Je partage cet avis aussi. Tous les enfants en situation de handicap ne peuvent suivre une scolarité classique, ce qui ne veut pas dire que je suis contre la scolarisation en milieu ordinaire, loin de là.Je pense que le temoignage de Misflo est quand meme un example "d'integration" fait a la maniere qui convient le plus a son fils, et c'est le plus important....mais je n'ai aucun doute qu'elle aimerais bien de temps en temps que quelqu'un l'epaule, rien que pour souffler un peu, et c'est surtout cette aide qui manque.
Tous nos enfants ne sont pas capables de suivre une scolarité "ordinaire" (attention, je ne parle pas intellectuellement, ni forcement comportement, il faut surtout et avant tout penser a leur bien etre) ni d'ailleurs capables de travailler plus tard en milieu ordinaire, ni d'ailleurs etre independant socialement (ce qui ne veut pas dire qu'ils ne sont pas autonome) mais quand le seul autre solution porte sur une classe, ou un lieu de travail ou un foyer d'hebergement, ou ils ne sont pas compris, et ils regressent, on est bien obligé de faire avec nos moyens.
Je pense que c'est une bonne chose quand c'est possible, mais qu'il faut aussi savoir être réaliste et ne pas insister si cela doit faire régresser l'enfant. (toutes causes confondues)
Notre système ne favorise pas l'intégration des enfants avec handicap, il manque surtout une certaine ouverture d'esprit je pense, et quand on parle handicap, d'emblée, on propose structure, alors que beaucoup d’enfants ne nécessitent pas forcément d'être complètement pris en charge.
Souvent, handicap induit aussi dans l'esprit des gens retard mental.
Cela peut être très compliqué aussi pour une équipe scolaire de prendre un enfant en charge quand les problèmes sont multiples.
Je pense qu'il faut trouver la solution la plus adaptée et surtout qui convient le mieux à l'enfant.
Sortir son enfant du système scolaire classique n'est pas facile à vivre (je ne dis pas descolariser volontairement, la scolarisation à la maison, ça existe, il n'y a pas que l'école qui a la possibilité ou le droit d'instruire !!! ) , sans être un échec c'est pointer du doigt "ce qui coince", faire le constat que l'enfant ne pourra pas évoluer positivement dans ce système.
L'expérience vécue par mon fils est loin d'être unique, et malheureusement, les conséquences en sont graves.
Avec le recul, je me dis que j'aurai du réagir plus vite, ça aurai limiter "la casse"...
Maho a raison quand elle parle de solution occasionnelle pour souffler un peu, ou le bienfait de se sentir épaulée. Il n'y a rien dans ce genre, aussi on s'est organisé dans le cadre familial.
Mon fils a des grandes sœurs qui des fois le prennent en charge pour me laisser souffler un peu, et mon fils apprécie aussi cette coupure avec moi.
Je ne pense pas que je puisse faire la même chose avec des étrangers à l'heure actuelle, mais c'est une chose qui manque certainement pour des parents en situation similaire à la notre.
C'est vrai que ce genre d'aide n'existe pas vraiment.
Une chose aussi peut être bien, c'est un genre de point rencontre pour que des groupes d'enfants se retrouvent pour des activités communes pour une après midi par exemple, pendant que les parents discutent ou échangent...
Certainement pas facile à mettre en place car il faut trouver des enfants de profils similaires pour former les groupes.
ça n'est pas 80% des enfants autistes qui ne sont pas scolarisés ? si, ils sont nombreux à ne pas pouvoir bénéficier d'une scolarisation acceptable....j'espère avec vous que les enfants dans ce cas ne sont pas nombreux.