La molécule de base du Mediator°, le benfluorex, fait partie des amphétamines. Ces médicaments ont été découverts à la fin du 19e siècle. À partir de la 2e guerre mondiale, ils ont été utilisés en grandes quantités par les militaires, en raison de leurs propriétés stimulantes. Cet emploi massif a provoqué des milliers de toxicomanies et des milliers de maladies cardiaques chez les soldats. Ce qui n'empêche pas les armées de continuer à les utiliser.
La commercialisation et le maintien sur le marché du Mediator° ont été un scandale. Parce que la firme Servier savait parfaitement que sa molécule, le benfluorex, était une amphétamine. Et que les responsables de l'agence du médicament n'ont pas vérifié. Or les dangers cardiaques des amphétamines étaient bien connus. En surveillant les effets indésirables possibles du benfluorex , on aurait rapidement pu mettre en évidence les dangers de ce médicament. Et on aurait probablement évité des dizaines de milliers de malades et des milliers de morts.
Mais le benfluorex n'est pas la seule amphétamine a avoir été utilisée malgré ses effets indésirables. Un usage encore plus massif d'autres amphétamines a été fait par de nombreuses armées au monde.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
La plateforme de consultation médicale a réalisé un sondage auprès d’un peu plus de 13 000 utilisateurs. Résultat : 4,1 % des rendez-vous chez les praticiens ne seraient pas honorés par les patients. Des chiffres en deçà de ceux avancés par les professionnels de santé, mais plus proche de ceux avancés par le Cnam, qui évoquait un taux d’annulation de rendez-vous entre 3 et 4 %.
[...]
Pour arriver à ce chiffre, l’entreprise n’a comptabilisé que ce qu’elle appelle les « pas venu, pas prévenu ». Il s’agit en fait des personnes qui n’ont pas honoré leur rendez-vous, sans prévenir le praticien.
À ce compte, tous les professionnels de santé ne sont pas logés à la même enseigne. Les plus mal lotis sont les dentistes (6,2 % de « pas venu, pas prévenu »), viennent ensuite les médecins spécialisés (4,5 %) et les psychologues (4,2 %).
C’est un peu mieux chez les patients des kinés, qui ne se font poser des lapins dans 2,6 % des prises de rendez-vous « seulement ».
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Tugdual a écrit : ↑dimanche 26 février 2023 à 9:20
Je ne vois pas le rapport avec la discussion.
Quand on regarde cette vidéo, on voit quasiment que des gens en bonne santé, alors que quand on regarde les plages d'Honolulu, ils sont (presque) tous difformes et gras, pas en bonne santé.
Diagnostiqué Aspi vers 37 ans (2007)
le reste c'est 100 intérêts
Les étranges recommandations des allergologues français
En décembre 2022, la Société Française d’Allergologie (SFA) a émis de nouvelles recommandations visant à diminuer le risque d'allergie alimentaire chez les jeunes enfants. Ces recommandations font la promotion d'une diversification alimentaire précoce (au 4e mois au lieu du 6e mois) chez tous les enfants.
Chez les nourrissons, les auteurs écrivent : "malgré le manque d’études interventionnelles (…), nous proposons l’introduction précoce de petites quantités de lait (10 ml/j), à la seringue ou à la petite cuillère (…) en cas de terrain atopique familial, voire de façon plus large". Et ce dès le 8e jour de vie.
Il s'agit donc d'introduire un peu de lait industriel chez les bébés nés dans une famille ayant des antécédents d'allergie (ce qui est fort courant) "voire de façon plus large", c'est-à-dire finalement, chez tous les bébés… jusqu'au moment de la diversification de l'allaitement.
Sans surprise, ces recommandations sont en bonne place sur les sites internet des laits Gallia et de Nestlé.
Avis contraire de l'OMS, de l'Unicef, des pédiatres américains, de Prescrire…
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) recommandent que les bébés commencent à être allaités dans l’heure qui suit leur naissance et qu’ils soient nourris exclusivement au sein pendant les six premiers mois de leur vie – c’est-à-dire qu’ils n’absorbent aucun autre aliment ou liquide, pas même de l’eau. Cette recommandation est déjà ancienne (plusieurs dizaines d'années). Mais elle est régulièrement confirmée, par exemple par Prescrire, par Santé Publique France, par l'encyclopédie médicale UpToDate et par bien d'autres. Elle a encore été réaffirmée en 2022 par l'association des pédiatres des USA (American Academy of Pediatrics).
Tous ces auteurs expliquent que le lait maternel est l’aliment idéal pour les nourrissons ; il est sûr, propre et contient des anticorps qui les protègent de beaucoup de maladies infantiles courantes. Le lait maternel apporte toute l’énergie et les nutriments dont le nourrisson a besoin pendant les six premiers mois de vie, et continue de couvrir la moitié ou plus de ses besoins nutritionnels pendant le second semestre de vie et jusqu’à un tiers de ceux-ci pendant la deuxième année.
Les enfants qui ont été allaités au sein présentent moins de maladies infectieuses. Ils semblent obtenir de meilleurs résultats aux tests d’intelligence et par la suite, ils souffrent plus rarement de surpoids, d’obésité ou de diabète. En outre, les femmes qui allaitent présentent un risque moins élevé de développer un cancer du sein ou des ovaires.
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Protestation générale
Comme le souligne une série d'articles de février 2023 dans le célèbre journal Lancet, preuves à l'appui, les firmes de lait en poudre exploitent les émotions des parents. Et elles manipulent l'information scientifique pour augmenter leurs ventes, aux dépends de la santé des femmes et de leurs enfants.
Dans ce contexte, une douzaine d'organisations généralement impliquées dans la promotion de l'allaitement maternel a vigoureusement critiqué les recommandations de la Société française d'allergologie à propos de l'allaitement. Elles ont en particulier souligné qu'elles sont sans fondement expérimental. Et qu'elles ont été élaborées avec « le soutien institutionnel d’Aimmune Therapeutics », entreprise qui appartient au groupe Nestlé : c'est ce qu'on appelle un conflit d'intérêt majeur.
En clair : mieux vaut ne tenir aucun compte de ces recommandations des allergologues.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
C’est dans une forme d’indifférence que se poursuit en appel le procès du Mediator depuis le 9 janvier 2023, si ce n’est pour dénoncer la remise récente de la Légion d’honneur à une lobbyiste des laboratoires Servier. C’est le parquet qui avait interjeté appel du jugement rendu le 29 mars 2021 par le tribunal correctionnel de Paris.
Certes, le groupe pharmaceutique avait été reconnu coupable de « tromperie aggravée » et d’« homicides et blessures involontaires » en commercialisant un coupe-faim pour traiter le diabète en dépit du fait qu’il connaissait ses conséquences sur la santé et les risques cardio-vasculaires engendrés. La relaxe partielle pour obtention indue d’autorisation de mise sur le marché et escroquerie a néanmoins été jugée trop clémente par le procureur de la République.
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Le laboratoire Servier, 2e groupe pharmaceutique français, a conçu et vendu un médicament, le Mediator, de 1976 à 2009 alors que celui-ci était su toxique pour la santé au moins depuis 1995. Il aura fallu le courage d’Irène Frachon, pneumologue lanceur d’alerte, pour le dénoncer. Son ouvrage Mediator 150 mg avait même vu son sous-titre Combien de morts ? censuré un temps après un procès en référé intenté par le laboratoire.
Plusieurs éléments caractérisent la criminalité en col blanc. Apparaît bien souvent en premier lieu l’ampleur des conséquences. Durant les 33 ans de sa commercialisation, le Médiator a été prescrit à plus de 5 millions de personnes en France et aurait entraîné la mort de 1000 à 2000 personnes. Le coût pour la sécurité sociale a, lui, été chiffré à plus d’un milliard d’euros.
Si les conséquences sont telles, expliquent les chercheurs, c’est bien souvent en raison d’un manque de surveillance. L’affaire Servier a ainsi permis de mettre en exergue les profondes déficiences des autorités françaises de contrôle.
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Si la criminalité économique peut perdurer, c’est aussi car des mécanismes d’apprentissage transmettent les techniques des fraudeurs, transformant alors un crime de quelques individus en criminalité organisationnelle. Vendre un tel médicament sur une aussi longue période nécessite de fait l’implication de nombreuses personnes en interne et externe.
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Le tribunal correctionnel de Paris a condamné en 2021 le groupe Servier à 2,7 millions d’euros soit 0,4 % de son bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements. Pour qu’un scandale du type Médiator ne survienne pas une nouvelle fois en France, il faudrait sans doute une peine plus dissuasive, à hauteur, par exemple, du bénéfice annuel de l’entreprise. Il serait souhaitable que le groupe Servier soit aussi condamné à rembourser le coût pour la sécurité sociale de ce médicament néfaste, soit plus d’un milliard. Sans peine exemplaire, il ne faudra pas s’étonner au prochain scandale sanitaire français. Une partie de notre santé future semble bien se trouver dans les mains des juges.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Les maternités faisant moins de 1000 accouchements par an sont dans le collimateur des auteurs de ce rapport. Ce qui revient à réduire de 20% le nombre de maternités en France. Par ailleurs gynécologues, néonatalogistes, anesthésistes-réanimateurs déplorent une hausse de la mortalité infantile qui place notre pays au 25e rang européen alors qu’il occupait la seconde place en 2012. Si bien que la Dr Joëlle Belaisch-Allart, présidente du Collège national des gynécologues-obstétriciens français (CNGOF) en est venue à cette conclusion « seules de grandes structures seront à même de proposer une offre et une qualité de soins exigées par les usagers comme par les professionnels ».
À l’horizon de la présidente de la plus haute instance obstétricale de notre pays il n’y a qu’un seul « lieu pour naître » « les grandes structures », et rien d’autres. « Les grandes structures », ici en France, ont le monopole de la naissance. Chez la plupart de nos voisins européens, allemand (150 maisons de la naissance), anglais, autrichien, pays nordiques, Pays-Bas les maisons de naissance et l’accouchement à domicile sont proposés aux femmes.
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Il faut une graduation des structures qui prennent en charge les patientes. Or c’est tout le drame de l’obstétrique française qui n’a pas comme de nombreux pays, su mettre en place un premier échelon peu médicalisé comme les maisons de naissance.
ll faut par ailleurs savoir que les économies de santé réalisées par les maisons des naissance ne sont pas négligeables. Les modélisations économiques réalisées en Allemagne et au Canada montrent sur une base minimum annuelle de 25% des naissances, soit 200 000 femmes, on aboutit à plus de 150 millions d’euros par an d’économie.
La sécurité n’est pas la seule cause de ces fermetures des petites maternités. Elle se conjugue avec une crise sans précédent de la démographie médicale. Ces petites maternités sont peu attractives, les postes de praticiens restent vacants. Le recours à l’intérim est inévitable.
On peut se demander, alors, si accorder l’entière responsabilité de l’accouchement aux sages-femmes, comme dans les maisons maternelles ne résoudrait pas ce problème de pénurie du personnel médical.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Une dizaine de patients victimes d'effets secondaires graves d'antibiotiques de la classe des fluoroquinolones portent plainte pour « blessures involontaires » et « tromperie aggravée » contre leurs médecins et contre X, ont annoncé les avocats Noémie Klein, Maxime Bailly et Martin Vettes le 13 mars 2023.
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Une utilisation qui doit être restreinte
Ces antibiotiques ont été prescrits aux plaignants hors autorisation. En 2019, l’Agence européenne du médicament (EMA) a drastiquement réduit leurs indications en raison de leurs effets secondaires graves.
Leur utilisation doit être limitée à des infections bactériennes graves, a rappelé l'ANSM, l'agence française du médicament en octobre 2022. Les fluoroquinolones ne doivent pas être utilisées, par exemple, pour des infections urinaires et sinusites, était-il précisé.
Six millions de prescriptions inappropriées depuis 2019
Mais, selon une association de patients créée par Philippe Coville, six millions de prescriptions injustifiées, pour de banales infections telles que des cystites, otites ou sinusites, ont été faites depuis quatre ans.
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Des effets secondaires graves
Ces médicaments sont associés à de nombreux effets secondaires indésirables dont certains peuvent être « "durables dans le temps, invalidants et potentiellement irréversibles" », indique l'ANSM.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Hier, plein d'aplomb, j'ai disséqué mon chat qui est mort de l'expérience de Schrödinger qui a mal tourné. J'y ai pris un plaisir fabuleux.
Et oui ! Il est bien mort d'intoxication au cyanure !
Ce n'est pas ma faute si j'adore disséquer des animaux morts.
[EDIT] : je plaisante, mes 2 chats sont en parfaite santé, et je ne suis pas taxidermiste.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
