[Index Politique] La guerre en Ukraine

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Re: [Index Politique] La guerre en Ukraine

Message par Tugdual »

Stevius propose une série de vidéos sur l'Ukraine :
La première :
Spoiler : ▮▶ : 
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index Politique] La guerre en Ukraine

Message par Tugdual »

En replay jusqu'au 18/09/2023 :
Présentation :
Une jeune réalisatrice russe opposée à la guerre en Ukraine filme clandestinement ses effets depuis sa petite ville natale, dans l'ouest du pays. Un contre-champ inédit. 
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Re: [Index Politique] La guerre en Ukraine

Message par Tugdual »

70 ans après la mort de Staline :
Spoiler : Extrait : 

Société muselée, terreur érigée en mode de gouvernement, police politique toute-puissante, ennemis réels ou imaginaires forcés d’avouer sous la torture les crimes les plus absurdes, charniers, purges (700 000 personnes exécutées rien qu’en 1937-1938), déportations, famines, camps, censure et propagande « totales », une guerre contre Hitler gagnée au prix inimaginable de 27 millions de morts soviétiques (dont 8,6 millions de morts militaires contre 4,1 pour les Allemands), une Europe divisée et une guerre froide sur le point de devenir chaude : tel est l’héritage laissé par le Vojd (Guide).

[...]

Durant la perestroïka, sous Gorbatchev, et surtout au début des années 1990, sous Eltsine, quand les archives se sont ouvertes et les témoignages autrefois interdits furent publiés, une grande partie de la vérité sur ses trente ans de règne était devenue connue de tous, et une vaste majorité de ses anciens sujets purent librement exprimer leur dégoût et leur horreur au souvenir de son époque sanglante.

Mais ce rejet n’a pas duré. À en croire les sondages, les Russes l’apprécient de plus en plus. Les explications sont multiples. Elles tiennent bien sûr en bonne partie à la personnalité et à la vision historique de l’homme qui siège au Kremlin depuis 2000 et qui trouve que son lointain prédécesseur fut un « manager efficace » et, surtout, l’incarnation de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale. Il reste que, pour Vladimir Poutine, la référence à Joseph Staline peut aussi se révéler encombrante…

[...]

Les opinions négatives de Staline n’ont vraiment commencé à diminuer qu’à partir de 2015, l’année suivant l’annexion de la Crimée, moment d’exaltation patriotique et de glorification de l’histoire de l’État.

[...]

Au cours de la deuxième partie de la décennie 1990, sur fond de déclassement géopolitique et économique du pays, on a pu assister au retour de discours et de pratiques renouant avec la longue tradition d’un État russe fort (« la verticale du pouvoir »), une tendance reprise et amplifiée au cours des deux premiers mandats de Vladimir Poutine, en 2000-2008.

Les sentiments stalinophiles se sont alors nourris de l’idée de continuité entre la Fédération de Russie et l’URSS, la disparition de cette dernière n’étant plus présentée par le pouvoir comme un événement inévitable mais plutôt comme un effet conjugué des manigances de l’Occident et de l’action, à l’intérieur, d’une « cinquième colonne ».

[...]

On en vient à l’élément essentiel de la stalinophilie, le conspirationnisme. Vladimir Poutine a fréquemment soutenu que s’il ne niait pas les crimes staliniens et la réalité de la Grande Terreur des années 1930, il se méfiait tout autant de la critique du stalinisme, dans laquelle il voyait un moyen d’affaiblir la Russie d’aujourd’hui, en présentant celle-ci comme un pays qui, finalement, n’avait pas beaucoup changé par rapport au passé totalitaire. De ce point de vue, s’attaquer à Staline revient, pour Poutine, à participer au complot ourdi par les Occidentaux visant à faire de la Russie un pays de second, voire de troisième rang, contrairement à ce qui serait sa « place naturelle ».

La critique de Staline devient suspecte surtout lorsqu’elle porte sur son action durant la Grande Guerre patriotique (1941-1945). Le « culte » de celle-ci plonge ses racines dans l’époque brejnevienne, pendant laquelle Poutine a été un jeune officier du KGB ; c’est par ce culte que Staline a pu être réhabilité aux yeux de millions de Russes, pour lesquels il demeure étroitement associé à la victoire de 1945. La propagande mémorielle accompagnée de la publication d’un arsenal législatif destiné à lutter contre toute « falsification de l’histoire » a fini par produire son effet : le triomphateur de 1945 a éclipsé le tyran de la Grande Terreur.

[...]

La décision d’envahir l’Ukraine, en février 2022, doit de ce point de vue être vue comme la manifestation de la volonté, chez Poutine, de « rattraper et dépasser Staline », pour parodier un célèbre slogan de l’époque soviétique. Poutine a certainement ressenti « le souffle glacé du Commandeur » qui lui a fait miroiter la conquête facile de l’Ukraine et l’installation d’un régime fantoche à Kiev.
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Re: [Index Politique] La guerre en Ukraine

Message par Tugdual »

Dans les coulisses du groupe Wagner :
Extrait :
Wagner fonctionne comme une holding multisectorielle qui opère à l’étranger dans trois domaines stratégiques par le biais d’entités militaires, économiques et politiques interconnectées qui, toutes ensemble, forment le groupe – ou, plutôt, la nébuleuse.

En effet, ces sociétés sont caractérisées par leur opacité.

[...]

Bien qu’elles soient dispersées de par le monde, elles ont toutes en commun d’être liées à des entreprises basées en Russie et contrôlées par Evguéni Prigojine et son entourage. Cette holding multisectorielle montre que le groupe Wagner n’est pas seulement une société militaire, mais aussi un prestataire d’opérations d’influence politique et un réseau d’entreprises avec des filiales locales.

[...]

De criminel à chef d’entreprise, la trajectoire d’Evguéni Prigojine reflète parfaitement cette évolution. Sous le règne de Poutine, les hommes d’affaires politiquement connectés sont devenus plus dépendants du Kremlin pour maintenir leur pouvoir et leur richesse. Le groupe Wagner repose sur cette relation symbiotique entre le pouvoir, le monde des affaires et celui de la criminalité. De ce fait, en quelques années, cette nébuleuse d’entreprises privées est devenue un des outils de la diplomatie secrète russe.

[...]

Avec les sanctions contre la Russie, l’intérêt stratégique que représente la holding Wagner s’est encore accentué. Non seulement ses services politiques et militaires servent à accroître l’influence du Kremlin à l’étranger (en particulier en Afrique francophone) mais ses activités dans les économies illicites peuvent permettre de contourner les sanctions occidentales et de développer des ressources économiques alternatives.
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Re: [Index Politique] La guerre en Ukraine

Message par freeshost »

L'ancienne championne du monde d'échecs Alexandra Kostenjuk en a marre de la Russie et joue désormais pour la Suisse. :mrgreen:

Elle est déjà venue plusieurs fois, pour ne pas dire régulièrement, jouer en Suisse. :)
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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Re: [Index Politique] La guerre en Ukraine

Message par Tugdual »

L’administration Biden et la guerre en Ukraine :
Extrait :
La récente normalisation entre l’Arabie saoudite et l’Iran, succès de la diplomatie chinoise, est une nouvelle illustration de la transformation des rapports de force internationaux que révèle et accélère la guerre en Ukraine. Si les négociations entre Riyad et Téhéran avaient démarré avant le déclenchement de ce conflit, le contexte de la guerre a augmenté la marge de manœuvre stratégique de l’Arabie saoudite (mais aussi des Émirats arabes unis), dont le refus de souscrire aux demandes américaines s’agissant des mesures coercitives à l’égard de Moscou constitue une manifestation criante. Cette nouvelle donne, qui confirme la fin de l’adhésion des partenaires traditionnels des États-Unis à l’agenda global de ceux-ci, a une incidence sur le débat stratégique en cours aux Washington sur la guerre en Ukraine.

Ce débat est marqué par deux points de vue opposés. Le discours dominant au sein de l’administration Biden prône un appui maximal à Kiev jusqu’à la défaite indiscutable de la Russie, considérant que l’issue de la guerre aura un impact décisif sur la reconfiguration des rapports de force internationaux. L’autre point de vue, moins fréquent mais défendu par une partie des militaires américains, souligne qu’une issue militaire à la crise semble difficile et que seules des négociations qui aboutiront à un compromis permettront de mettre fin au conflit. Ce camp estime que l’intérêt des États-Unis est de ne pas s’enliser dans un soutien constant à Kiev dans le cadre d’une guerre longue qui exigerait toujours plus de moyens et détournerait Washington de son principal objectif stratégique, à savoir la confrontation avec la Chine.
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Re: [Index Politique] La guerre en Ukraine

Message par Tugdual »

Que peut la diplomatie :
Extrait :
Aujourd’hui, la question est moins de savoir ce que la diplomatie pourrait faire que de comprendre pourquoi le moment diplomatique n’est pas encore venu. Deux raisons l’expliquent fondamentalement. D’abord, le refus ukrainien d’entériner toute perte de territoire. Ensuite, l’impasse dans laquelle s’est enfermé le président russe Vladimir Poutine. Ce n’est que si ces deux obstacles sont surmontés que la question de la méthode pourra être posée.

[...]

Pour faire la paix, il faut d’abord que les parties considèrent qu’elles n’ont plus rien à gagner à la poursuite du conflit.

En cas de cessez-le-feu, même sans reconnaissance de la souveraineté russe sur les zones « annexées », l’Ukraine, qui n’a pas renoncé à l’objectif de restaurer la totalité de son intégrité territoriale, se verrait provisoirement, et peut-être définitivement, amputée d’une partie de son territoire.

À ce stade du conflit, le coût politique d’un cessez-le-feu serait beaucoup plus élevé pour Kiev que pour Moscou. C’est pourquoi l’Ukraine s’accroche à la perspective d’une contre-offensive et réagit fermement à l’idée d’un abandon de la Crimée, évoquée par le président brésilien Lula.

[...]

L’hypothèse d’une victoire ukrainienne, qui serait obtenue grâce aux armes occidentales, doit aussi être envisagée, mais elle pose deux difficultés. La première est que l’Ukraine n’est pas une île, et que la Russie, même si elle reculait, n’accepterait sans doute pas sa défaite et continuerait de menacer, à l’abri de ses frontières, le territoire ukrainien.

[...]

On touche là une donnée stratégique de base de ce conflit : il n’est pas possible de défaire la Russie comme les Occidentaux ont bombardé la Serbie de Milosevic et l’ont obligée à abandonner le Kosovo en 1999.
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Re: [Index Politique] La guerre en Ukraine

Message par Tugdual »

Retour en Ukraine :
Extrait :
Chroniquer la guerre d’un point de vue ethnographique n’est pas une affaire si courante. J’ai tenté de le faire au cours de plusieurs séjours en Syrie (2012-2018), puis en Ukraine, afin de mieux comprendre comment les conflits s’inscrivent dans le quotidien de chacun.

J’ai toujours pensé que ce travail a du sens. Il n’est pas de commenter les combats en cours, les avancées tactiques ou les engins militaires déployés. Tout cela a assurément son importance. Mais il est une chose contre laquelle je lutte en tant que chercheur, c’est que la guerre ne soit plus vue comme une affaire de gens ordinaires ; qu’elle devienne abstraite, qu’elle ne soit commentée qu’en termes de comptabilisation des morts, des blessés, des territoires perdus ou conquis.
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Re: [Index Politique] La guerre en Ukraine

Message par Bloat »

Tugdual a écrit : mercredi 24 mai 2023 à 9:59Extrait :
On touche là une donnée stratégique de base de ce conflit : il n’est pas possible de défaire la Russie comme les Occidentaux ont bombardé la Serbie de Milosevic et l’ont obligée à abandonner le Kosovo en 1999.
C’est tout-à-fait possible. Pas en passant par un bombardement comme en Serbie mais défaire la Russie est tout-à-fait possible ; ou en tout cas était possible en combinant boycott économique et opérations militaires ciblées au début du conflit, sauf que les Occidentaux ont comme d’habitude tergiversé et que la Russie s’est entretemps bien organisée. Enfin c’est mon avis.
Modifié en dernier par Bloat le dimanche 28 mai 2023 à 10:39, modifié 1 fois.
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Re: [Index Politique] La guerre en Ukraine

Message par Tugdual »

Ça ne me paraît pas si simple.

Le boycott économique est tenté, mais le monde n'est plus à la botte de l'occident (USA/Europe), sans parler de tous les opportunistes prêts à contourner ces sanctions pour s'enrichir.

Quant à envisager des opérations militaires, il ne faut pas perdre de vue la dissuasion nucléaire.

Il ne faut pas non plus oublier que nous ne sommes pas en mesure d'entrer en guerre, que ce soit en terme de stock (matériel et combattants) des armées, ou en terme d'économie (fabriquer à haut débit armes et munitions, former à haut débit de nouveaux combattants, etc).
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Re: [Index Politique] La guerre en Ukraine

Message par Bloat »

Tugdual a écrit : dimanche 28 mai 2023 à 9:12 Ça ne me paraît pas si simple.

Le boycott économique est tenté, mais le monde n'est plus à la botte de l'occident (USA/Europe), sans parler de tous les opportunistes prêts à contourner ces sanctions pour s'enrichir.

Quant à envisager des opérations militaires, il ne faut pas perdre de vue la dissuasion nucléaire.
La dissuasion nucléaire fonctionne dans les deux sens ; c’est surtout une excuse pour ceux qui n’ont pas le courage ou ne veulent pas agir autrement que timidement. Il ne faut pas exagérer, Poutine ne va pas déclencher une guerre nucléaire contre l’OTAN à cause d’un drone offert à l’Ukraine qui tombe sur une colonne de char, et les boycotts timides ne fonctionnent pas : on l’a vu en Irak, en Iran, en Birmanie, en Russie.

Pour qu’un boycott fonctionne, il faut qu’il soit exhaustif (pour significativement toucher l’organisation du pays), rapide (pour atteindre le pays avant qu’il ne se réorganise) et durable (le temps que le pays change d’attitude). Un grand coup économique dès le début du conflit était nécessaire ; un grand coup économique dès l’invasion de la Crimée aurait dissuadé la Russie d’aller plus loin. Mais au lieu de ça, les réactions à la Crimée ont été timides et les sanctions levées rapidement.

Et depuis quinze mois, les Européens ont mis énormément de temps à se décider : pourquoi attendre presque un an pour interdire les exportations d'équipements de drones, de camouflages, d'équipements électroniques, chimiques, biologiques ? Idem pour le boycott des banques, entreprises d’armement, médias et personnalités clés russes : presque un an pour réagir (sanctions de décembre 2022). Le boycott sur l’importation de pétrole n’a été mis en place que début 2023 et avec des trous de tous les côtés : interdiction dont est exclu le principal oléoduc russe (Droujba) et qui ne concerne que 90% des importations pour les autres oléoducs.

Évidemment en un an, la Russie s’est réorganisée, les sanctions n’auront maintenant pas l’effet qu’elles auraient eu en février 2022 ou en mars 2014 (invasion de la Crimée qui était le début du conflit ouvert) et la Russie sait très bien qu’elles vont être rapidement levées sans avoir à faire des concessions (elle l’a vu avec la Crimée).
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Re: [Index Politique] La guerre en Ukraine

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Re: [Index Politique] La guerre en Ukraine

Message par Tugdual »

Bloat a écrit : dimanche 28 mai 2023 à 11:41 La dissuasion nucléaire fonctionne dans les deux sens ; c’est surtout une excuse pour ceux qui n’ont pas le courage ou ne veulent pas agir autrement que timidement.
Tu crois que c'est le cas des USA, qui freinent des quatre fers depuis des mois pour envoyer différents armements plus offensifs ?

Je pense que l'armement nucléaire de la Russie n'est pas pour rien dans cette prudence...

Bloat a écrit : dimanche 28 mai 2023 à 11:41 Pour qu’un boycott fonctionne, il faut qu’il soit exhaustif (pour significativement toucher l’organisation du pays), rapide (pour atteindre le pays avant qu’il ne se réorganise) et durable (le temps que le pays change d’attitude).
Un boycott exhaustif est impossible : de nombreux pays s'y refusent, comme ils ne veulent pas condamner la Russie, voire la soutiennent...
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Re: [Index Politique] La guerre en Ukraine

Message par Bloat »

Tugdual a écrit : dimanche 28 mai 2023 à 20:02
Bloat a écrit : dimanche 28 mai 2023 à 11:41 La dissuasion nucléaire fonctionne dans les deux sens ; c’est surtout une excuse pour ceux qui n’ont pas le courage ou ne veulent pas agir autrement que timidement.
Tu crois que c'est le cas des USA, qui freinent des quatre fers depuis des mois pour envoyer différents armements plus offensifs ?
Oui, tout-à-fait, je pense que les États-Unis ne se sentent pas vraiment concernés dans la continuité de leur repli progressif depuis une vingtaine d'années. Ils rentrent dans la catégorie "ne veulent pas agir autrement que timidement".
L'UE rentre dans la catégorie "n'ont pas le courage" parce que plus d'un an pour mettre en place un boycott mou, c'est ne pas avoir le courage de ses valeurs ; la Russie ne va pas déclencher un conflit nucléaire mondial pour un boycott économique, c'est une mauvaise excuse.
Tugdual a écrit : dimanche 28 mai 2023 à 20:02
Bloat a écrit : dimanche 28 mai 2023 à 11:41 Pour qu’un boycott fonctionne, il faut qu’il soit exhaustif (pour significativement toucher l’organisation du pays), rapide (pour atteindre le pays avant qu’il ne se réorganise) et durable (le temps que le pays change d’attitude).
Un boycott exhaustif est impossible : de nombreux pays s'y refusent, comme ils ne veulent pas condamner la Russie, voire la soutiennent...
Je parlais d'un boycott exhaustif par les pays occidentaux.
En février 2022, l'UE était le 1er partenaire commercial de la Russie alors que la Russie était le 5e partenaire commercial de l'UE ; l'UE était donc en position de force pour imposer un boycott efficace plutôt que des Daladier et un boycott mou : aujourd'hui, seulement 50% des échanges environ sont concernés par les sanctions.
Ou mieux dès 2014 avec la Crimée, ce qui avait peut-être des chances de dissuader Poutine d'aller plus loin ; à la place, le peu de sanctions de 2014 a été levé dès 2019 sans que la Russie n'ait à faire aucune concession ce qui a évidemment eu l'effet inverse.
Modifié en dernier par Bloat le dimanche 28 mai 2023 à 22:51, modifié 1 fois.
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Re: [Index Politique] La guerre en Ukraine

Message par Tugdual »

Globalement, je ne vois pas les choses comme ça.

Note : l'UE n'a surtout pas les moyens d'un conflit de haute intensité.
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