Sur tout ce que je lis j'en zappe plein, mais parfois le titre ne mentionne pas ce sujet, et je me fais avoir.
Autisme et conseil conjugal
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Re: Autisme et conseil conjugal
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Re: Autisme et conseil conjugal
Ah oui je comprends.
Tu n'arrives pas à arrêter de lire du coup ?
Tu n'arrives pas à arrêter de lire du coup ?
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Re: Autisme et conseil conjugal
Je comprends mieux maintenant.
Spoiler :
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Re: Autisme et conseil conjugal
Tu arrives à lire "en diagonale" ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Autisme et conseil conjugal
Oui, si je lis dans un but précis pour un travail, je pense ; mais je ne suis pas sûre finalement. Je crois plutôt que je survole très très vite et ensuite, soit je lis en détail soit je ne lis pas.
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Re: Autisme et conseil conjugal
je comprends ce que tu veux dire, mais dans ce cas est ce que ce n'est pas à toi de prendre les choses de façon plus détachée ?
et de ne pas rentrer dans le jeu
peut-être que ça te parle et que tu te sens concernée, sinon ce serait plus facile de passer ton chemin ?
il y a un aspect énergivore des réseaux sociaux, quelqu'ils soient, non négligeable - un petit jeûne de temps à autre ne fait pas de mal, j'ai des phases où je m'empêche littéralement de lire quoique ce soit (quand je sens surtout que ça devient une sorte de dépendance) et ça fait vraiment du bien : je me sens tellement vite envahie (et je n'arrive pas à le formuler d'ailleurs). Parfois je réalise aussi avec effroi l'investissement donné pour...pas grand chose (enfin on a pas de preuve tangible, alors dans le doute, ne vaut-il pas mieux s'abstenir et garder son énergie pour SA vie quotidienne)
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Re: Autisme et conseil conjugal
C'est vrai dans tous les cas, mais je passe bien moins de temps ici que fût un temps, j'en suis même restée longtemps absente.Dehlynah a écrit : ↑lundi 20 février 2023 à 16:23 je comprends ce que tu veux dire, mais dans ce cas est ce que ce n'est pas à toi de prendre les choses de façon plus détachée ?
et de ne pas rentrer dans le jeu
peut-être que ça te parle et que tu te sens concernée, sinon ce serait plus facile de passer ton chemin ?
il y a un aspect énergivore des réseaux sociaux, quelqu'ils soient, non négligeable - un petit jeûne de temps à autre ne fait pas de mal, j'ai des phases où je m'empêche littéralement de lire quoique ce soit (quand je sens surtout que ça devient une sorte de dépendance) et ça fait vraiment du bien : je me sens tellement vite envahie (et je n'arrive pas à le formuler d'ailleurs). Parfois je réalise aussi avec effroi l'investissement donné pour...pas grand chose (enfin on a pas de preuve tangible, alors dans le doute, ne vaut-il pas mieux s'abstenir et garder son énergie pour SA vie quotidienne)
Je pense que ce qui m'a dérangée n'était pas tant que ça porte sur le couple, car c'est une configuration comme une autre des relations, mais que cela devienne un prétexte pour se faire valoir et ne pas respecter l'autre, tout en se victimisant. Il est possible que la situation me parle obscurément, et si quelque chose émerge, j'essaierai d'y prêter attention, quoique je ne sois pas fan de l'auto-analyse excessive.
Quand on va à deux chez un thérapeute, dont la médiation est le métier, on ne peut pas rester dans cette attitude car la tierce personne a les deux avis. Nous ici ne pouvons pas jouer ce rôle, et chacun de ceux qui participent au sujet ne peut renvoyer que ce qui lui parle subjectivement dans la relation évoquée, donc la plus mauvaise "aide" possible. Je maintiens, comme l'indiquent le titre et le premier message de mon post, que nous ne sommes pas thérapeutes conjugaux et n'avons pas vocation à en porter le rôle sous prétexte que l'un des membres présumé du couple serait dit autiste, et que nous le sommes aussi.
Je te rejoins dans le sens où parfois j'essaie de faire comprendre à l'auteur ou l'autrice d'un message qu'il ou elle a aussi des responsabilités dans la situation ou la manière de voir les choses et de faire d'autres choix, et il est vrai que ça ne sert pas à grand-chose, c'est là où je peux m'abstenir.
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Re: Autisme et conseil conjugal
mmm je comprends
du coup tu pointes une dérive ...Mais à mon avis intrinsèque aux réseaux sociaux où les gens cherchent des réponses et des solutions à peu de frais (en plus aussi il y a le pb ici du côté bonne poire des autistes qui vont répondre sincèrement, s'investir dans un échange qui est parfois fallacieux, biaisé - j'avais repéré un truc une fois - c'était du gros n'importe quoi, le mec qui avait rencontré une soit-disant aspie...c'était certainement un gros délire et des gens ici perdent leur temps, leur énergie et leur bonne volonté à répondre) - c'est vrai que ça vire un peu courrier du coeur, avec des souffrances derrière où au fond l'autisme n'a pas grand chose à voir.
du coup tu pointes une dérive ...Mais à mon avis intrinsèque aux réseaux sociaux où les gens cherchent des réponses et des solutions à peu de frais (en plus aussi il y a le pb ici du côté bonne poire des autistes qui vont répondre sincèrement, s'investir dans un échange qui est parfois fallacieux, biaisé - j'avais repéré un truc une fois - c'était du gros n'importe quoi, le mec qui avait rencontré une soit-disant aspie...c'était certainement un gros délire et des gens ici perdent leur temps, leur énergie et leur bonne volonté à répondre) - c'est vrai que ça vire un peu courrier du coeur, avec des souffrances derrière où au fond l'autisme n'a pas grand chose à voir.
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Re: Autisme et conseil conjugal
C’est surtout que l’enjeu n’est pas toujours exprimé. Prenons par exemple, la discussion d’Angele qui a toute ma sympathie, même si je n’ai pas trop suivi les détails.
Imaginons juste un instant, un minuscule instant, que la « latence » de cette personne n’a pas pour objet de ne pas « oser » (c’est pourtant ce qu’elle dit), mais plutôt de voir jusqu’à quel point l’autre en face est engagé dans la relation. Elle a toutes les raisons de douter, semble t-il. Pourquoi n’ose t on pas ? Peut être parce qu’elle a peur d’être déçue une fois de plus… Comment en arrive t-on là ? J’en sais rien et ça ne me regarde pas.
Mais ca change tout, non ? Et là où la discussion prend la forme de « comment prendre un rendez-vous ? » allant jusqu’à évaluer les intentions des personnes derrière, peut être que l’enjeu est ailleurs.
Mais le problème c’est pas tant de comprendre l’enjeu, c’est que les acteurs ne peuvent, ne savent, ne veulent pas forcément tout dire. Mis à part que l’on ne comprend rien à ce type de situation, les conséquences réelles qui en découlent nous échappent. Et je suis très mal à l’aise avec l’idée d’une relation basée sur la méthode « apprentissage par essais/erreurs ». Surtout quand l’enjeu de la question semble tourner autour de la possession des codes pour interagir avec l’autre. On est loin de la spontanéité, on est loin d’un tas de choses là dedans.
Conséquences pour la personne qui vient pour être entendue et qui doit constater que la discussion tourne « contre » elle. Conséquences pour l’autre qui endosse l’image de « l’autiste absolu » alors qu’on parle d’un asperger léger… Conséquences pour les intervenants qui finissent par dériver avec la bénédiction de la confusion générale. Ce qui laisse le sentiment qu’en fin de compte le lecteur ne prend dans le fil de discussion que ce qui l’arrange. Poursuivant la discussion avec les interventions qui sont compatibles avec ses conditions à lui.
Bref, c’est comme ça partout, sur tous les sujets, mais tous les sujets ne sont pas autant chargés que les relations sentimentales. Peut être qu’on a affaire à un cas désincarné de toutes souffrances, mais c’est rarement le cas.
Imaginons juste un instant, un minuscule instant, que la « latence » de cette personne n’a pas pour objet de ne pas « oser » (c’est pourtant ce qu’elle dit), mais plutôt de voir jusqu’à quel point l’autre en face est engagé dans la relation. Elle a toutes les raisons de douter, semble t-il. Pourquoi n’ose t on pas ? Peut être parce qu’elle a peur d’être déçue une fois de plus… Comment en arrive t-on là ? J’en sais rien et ça ne me regarde pas.
Mais ca change tout, non ? Et là où la discussion prend la forme de « comment prendre un rendez-vous ? » allant jusqu’à évaluer les intentions des personnes derrière, peut être que l’enjeu est ailleurs.
Mais le problème c’est pas tant de comprendre l’enjeu, c’est que les acteurs ne peuvent, ne savent, ne veulent pas forcément tout dire. Mis à part que l’on ne comprend rien à ce type de situation, les conséquences réelles qui en découlent nous échappent. Et je suis très mal à l’aise avec l’idée d’une relation basée sur la méthode « apprentissage par essais/erreurs ». Surtout quand l’enjeu de la question semble tourner autour de la possession des codes pour interagir avec l’autre. On est loin de la spontanéité, on est loin d’un tas de choses là dedans.
Conséquences pour la personne qui vient pour être entendue et qui doit constater que la discussion tourne « contre » elle. Conséquences pour l’autre qui endosse l’image de « l’autiste absolu » alors qu’on parle d’un asperger léger… Conséquences pour les intervenants qui finissent par dériver avec la bénédiction de la confusion générale. Ce qui laisse le sentiment qu’en fin de compte le lecteur ne prend dans le fil de discussion que ce qui l’arrange. Poursuivant la discussion avec les interventions qui sont compatibles avec ses conditions à lui.
Bref, c’est comme ça partout, sur tous les sujets, mais tous les sujets ne sont pas autant chargés que les relations sentimentales. Peut être qu’on a affaire à un cas désincarné de toutes souffrances, mais c’est rarement le cas.
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Re: Autisme et conseil conjugal
C'est exactement ça ! Je n'aurais pas mieux dit, et c'est bien que tu donnes un exemple masculin de cette dérive assez fréquente. En règle générale, je ne lis pas ce genre de sujet, mais il arrive que je me fasse avoir. En fait, ce n'est pas tant le fait de répondre qui est embêtant, mais le fait que peut-être la personne ne cherche en fait qu'à se conforter dans son opinion première, et que si le partenaire est vraiment autiste, on le dessert peut-être au lieu que cela contribue à améliorer la relation. C'est injuste et paradoxal, mais ce risque existe.Dehlynah a écrit : ↑lundi 20 février 2023 à 20:08 mmm je comprends
du coup tu pointes une dérive ...Mais à mon avis intrinsèque aux réseaux sociaux où les gens cherchent des réponses et des solutions à peu de frais (en plus aussi il y a le pb ici du côté bonne poire des autistes qui vont répondre sincèrement, s'investir dans un échange qui est parfois fallacieux, biaisé - j'avais repéré un truc une fois - c'était du gros n'importe quoi, le mec qui avait rencontré une soit-disant aspie...c'était certainement un gros délire et des gens ici perdent leur temps, leur énergie et leur bonne volonté à répondre) - c'est vrai que ça vire un peu courrier du coeur, avec des souffrances derrière où au fond l'autisme n'a pas grand chose à voir.
Ou alors, la personne idéalise quelqu'un qui n'est peut-être même pas autiste mais juste con (pardon !) et va souffrir en lui cherchant des excuses au lieu de prendre ses jambes à son cou. On n'en sait rien, mais dans les deux cas l'effet peut être néfaste, alors qu'on a cru être utile. Bon, mais je me pose peut-être trop de questions...
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Re: Autisme et conseil conjugal
C'est çaDehlynah a écrit : ↑lundi 20 février 2023 à 20:08 mmm je comprends
du coup tu pointes une dérive ...Mais à mon avis intrinsèque aux réseaux sociaux où les gens cherchent des réponses et des solutions à peu de frais (en plus aussi il y a le pb ici du côté bonne poire des autistes qui vont répondre sincèrement, s'investir dans un échange qui est parfois fallacieux, biaisé - j'avais repéré un truc une fois - c'était du gros n'importe quoi, le mec qui avait rencontré une soit-disant aspie...c'était certainement un gros délire et des gens ici perdent leur temps, leur énergie et leur bonne volonté à répondre) - c'est vrai que ça vire un peu courrier du coeur, avec des souffrances derrière où au fond l'autisme n'a pas grand chose à voir.
Je peux me faire facilement "avoir" (pour ne pas dire que je suis une experte en la matière ), donc je préfère prendre le temps pour voir si je m’investis dans un tel sujet ou je passe mon chemin - peut-être à tord (la question est peut-être sincère)
EDIT: Grillée
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Re: Autisme et conseil conjugal
Je suis d'accord avec ça : d'une part avec le fait qu'on ne sait pas tout de la situation, qu'elle est décrite avec un filtre, ne serait-ce que de justifier ses actions et choix à ses propres yeux, et d'autre part le fait que nous ne sommes pas qualifié(e)s à émettre ce type d'avis.masebast a écrit : ↑lundi 20 février 2023 à 21:59 Imaginons juste un instant, un minuscule instant, que la « latence » de cette personne n’a pas pour objet de ne pas « oser » (c’est pourtant ce qu’elle dit), mais plutôt de voir jusqu’à quel point l’autre en face est engagé dans la relation. Elle a toutes les raisons de douter, semble t-il. Pourquoi n’ose t on pas ? Peut être parce qu’elle a peur d’être déçue une fois de plus… Comment en arrive t-on là ? J’en sais rien et ça ne me regarde pas.
Mais ca change tout, non ? Et là où la discussion prend la forme de « comment prendre un rendez-vous ? » allant jusqu’à évaluer les intentions des personnes derrière, peut être que l’enjeu est ailleurs.
Mais le problème c’est pas tant de comprendre l’enjeu, c’est que les acteurs ne peuvent, ne savent, ne veulent pas forcément tout dire. Mis à part que l’on ne comprend rien à ce type de situation, les conséquences réelles qui en découlent nous échappent. Et je suis très mal à l’aise avec l’idée d’une relation basée sur la méthode « apprentissage par essais/erreurs ». Surtout quand l’enjeu de la question semble tourner autour de la possession des codes pour interagir avec l’autre. On est loin de la spontanéité, on est loin d’un tas de choses là dedans.
Conséquences pour la personne qui vient pour être entendue et qui doit constater que la discussion tourne « contre » elle. Conséquences pour l’autre qui endosse l’image de « l’autiste absolu » alors qu’on parle d’un asperger léger… Conséquences pour les intervenants qui finissent par dériver avec la bénédiction de la confusion générale. Ce qui laisse le sentiment qu’en fin de compte le lecteur ne prend dans le fil de discussion que ce qui l’arrange. Poursuivant la discussion avec les interventions qui sont compatibles avec ses conditions à lui.
Bref, c’est comme ça partout, sur tous les sujets, mais tous les sujets ne sont pas autant chargés que les relations sentimentales. Peut être qu’on a affaire à un cas désincarné de toutes souffrances, mais c’est rarement le cas.
Ce n'est pas une série (de type romance) qu'on regarde avec des sous-titres en voyant les deux personnages agir, et d'une certaine manière avec un montage qui facilite et oriente la compréhension. Dans ce cas, oui, rien de mal à manger son pop-corn en émettant des théories sur qui devrait faire quoi et pourquoi. Ce sont des gens comme tu le dis avec leurs souffrances potentielles, peut-être leur mal-être, et soit on manque à encourager ou à réconforter la personne qui vient se plaindre, soit on nuit à l'autre, celui qui n'est pas là et par conséquent ne se plaint pas. On parle quand même de personnes (nous) qui avons du mal à décrypter les intentions, et souvent à exprimer convenablement une émotion, ou à donner un retour juste et attendu socialement. Au nom de quoi, parce que c'est à l'écrit, nous aurions subitement le décodage infus ?
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Re: Autisme et conseil conjugal
non non je pense que c'est une vraie question, et une question éthique qui mérite d'être posée.En fait, ce n'est pas tant le fait de répondre qui est embêtant, mais le fait que peut-être la personne ne cherche en fait qu'à se conforter dans son opinion première, et que si le partenaire est vraiment autiste, on le dessert peut-être au lieu que cela contribue à améliorer la relation. C'est injuste et paradoxal, mais ce risque existe.
Ou alors, la personne idéalise quelqu'un qui n'est peut-être même pas autiste mais juste con (pardon !) et va souffrir en lui cherchant des excuses au lieu de prendre ses jambes à son cou. On n'en sait rien, mais dans les deux cas l'effet peut être néfaste, alors qu'on a cru être utile. Bon, mais je me pose peut-être trop de questions...
J'ai remarqué en tout cas que dans le fil d'Angèle, plusieurs positions, avis se sont dégagés, et il me semble qu'il y a une multiplicité de regards, d'expériences qui peuvent - si la personne recherche sincèrement des solutions , lui être utile .
peut -être que c'est ce qu'on recherche ici d'ailleurs : cette diversité des avis, des expériences.
Avec leurs limites liées à la forme virtuelle (qui semble sans limite d'ailleurs)
et il y a toujours (du moins très souvent) quelqu'un ici pour rappeler : "attention on n'est pas là pour diag une personne" etc.
Mais tu vois en plus avec l'autodiag je me pose toujours la question - quand la personne est annoncée autiste, je me dis , attends, elle se dit "autiste", ou bien elle a été diagnostiquée (car ce n'est pas toujours explicité), et ça peut faire une différence malgré tout, il y a aussi le " je pense que mon copain/ma copine ///ou la personne que j'ai rencontré y a 3 jours est autiste, mais comment faiiiireeeu ???"
"SOS j'ai besoin du manuel d'utilisation de la machine autiste "
Roooh le bordel en fait
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Re: Autisme et conseil conjugal
Je n'ai volontairement pas mentionné le nom d'Angèle, bien que ce soit le post le plus récent qui relance ma réflexion là-dessus, parce que le sujet est emblématique pour moi d'une succession de posts de ce type assez réguliers à certaines périodes.Dehlynah a écrit : ↑jeudi 23 février 2023 à 16:24 et il y a toujours (du moins très souvent) quelqu'un ici pour rappeler : "attention on n'est pas là pour diag une personne" etc.
Mais tu vois en plus avec l'autodiag je me pose toujours la question - quand la personne est annoncée autiste, je me dis , attends, elle se dit "autiste", ou bien elle a été diagnostiquée (car ce n'est pas toujours explicité), et ça peut faire une différence malgré tout, il y a aussi le " je pense que mon copain/ma copine ///ou la personne que j'ai rencontré y a 3 jours est autiste, mais comment faiiiireeeu ???"
"SOS j'ai besoin du manuel d'utilisation de la machine autiste "
Roooh le bordel en fait
C'est vrai que depuis que je suis ici, j'ai pris aussi le tic de toujours me demander s'il y a un diagnostic officiel - comme de me méfier des sources des informations, ou encore de me rappeler la fameuse phrase souvent citée par @Tugdual "corrélation n'est pas raison". C'est HS, mais j'ai développé un esprit plus cartésien qui ne me ressemble pas à l'époque où j'étais perdue et me cherchais dans n'importe quoi.
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