Me suis retrouvée dans cette situation et j'ai tout déballé à cette occasion. C'est sûr que dans ce cas, il faut voir ce que l'on peut changer dans notre vie.FloretteRanou a écrit : ↑dimanche 2 janvier 2022 à 12:07 Je suis confronté à ce même dilemme.
Je pense que je vais être obligée de le dire parce que je suis trop épuisée et j'ai besoin d'aménagements.
Le dire, c'est peut-être s'exposer à de la discrimination.
Mais ne pas le dire, ça peut aussi vouloir dire sacrifier sa santé.
Je vis un enfer depuis que je suis entrée dans le monde du travail en 2013 : insomnie sévère et épuisement quasi-continu, aucune vie en dehors du travail car il me prend toute mon énergie.
Si c'était à refaire, j'expliquerais les problèmes, proposerais les solutions à essayer, veillerais à ce qu'elles soient effectivement et scrupuleusement appliquées. En plus de mettre en place un suivi avec des personnes compétentes bien sûr.
Mais surtout, je ne préciserais jamais le handicap ; les gens en ont une compréhension toute biaisée et ne feront pas l'effort de se renseigner. En parler à quelques personnes de confiance est nécessaire mais ces personnes se comptent sur les doigts d'une main. Les autres sont n'ont pas à savoir plus que l'aménagement.
Moi maintenant je dis aux collègues ce dont j'ai besoin et les préviens que si ce n'est pas respecté, je vomis partout (sur le ton de la plaisanterie mais pas tant que ça, en ce moment mon masking est pas trop mal). Au moins ils s'en souviennent. Et puis en ce moment, ils télétravaillent, c'est beaucoup plus facile pour eux de respecter le silence, vu que j'ai débranché mon téléphone.
Pense au temps partiel thérapeutique, ça a changé ces derniers mois dans la fonction publique. Ça peut te permettre de recharger les batteries. Tout le monde peut avoir un coup de mou, alors quand ton poste n'est pas aménagé...
Prends soin de toi !
Prends le temps de te retaper, ça vaut le coup.