer, séparer, mais il faut aussi tout autant relier et rassembler. Edgar Morin
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Re: Un peu de poésie en partage
Neverland, ton poème est très cohérent et connaît une progression avec une "chute". Les images sont puissantes et l'expression épurée met en valeur la force du thème. Continue, tu as des choses à transmettre. La poésie peut être un bon moyen d'exprimer des choses qu'on ne dit pas autrement, et travailler la langue donne une distance par rapport au sujet, permet de dépasser l'émotion exprimée, de ne pas se laisser envahir par elle.
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Re: Un peu de poésie en partage
Je suis flattée que tu qualifies la fin de mon poème de « chute »lulamae a écrit : ↑dimanche 9 juillet 2023 à 21:52 Neverland, ton poème est très cohérent et connaît une progression avec une "chute". Les images sont puissantes et l'expression épurée met en valeur la force du thème. Continue, tu as des choses à transmettre. La poésie peut être un bon moyen d'exprimer des choses qu'on ne dit pas autrement, et travailler la langue donne une distance par rapport au sujet, permet de dépasser l'émotion exprimée, de ne pas se laisser envahir par elle.
Je n’arrive pas encore à ressentir tout ce que tu décris, un jour, j’espère. Merci beaucoup !
Édit : D’ailleurs si vous avez des retours, propositions de modifications, à me faire, ce serait avec plaisir. Je veux m’améliorer (n’étant pas totalement satisfaite).
Neverland - TCS 16/02/2024
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Re: Un peu de poésie en partage
Un poème, ça se réécrit beaucoup. Mais il me semble que toi seule peux le faire, à distance, en le laissant reposer.
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Re: Un peu de poésie en partage
Je suis d'accord avec lulamae ; c'est toi qui, à force de tourner et retourner ton poème, sauras l'améliorer.
A défaut de faire des propositions de modifications, je peux signaler a contrario et à toutes fins utiles deux éléments que j'ai particulièrement appréciés :
- le contraste, dans la deuxième strophe, entre la fébrilité de la terre et le stoïcisme de la narratrice ;
- la fin, un peu énigmatique, sur ce noyau dont on se demande s'il a quelque chose à voir avec un coeur humain.
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Re: Un peu de poésie en partage
Ah, j’aime bien ces analyses ! Si tu veux développer tes hypothèses, vas-y.Diego1111 a écrit : ↑lundi 10 juillet 2023 à 20:49Je suis d'accord avec lulamae ; c'est toi qui, à force de tourner et retourner ton poème, sauras l'améliorer.
A défaut de faire des propositions de modifications, je peux signaler a contrario et à toutes fins utiles deux éléments que j'ai particulièrement appréciés :
- le contraste, dans la deuxième strophe, entre la fébrilité de la terre et le stoïcisme de la narratrice ;
- la fin, un peu énigmatique, sur ce noyau dont on se demande s'il a quelque chose à voir avec un coeur humain.
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Re: Un peu de poésie en partage
Oh, il n'y a pas beaucoup d'analyse, juste quelques images que font jaillir ton poème. Et j'avoue que je vois plus une chevelure féminine traversée par le vent enchanteur mais j'ai peut-être été influencé par ton avatar . Le "noyau qui se bat encore" (mais contre qui ?) me semble naturellement évoquer un coeur si on oublie le pronom réfléchi.Neverland a écrit : ↑lundi 10 juillet 2023 à 21:37Ah, j’aime bien ces analyses ! Si tu veux développer tes hypothèses, vas-y.Diego1111 a écrit : ↑lundi 10 juillet 2023 à 20:49Je suis d'accord avec lulamae ; c'est toi qui, à force de tourner et retourner ton poème, sauras l'améliorer.
A défaut de faire des propositions de modifications, je peux signaler a contrario et à toutes fins utiles deux éléments que j'ai particulièrement appréciés :
- le contraste, dans la deuxième strophe, entre la fébrilité de la terre et le stoïcisme de la narratrice ;
- la fin, un peu énigmatique, sur ce noyau dont on se demande s'il a quelque chose à voir avec un coeur humain.
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Re: Un peu de poésie en partage
Bien vu, Sherlock
A vrai dire, j’ai beaucoup hésité sur ce « se ». Déjà, c’est une syllabe - étant perfectionniste je tenais à ce que ce soit des octosyllabes à chaque vers. Ensuite, ça fait écho au pronom réfléchi du dernier vers de l’avant-dernière strophe, même place. Et enfin pour créer l’ambiguïté entre ce qui « bat » et ce qui « se bat » ; car au fond les deux ne sont-ils pas liés ?
Sinon, j’ai fait un travail sur les champs lexicaux aussi
A vrai dire, j’ai beaucoup hésité sur ce « se ». Déjà, c’est une syllabe - étant perfectionniste je tenais à ce que ce soit des octosyllabes à chaque vers. Ensuite, ça fait écho au pronom réfléchi du dernier vers de l’avant-dernière strophe, même place. Et enfin pour créer l’ambiguïté entre ce qui « bat » et ce qui « se bat » ; car au fond les deux ne sont-ils pas liés ?
Sinon, j’ai fait un travail sur les champs lexicaux aussi
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Re: Un peu de poésie en partage
Là où je voyais la nullité,
était en fait la mutualité.
était en fait la mutualité.
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. Pas certain du diagnostic." Glorieuse civilisation, certes, dont le grand problème est de savoir comment se débarrasser des monceaux de cadavres qu'elle a faits, une fois la bataille passée." Marx
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Re: Un peu de poésie en partage
Guerre sourde
Tu murmures
Mots retors
Omets torts
Tais remords
Omerta
Ton armure
Ta tumeur
Ma torture
Tu murmures
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Tais remords
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Re: Un peu de poésie en partage
Luminescence Éternelle
Ô Terre sacrée, élysée des contrées orientales en serments drapées,
Ton aura, bien que baignant dans les abysses d’un désarroi inconsolable,
Surgit, tel un phénix, des cendres de l'éternité, majestueusement éthérée,
Reflétant l'inextinguible flamme d'une résistance incommensurable.
Béni soit ton sol, fertile de larmes et de bravoure inaltérée,
Où les oliviers, en sages perpétuels, érigent leurs branches telle une épopée,
Tissant dans le zéphyr des ages, l'écho de batailles assidûment menées,
Pourtant, dans leurs feuilles persiste un chuchotement d’espérance immaculée.
Les montagnes, altières vigiles, surplombant le théâtre de tes quêtes séculaires,
Narratrices muettes, dont les cimes effleurent le firmament des mémoires éphémères,
Portent dans leur roche, le sceau indélébile d'une lutte intemporellement éclose,
Qui, dans le silence de l’infini, susurre l’écho de ta noble et indomptable cause.
Ô Palestine, la mer qui baigne tes rivages enlace le monde d'un manteau de mystères,
Des profondeurs abyssales de ton histoire s’élèvent les perles de sagesses premières,
Ta destinée, semblable aux marées incessantes, perpétuellement se redresse,
En dépit des chaines, ton esprit, insaisissable, plane au-delà des frontières célestes.
Ton peuple, firmament étincelant dans la nuit des injustices, ouvrage une constellation,
Où chaque étoile se mue une épopée, un rêve d’émancipation, bâtisseur de nations.
La lueur, émanant des astres de ta progéniture, perce les voiles de l’obscurité et de l'abdication,
Illuminant ainsi les chemins tortueux vers la tant convoitée libération.
Qu’en l’azur des possibles, ta voix s'élève, mélodie ensorcelante, berceau de la révélation,
Que les sables du temps, en leur perpétuelle danse, charrient l'éclat de ta déclaration,
Pour qu’à travers les âges et les siècles, réverbère la magnificence de ta position,
Telle une éternelle psalmodie, dévoilant aux voiles de l’histoire, ta sublime ascension.
Que cette ode, humble offrande en lettres tissées d’or et de compassion,
Voyage, telle une plume au vent, caressant l’essence de ton inaltérable révolution,
Ô noble Palestine, que le futur se pare des joyaux de ta persévérante mission,
Et que dans le sanctuaire du temps, résonne, à l’infini, le chant de ta libération.
Ô Terre sacrée, élysée des contrées orientales en serments drapées,
Ton aura, bien que baignant dans les abysses d’un désarroi inconsolable,
Surgit, tel un phénix, des cendres de l'éternité, majestueusement éthérée,
Reflétant l'inextinguible flamme d'une résistance incommensurable.
Béni soit ton sol, fertile de larmes et de bravoure inaltérée,
Où les oliviers, en sages perpétuels, érigent leurs branches telle une épopée,
Tissant dans le zéphyr des ages, l'écho de batailles assidûment menées,
Pourtant, dans leurs feuilles persiste un chuchotement d’espérance immaculée.
Les montagnes, altières vigiles, surplombant le théâtre de tes quêtes séculaires,
Narratrices muettes, dont les cimes effleurent le firmament des mémoires éphémères,
Portent dans leur roche, le sceau indélébile d'une lutte intemporellement éclose,
Qui, dans le silence de l’infini, susurre l’écho de ta noble et indomptable cause.
Ô Palestine, la mer qui baigne tes rivages enlace le monde d'un manteau de mystères,
Des profondeurs abyssales de ton histoire s’élèvent les perles de sagesses premières,
Ta destinée, semblable aux marées incessantes, perpétuellement se redresse,
En dépit des chaines, ton esprit, insaisissable, plane au-delà des frontières célestes.
Ton peuple, firmament étincelant dans la nuit des injustices, ouvrage une constellation,
Où chaque étoile se mue une épopée, un rêve d’émancipation, bâtisseur de nations.
La lueur, émanant des astres de ta progéniture, perce les voiles de l’obscurité et de l'abdication,
Illuminant ainsi les chemins tortueux vers la tant convoitée libération.
Qu’en l’azur des possibles, ta voix s'élève, mélodie ensorcelante, berceau de la révélation,
Que les sables du temps, en leur perpétuelle danse, charrient l'éclat de ta déclaration,
Pour qu’à travers les âges et les siècles, réverbère la magnificence de ta position,
Telle une éternelle psalmodie, dévoilant aux voiles de l’histoire, ta sublime ascension.
Que cette ode, humble offrande en lettres tissées d’or et de compassion,
Voyage, telle une plume au vent, caressant l’essence de ton inaltérable révolution,
Ô noble Palestine, que le futur se pare des joyaux de ta persévérante mission,
Et que dans le sanctuaire du temps, résonne, à l’infini, le chant de ta libération.
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Re: Un peu de poésie en partage
Sarabandes macabres
Dans l'apex de l'effondrement, sous l'égide d'une voûte en larmes,
Se hisse, impérieux, l'épitaphe d'un cosmos qui se désarme.
Céleste cénacle, d'azur dépouillé, devient catafalque muet,
Captif d'une pénombre sempiternelle, en son silence inquiet.
Cœurs profanés, naufragés aux confins d'un Acheron intérieur,
Trouvent en l'incendie astral, le reflet de leur terreur,
Spectateurs impuissants de l’horizon ensanglanté, élargi,
Messagers d'un abîme insatiable, dans son écrin, affermi.
Là, où naguère résonnaient les éclats, n'est que trahison aride,
Le charnier des euphories éteintes, en une élégie languide.
Sur cette scène désertée, où règne un silence souverain,
Les esprits vagabonds quêtent une rédemption dans le lointain.
Par le fer démoniaque, par le soufre, l'avenir est occulté,
Un holocauste insatiable tisse l'étoffe d'une aversion illimitée;
La géhenne, dans l’aube nécrosée, festoie de sa férocité,
Esquissant l'indicible d'un chef-d'œuvre d'abjection, en sa réalité.
Les forteresses, lacérées par des conflits abominables,
Susurrent, en leurs stigmates, les annales d'éons ineffables.
Dans une gigue infernale, le fer et le sang s'entrelacent,
En une phantasmagorie sinistre, où la lucidité trépasse.
Silos, antres funèbres de notre ivresse titanique, explosent,
Exhalant leur furie, ultime hommage à l'anthropie morose.
Dans l’hubris, le monde, son innocence immolée,
Plonge dans le pandémonium, l'humanité désacralisée.
Sous le pallium étoilé, versant des pleurs d'agonie,
La quintessence humaine se désagrège, écho d'une révolue mélodie,
Dans le mutisme tonitruant d'une cosmogonie ressuscitée de ses cendres,
Les ultimes lueurs d’espoir se dissolvent, dans le vortex temporel, éternellement exsangues.
Dans l'apex de l'effondrement, sous l'égide d'une voûte en larmes,
Se hisse, impérieux, l'épitaphe d'un cosmos qui se désarme.
Céleste cénacle, d'azur dépouillé, devient catafalque muet,
Captif d'une pénombre sempiternelle, en son silence inquiet.
Cœurs profanés, naufragés aux confins d'un Acheron intérieur,
Trouvent en l'incendie astral, le reflet de leur terreur,
Spectateurs impuissants de l’horizon ensanglanté, élargi,
Messagers d'un abîme insatiable, dans son écrin, affermi.
Là, où naguère résonnaient les éclats, n'est que trahison aride,
Le charnier des euphories éteintes, en une élégie languide.
Sur cette scène désertée, où règne un silence souverain,
Les esprits vagabonds quêtent une rédemption dans le lointain.
Par le fer démoniaque, par le soufre, l'avenir est occulté,
Un holocauste insatiable tisse l'étoffe d'une aversion illimitée;
La géhenne, dans l’aube nécrosée, festoie de sa férocité,
Esquissant l'indicible d'un chef-d'œuvre d'abjection, en sa réalité.
Les forteresses, lacérées par des conflits abominables,
Susurrent, en leurs stigmates, les annales d'éons ineffables.
Dans une gigue infernale, le fer et le sang s'entrelacent,
En une phantasmagorie sinistre, où la lucidité trépasse.
Silos, antres funèbres de notre ivresse titanique, explosent,
Exhalant leur furie, ultime hommage à l'anthropie morose.
Dans l’hubris, le monde, son innocence immolée,
Plonge dans le pandémonium, l'humanité désacralisée.
Sous le pallium étoilé, versant des pleurs d'agonie,
La quintessence humaine se désagrège, écho d'une révolue mélodie,
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Re: Un peu de poésie en partage
L’Echo d’un Empire Évanoui
Ah, l'Occident ! Telle une majestueuse nef, un colosse d'éther et d'aurum, égaré dans les impénétrables obscurités nocturnes où même les divinités masquent leur faciès, il dérive en solitaire sur l'océan abyssal de l'Existence, là où les astres, en pleurs, occultent leur lucre sous les linceuls de l'oubli. Sa quête, tragédie des éons, le voit virevolter, semblable à un Icare grisé, vers l'accolade consumante du Nihil, cette béance où même le solaire Apollon en son quadrige, frémit à l'idée d'y plonger son regard.
En ce sacrarium de l'oubli, où le chronos se dilue en pleurs d'éternité et le logos s'évapore tel un soupir dans l'ouragan, ne persistent pas les débris du palpable, mais une chorie de psychés, des noos autrefois souverains, aujourd'hui réduits à des spectra décati, élégies d'une magnificence jadis sans pareille. Ils exécutent, ectoplasmes affligés, une danse de désolation, ténèbres au sein des ténèbres.
Mais hélas, cette superbe d'antan, ce zénith éblouissant qui jadis couronnait l'Occident, n'était pas tant un phare d'innocence qu'une infernale pyroclase, embrasée sur les bûchers de la tyrannie, nourrie par le bois de la douleur anthropique. Les fondements de ce titanesque édifice, s'élevant avec superbe vers les astres, étaient amalgamés par les larmes d'âmes oblitérées, et érigés sur le dos fracturé de ceux réduits au mutisme.
Les annales chronologiques ne furent pas uniquement des dithyrambes à la splendeur et à la sophia, mais également des chroniques rédigées dans le sang des innocents, des symphonies composées des cris étouffés des exploités. Chaque silex de la pyramide de la superbe était sculpté par les mains sanguinolentes de ceux qui, dans la pénombre, supportaient le fardeau de cette ascension chimérique.
Or, voici que les zéphyrs ont changé de cap. Les voix jadis étranglées par la phlegmatisation s'élèvent en un tumulte tonitruant, brisant le silence sacré des alcôves d'ivoire. Ces murmures, longuement inhumés dans les ergs de l'éon, exigent aujourd'hui leur châtiment, ébranlant les assises de cette bastille d'outrecuidance. Un crépuscule d'acier émerge, non pour submerger, mais pour révéler ; un crépuscule où les ombres, s'étirant en phalanges inquisitrices, aspirent non à obnubiler, mais à démasquer les vérités scellées dans les cryptes de l'historiographie.
L'heure de la rétribution a sonné, et l'Occident, ce mastodonte aux pieds d'argile, se trouve désormais adjuré de répondre de ses lauriers antérieurs, tissés de douleurs tacites et de tourments innommables. Voici l'ultime crépuscule du cogito humain, une symphonie de glace, entonnée avec la frigidité des stèles funéraires, résonnant de l'inéluctabilité de notre propre éclipse.
Ah, l'Occident ! Telle une majestueuse nef, un colosse d'éther et d'aurum, égaré dans les impénétrables obscurités nocturnes où même les divinités masquent leur faciès, il dérive en solitaire sur l'océan abyssal de l'Existence, là où les astres, en pleurs, occultent leur lucre sous les linceuls de l'oubli. Sa quête, tragédie des éons, le voit virevolter, semblable à un Icare grisé, vers l'accolade consumante du Nihil, cette béance où même le solaire Apollon en son quadrige, frémit à l'idée d'y plonger son regard.
En ce sacrarium de l'oubli, où le chronos se dilue en pleurs d'éternité et le logos s'évapore tel un soupir dans l'ouragan, ne persistent pas les débris du palpable, mais une chorie de psychés, des noos autrefois souverains, aujourd'hui réduits à des spectra décati, élégies d'une magnificence jadis sans pareille. Ils exécutent, ectoplasmes affligés, une danse de désolation, ténèbres au sein des ténèbres.
Mais hélas, cette superbe d'antan, ce zénith éblouissant qui jadis couronnait l'Occident, n'était pas tant un phare d'innocence qu'une infernale pyroclase, embrasée sur les bûchers de la tyrannie, nourrie par le bois de la douleur anthropique. Les fondements de ce titanesque édifice, s'élevant avec superbe vers les astres, étaient amalgamés par les larmes d'âmes oblitérées, et érigés sur le dos fracturé de ceux réduits au mutisme.
Les annales chronologiques ne furent pas uniquement des dithyrambes à la splendeur et à la sophia, mais également des chroniques rédigées dans le sang des innocents, des symphonies composées des cris étouffés des exploités. Chaque silex de la pyramide de la superbe était sculpté par les mains sanguinolentes de ceux qui, dans la pénombre, supportaient le fardeau de cette ascension chimérique.
Or, voici que les zéphyrs ont changé de cap. Les voix jadis étranglées par la phlegmatisation s'élèvent en un tumulte tonitruant, brisant le silence sacré des alcôves d'ivoire. Ces murmures, longuement inhumés dans les ergs de l'éon, exigent aujourd'hui leur châtiment, ébranlant les assises de cette bastille d'outrecuidance. Un crépuscule d'acier émerge, non pour submerger, mais pour révéler ; un crépuscule où les ombres, s'étirant en phalanges inquisitrices, aspirent non à obnubiler, mais à démasquer les vérités scellées dans les cryptes de l'historiographie.
L'heure de la rétribution a sonné, et l'Occident, ce mastodonte aux pieds d'argile, se trouve désormais adjuré de répondre de ses lauriers antérieurs, tissés de douleurs tacites et de tourments innommables. Voici l'ultime crépuscule du cogito humain, une symphonie de glace, entonnée avec la frigidité des stèles funéraires, résonnant de l'inéluctabilité de notre propre éclipse.
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Re: [Index Art] Un peu de poésie en partage
Non de moi mais de Louis Aragon dans ses premiers écrits (recueil Feu de joie) :
Mon portrait me fixe et dit Songe
sans en mourir au gagne-pain
au travail tout le long du jour
L’habitude
Le pli pris
L’habit gris
Servitude
Une fois par hasard
regarde le soleil en face
Fais crouler les murs les devoirs (Lever)
Pour reprendre du courage à présent que la rentrée se rapproche.
Mon portrait me fixe et dit Songe
sans en mourir au gagne-pain
au travail tout le long du jour
L’habitude
Le pli pris
L’habit gris
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Une fois par hasard
regarde le soleil en face
Fais crouler les murs les devoirs (Lever)
Pour reprendre du courage à présent que la rentrée se rapproche.
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