Bonjour à toutes et à tous
Mes ressentis face à mon traitement ... Dès 2010, après ma bouffée délirante aiguë et une fois hospitalisé (à ma demande) en clinique psychiatrique, j'ai eu d'office le traitement suivant :
- Rispéridone en cachets
- Effexor (Venlafaxine) en cachets
- Injections intramusculaires (tous les 15 jours) de Rispéridone en plus de ça (pendant une courte période)
En 2016, après un épisode de dépression aiguë, hospitalisé à nouveau en clinique psychiatrique (à ma demande également), j'ai eu d'office le traitement que j'ai toujours à ce jour :
- Quétiapine 50mg (2 par jour)
- Tranxène en gélules (20 mg par jour)
- Tercian en gouttes (si besoin).
A noter que, dans le cadre des deux hospitalisations en psychiatrie que j'ai connu, le diagnostic a été, pour la première fois, "schizophrénie paranoïde" (alors que la bouffée délirante aiguë que j'ai vécu n'a duré que 4 semaines, et ne s'était pas manifestée autrement avant), pour la seconde, "épisode dépressif aigu avec discours logorrhéique".
J'ai essayé, depuis 2017 et mon diagnostic de syndrome d'Asperger, de faire changer ou faire stopper ce traitement, car ce traitement me fatigue plus qu'il m'apaise, m'a fait prendre beaucoup de poids, modifie radicalement mon humeur (... un comble !), et, à long terme, met en danger ma vie. Sans succès, les psychiatres étant dans une approche très "freudienne" et très "médicamenteuse" du syndrome d'Asperger. Allez comprendre ...
Après avoir déménagé en Mai dernier, changé de département et de région, d'environnement et de "gens" autour de moi, je me sens déjà mieux, bien plus à l'aise, débarrassé de toutes les nuisances que j'avais connu par le passé et qui m'empoisonnaient la vie. Mais le psychiatre que je vois actuellement ne juge pas pertinent de remettre en cause le traitement. Donc j'ai décidé de changer de psychiatre, quitte à aller plus loin, et de choisir un psychiatre pratiquant la TCC.
Mon ressenti global ? C'est que d'une part, les psychiatres que j'ai vu en clinique psychiatrique n'ont pris que 45 secondes pour faire leur diagnostic, sans m'écouter davantage, sans me poser des questions sur mon vécu, et qu'ils ont posé le diagnostic le plus "accessible" pour eux (ils peuvent dormir la conscience tranquille). Et d'autre part, corollaire de tout ça,
c'est qu'ils m'ont volé une partie de mon existence, gâché ma courte carrière de chauffeur routier, et enterré tout espoir que je pouvais avoir de retravailler un jour.
Et, pour tout dire : tout ça est beaucoup plus difficile à supporter que les répercussions concrètes du seul syndrome d'Asperger que je vis. Et, vis-à-vis des personnes concernées (psychiatres), tout simplement impossible à pardonner.