[Index Art] Un peu de poésie en partage

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Ostara
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Re: Un peu de poésie en partage

Message par Ostara »

C3PO a écrit : samedi 17 juin 2023 à 12:36 Éternel Paradoxe

Des plus obscures profondeurs des abysses, elle s’anime,
Magnifiant les passions, éclipsant les doux feux de l'amour, sans calamine.
Elle nous transcende, nous emplissant d'une hardiesse dévorante,
Tel un brasier inextinguible, une inspiration à la lutte fervente.

Elle guide nos gestes, nos paroles, nos pensées,
Nous incitant à l'action, en quête de justice, avec témérité.
Elle nous confère une voix puissante, rugissant notre moteur,
Et nous exhorte à combattre sans relâche, ni peur.

Fournaise brûlante, éclairant l'obscurité de l'injustice,
Elle éperonne notre essence, réveille notre conscience, sans artifice.
Elle consume les chaînes qui entravent l'égalité,
Révélant ainsi notre dessein, notre ténacité.

Elle aveugle nos yeux, délivrant une vision sans complaisance,
Nous libérant des liens de la tiédeur, des illusions d'errance.
De sa puissance, résonne la clameur de la révolte,
Nous menant sur le chemin ardu contre une justice désinvolte.

Ô venin, de ta noblesse, ton rôle de guide éclairé,
Tu es l’incarnation de la lutte, du combat, pour la vérité.
Dans ta fureur, tu forges des esprits inébranlables,
Exaltant notre être, élevant notre voix contre les abominables.

Sois notre flambeau, notre égide dans la quête de justice,
Guide nos pas, suscite notre résistance, notre persévérance sans vice.
Car en toi réside une puissance transcendante,
Nous insufflant l’orage nécessaire pour défendre la cause juste, constante.

Que ton éloge résonne dans les annales de l'histoire,
Comme un chant vibrant, un hommage à ta force de répertoire.
Car en ton nom, nous luttons contre l'injustice avec dignité,
Et restant insensibles aux sirènes, dans une quête de vérité.
C3PO tu as une très belle plume,
Ce texte me parle bien,il résonne en moi.
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
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Savoir,Vouloir,Oser,
Se taire.
lucius
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Re: Un peu de poésie en partage

Message par lucius »

Épitaphe de Diophante
Passant, sous ce tombeau repose Diophante.
Ces quelques vers tracés par une main savante
Vont te faire connaître à quel âge il est mort.
Des jours assez nombreux que lui compta le sort,
Le sixième marqua le temps de son enfance ;
Le douzième fut pris par son adolescence.
Des sept parts de sa vie, une encore s'écoula,
Puis s'étant marié, sa femme lui donna
Cinq ans après un fils qui, du destin sévère
Reçut de jours hélas, deux fois moins que son père.
De quatre ans, dans les pleurs, celui-ci survécut.
Dis, tu sais compter, à quel âge il mourut.
Signé par H. Eutrope, collaborateur d'Orly Terquem
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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hazufel
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Re: Un peu de poésie en partage

Message par hazufel »

C3PO a écrit : samedi 17 juin 2023 à 12:36 Éternel Paradoxe
Spoiler : 
Des plus obscures profondeurs des abysses, elle s’anime,
Magnifiant les passions, éclipsant les doux feux de l'amour, sans calamine.
Elle nous transcende, nous emplissant d'une hardiesse dévorante,
Tel un brasier inextinguible, une inspiration à la lutte fervente.

Elle guide nos gestes, nos paroles, nos pensées,
Nous incitant à l'action, en quête de justice, avec témérité.
Elle nous confère une voix puissante, rugissant notre moteur,
Et nous exhorte à combattre sans relâche, ni peur.

Fournaise brûlante, éclairant l'obscurité de l'injustice,
Elle éperonne notre essence, réveille notre conscience, sans artifice.
Elle consume les chaînes qui entravent l'égalité,
Révélant ainsi notre dessein, notre ténacité.

Elle aveugle nos yeux, délivrant une vision sans complaisance,
Nous libérant des liens de la tiédeur, des illusions d'errance.
De sa puissance, résonne la clameur de la révolte,
Nous menant sur le chemin ardu contre une justice désinvolte.

Ô venin, de ta noblesse, ton rôle de guide éclairé,
Tu es l’incarnation de la lutte, du combat, pour la vérité.
Dans ta fureur, tu forges des esprits inébranlables,
Exaltant notre être, élevant notre voix contre les abominables.

Sois notre flambeau, notre égide dans la quête de justice,
Guide nos pas, suscite notre résistance, notre persévérance sans vice.
Car en toi réside une puissance transcendante,
Nous insufflant l’orage nécessaire pour défendre la cause juste, constante.

Que ton éloge résonne dans les annales de l'histoire,
Comme un chant vibrant, un hommage à ta force de répertoire.
Car en ton nom, nous luttons contre l'injustice avec dignité,
Et restant insensibles aux sirènes, dans une quête de vérité.
Ton texte a en lui une force extraordinaire, une puissance née de la plus ancestrale des peurs.
Bravo à toi :kiss:
TSA
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user6539
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Re: Un peu de poésie en partage

Message par user6539 »

L’oiseau de feu

Au sein des flammes qui virevoltent de grâce,
Surgit une créature mythique et audacieuse,
Le Phœnix, emblème de renaissance et d'espace,
Brave de ses ailes incandescentes les ténèbres dispendieuses.

Pennage fait d'or et d'améthyste, incandescent,
Aux éclats sublimes des cieux constellés,
Le Phœnix déploie ses ailes aux flamboyants,
Portant l'espoir au cœur des voiles éthérées.

Évoluant dans les airs, majestueux et affranchi,
L’aura des tutélaires l'enrobant de son illumination,
De sa grâce aérienne, il nous gratifie,
D’un présage mêlant quiétude, élévation et dilection.

Arborant des ailes auréolées, telles celles d’Icare,
Il traverse les éthers, impénétrable et rare,
À l’instar de Prométhée, ce titan aux destins entremêlés,
Le Phœnix incarne la renaissance, irréelle et sublimée.

Paradoxal et mystique, il consume ses flammes,
Ses cendres s’élèvent, portées par la brise qui réclame,
Tel la danse envoûtante des Furies, un souffle magistral,
Le Phoenix perdure, transcendant le fatal.

Ô prodigieux Phœnix, créature ardente et sage,
Ta grâce éternelle nous enchante, nous engage,
En nos cœurs résonne ton chant mélodieux,
Symbole d'espoir, de renouveau précieux.

Que ton essôr inspire, en bravant les épreuves,
Rejaillir après chaque chute avec force et honneur,
Tel le Phœnix, captivé par son existence embrasée,
Un destin partagé, une renaissance encensée.
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ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα. Σωκράτης
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user6539
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Re: Un peu de poésie en partage

Message par user6539 »

Solstice d’été

Dans l'éther temporel, lorsque l’été se dévoile,
Les épis d'or dansent, baignés de rayons divins,
Illuminés par l'Astre bienveillant, noble étoile,
Qui, fier et majestueux, se révèle avec entrain.

Ô douceur estivale, symphonie des saisons,
Le solstice d'été, éclat de toutes les passions,
Une Sphère qui s'éveille, vibrante de mille nuances,
Et la nature, en écho, célébrant ta magnificence.

Les cheveux d’ange des stipas se balancent dans la brise insouciante,
Leurs épidermes d'or caressés par la nitescence,
Le vent susurre à l'oreille des hélianthèmes,
Des secrets de béatitude, aux échos de poèmes.

Le soleil, prodigue, offre sa chaleur bienfaisante,
Et le jour s'étire, radieux, en somptueuse offrande,
La nature s'épanouit, comblée de vivacité,
Dans ce ballet céleste, enivrée de félicité.

L'air embaume l'été, un mélange suave de fleurs,
Le parfum enivrant, envoûtant les cœurs,
Dans ce tableau idyllique, la vie, avec délicatesse,
Offre aux âmes éprises un élan tout en ivresse.

Sous l'azur d’auguste, les sorgues étoilées scintillent,
Tels des joyaux célestes, dans le firmament brillent.
Les astres vagabonds, aérolithes fugaces,
Éveillent en mon cœur l'essence des nymphes audaces.

Tel Hermès ailé, messager des Héros sacrés,
Ils tracent leur houache, éphémères et pressés.
Les contemplateurs côtoient leur chute ardente,
Éveillant les songes, de leur nuée fertilisante.

Ô, constellation d'étoiles qui s'enchevêtrent,
Tels les mythes anciens, vos lueurs m'entraînent et me pénètrent.
Comme Orion, chasseur intrépide des cieux,
Je contemple, émerveillé, vos éclats majestueux.

Ô solstice d'été, délice des jours étirés,
Où le temps, semblant suspendu, s'étire à volonté,
Laissons-nous envelopper par cette alchimie,
Et savourons ensemble cette sublimation exquis’.

Que chaque instant soit une note mélodieuse,
Un refrain enchanteur, une symphonie délicieuse,
Célébrons la saison, l'éclat de la coruscation,
Le solstice d'été, offrant son nimbe d’absolution.

Choyons cette apogée empreinte de sublimité,
Dans l'éclat de l'été, cultivons cette intimité,
Que nos amours fusionnent, en cette heure suave,
Pour célébrer l’ardeur, dans un élan sans entrave.
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ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα. Σωκράτης
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hazufel
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Re: Un peu de poésie en partage

Message par hazufel »

C3PO a écrit : mercredi 21 juin 2023 à 4:15 Solstice d’été
Spoiler : 
Dans l'éther temporel, lorsque l’été se dévoile,
Les épis d'or dansent, baignés de rayons divins,
Illuminés par l'Astre bienveillant, noble étoile,
Qui, fier et majestueux, se révèle avec entrain.

Ô douceur estivale, symphonie des saisons,
Le solstice d'été, éclat de toutes les passions,
Une Sphère qui s'éveille, vibrante de mille nuances,
Et la nature, en écho, célébrant ta magnificence.

Les cheveux d’ange des stipas se balancent dans la brise insouciante,
Leurs épidermes d'or caressés par la nitescence,
Le vent susurre à l'oreille des hélianthèmes,
Des secrets de béatitude, aux échos de poèmes.

Le soleil, prodigue, offre sa chaleur bienfaisante,
Et le jour s'étire, radieux, en somptueuse offrande,
La nature s'épanouit, comblée de vivacité,
Dans ce ballet céleste, enivrée de félicité.

L'air embaume l'été, un mélange suave de fleurs,
Le parfum enivrant, envoûtant les cœurs,
Dans ce tableau idyllique, la vie, avec délicatesse,
Offre aux âmes éprises un élan tout en ivresse.

Sous l'azur d’auguste, les sorgues étoilées scintillent,
Tels des joyaux célestes, dans le firmament brillent.
Les astres vagabonds, aérolithes fugaces,
Éveillent en mon cœur l'essence des nymphes audaces.

Tel Hermès ailé, messager des Héros sacrés,
Ils tracent leur houache, éphémères et pressés.
Les contemplateurs côtoient leur chute ardente,
Éveillant les songes, de leur nuée fertilisante.

Ô, constellation d'étoiles qui s'enchevêtrent,
Tels les mythes anciens, vos lueurs m'entraînent et me pénètrent.
Comme Orion, chasseur intrépide des cieux,
Je contemple, émerveillé, vos éclats majestueux.

Ô solstice d'été, délice des jours étirés,
Où le temps, semblant suspendu, s'étire à volonté,
Laissons-nous envelopper par cette alchimie,
Et savourons ensemble cette sublimation exquis’.

Que chaque instant soit une note mélodieuse,
Un refrain enchanteur, une symphonie délicieuse,
Célébrons la saison, l'éclat de la coruscation,
Le solstice d'été, offrant son nimbe d’absolution.

Choyons cette apogée empreinte de sublimité,
Dans l'éclat de l'été, cultivons cette intimité,
Que nos amours fusionnent, en cette heure suave,
Pour célébrer l’ardeur, dans un élan sans entrave.

L'été prend des nuances merveilleuses dans la symphonie de tes mots :wink: Merci pour ce sublime partage :kiss:
TSA
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user6539
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Re: Un peu de poésie en partage

Message par user6539 »

Clair-obscur de la nescience

Ô préjugés enrobés de certitudes vaines,
Vous vous vantez de connaître les vérités certaines,
Votre arrogance, tel un masque mordoré,
Recouvre l'ignorance et la sottise éhontée.

Vos esprits sclérosés, pareils à des enclos,
Se butent aux idées, aux vents du renouveau,
Tels des cerbères jaloux d'un savoir étriqué,
Vous ne tolérez point le doute éclairé.

Écoutons, ô mortels, ce chant sarcastique,
Qui transcende les frontières du dogmatique,
Tels les dieux de l’Olympe, pleins de caprices,
Les préjugés s’imposent, certitudes factices.

Comme le Narcisse fier, obsédé par sa beauté,
Les esprits s’enivrent de leurs vérités,
Ils se parent de l’armure de l’ignorance,
Érigeant des remparts contre toute démence.

Tel Sisyphe condamné à son rocher éternel,
Certitudes et préjugés roulent dans le ciel,
Tandis qu’Atlas, soutenant un monde illusoire,
Porte sur ses épaules la croyance dérisoire.

Les dieux antiques, tels des échos séculaires,
Observent, amusés, les hommes ordinaires,
Qui, dans leur suffisance, bâtissent des murailles,
Enfermant les vérités dans des carcans qui déraillent.

Les préjugés vous guident, tels des ombres aveugles,
Votre esprit gelé, les alimente et les beugle,
Vous clamez haut et fort des vérités figées,
Mais l'absurdité se cache dans vos certitudes dressées.

Ô préjugés, ô certitudes nébuleuses,
Vous êtes le carcan des âmes curieuses,
Libérez-vous des chaînes de votre pensée,
Ouvrez votre esprit à l'inconnu, à l'audace enchantée.

Les allégories et paradoxes se tissent,
Dans ce poème satirique où la raison résiste,
Le Minotaure des certitudes, piège divin,
Dévore les esprits, les égarant sans fin.

Ainsi, cher lecteur, observe avec lucidité,
Les mirages des idées figées dans leur rigidité,
Dépasse les frontières des préjugés établis,
Et embrasse la sagesse, seule certitude infinie.

Car tel Prométhée, en quête de lumière,
Il faut défier les dieux, les dogmes austères,
Dans l’ouverture d’esprit, source de vérité,
Les préjugés s’évanouissent, telle l’éphémérité.

L'humilité éclaire les esprits lassés,
Le doute féconde les pensées altérées,
Alors peut-être, enfin, vous concevrez,
Que la vérité se tisse dans la multiplicité.

Que ce poème satirique, en allusions subtiles,
Éveille les consciences, brise les habitudes stériles,
Et que les certitudes, désormais ébranlées,
Ouvrent les portes d’un monde plus éclairé.



[En version courte, pour les faibles d’esprit, tout en restant poli, allez vous faire cuire un œuf avec vos préjugés et vos certitudes.]
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Ostara
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Re: Un peu de poésie en partage

Message par Ostara »

C3PO a écrit : mercredi 28 juin 2023 à 19:26 Clair-obscur de la nescience

Ô préjugés enrobés de certitudes vaines,
Vous vous vantez de connaître les vérités certaines,
Votre arrogance, tel un masque mordoré,
Recouvre l'ignorance et la sottise éhontée.

Vos esprits sclérosés, pareils à des enclos,
Se butent aux idées, aux vents du renouveau,
Tels des cerbères jaloux d'un savoir étriqué,
Vous ne tolérez point le doute éclairé.

Écoutons, ô mortels, ce chant sarcastique,
Qui transcende les frontières du dogmatique,
Tels les dieux de l’Olympe, pleins de caprices,
Les préjugés s’imposent, certitudes factices.

Comme le Narcisse fier, obsédé par sa beauté,
Les esprits s’enivrent de leurs vérités,
Ils se parent de l’armure de l’ignorance,
Érigeant des remparts contre toute démence.

Tel Sisyphe condamné à son rocher éternel,
Certitudes et préjugés roulent dans le ciel,
Tandis qu’Atlas, soutenant un monde illusoire,
Porte sur ses épaules la croyance dérisoire.

Les dieux antiques, tels des échos séculaires,
Observent, amusés, les hommes ordinaires,
Qui, dans leur suffisance, bâtissent des murailles,
Enfermant les vérités dans des carcans qui déraillent.

Les préjugés vous guident, tels des ombres aveugles,
Votre esprit gelé, les alimente et les beugle,
Vous clamez haut et fort des vérités figées,
Mais l'absurdité se cache dans vos certitudes dressées.

Ô préjugés, ô certitudes nébuleuses,
Vous êtes le carcan des âmes curieuses,
Libérez-vous des chaînes de votre pensée,
Ouvrez votre esprit à l'inconnu, à l'audace enchantée.

Les allégories et paradoxes se tissent,
Dans ce poème satirique où la raison résiste,
Le Minotaure des certitudes, piège divin,
Dévore les esprits, les égarant sans fin.

Ainsi, cher lecteur, observe avec lucidité,
Les mirages des idées figées dans leur rigidité,
Dépasse les frontières des préjugés établis,
Et embrasse la sagesse, seule certitude infinie.

Car tel Prométhée, en quête de lumière,
Il faut défier les dieux, les dogmes austères,
Dans l’ouverture d’esprit, source de vérité,
Les préjugés s’évanouissent, telle l’éphémérité.

L'humilité éclaire les esprits lassés,
Le doute féconde les pensées altérées,
Alors peut-être, enfin, vous concevrez,
Que la vérité se tisse dans la multiplicité.

Que ce poème satirique, en allusions subtiles,
Éveille les consciences, brise les habitudes stériles,
Et que les certitudes, désormais ébranlées,
Ouvrent les portes d’un monde plus éclairé.



[En version courte, pour les faibles d’esprit, tout en restant poli, allez vous faire cuire un œuf avec vos préjugés et vos certitudes.]
J'adore c'est super bien écrit :bravo: quelle belle plume,a croire que tu l'as emprunté a la star Wifi :lol: (notre pigeon :mrgreen: )
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hazufel
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Re: Un peu de poésie en partage

Message par hazufel »

Spoiler : 
C3PO a écrit : mercredi 28 juin 2023 à 19:26 Clair-obscur de la nescience

Ô préjugés enrobés de certitudes vaines,
Vous vous vantez de connaître les vérités certaines,
Votre arrogance, tel un masque mordoré,
Recouvre l'ignorance et la sottise éhontée.

Vos esprits sclérosés, pareils à des enclos,
Se butent aux idées, aux vents du renouveau,
Tels des cerbères jaloux d'un savoir étriqué,
Vous ne tolérez point le doute éclairé.

Écoutons, ô mortels, ce chant sarcastique,
Qui transcende les frontières du dogmatique,
Tels les dieux de l’Olympe, pleins de caprices,
Les préjugés s’imposent, certitudes factices.

Comme le Narcisse fier, obsédé par sa beauté,
Les esprits s’enivrent de leurs vérités,
Ils se parent de l’armure de l’ignorance,
Érigeant des remparts contre toute démence.

Tel Sisyphe condamné à son rocher éternel,
Certitudes et préjugés roulent dans le ciel,
Tandis qu’Atlas, soutenant un monde illusoire,
Porte sur ses épaules la croyance dérisoire.

Les dieux antiques, tels des échos séculaires,
Observent, amusés, les hommes ordinaires,
Qui, dans leur suffisance, bâtissent des murailles,
Enfermant les vérités dans des carcans qui déraillent.

Les préjugés vous guident, tels des ombres aveugles,
Votre esprit gelé, les alimente et les beugle,
Vous clamez haut et fort des vérités figées,
Mais l'absurdité se cache dans vos certitudes dressées.

Ô préjugés, ô certitudes nébuleuses,
Vous êtes le carcan des âmes curieuses,
Libérez-vous des chaînes de votre pensée,
Ouvrez votre esprit à l'inconnu, à l'audace enchantée.

Les allégories et paradoxes se tissent,
Dans ce poème satirique où la raison résiste,
Le Minotaure des certitudes, piège divin,
Dévore les esprits, les égarant sans fin.

Ainsi, cher lecteur, observe avec lucidité,
Les mirages des idées figées dans leur rigidité,
Dépasse les frontières des préjugés établis,
Et embrasse la sagesse, seule certitude infinie.

Car tel Prométhée, en quête de lumière,
Il faut défier les dieux, les dogmes austères,
Dans l’ouverture d’esprit, source de vérité,
Les préjugés s’évanouissent, telle l’éphémérité.

L'humilité éclaire les esprits lassés,
Le doute féconde les pensées altérées,
Alors peut-être, enfin, vous concevrez,
Que la vérité se tisse dans la multiplicité.

Que ce poème satirique, en allusions subtiles,
Éveille les consciences, brise les habitudes stériles,
Et que les certitudes, désormais ébranlées,
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[En version courte, pour les faibles d’esprit, tout en restant poli, allez vous faire cuire un œuf avec vos préjugés et vos certitudes.]
N’est pas plus superbe et faste façon
De conjurer le désordre de la déraison
De chasser l’ombre des esprits perdus
D’ouvrir à la richesse de l’inconnu :wink:
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Ostara
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Re: Un peu de poésie en partage

Message par Ostara »

hazufel a écrit : mercredi 28 juin 2023 à 21:06
Spoiler : 
C3PO a écrit : mercredi 28 juin 2023 à 19:26 Clair-obscur de la nescience

Ô préjugés enrobés de certitudes vaines,
Vous vous vantez de connaître les vérités certaines,
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Vos esprits sclérosés, pareils à des enclos,
Se butent aux idées, aux vents du renouveau,
Tels des cerbères jaloux d'un savoir étriqué,
Vous ne tolérez point le doute éclairé.

Écoutons, ô mortels, ce chant sarcastique,
Qui transcende les frontières du dogmatique,
Tels les dieux de l’Olympe, pleins de caprices,
Les préjugés s’imposent, certitudes factices.

Comme le Narcisse fier, obsédé par sa beauté,
Les esprits s’enivrent de leurs vérités,
Ils se parent de l’armure de l’ignorance,
Érigeant des remparts contre toute démence.

Tel Sisyphe condamné à son rocher éternel,
Certitudes et préjugés roulent dans le ciel,
Tandis qu’Atlas, soutenant un monde illusoire,
Porte sur ses épaules la croyance dérisoire.

Les dieux antiques, tels des échos séculaires,
Observent, amusés, les hommes ordinaires,
Qui, dans leur suffisance, bâtissent des murailles,
Enfermant les vérités dans des carcans qui déraillent.

Les préjugés vous guident, tels des ombres aveugles,
Votre esprit gelé, les alimente et les beugle,
Vous clamez haut et fort des vérités figées,
Mais l'absurdité se cache dans vos certitudes dressées.

Ô préjugés, ô certitudes nébuleuses,
Vous êtes le carcan des âmes curieuses,
Libérez-vous des chaînes de votre pensée,
Ouvrez votre esprit à l'inconnu, à l'audace enchantée.

Les allégories et paradoxes se tissent,
Dans ce poème satirique où la raison résiste,
Le Minotaure des certitudes, piège divin,
Dévore les esprits, les égarant sans fin.

Ainsi, cher lecteur, observe avec lucidité,
Les mirages des idées figées dans leur rigidité,
Dépasse les frontières des préjugés établis,
Et embrasse la sagesse, seule certitude infinie.

Car tel Prométhée, en quête de lumière,
Il faut défier les dieux, les dogmes austères,
Dans l’ouverture d’esprit, source de vérité,
Les préjugés s’évanouissent, telle l’éphémérité.

L'humilité éclaire les esprits lassés,
Le doute féconde les pensées altérées,
Alors peut-être, enfin, vous concevrez,
Que la vérité se tisse dans la multiplicité.

Que ce poème satirique, en allusions subtiles,
Éveille les consciences, brise les habitudes stériles,
Et que les certitudes, désormais ébranlées,
Ouvrent les portes d’un monde plus éclairé.



[En version courte, pour les faibles d’esprit, tout en restant poli, allez vous faire cuire un œuf avec vos préjugés et vos certitudes.]
N’est pas plus superbe et faste façon
De conjurer le désordre de la déraison
De chasser l’ombre des esprits perdus
D’ouvrir à la richesse de l’inconnu :wink:
J'aurais pas dit mieux :)
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
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Re: Un peu de poésie en partage

Message par user6539 »

Chaînes de l’Ordre

Dans les arcanes de l'histoire encloses,
S'inscrit un récit de violences en apothéose.
Tel Mars en armure, brandissant ses armes,
La police enivre la terre de ses larmes.

Tels Centaures sauvages au galop déchaîné,
Les forces de l'ordre flétrissent la vérité.
De leurs mains, telles Furies vengeresses,
Ils répandent la peur, semant la détresse.

Tels des oracles de l'obscurité répressive,
Ils brandissent leur pouvoir, sans pitié, agressifs.
Leurs gestes, telles épées acérées par la nuit,
Tranchent les droits, la compassion, la vie qui fuit.

Tel Prométhée enchaîné, l'humanité pleure,
Les victimes de leurs méfaits, leur douleur.
Le feu sacré des droits piétiné sans répit,
Par une police aveuglée par ses instincts rétrécis.

Leurs yeux scrutent avec une froideur d'acier,
Ignorant les larmes, les cris d'humanité.
Leur bévue arrogante, érigée en étendard,
Étouffe la vérité, pervertit le regard.

Tel un autolâtre contemplant son propre reflet,
La police se mire, sa violence encensée.
Derrière l'armure, des doutes, des failles,
Un racisme rampant, une justice qui déraille.

Ils se prétendent gardiens d'une paix suprême,
Mais les chaînes de l'injustice se resserrent même.
Ils foulent aux pieds les droits et la dignité,
Au nom d'un ordre aveugle, vicié par l'inhumanité.

Leurs actes, tels un Rubicon qu'on franchit,
Conduisent le peuple vers un abîme infini.
Tel César usurpant le pouvoir absolu,
La police s'enivre de son règne révolu.

Minotaures enchaînés, faits de cotte et d’argile,
Ils n’agissent qu’en légions, s’estimant bien fragiles.
Matraquant leurs moitiés de leur impuissante virilité,
Souvent, semant leur propre mort d’une empreinte percutée.

Leurs mains, telles serpents, nouent les liens serrés,
Des préjugés raciaux, des stéréotypes mal-nés.
Ils ignorent les couleurs d'une mosaïque vivante,
Au profit d'un discours oppressif et aliénant.

Voilà la police, ce paradoxe d'acier,
Un gardien qui opprime, un protecteur meurtrier.
Que la Justice se dresse, que l'éveil s’exalte,
Que les temples de Babel, nécroses d’un passé, s’abattent.

Ô symboles d'oppression, de cruauté altière,
Que les dieux eux-mêmes semblent désavouer.
Que l'Olympe se révolte, et déchaîne sa colère,
Pour que leurs infâmes sévices soient condamnés.

Tel Électre cherchant vengeance ardente,
Le peuple se soulèvera, brisant ses chaînes pendantes.
Leurs pas résonneront tels les Titans en colère,
Défiant l'ordre établi, simili de justice éphémère.

Dans l'ombre de leur pouvoir, le peuple s'élèvera,
Pour dénoncer l'injustice, la violence qui éclata.
Que la satyre de nos mots résonne comme un cri,
Et invite au changement, vers une Justice éprise de vie.

————

La solidarité éveillée, envers les victimes oubliées,
En présence des policiers, dépourvus de pensées, ACAB.
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Re: Un peu de poésie en partage

Message par user6539 »

Épopée dans la souffrance

Dans l'antre des tourments inéluctables,
Où la douleur, telle une illusion implacable,
S'empare du corps, de l’être vulnéré,
L'essence de la vie se voit altérée.

Tel Prométhée, enchaîné à son rocher,
Le corps supplicié, sans répit, ébranlé,
La souffrance, telle une harpie cruelle,
Dévore l'esprit, consumant sa moindre parcelle.

Tel Icare, dont les ailes se sont brisées,
La chute est amère, l'espoir anéanti,
Les ténèbres se rient de sa destinée,
Et la souffrance s'érige, éternelle en son nid.

Telle Médée, emplie d'une rage ardente,
Le corps dévoré par les affres démentes,
Le poison s’infiltre, tel une hydre venimeuse,
Rongeant les chairs, condamnant l'être à ses vœux.

Comme Sisyphe, condamné à sa tâche,
La douleur s'étend, féroce et sans relâche,
Tel un fardeau lourd, insoutenable poids,
Le corps frémit, écrasé sous les émois.

Mais telle Perséphone, reine des enfers,
La douleur révèle un chemin de lumières,
Au plus profond des abîmes éphémères,
La résilience naît, tel un éclat, un souffle d'air.

Ô douleur, compagne d’une indomptable abjection,
Dans les souffrances, une précieuse admonition,
Comme une nymphe impitoyable et sage,
La souffrance révèle notre propre courage.

Dans les limbes de l'agonie, nous puisons,
La force des Titans, la grandeur des champions,
Et tels héros déchus, nous nous relevons,
Dans la désolation, forgerons de la redemption.

La douleur, telle une chaîne brisée,
Libère fatalement l’esprit emprisonné.
Tel un océan d’une tempête dévastatrice,
Elle révèle la tranquillité des profondes abysses.

Errant dans la souffrance, le corps, fragile,
Devient l’incarnation d’une force habile.
Des larmes de la douleur, se meurt la déliquescence,
D’une fontaine de faiblesse dans un océan de résilience.

Ainsi, la douleur, telle une épée affûtée,
Nous guide vers la clarté, lueur inaltérée,
Dans les méandres fuligineux de l'existence,
Elle sculpte nos vies, notre persévérance.

Ô douleur, muse redoutable et insaisissable,
En tes fers, se révèle l'inébranlable,
Et dans ce combat, tel un héros légendaire,
Nous trouvons la force de nous relever, bravant le désert.
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seul
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Re: Un peu de poésie en partage

Message par seul »

J'aime bien ce passage de Job :

Mais la montagne tombe et s’écroule, le rocher bouge de sa place,

l’eau creuse les pierres, l’averse emporte la poussière du sol : ainsi, l’espoir de l’homme, tu l’anéantis.
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. Pas certain du diagnostic." Glorieuse civilisation, certes, dont le grand problème est de savoir comment se débarrasser des monceaux de cadavres qu'elle a faits, une fois la bataille passée." Marx
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lulamae
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Re: Un peu de poésie en partage

Message par lulamae »

C3PO a écrit : vendredi 30 juin 2023 à 15:03 Chaînes de l’Ordre

Dans les arcanes de l'histoire encloses,
S'inscrit un récit de violences en apothéose.
Tel Mars en armure, brandissant ses armes,
La police enivre la terre de ses larmes.

Tels Centaures sauvages au galop déchaîné,
Les forces de l'ordre flétrissent la vérité.
De leurs mains, telles Furies vengeresses,
Ils répandent la peur, semant la détresse.

Tels des oracles de l'obscurité répressive,
Ils brandissent leur pouvoir, sans pitié, agressifs.
Leurs gestes, telles épées acérées par la nuit,
Tranchent les droits, la compassion, la vie qui fuit.

Tel Prométhée enchaîné, l'humanité pleure,
Les victimes de leurs méfaits, leur douleur.
Le feu sacré des droits piétiné sans répit,
Par une police aveuglée par ses instincts rétrécis.

Leurs yeux scrutent avec une froideur d'acier,
Ignorant les larmes, les cris d'humanité.
Leur bévue arrogante, érigée en étendard,
Étouffe la vérité, pervertit le regard.

Tel un autolâtre contemplant son propre reflet,
La police se mire, sa violence encensée.
Derrière l'armure, des doutes, des failles,
Un racisme rampant, une justice qui déraille.

Ils se prétendent gardiens d'une paix suprême,
Mais les chaînes de l'injustice se resserrent même.
Ils foulent aux pieds les droits et la dignité,
Au nom d'un ordre aveugle, vicié par l'inhumanité.

Leurs actes, tels un Rubicon qu'on franchit,
Conduisent le peuple vers un abîme infini.
Tel César usurpant le pouvoir absolu,
La police s'enivre de son règne révolu.

Minotaures enchaînés, faits de cotte et d’argile,
Ils n’agissent qu’en légions, s’estimant bien fragiles.
Matraquant leurs moitiés de leur impuissante virilité,
Souvent, semant leur propre mort d’une empreinte percutée.

Leurs mains, telles serpents, nouent les liens serrés,
Des préjugés raciaux, des stéréotypes mal-nés.
Ils ignorent les couleurs d'une mosaïque vivante,
Au profit d'un discours oppressif et aliénant.

Voilà la police, ce paradoxe d'acier,
Un gardien qui opprime, un protecteur meurtrier.
Que la Justice se dresse, que l'éveil s’exalte,
Que les temples de Babel, nécroses d’un passé, s’abattent.

Ô symboles d'oppression, de cruauté altière,
Que les dieux eux-mêmes semblent désavouer.
Que l'Olympe se révolte, et déchaîne sa colère,
Pour que leurs infâmes sévices soient condamnés.

Tel Électre cherchant vengeance ardente,
Le peuple se soulèvera, brisant ses chaînes pendantes.
Leurs pas résonneront tels les Titans en colère,
Défiant l'ordre établi, simili de justice éphémère.

Dans l'ombre de leur pouvoir, le peuple s'élèvera,
Pour dénoncer l'injustice, la violence qui éclata.
Que la satyre de nos mots résonne comme un cri,
Et invite au changement, vers une Justice éprise de vie.

————

La solidarité éveillée, envers les victimes oubliées,
En présence des policiers, dépourvus de pensées, ACAB.
Magnifique poème ! Tu es très doué.

Je suis bien d'accord avec la teneur et le mot de la fin, quoique je pense qu'ils ne le sont pas intrinsèquement - ce sont des êtres humains, qui reçoivent des ordres et ont peur - mais dans ce système. Et ta métaphore de l'Olympe et des dieux est d'autant plus vraie que le Président d'une République singe lui-même Jupiter. :evil:

D'ailleurs, on s'inquiète des séparatismes dans la République, mais on a quand même le syndicat Alliance qui proclame dans un communiqué officiel qu'ils résisteront au laisser-faire de l'État (what ???) et feront justice eux-mêmes. Si ça ce n'est pas du séparatisme, je veux qu'on m'explique ce qui en est.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Neverland
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Re: Un peu de poésie en partage

Message par Neverland »

Spoiler : 
C3PO a écrit : dimanche 9 juillet 2023 à 5:03 Épopée dans la souffrance

Dans l'antre des tourments inéluctables,
Où la douleur, telle une illusion implacable,
S'empare du corps, de l’être vulnéré,
L'essence de la vie se voit altérée.

Tel Prométhée, enchaîné à son rocher,
Le corps supplicié, sans répit, ébranlé,
La souffrance, telle une harpie cruelle,
Dévore l'esprit, consumant sa moindre parcelle.

Tel Icare, dont les ailes se sont brisées,
La chute est amère, l'espoir anéanti,
Les ténèbres se rient de sa destinée,
Et la souffrance s'érige, éternelle en son nid.

Telle Médée, emplie d'une rage ardente,
Le corps dévoré par les affres démentes,
Le poison s’infiltre, tel une hydre venimeuse,
Rongeant les chairs, condamnant l'être à ses vœux.

Comme Sisyphe, condamné à sa tâche,
La douleur s'étend, féroce et sans relâche,
Tel un fardeau lourd, insoutenable poids,
Le corps frémit, écrasé sous les émois.

Mais telle Perséphone, reine des enfers,
La douleur révèle un chemin de lumières,
Au plus profond des abîmes éphémères,
La résilience naît, tel un éclat, un souffle d'air.

Ô douleur, compagne d’une indomptable abjection,
Dans les souffrances, une précieuse admonition,
Comme une nymphe impitoyable et sage,
La souffrance révèle notre propre courage.

Dans les limbes de l'agonie, nous puisons,
La force des Titans, la grandeur des champions,
Et tels héros déchus, nous nous relevons,
Dans la désolation, forgerons de la redemption.

La douleur, telle une chaîne brisée,
Libère fatalement l’esprit emprisonné.
Tel un océan d’une tempête dévastatrice,
Elle révèle la tranquillité des profondes abysses.

Errant dans la souffrance, le corps, fragile,
Devient l’incarnation d’une force habile.
Des larmes de la douleur, se meurt la déliquescence,
D’une fontaine de faiblesse dans un océan de résilience.

Ainsi, la douleur, telle une épée affûtée,
Nous guide vers la clarté, lueur inaltérée,
Dans les méandres fuligineux de l'existence,
Elle sculpte nos vies, notre persévérance.

Ô douleur, muse redoutable et insaisissable,
En tes fers, se révèle l'inébranlable,
Et dans ce combat, tel un héros légendaire,
Nous trouvons la force de nous relever, bravant le désert.
Cette nuit, j’ai rêvé d’un volcan :
En son centre, naissait une lumière
Rouge, étincelante de mystère.

Sous mes pieds, tremblotait la terre,
Mais face à moi, un calme désert.
J’aurais pu partir, et pourtant.

Dans mes cheveux, soufflait le vent,
Lui, qui, guidé par l’inconnu,
Par un subtil enchantement,
Sous mes yeux noirs, se mit à nu.

Et sur les cendres, souffla le vent ;
De la chaleur, naquit un corps,
Transpirant, résistant, vivant,
Dont le noyau se bat encore.
Spoiler : 
J’espère que je n’ai pas été maladroite dans le choix des mots.
Neverland - TCS 16/02/2024
Suspicion SAMA - SED
Piste TSA écartée

L’intelligence qui ne sait que séparer brise le complexe du monde […] Il faut distinguer, séparer, mais il faut aussi tout autant relier et rassembler. Edgar Morin