Le parcours sera long mais ça se fait doucement, petit à petit ! Bon courage à toi aussi.Ostara a écrit : ↑jeudi 1 décembre 2022 à 22:29Je vais lui en parler la prochaine fois,après ça dure que quelques jours et ça passe mais pourtant comme toi je ne pense pas être bipolaire non plus (y'a que avec les changements modifications de traitements que je fais des phases maniaques comme ça)MissPiouPiou a écrit : ↑mercredi 30 novembre 2022 à 22:06A chaque fois que j'ai pris des antidépresseurs, tout comme toi j'ai eu des euphories, une humeur assez élevée. Mon psychiatre disait que c'était un épisode maniaque uniquement lié au médicament et non réellement à un trouble bipolaire. Je pense que ce genre d'effet peut arriver et que c'est peut être une certaine sensibilité à la molécule, enfin bref avec la neurochimie cérébrale, parfois il ne faut pas trop se poser de questions.Ostara a écrit : ↑mercredi 30 novembre 2022 à 21:52
D'accord,le principal c'est que tu n'ai pas d'effets secondaires pénibles et surtout que ça fonctionne sur la dépression,c'est vrai que les antidépresseurs peuvent parfois être inefficace,pour les épisodes dépressifs sévères pour moi c'est le prozac qui a fonctionné
Le brintellix c'est un antidépresseur je le prend pour mon trouble anxieux,
Pas d'effets secondaires a part une phase très euphorique (comme un mini épisode maniaque) au début de l'augmentation et au début de mon traitement y'a plusieurs mois.
Je me dis que ça viens du traitement car cela fais deux fois que ça me le fais,et c'est les jours qui suivent.
C'est très fatiguant mais ça va je me dis que y'a pire comme effets secondaires.
Tu as déjà parlé de cet effet à ton médecin prescripteur par exemple ? Parce que toujours être euphorique du matin au soir ce n'est pas agréable, c'est sûr !
Pour mon traitement, ça permet d'éviter les épisodes de dépression majeures mais malheureusement j'ai encore des symptômes dépressifs comme l'anhedonie (perte de plaisir et d'émotions positives) qui reste très gênante au quotidien.
J'espère que tu retrouveras ces sensations là et émotions,pas facile de combattre la dépression,j'espère que tu retrouveras le plaisir et le positif a la longue avec le traitement
Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
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Re: Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
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Re: Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
Oui c'est long mais il faut tenir bon au bout d'un tunnel sombre on revoit la lumière ^^MissPiouPiou a écrit : ↑samedi 3 décembre 2022 à 12:00Le parcours sera long mais ça se fait doucement, petit à petit ! Bon courage à toi aussi.Ostara a écrit : ↑jeudi 1 décembre 2022 à 22:29Je vais lui en parler la prochaine fois,après ça dure que quelques jours et ça passe mais pourtant comme toi je ne pense pas être bipolaire non plus (y'a que avec les changements modifications de traitements que je fais des phases maniaques comme ça)MissPiouPiou a écrit : ↑mercredi 30 novembre 2022 à 22:06
A chaque fois que j'ai pris des antidépresseurs, tout comme toi j'ai eu des euphories, une humeur assez élevée. Mon psychiatre disait que c'était un épisode maniaque uniquement lié au médicament et non réellement à un trouble bipolaire. Je pense que ce genre d'effet peut arriver et que c'est peut être une certaine sensibilité à la molécule, enfin bref avec la neurochimie cérébrale, parfois il ne faut pas trop se poser de questions.
Tu as déjà parlé de cet effet à ton médecin prescripteur par exemple ? Parce que toujours être euphorique du matin au soir ce n'est pas agréable, c'est sûr !
Pour mon traitement, ça permet d'éviter les épisodes de dépression majeures mais malheureusement j'ai encore des symptômes dépressifs comme l'anhedonie (perte de plaisir et d'émotions positives) qui reste très gênante au quotidien.
J'espère que tu retrouveras ces sensations là et émotions,pas facile de combattre la dépression,j'espère que tu retrouveras le plaisir et le positif a la longue avec le traitement
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Re: Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
Je vois ce que tu veux dire. Pour ma part c’est plus les TCA qui ont provoqué cette mise en veille. Mais aujourd’hui je ne sais pas qui je suis.masebast a écrit : ↑mercredi 30 novembre 2022 à 8:11 Je sais bien. Ce que j’ai mal vécu c’est la mise en veille de moi-même. Je ne sais pas expliqué mieux que de dire que je suis rentré dans un tube avec mon cerveau. J’aurai pu vivre tout ma vie en enfer sans m’en apercevoir et sans jamais me poser la question de ce que je faisais là. Les compensations étaient effroyables mais imperceptibles.
Exactement cette sensation aussi. Ce qui me fait dire qu’on me maintien « artificiellement » en vie, sinon j’y aurai mis fin depuis des années. Et pourtant je me dis « à quoi bon »… Je culpabilise car je me dis que des gens ont des maladies extrêmement lourdes et aimeraient prolonger leur vie avec des traitements, mais personnellement j’ai l’impression d’attendre la fin, et que les médicaments servent à ce que ce soit moins douloureux sensoriellement parlant notamment.
Même avec médicaments c’est si douloureux ! Tant mieux pour toi en tout casmasebast a écrit : ↑mercredi 30 novembre 2022 à 8:11 Depuis que j’ai tout arrêté d’un coup, il y a une réalité en moi qui est apparue, la plus belle des choses. Un monde de perceptions, de sensibilités, de sensations que j’ai beaucoup de mal à comprendre mais qui avant n’avaient pas la place, même si je me sentais sensible aussi.
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Re: Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
Je me dis la même chose mais après je me dis que ce n'est pas la même chose que des maladies très graves. Après, pour ma part ça fait quelques années maintenant que tout comme toi les médicaments me maintiennent en vie, et pourtant, ça a beaucoup de mal à le faire mais ça arrive quand même. Après on a tous une volonté, certain veulent vivre et d'autres veulent pas ou plus vivre donc tout dépend de chacun je pense (je ne sais pas si je m'explique correctement, c'est peut-être exprimé maladroitement), après quand on a essayé et essayé pas mal de choses pour essayer de s'en sortir et que on a toujours du mal à s'en sortir, je comprend parfaitement qu'on arrive à se poser des questions comme tu te pose, j'ai quasiment le même questionnement sur mon état global...Alpha a écrit : ↑dimanche 4 décembre 2022 à 12:01
Exactement cette sensation aussi. Ce qui me fait dire qu’on me maintien « artificiellement » en vie, sinon j’y aurai mis fin depuis des années. Et pourtant je me dis « à quoi bon »… Je culpabilise car je me dis que des gens ont des maladies extrêmement lourdes et aimeraient prolonger leur vie avec des traitements, mais personnellement j’ai l’impression d’attendre la fin, et que les médicaments servent à ce que ce soit moins douloureux sensoriellement parlant notamment.
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Re: Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
Si je mangeais les pissenlits par la racine, ça aurait le même effet.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
Franchement ? Je pense que c'est exactement une bonne définition.
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Re: Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
Au moins je serai soulagée..
@MissPiouPiou : oui je comprends ce que tu veux dire. Je dirais pas que c’est une volonté pour ma part mais plus la peur de laisser mon conjoint dans la merde avec notre crédit immo ou l’incompréhension de mes proches, surtout ma sœur (TDAH avec DI légère)…
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Re: Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
Tout à fait, il y a aussi une peur par rapport à ceux/celles qu'on aiment. Par rapport à l'incompréhension des autres, les autres qui ne sont pas concernés par la souffrance que l'on vie ne peut pas vraiment savoir ni comprendre à 100% le pourquoi du comment on vient à avoir des envies ou des pensées de ce genre, qui tourne autour de ce sujet. C'est exactement la même chose pour moi, d'un côté je me dis que ça serait une bonne chose que je disparaisse et d'un autre côté je pense aussi à mes proches, à comment ça pourrait se passer après.Alpha a écrit : ↑dimanche 4 décembre 2022 à 21:31
@MissPiouPiou : oui je comprends ce que tu veux dire. Je dirais pas que c’est une volonté pour ma part mais plus la peur de laisser mon conjoint dans la merde avec notre crédit immo ou l’incompréhension de mes proches, surtout ma sœur (TDAH avec DI légère)…
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Re: Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
Bonjour à toutes et à tous
Mes ressentis face à mon traitement ... Dès 2010, après ma bouffée délirante aiguë et une fois hospitalisé (à ma demande) en clinique psychiatrique, j'ai eu d'office le traitement suivant :
- Rispéridone en cachets
- Effexor (Venlafaxine) en cachets
- Injections intramusculaires (tous les 15 jours) de Rispéridone en plus de ça (pendant une courte période)
En 2016, après un épisode de dépression aiguë, hospitalisé à nouveau en clinique psychiatrique (à ma demande également), j'ai eu d'office le traitement que j'ai toujours à ce jour :
- Quétiapine 50mg (2 par jour)
- Tranxène en gélules (20 mg par jour)
- Tercian en gouttes (si besoin).
A noter que, dans le cadre des deux hospitalisations en psychiatrie que j'ai connu, le diagnostic a été, pour la première fois, "schizophrénie paranoïde" (alors que la bouffée délirante aiguë que j'ai vécu n'a duré que 4 semaines, et ne s'était pas manifestée autrement avant), pour la seconde, "épisode dépressif aigu avec discours logorrhéique".
J'ai essayé, depuis 2017 et mon diagnostic de syndrome d'Asperger, de faire changer ou faire stopper ce traitement, car ce traitement me fatigue plus qu'il m'apaise, m'a fait prendre beaucoup de poids, modifie radicalement mon humeur (... un comble !), et, à long terme, met en danger ma vie. Sans succès, les psychiatres étant dans une approche très "freudienne" et très "médicamenteuse" du syndrome d'Asperger. Allez comprendre ...
Après avoir déménagé en Mai dernier, changé de département et de région, d'environnement et de "gens" autour de moi, je me sens déjà mieux, bien plus à l'aise, débarrassé de toutes les nuisances que j'avais connu par le passé et qui m'empoisonnaient la vie. Mais le psychiatre que je vois actuellement ne juge pas pertinent de remettre en cause le traitement. Donc j'ai décidé de changer de psychiatre, quitte à aller plus loin, et de choisir un psychiatre pratiquant la TCC.
Mon ressenti global ? C'est que d'une part, les psychiatres que j'ai vu en clinique psychiatrique n'ont pris que 45 secondes pour faire leur diagnostic, sans m'écouter davantage, sans me poser des questions sur mon vécu, et qu'ils ont posé le diagnostic le plus "accessible" pour eux (ils peuvent dormir la conscience tranquille). Et d'autre part, corollaire de tout ça, c'est qu'ils m'ont volé une partie de mon existence, gâché ma courte carrière de chauffeur routier, et enterré tout espoir que je pouvais avoir de retravailler un jour.
Et, pour tout dire : tout ça est beaucoup plus difficile à supporter que les répercussions concrètes du seul syndrome d'Asperger que je vis. Et, vis-à-vis des personnes concernées (psychiatres), tout simplement impossible à pardonner.
Mes ressentis face à mon traitement ... Dès 2010, après ma bouffée délirante aiguë et une fois hospitalisé (à ma demande) en clinique psychiatrique, j'ai eu d'office le traitement suivant :
- Rispéridone en cachets
- Effexor (Venlafaxine) en cachets
- Injections intramusculaires (tous les 15 jours) de Rispéridone en plus de ça (pendant une courte période)
En 2016, après un épisode de dépression aiguë, hospitalisé à nouveau en clinique psychiatrique (à ma demande également), j'ai eu d'office le traitement que j'ai toujours à ce jour :
- Quétiapine 50mg (2 par jour)
- Tranxène en gélules (20 mg par jour)
- Tercian en gouttes (si besoin).
A noter que, dans le cadre des deux hospitalisations en psychiatrie que j'ai connu, le diagnostic a été, pour la première fois, "schizophrénie paranoïde" (alors que la bouffée délirante aiguë que j'ai vécu n'a duré que 4 semaines, et ne s'était pas manifestée autrement avant), pour la seconde, "épisode dépressif aigu avec discours logorrhéique".
J'ai essayé, depuis 2017 et mon diagnostic de syndrome d'Asperger, de faire changer ou faire stopper ce traitement, car ce traitement me fatigue plus qu'il m'apaise, m'a fait prendre beaucoup de poids, modifie radicalement mon humeur (... un comble !), et, à long terme, met en danger ma vie. Sans succès, les psychiatres étant dans une approche très "freudienne" et très "médicamenteuse" du syndrome d'Asperger. Allez comprendre ...
Après avoir déménagé en Mai dernier, changé de département et de région, d'environnement et de "gens" autour de moi, je me sens déjà mieux, bien plus à l'aise, débarrassé de toutes les nuisances que j'avais connu par le passé et qui m'empoisonnaient la vie. Mais le psychiatre que je vois actuellement ne juge pas pertinent de remettre en cause le traitement. Donc j'ai décidé de changer de psychiatre, quitte à aller plus loin, et de choisir un psychiatre pratiquant la TCC.
Mon ressenti global ? C'est que d'une part, les psychiatres que j'ai vu en clinique psychiatrique n'ont pris que 45 secondes pour faire leur diagnostic, sans m'écouter davantage, sans me poser des questions sur mon vécu, et qu'ils ont posé le diagnostic le plus "accessible" pour eux (ils peuvent dormir la conscience tranquille). Et d'autre part, corollaire de tout ça, c'est qu'ils m'ont volé une partie de mon existence, gâché ma courte carrière de chauffeur routier, et enterré tout espoir que je pouvais avoir de retravailler un jour.
Et, pour tout dire : tout ça est beaucoup plus difficile à supporter que les répercussions concrètes du seul syndrome d'Asperger que je vis. Et, vis-à-vis des personnes concernées (psychiatres), tout simplement impossible à pardonner.
Au plaisir de vous lire
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Re: Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
Je pense que c'est une très bonne idée, au vu de ton parcours que de souffrance.Troll de Maupertuis a écrit : ↑mardi 28 février 2023 à 15:24 Après avoir déménagé en Mai dernier, changé de département et de région, d'environnement et de "gens" autour de moi, je me sens déjà mieux, bien plus à l'aise, débarrassé de toutes les nuisances que j'avais connu par le passé et qui m'empoisonnaient la vie. Mais le psychiatre que je vois actuellement ne juge pas pertinent de remettre en cause le traitement. Donc j'ai décidé de changer de psychiatre, quitte à aller plus loin, et de choisir un psychiatre pratiquant la TCC.
C'est proprement inadmissible. Peut-être qu'il n'est pas trop tard pour retravailler comme tu aimais le faire, en arrêtant ton traitement ou en l'adaptant réellement au tsa.Troll de Maupertuis a écrit : ↑mardi 28 février 2023 à 15:24Mon ressenti global ? C'est que d'une part, les psychiatres que j'ai vu en clinique psychiatrique n'ont pris que 45 secondes pour faire leur diagnostic, sans m'écouter davantage, sans me poser des questions sur mon vécu, et qu'ils ont posé le diagnostic le plus "accessible" pour eux (ils peuvent dormir la conscience tranquille). Et d'autre part, corollaire de tout ça, c'est qu'ils m'ont volé une partie de mon existence, gâché ma courte carrière de chauffeur routier, et enterré tout espoir que je pouvais avoir de retravailler un jour.
C'est malheureusement ce que disent la plupart des personnes autistes. Tous seuls dans les trucs qui nous conviennent, on n'est pas en souffrance en général.Troll de Maupertuis a écrit : ↑mardi 28 février 2023 à 15:24Et, pour tout dire : tout ça est beaucoup plus difficile à supporter que les répercussions concrètes du seul syndrome d'Asperger que je vis. Et, vis-à-vis des personnes concernées (psychiatres), tout simplement impossible à pardonner.
Bon courage en tout cas.
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Re: Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
Merci pour ton soutien Hazufel.
Peut-être ... je verrai bien quand ce traitement sera baissé puis interrompu, parallèlement avec la TCC. L'avenir le dira !Hazufel a écrit :C'est proprement inadmissible. Peut-être qu'il n'est pas trop tard pour retravailler comme tu aimais le faire, en arrêtant ton traitement ou en l'adaptant réellement au tsa.
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Re: Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
Culpabiliser est inutile, ça peut rajouter beaucoup de souffrance, à la fois pour vous et pour les autres en lien avec vous pour rien. Quoiqu'il advienne, il est important en premier lieu de ne pas culbabiliser, cela revient à se condamner soit même, et si on se condamne et qu'on ne s'aime pas pour ce qu'on fait, on est pas assez copain avec son "égo" pour coopérer avec lui pour vivre et évoluer.Et pourtant je me dis « à quoi bon »… Je culpabilise
La culpabilité est différente de la responsabilité et de prise de la conscience de la justesse de ses actions, c'est un ingrédient majeur de mort psychique.
il est urgent de se pardonner, ce qui n'est pas si facile en version authentique puisque le pardon implique souvent une décharge émotionnelle et le lâché d'une défense psychologique qui apportait un bénéfice secondaire.
Et malheureusement, les médicaments de type neuroleptiques entravent (ils sont précisément fait pour ça), les décharges émotionnelles qui sont une clef pour aller vers la sortie d'un état psychique délétère (dont la source est bien plus la culpabilité que l'autisme!!!)
La culpabilité peut alimenter l'anxiété de "ne pas faire ce qu'il faut" pour être bien, motorisée par la peur fondamentale de rejet et d'abandon, qui sont justifiées encore plus quand on se sent coupable d'exister tel qu'on est, donc rejetable et abandonnable à souhait faute de ne pas faire la mascarade convenable pour obtenir son droit à l'existence humaine ici sur terre parmi les humains...
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Re: Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
Effectivement, ça pourrait avoir certains effets, le pissenlit se consomme
Mais c'est plutôt pour pisser au point de ne pas se retenir la nuit et de faire dans le lit.
En les mangeant pas les racines ça n'est pas la même chose.
https://www.vidal.fr/parapharmacie/phyt ... inale.html
https://pharmaplantes.univ-tours.fr/por ... pissenlit/Ce qu’en pensent les autorités de santé
... l’EMA
L’Agence européenne du médicament considère comme traditionnellement établi l’usage des feuilles et de la racine de pissenlit « pour augmenter le volume des urines lors de problèmes urinaires », et celui de la racine « pour soulager les troubles digestifs mineurs ». Elle déconseille son usage pour une durée supérieure à deux semaines et chez les enfants de moins de douze ans.
... l’OMS
L’Organisation mondiale de la santé considère le pissenlit comme traditionnellement utilisé « pour stimuler la production d’urine, faciliter la sécrétion et l’élimination de la bile, augmenter l’appétit et soulager les digestions difficiles ».
... la Commission E
La Commission E du ministère de la Santé allemand reconnaît l’usage traditionnel des feuilles de pissenlit comme diurétique, et celui de la racine de pissenlit « dans la perte d’appétit et les troubles digestifs mineurs ».
... l’ESCOP
La Coopération scientifique européenne en phytothérapie reconnaît l’usage traditionnel des feuilles de pissenlit comme diurétique « pour prévenir les crises de calculs urinaires et soulager les rhumatismes », et celui de la racine de pissenlit « pour restaurer les fonctions hépatiques et biliaires, dans les dyspepsies (digestion difficile) et pour lutter contre la perte d’appétit ».
https://jardindegrandmere.com/astuces/c ... -utiliser/Nom latin : Taraxacum officinale
➢ Pharmacopée Française et Européenne (liste A).
➢ Partie utilisée : Racines, feuilles, parties aériennes.
➢ Propriétés diurétiques (ne pas donner si calcul rénal car ça provoquera de l’hypertension artérielle).
Feuilles : à la base de la tige en rosette et profondément dentées ou lobées.
Tige : creuse lors de l’inflorescence.
Fleur : pétales jaunes.
Fruit : akène à pappus (la petite touffe blanche sur la graine) donnant un pissenlit tout blanc, prêt à prendre le vent.
À l’aide d’une fourchette de jardinage – ou mieux encore, d’un outil spécialisé pour enlever les racines de pissenlit – agissez doucement dans le sol humide, en veillant à ne pas endommager la racine – les propriétés médicinales résident dans la sève précieuse, logée à l’intérieur de ces tubercules coriaces.
Une fois que vous avez libéré la racine entière du sol, secouez-la doucement pour enlever l’excès de terre et frottez-la soigneusement jusqu’à ce qu’elle soit propre. Il est maintenant prêt à être utilisé immédiatement ou à conserver.
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Re: Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
(au sujet des effets des AD), Je suis sous seroplex depuis un moment mais là, mon psy a doublé la dose (depuis un mois environ), ça pourrait peut-être expliquer toutes mes angoisses qui surgissent sans cesse et sans raison (du coup je prends plus de xanax, en plus...)Fluxus a écrit : ↑mercredi 21 septembre 2022 à 17:57 Je me pose une question sur les traitements.
La dernière fois, on avait parlé de la possibilité que certains traitements puissent avoir des effets néfastes chez les personnes TSA.
Et en fait, je ne sais plus si c'est sur l'interface d'accueil du site Asperansa dans un des onglets ou ailleurs mais je me rappelle avoir lu un témoignage de Temple Grandin qui parlait dans un passage des traitements :
[Je l'ai retrouvé entre temps]
Plusieurs articles que j’ai lus au sujet de l’usage des antidépresseurs en matière d’autisme ont fait état du fait que l’effet bénéfique du médicament s’atténuait après quelques semaines ou quelques mois. Quand le dosage était relevé, il y avait des problèmes d’insomnie, de nervosité et d’agitation. Ces effets secondaires sont causés par une surdose de l’antidépresseur ; et s’ils se produisent, le dosage doit être immédiatement réduit. J’utilise le même dosage réduit depuis vingt ans. Quand j’ai commencé pour la première fois à prendre des antidépresseurs, leur effet s’est atténué après quatre mois, et l’anxiété est revenue. J’ai maintenu le même dosage, et le médicament a commencé à refaire effet quelques semaines plus tard. Si l’effet de l’antidépresseur paraît s’affaiblir, et que l’anxiété ou les mauvais comportements reviennent, n’augmentez pas le dosage. Restez sur le même dosage, et l’antidépresseur va généralement recommencer à faire effet une fois la période de régression écoulée.
De mon côté, ça fait presque 6 mois (temps de traitement minimal recommandé pour éviter les risques de rechutes) que je suis sous fluoxétine et en 6 mois, on a fait des augmentations de manière très progressive (6mg au début, passage à 10mg au bout de 3 semaines, augmentation à 20mg un mois après les 10mg et ça fait presque 1 mois que je suis à 30mg).
J'ai remarqué de meilleurs résultats quand j'étais à 20mg que depuis que je suis à 30mg (même si le contexte est beaucoup plus mouvementé, beaucoup plus anxiogène et différent) et je commence à me poser la question, étant donné qu'on cherche à avoir la dose minimale efficace (celle qui fonctionne bien en ayant le moins d'effets secondaires possibles), si je vais pas devoir, au prochain RDV, redescendre la dose...
C'est à dire que dans le cas où le traitement fonctionnait super bien et où les effets indésirables étaient inexistants ou en quantité infime, on continuait l'augmentation...
Et là, je sais que je ne me sentirai pas d'augmenter encore à 40mg (donc 2 cp/j) si on me propose une augmentation au prochain RDV...
Du coup, je sais pas trop trop quoi faire.
Bien-entendu, attendre le prochain RDV mais bon... Je me pose des questions parce que je suis dans un état où ça peut péter d'une seconde à l'autre en ce moment niveau crises.
Quant à la fluoxetine, j'en ai pris longtemps, je finissais toujours par m'y "remettre" car sans, j'ai l'impression que je suis beaucoup trop sensible à tout. Par contre j'ai fini par me rendre compte que c'était à cause de ce medoc que je me reveillais vers 3 ou 4h du matin...
Mon médecin est en train d'introduire La ritaline (après un an j'ai fini par me dire qu'autant essayer... Mon cerveau etant tout pourri, il me faut vraiment trouver des solutions)
Sinon j'ai pris dans le passé toute sortes de neuroleptiques (meme de l'haldol en perf), toutes sortes d'anti depresseurs, somnifères, anxiolytiques, tercian, rivotril... A moins de me retrouver en HDT et de ne pas avoir le choix, pas question..
Mais bon, c'est vrai que parfois c'est malheureusement incontournable.. Même si ça ne règle pas les problèmes..
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Re: Pour parler de vos ressentis face à vos traitements
J'ai une mauvaise expérience de la ritaline après avoir côtoyé des personnes ainsi traitées, ça leur donne "l'énergie d'être très con" et je pense que cela induit une fausse énergie, finalement, un état maniaque qui se payera plus tard de plus de tendance à l'épuisement et à la dépression (ou comment se faire une maniaco-dépression).Mon médecin est en train d'introduire La ritaline
Un exemple connu: "sternie" qui a participé à la destruction du forum bleu était sous ritaline.
On dirait que c'est une amphétamine, ça dope, c'est bien, et après ça se paye.
ils adorent ça à la Réunion, ceux qui zonent, ajouté à la bière et au zamal... il y avait du trafic de rivotril dans les années 2015 par là. Je ne connaît pas les sympômes, à part que ça les rend plus apte au tapage et à la violence...rivotril
l'haldol+nozinan+ artane = sensation de mort psychique, comme être vieux en attendant d'en finir... ne peut pas être prescrit à La Réunion, c'est cancérigène à cause de l'ensoleillement (d'après le CMP de St-Paul à l'époque, qui m'a sauvé de ce traitement)
l'artane tout seul (enfin, avec le rhum et la bière en fumant des joints), ils aiment bien ça aussi dans la rue, ça fait faire du tapage et finir au gnouf, ça aussi il y a eu des trafics.
Diagnostiqué Aspi vers 37 ans (2007)
le reste c'est 100 intérêts
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