[Index Santé] Ici, nous parlons de médecine !

[Idjene]

Pour en finir avec les "médicaments chimiques" vs "médicaments naturels" !

J'ai regardé la video en accéléré.. (Semble intéressante, il faudra que j'y pense..c'est plus l'heure.. (
Ça m'a fait penser à ça (désolée, si ça se trouve je l'ai déjà envoyée...)
https://lareleveetlapeste.fr/il-faut-sa ... Nn0akfxztM

[Tugdual]

Les indications et risques :

• de 118 plantes médicinales (EMA, Anses) ;
• Lien direct (pdf)...

Extrait :

« "Contrairement aux médicaments, souligne le communiqué de l'Anses, les compléments alimentaires ne comportent pas de notice obligatoire sur laquelle des informations relatives à la sécurité du produit pourraient être portées à la connaissance des consommateurs. Seules quelques informations succinctes, comme l’identité des ingrédients, doivent obligatoirement être mentionnées sur l’étiquetage." »

Dans le but de produire un document de référence permettant aux professionnels de santé d'informer les consommateurs sur les risques, l'Anses a réalisé une analyse des avertissements et recommandations existants dans les monographies de plantes médicinales de l’Agence européenne du médicament (EMA) afin de vérifier la pertinence de leur extrapolation aux compléments alimentaires contenant ces mêmes plantes.

Pour 118 plantes, les informations issues de ces monographies ont été considérées comme pouvant être extrapolées aux compléments alimentaires, selon la partie de plante et l’usage définis.

[Tugdual]

Papillomavirus et cancers - les éléments pour comprendre :

• la future campagne de vaccination dans les collèges...

Extrait :

Plus de 200 différents types (on parle de « génotypes ») de HPV sont aujourd’hui connus. Tous se transmettent par contact direct et provoquent des verrues à différents endroits du corps, notamment les mains et pieds. Parmi eux, environ 40 types infectent spécifiquement la peau de la sphère génitale, anale ou ORL (bouche et gorge), dont 12 sont considérés comme « à haut risque », car oncogènes (pouvant provoquer un cancer).

En France chaque année, on estime que plus de 6 000 nouveaux cancers sont dus à des HPV, dont environ la moitié sont des cancers du col de l’utérus, la structure anatomique qui ferme l’utérus vers l’extérieur. L’autre moitié est constituée, environ à part égal, de cancers de l’anus (plus fréquents chez les femmes) et de la sphère ORL (plus fréquents chez les hommes). D’autres cancers causés par les HPV concernent aussi les organes génitaux des hommes et des femmes.

Le cancer du col de l’utérus se déclare typiquement à un âge relativement jeune, chez des patientes qui ont souvent des enfants à charge. Il est fatal pour environ un tiers d’entre elles, malgré un dépistage organisé au niveau national (détection des lésions superficielles avant la survenue du cancer, ou des stades précoces, plus faciles à traiter) et malgré des protocoles de prise en charge performants.

En outre, le traitement nécessaire en cas de lésion précancéreuse consiste en l’ablation d’une partie du col de l’utérus, ce qui augmente le risque de naissance prématurée lors de futures grossesses.

De nombreuses études internationales révèlent qu’une première infection génitale par un HPV est quasi-systématique chez les jeunes adultes. L’infection persistante, contre laquelle aucun traitement n’existe à ce jour, peut déclencher le développement d’un cancer à l’endroit infecté.

[user6539]

Mauvaise gestion par l'EMA d'une enquête sur les méfaits neurologiques graves présumés des vaccins contre le HPV.

Des inquiétudes ont été soulevées quant à savoir si les vaccins contre le HPV pourraient provoquer des troubles neurologiques graves, notamment le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS) et le syndrome de douleur régionale chronique (SDRC). L'Agence européenne des médicaments (EMA) a enquêté sur la question et a déclaré en 2015 qu'il n'y avait aucun lien entre les vaccins contre le HPV et les événements indésirables neurologiques graves. Cependant, la certitude véhiculée dans le rapport officiel de l'EMA est sapée par un document confidentiel divulgué qui révèle d'importants désaccords entre les experts. En outre, dans ses évaluations, l'EMA s'est appuyée sur les données que les sociétés pharmaceutiques leur avaient fournies, même s'il avait été démontré que les sociétés avaient sous-déclaré d'éventuels dommages neurologiques. Même si des comparateurs actifs ont été utilisés (adjuvants aluminium et autres vaccins), notre groupe de recherche a constaté des dommages neurologiques significativement plus graves dans les groupes vaccinés contre le HPV que dans les groupes comparateurs dans une revue systématique basée sur des rapports d'études cliniques en possession de l'EMA. Nous décrivons les domaines dans lesquels nous pensons que la base de la décision de l'EMA était erronée ; souligner que la relation entre les vaccins contre le HPV et le POTS reste incertaine ; et suggérer des moyens d'avancer pour résoudre l'incertitude et le débat.

PDF

[Tugdual]

Se méfier d'une étude en particulier : sans être expert du domaine, on ne sait pas ce qu'elle vaut réellement, comment elle a été accueillie, etc.

Pour les vaccins contre les HPV, on dispose aujourd'hui d'un suivi de plusieurs années, avec des résultats sans équivoque.

[user6539]

J’ai recherché des informations sur ce vaccin il y a quelques années suite à un cancer du col de l’utérus dans mon entourage, alors même que cette personne avait été vaccinée à la fin des années 2000, sans avoir eu de rapport sexuel avant vaccination.

Il est apparu que ce vaccin (enfin l’un des derniers en date) n’aurait une efficacité relative que de l’ordre de 30% pour se prémunir du cancer du col de l’utérus…

IMG_7961.jpeg

Voir la source du document qui est fort intéressant pour plus de données.

Je ne nie pas l’efficacité et la haute sécurité d’administration de la plupart des vaccins, mais celui-ci me semble plus discutable lorsque l’on compare les bénéfices (prévention des cancers liés aux HPV pour 100.000 personnes) / risques (effets secondaires dus à des anomalies génétiques de la personne vaccinée, à des maladies auto-immunes non encore déclarées, etc…)

[Tugdual]

J’ai recherché des informations sur ce vaccin il y a quelques années suite à un cancer du col de l’utérus dans mon entourage, alors même que cette personne avait été vaccinée à la fin des années 2000, sans avoir eu de rapport sexuel avant vaccination.

Cela fait donc une quinzaine d'années : les choses ont eut le temps d'évoluer.

Plusieurs pays ont déjà généralisé cette vaccination depuis des années, et les résultats sont bien là.

Pour creuser, voir l'AFIS (et un article plus récent ici)...

[user6539]

Pour creuser, voir l'AFIS (et un article plus récent ici)...

Je n'ai eu l'opportunité de parcourir que le premier article, celui rédigé par Catherine Hill. Je suis familiarisé avec ses travaux précédents, qui se sont révélés très intéressants, et je n'ai aucune raison de remettre en question ses compétences indéniables. Cependant, il semblerait qu'elle n'ait pas pu accéder à l'ensemble des données disponibles, ce qui est compréhensible étant donné que certaines informations sont confidentielles et ne sont divulguées qu'à la demande explicite du gouvernement néo-zélandais. Cette situation engendre inévitablement un biais dans les chiffres avancés concernant la réduction des décès grâce à la vaccination.

D'après les données que j'ai pu consulter dans la capture d'écran précédemment partagée, le vaccin a démontré une efficacité réelle de deux décès (vaccinés) contre trois (non vaccinés) sur 100.000, contrairement à l'estimation d'environ 1000 décès évités avancée par l'auteur. Ainsi, on peut estimer que le nombre réel de décès évités se situe plutôt autour de 367.

Les lobbies anti-vaccinaux sont très actifs en France, et on y trouve même des professeurs de médecine qui semblent avoir abandonné la science pour entamer des carrières de gourous. La vérité, c’est que nous avons aujourd’hui tous les outils pour mesurer les risques des vaccins, permettant ensuite à la population de choisir en étant informée. Le cancer du col de l’utérus tue 1 100 femmes chaque année en France et les papillomavirus sont aussi la cause de cancers de l’anus, de la gorge, de la vulve, du vagin et du pénis. On peut prévenir ces cancers en vaccinant la population avant les premiers rapports sexuels. La vaccination pourrait causer un cas de Guillain-Barré pour 100 000 vaccinés [4]. Ainsi, si l’on vaccinait une année en France les 400 000 filles de douze ans, on risquerait d’observer quatre cas de Guillain-Barré, et on éviterait à terme plus de 1 000 décès par cancer du col de l’utérus (et beaucoup plus de lésions précancéreuses) dans cette population.

Tant les groupes de pression antivaccins que les lobbies de l'industrie pharmaceutique sont présents. Cela devient fatigant de devoir constamment chercher les informations à la source afin d'obtenir des chiffres véridiques et impartiaux.

Certes, sauver 367 vies n'est pas négligeable, mais je trouve préoccupant que les laboratoires communiquent des chiffres intermédiaires pour mettre en avant leurs produits, ce qui ne peut qu'engendrer un biais dans les résultats.

[Idjene]

Se méfier d'une étude en particulier : sans être expert du domaine, on ne sait pas ce qu'elle vaut réellement, comment elle a été accueillie, etc.

Pour les vaccins contre les HPV, on dispose aujourd'hui d'un suivi de plusieurs années, avec des résultats sans équivoque.

Oui..il faut se méfier tour court

J'imagine en plus que le HPV "coûte extrêmement cher",
Qu'il se diffuse à tout va..
On peut aussi imaginer que des calculs soient fait par rapport au rapport bénéfice/risque
Le bénéfice n'ayant pas forcément de lien avec la gravité de certains effets secondraires " Individuels " Mais plutôt en rapport avec la quantité de personnes que le traitement peut "sauver" d'un virus et autre.

Enfin, ça m'a tout de suite interpellée, pas encore lu l'article. Ces manifestations neurologiques sont tristement très répandues je crois, et justement sans explication franche, et par conséquent sans réelle solution. (Je suis vraiment pour la vaccination mais si ces fameux adjuvants pouvaient effectivement être à l'origine de certains troubles de ce type...)

En plus difficile de quantifier le nombre de personnes qui présentent ce type de symptômes.
(Souvent considérés comme psychologiques car non mesurables, difficiles à mettre en évidence par les techniques existantes.)
Enfin bref, je vais creuser.

Mais compliqué (en plus aux USA les recherches sont financées par des "entités privées" -ne trouve pas le mot. Impossible d'avoir la moindre idée quant à l'indépendance des chercheurs. Et c'est pas les labos qui vont "perdre du temps et de l'argent" pour trouver de quoi remplacer des adjuvants qui fonctionnent)

[Tugdual]

Tant les groupes de pression antivaccins que les lobbies de l'industrie pharmaceutique sont présents. Cela devient fatigant de devoir constamment chercher les informations à la source afin d'obtenir des chiffres véridiques et impartiaux.

On ne peut pas s'arrêter à ce genre de relativisation.

Il y a des scientifiques (des médecins mais pas que) qui font un bon travail de vulgarisation et d'information.

[Tugdual]

On peut aussi imaginer que des calculs soient fait par rapport au rapport bénéfice/risque
Le bénéfice n'ayant pas forcément de lien avec la gravité de certains effets secondraires " Individuels " Mais plutôt en rapport avec la quantité de personnes que le traitement peut "sauver" d'un virus et autre.

Les effets secondaires sont également pris en compte.

Voir encore une fois l'AFIS...

[Idjene]

On peut aussi imaginer que des calculs soient fait par rapport au rapport bénéfice/risque
Le bénéfice n'ayant pas forcément de lien avec la gravité de certains effets secondraires " Individuels " Mais plutôt en rapport avec la quantité de personnes que le traitement peut "sauver" d'un virus et autre.

Les effets secondaires sont également pris en compte.

Voir encore une fois l'AFIS...

J'ai parcouru très vite.. Justement je me méfie. Je ne suis vraiment pas adepte du complotisme (d'ailleurs pour le covid je me suis faite vacciner dès que possible.
Certes c'était pour pouvoir voyager)

Je ne fais pas confiance en ce domaine

(D'ailleurs j'ai bossé 6mois pour un très gros labo pharmaceutique. Des règles extrêmement strictes. Aucun doute quant à la qualité de leurs produits/respects de fabrication, hygiène etc.)

Un documentaire que j'avais beaucoup aimé (juste un extrait ici)
Qui soulève quand même des questions que j'imagine toujours d'actualité dans ce domaine.

https://youtu.be/CHYJkMfdNJI

[lepton]

Fantine vient justement de sortir une vidéo, avec un exercice pratique qui montre toute la complexité de la détermination du rapport bénéfice/risque d'un médicament.

https://www.youtube.com/watch?v=CXWSMSyZUNU

L'exercice est très compliqué.

Comme quoi, rien ne vaut le consensus scientifique...

[Tugdual]

Fantine avait aussi fait une vidéo sur le papillomavirus, voir ici...

[Idjene]

Fantine vient justement de sortir une vidéo, avec un exercice pratique qui montre toute la complexité de la détermination du rapport bénéfice/risque d'un médicament.

https://www.youtube.com/watch?v=CXWSMSyZUNU

L'exercice est très compliqué.

Comme quoi, rien ne vaut le consensus scientifique...

Oui..
Je pense juste qu'il faut avoir conscience du fait que quoi qu'il en soit il y a des risques. Quoi que l'on prenne.

Cette histoire de bénéfice/risque ça me fait penser aux voitures autonomes

En cas d'accident potentiel.. Est ce qu'il vaut mieux rentrer dans une voiture (sans consequences graves hormis les dégâts pour la tôle etc) ou ecraser ce qui se trouve devant nous (un écureuil.. Un enfant)

La voiture ne peut peser le pour et le contre

Mais elle va potentiellement éviter bien d'autres accidents.

Faut juste faire le choix..