Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?

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hazufel
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?

Message par hazufel »

Marisol a écrit : Ensuite, si j’ai le temps, moi et ma crasse intelligence de NT irons jeter un coup d’œil sur la charte pour savoir s’il faut vraiment être concerné directement pour répondre.
Dans la charte, point 1.1 :
la section "Espace TSA" [est dédiée] aux personnes autistes, afin d'échanger, de témoigner ou de poser des questions
Par conséquent les questions de cet espace sont censés être réservés aux personnes autistes.
On peut néanmoins ouvrir des posts pour tous dans de tout et de rien, ou d’évoquer une personne autiste de sa famille dans espace TSA.
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Lilette
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?

Message par Lilette »

Marisol a écrit : dimanche 24 novembre 2019 à 11:29
Lilette a écrit : samedi 23 novembre 2019 à 20:18
Marisol a écrit : samedi 23 novembre 2019 à 18:24

@Lilette : on peut aussi avoir une opinion différente de la tienne et l'exprimer (sans se faire fumer ?)
Sinon je peux aussi être concerné & vouloir expliquer en quoi ça me touche sans me faire allumer gratos alors que je ne m'adressais pas à toi & que Cléa m'a répondu intelligemment ?
Surtout le lendemain de mon message, qui ne t'était en plus même pas destiné, tu veux quoi en fait là ?
Quand on te balancera "Il est juste humain" comme nous autres", quand tu parleras de ton fils, en reniant son autisme, on en reparlera.
Parce que ce n'est si ni plus ni moins que ça.
Si tu ne l'as jamais vécu tant mieux pour toi, vraiment.
Tu demanderas à ton ado comment il l'aura vécu lui.
Laisse ceux qui vivent ça exprimer leur ressenti sans t'en mêler, merci.

il y'a une ou des supers BD de Sophie Labelle sur le sujet, du "on est tous humain" (entre autres sujets), je ne la retrouve plus, mais si quelqu'un veut se culturer sur le sujet :
https://www.facebook.com/pg/assigneegar ... e_internal
Mazette ! je ne peux que réitérer : avoir une opinion différente sans se faire fumer ?
Bah non, visiblement.

Par contre, il aurai été classieux de NE PAS UTILISER mon fils et ce que tu as lu sur sa situation.
Ce que MOI, je n’est pas fait.

Je pose une question sur la liberté de s’exprimer et avoir une opinion différente, tu vois l’idée ?

Enfin comme je ne vais pas y passer mon dimanche : je vais aller préparer un repas tellement NT et ennuyeux...
Puis après, nous ferons une balade sur les falaises ; moment privilégié entre Fiston et sa pauvre NT de mère (moi !).

Moment qui permet d’aborder des sujets d'ado avec ou sans TSA.

Ensuite, si j’ai le temps, moi et ma crasse intelligence de NT irons jeter un coup d’œil sur la charte pour savoir s’il faut vraiment être concerné directement pour répondre.

Bon dimanche.
Tu te mêles d'une conversation où tu n'es pas intervenue, pour faire une remontrance à qqn qui ne s'adressait pas à toi, ça ne te choque pas que je me sente un poil blessé.e par ce que tu m'envoies dans la'figure?
Pour info j'ai passé la soirée en PLS hier soir, parce ce que je n'ai PAS vu où j'avais agressé qui que ce soit, et TOI encore moins puisque je ne te parlais pas.
La seule qui agresse là c'est toi.
Moi je n'ai rien demandé ni répondu ni rien précédemment à ton message.
Clea a expliqué ses raisons, on a discuté, on a le droit de ne pas être d'accord toutes les 2 mais à priori y'a que toi que ça a choqué.
Si j'explique que non on ne dit pas "On est juste tous humains", c'est pas pour décorer, il ya une raison, ce sont des propos blessants (& pour ton info Clea à dit elle-même qu'elle aurait peut-être choisir dû choisir d'autres termes), donc d'où tu t'énerves & t'en mêles?
Je ne t'avais même pas adressé la "parole" .. Sérieusement quoi....

Je ne comprends rien à tes posts, je ne capte pas pourquoi tu t'énerves (te sentirais-tu visée? Dans ce cas je n'y peux rien), et je réitère, oui tes propos hier m'ont blessé et m'ont pourri ma soirée.
Si je dis que des expressions mots sont blessants, ce n'est pas pour ramener ma fraise, c'est que ça l'est réellement.
Sur ce, je vais essayer d'oublier ça & de passer une bonne journée malgré tout.

Édit : fautes de frappe.
Modifié en dernier par Lilette le dimanche 24 novembre 2019 à 23:13, modifié 1 fois.
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?

Message par Marisol »

hazufel a écrit : dimanche 24 novembre 2019 à 11:47
Marisol a écrit : Ensuite, si j’ai le temps, moi et ma crasse intelligence de NT irons jeter un coup d’œil sur la charte pour savoir s’il faut vraiment être concerné directement pour répondre.
Dans la charte, point 1.1 :
la section "Espace TSA" [est dédiée] aux personnes autistes, afin d'échanger, de témoigner ou de poser des questions
Par conséquent les questions de cet espace sont censés être réservés aux personnes autistes.
On peut néanmoins ouvrir des posts pour tous dans de tout et de rien, ou d’évoquer une personne autiste de sa famille dans espace TSA.
Merci pour cette réponse claire, nette, sans appel (et surtout rapide !) comme je les aime.

Etant particulièrement respectueuse des règles et des personnes, j’irai donc traîner mes basques là où je suis autorisée à m’exprimer.

Par contre, probablement parce que je suis bornée, je trouve que ma question reste d’actualité : peut-on avoir une opinion différente et l’exprimer sans se faire fumer ?
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?

Message par Lilette »

Par contre, probablement parce que je suis bornée, je trouve que ma question reste d’actualité : peut-on avoir une opinion différente et l’exprimer sans se faire fumer ?
Évidemment.
Il faut cependant accepter que l'autre ait une opinion diffèrente de la sienne & que tu lui laisses l'opportunité de l'exprimer sans penser qu'iel t'agresse.
Il faut arrêter de voir le mal partout.
Surtout quand on intervient dans une discussion classique sans tension, que l'on vient juste "foutre la merde là où elle n'est pas".
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?

Message par Marisol »

Lilette a écrit : dimanche 24 novembre 2019 à 19:50
Par contre, probablement parce que je suis bornée, je trouve que ma question reste d’actualité : peut-on avoir une opinion différente et l’exprimer sans se faire fumer ?
Évidemment.
Il faut cependant accepter que l'autre ait une opinion diffèrente de la sienne & que tu lui laisses l'opportunité de l'exprimer sans penser qu'iel t'agresse.
Il faut arrêter de voir le mal partout.
Surtout quand on intervient dans une discussion classique sans tension, que l'on vient juste "foutre la merde là où elle n'est pas".
CQFD
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?

Message par Lilette »

Également ne pas se mêler de ce qui ne nous regarde pas.
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?

Message par Jean »

La plus vaste étude à ce jour confirme le recoupement entre l’autisme et la divergence de genre

L’identité de genre a tendance à varier davantage parmi les personnes autistes que dans la population globale

spectrumnews.org Traduction par Sarah de "Largest study to date confirms overlap between autism and gender diversity" par Laura Dattaro / 14 septembre 2020
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... e-de-genre
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?

Message par Jean »

Le diaporama de Weber-Brown aborde également la question de l'abus sexuel, qui est défini comme "des expériences qui déforment, retardent ou interfèrent de toute autre manière avec le développement sexuel", par exemple "lorsqu'un soignant remplace la puissance supérieure de l'enfant ; lorsque les soignants sont dépendants de la religion ; les abus physiques, sexuels ou émotionnels d'un représentant religieux".

Le Daily Wire a contacté le directeur de la communication de CentraCare Health avec un lien vers le diaporama et lui a demandé s'il pensait qu'un parent, un pasteur, un rabbin ou une autre figure religieuse qui n'approuve pas la préférence sexuelle ou l'identité de genre d'un enfant est coupable d'abus sexuel, comme le suggèrent les définitions de Weber-Brown.

CentraCare a été spécifiquement pressé de clarifier ce que signifie pour la personne qui s'occupe d'un enfant d'être "accro à la religion".

Le Daily Wire a également demandé si ces définitions étaient l'opinion personnelle de Weber-Brown ou si elles régissaient l'approche thérapeutique de l'ensemble de l'organisation CentraCare, qui comprend huit hôpitaux, plus de 30 cliniques et de multiples services de soins spécialisés hospitaliers et ambulatoires dans le centre du Minnesota.

Lorsque The Daily Wire a décliné la demande de la directrice de la communication de divulguer le nom de Netz et d'offrir des précisions sur la portée de cet article, elle a répondu : "Sans contexte supplémentaire, je ne peux fournir aucune information."

Lien avec l'autisme


Netz est frustré que le diagnostic primaire d'autisme de son fils ait apparemment été mis en veilleuse pour se concentrer plutôt sur ses supposés problèmes de genre.

"Mon fils a besoin d'un traitement", a-t-il déclaré. "La situation s'est tellement dégradée. Ses vrais problèmes ont été négligés pendant des années. Et ce sera un autre de nos arguments au tribunal : non seulement CentraCare ne résout pas le problème, mais il a exacerbé et retardé le traitement réel qui devrait avoir lieu parce qu'il a attribué tous ses problèmes au fait qu'il est une fille coincée dans un corps de garçon, et qu'il peut régler cela avec des thérapies hormonales et des opérations chirurgicales."

Jennifer Bauwens, Ph.D., directrice du Centre d'études sur la famille au Family Research Council, et qui possède une vaste expérience en tant que clinicienne fournissant aux enfants un traitement axé sur les traumatismes, a déclaré qu'elle était "absolument déconcertée" lorsqu'elle a parcouru les notes de cas de Weber-Brown concernant le fils de Netz.

Mettant de côté le fait que le cas concerne un mineur, Mme Bauwens a déclaré qu'une période d'observation de six mois est typique même pour les adultes souffrant de dysphorie de genre.

"Ce thérapeute introduit les bloqueurs d'hormones, la féminisation, l'hormonothérapie et les options chirurgicales dans les deux mois qui suivent la rencontre avec cet enfant", a-t-elle noté à propos de Weber-Brown, sur la base des notes de séance qu'elle a lues. "Je suis perplexe à l'idée que quelqu'un puisse proposer un traitement aussi radical à un enfant de neuf ans dans les deux mois qui suivent le traitement."

Faisant écho à l'affirmation de Netz, Mme Bauwens a mis en évidence une entrée dans les notes de cas qui cite le garçon disant "l'imagination est réelle" et "la réalité est morte pour moi", ce qui, selon elle, "soulève certainement des préoccupations quant à la capacité de cet enfant à comprendre et à consentir à son plan de traitement."

"Sans compter que les symptômes décrits dans les notes de cas indiquent d'autres diagnostics possibles, dont aucun n'a été correctement abordé ou écarté", a-t-elle ajouté.

Dans les notes de fin d'ouvrage de son livre "Irreversible Damage : The Transgender Craze Seducing Our Daughters", la journaliste Abigail Shrier a observé que l'autisme de haut niveau était un point commun entre les filles identifiées comme transgenres sur lesquelles elle a écrit.

Son livre se concentre sur la dysphorie de genre à apparition rapide chez les filles, mais les études universitaires citées par Shrier indiquent également une corrélation entre l'autisme et la dysphorie de genre chez les garçons.

"Au cours de l'écriture de ce livre, j'ai appris deux faits troublants sur l'autisme et son traitement", écrit Shrier. "Comme la dysphorie de genre, le diagnostic des troubles du spectre autistique a monté en flèche au cours de la dernière décennie. Et de nombreux cliniciens spécialisés dans l'autisme encouragent activement l'exploration du genre chez leurs patients autistes. La possibilité que certains cliniciens travaillant avec des adolescents qui font une fixation puissent fournir à ces enfants une fixation mériterait un livre à part entière."

"On pourrait faire sauter tout ça"


Robert C. Roby, l'avocat de Netz, a déclaré que monter un dossier civil contre CentraCare qui prouve les dommages sera difficile, mais pourrait faire jurisprudence s'il réussit.

"Si nous parvenons à obtenir la troisième jambe du tabouret dans cette affaire où nous pouvons prouver les dommages, nous pourrions faire éclater toute cette affaire", a déclaré Roby à propos de l'industrie des cliniques pédiatriques spécialisées dans l'étude du sexe. "Il faut une correction majeure dans le domaine de la santé mentale sur la position qu'ils ont prise sur les questions de genre, car vous ne pouvez pas séparer la santé mentale de l'idée d'acceptation de soi."

Roby a soutenu que les professionnels de la santé "encouragent fondamentalement la haine de soi et le rejet de soi" lorsqu'ils renforcent chez les enfants l'idée qu'ils sont nés dans le mauvais corps, ou que leur corps est en quelque sorte inacceptable ou défectueux.

"Je pense que l'on peut établir un lien direct entre cela et le taux de suicide chez ces enfants", poursuit Roby. "C'est donc sur cette base que je construirais l'action civile. Et si cette correction peut être faite et qu'elle doit être faite par le biais d'un procès, qu'il en soit ainsi."

"Au nom de la sensibilité politique, quel que soit le nom que vous voulez lui donner, ils perpétuent un récit de rejet de soi avec ces enfants et cela leur porte préjudice de manière très réelle", a ajouté Roby. "Je n'ai aucun doute là-dessus."

"Couvrir toutes les issues"

Vivant un style de vie relativement isolé dans la campagne du Michigan, Netz a dit qu'il pensait autrefois qu'il souffrait seul, mais il a depuis appris, grâce à des groupes en ligne, qu'il y a beaucoup d'autres parents dans tout le pays qui sont confrontés à des épreuves similaires avec leurs enfants.

L'un des pères qu'il a rencontrés est Jeffrey Younger, au Texas, dont le fils James avait sept ans lorsque sa mère a prévu de le transformer en une fille nommée Luna, malgré ses objections. Jeffrey Younger affirme que la mère du garçon était sur le point de lui administrer des inhibiteurs de la puberté jusqu'à ce qu'un tribunal lui accorde une curatelle conjointe.

L'affaire Younger a attiré l'attention du pays et a suscité une proposition de loi à la Chambre des représentants du Texas, qui définit l'administration de "médicaments bloquant la puberté pour arrêter ou retarder la puberté normale" comme un abus d'enfant.

Lors d'une discussion en ligne en juin, les deux pères ont réfléchi sobrement au fait qu'ils ont l'impression que presque toutes les institutions se liguent contre eux.

Les deux hommes ont été particulièrement frustrés par le système des tribunaux de la famille. Les lettres de CentraCare que Netz a fournies au Daily Wire s'en remettent à plusieurs reprises au tribunal de la famille lorsqu'il conteste le traitement de son fils. Selon M. Netz, le tribunal, à son tour, l'exhorte, lui et la mère de son fils, à trouver une solution et à "épuiser tous les recours".

Parce qu'ils sont en profond désaccord avec la mère de leur fils sur des questions aussi fondamentales, Netz et Younger ont admis que le système juridique est effectivement conçu pour faire d'un parent un gagnant et de l'autre un perdant. Comme l'a souligné Younger, la loi et les tribunaux se rangent généralement du côté de la mère.

Selon un mémorandum de la cour que Netz a fourni au Daily Wire, un juge a averti qu'une impasse entre les deux parents pourrait amener le tribunal à modifier l'accord de garde légale. Netz a affirmé que le juge, qui a depuis pris sa retraite, l'a réprimandé pour ne pas avoir affirmé l'identité sexuelle de son fils, lui a demandé s'il connaissait le taux de suicide chez les enfants transgenres et l'a menacé d'outrage au tribunal.

Netz a décrit le renvoi continu de la balle entre l'industrie médicale et le système des tribunaux de la famille comme un "cercle vicieux" qui prend du temps et coûte cher.

Les parents comme Younger et Netz se heurtent également à l'opposition des pouvoirs publics aux niveaux local, étatique et fédéral. Le 16 juillet, le gouverneur démocrate du Minnesota, Tim Walz, a signé un décret interdisant la "thérapie de conversion" autorisée par l'État pour les mineurs, dont la définition s'est élargie pour inclure non seulement l'orientation sexuelle mais aussi l'identité et l'expression de genre.

Selon le décret de Walz, qui fait écho aux interdictions déjà en place dans certaines parties de l'État, la thérapie de conversion désigne "toute pratique d'un praticien ou d'un professionnel de la santé mentale qui cherche à modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne, y compris les efforts visant à modifier les comportements ou les expressions de genre ou à éliminer ou réduire les attirances ou les sentiments sexuels ou romantiques envers des personnes indépendamment de leur genre".

Des interdictions similaires de la thérapie de conversion existent au moins partiellement dans plus de 20 autres États et dans le district de Columbia, ainsi que dans de nombreuses villes et municipalités.

Netz a raconté à Younger que lorsqu'il a cherché une thérapie pour son fils dans une autre clinique du Minnesota, le thérapeute lui a dit qu'il serait illégal d'offrir des conseils qui affirment le sexe biologique de son fils s'il s'identifie comme transgenre.

"Ils l'ont mis dans une boîte", a déclaré Netz. "J'appelle ça 'couvrir toutes les sorties'. Je vois le système comme, ils continuent à regarder les gens qui cherchent des moyens de s'en sortir et ils couvrent simplement toutes les sorties."

En fin de compte, Netz pense qu'il y a un programme motivé par l'argent qui profite d'enfants particulièrement vulnérables et impressionnables. "Ils ne se contentent pas d'attendre que les enfants passent entre les mailles du filet", a-t-il déclaré. "Ils poussent les enfants vers les failles".


"Deux mondes différents"

Netz reste déterminé à se battre pour son fils dans une bataille qu'il considère comme fondamentalement spirituelle.

Devenu chrétien ces dernières années, Netz dit que sa foi en Dieu l'a énormément aidé. Lorsqu'il a découvert ce qui arrivait à son fils, non seulement il avait l'impression que Dieu était absent, mais il craignait aussi d'avoir fait quelque chose pour provoquer cette malédiction.

Se souvenant du moment où il a trouvé les notes de séance de son fils à CentraCare, M. Netz a déclaré : "J'avais tellement mal. Le matin, je me couchais dans mon lit et j'avais un sentiment d'impuissance écrasant."

Au plus bas, il a dit qu'il "a commencé à se forcer à tendre la main et à prier à ce sujet et à demander à Dieu de faire quelque chose, de venir et d'aider".

Au plus bas, il a dit qu'il "a commencé à se forcer à tendre la main et à prier à ce sujet et à demander à Dieu de faire quelque chose, de venir l'aider".

Il dit que ces prières ont été exaucées car il a trouvé du soutien auprès d'autres personnes qui souffrent également de situations similaires aux mains des cliniques pédiatriques spécialisées dans l'étude du genre.

"Il y a deux mondes différents qui se produisent en ce moment", a-t-il dit à propos du fossé culturel croissant sur la question. "Ils sont incompatibles et ils sont sur une trajectoire de collision".

"Tout ce que je sais, c'est que les personnes saines d'esprit ne vont pas permettre que l'on fasse cela à leurs enfants", a-t-il ajouté.

En savoir plus : Un nouveau documentaire fait la lumière sur l'industrie de l'identité sexuelle qui pousse les chirurgies transgenres sur les mineurs.

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diag TSA en tant que trans?

Message par nandeyannen »

Modération (Lilas) : Fusion de sujets

bonjour les gens,
j'ai un petit sujet de discussion à vous soumettre car il m'intrigue un peu, et puis en plus il me concerne donc dites-moi ce que vous en pensez:


a/ mon expérience de pré-diag
à la base je fais pas le sujet pour parler de moi mais c'est un peu la raison pour laquelle j'y pense alors voila

D'entrée de jeu, je suis trans ( MTF) mais le dossier est pour moi bouclé depuis 15 ans déjà, donc ce n'est pas comme si j'étais en questionnement, ou comme si je ressentais encore de plein fouet la fameuse dysphorie, un peu d'eau a coulé sous les ponts, j'y pense mais dans ma vie de tous les jours ce n'est pas impactant dirais-je

BREF cela nous mène a ma première entrevue avec la première psy en CMP qui sert si j'ai bien compris de filtre vers le CRA, et nous faisons la liste des évènements médicaux de ma vie, et ça fait quasiment une année entière donc je ne sais plus à quelle question exactement, soit de suivi passé au CHU qui héberge le CRA , ou de chirurgie subie dans le passé, je réponds avec un peu de gêne mais beaucoup de naïveté
"Ah, parce que je suis trans."
Et là, tout s'arrête!

"-ah mais c'est vachement ça important ça pourquoi vous l'avez pas dit jusque là?"

elle a le ton et le grand sourire de quelqu’un qui se découvre une nouvelle passion , je suis un peu interloquée, ne voyant pas la pertinence du truc dans le contexte :? :innocent:

étant donné que j'avais compris plus ou moins que le diagnostic asperger était compliqué chez les femmes c'est à ce moment là que j'ai commencé à me demander si cette importance visait dans mon cas à rajouter, ou soustraire du sexisme au diag en lui-même :?

elle m'explique donc en gros que c'est un élément super important de ma vie et que donc en tant que tel c'est utile etc, j'y connais rien je dis ok
non pas que je le cache (je sais que ça arrive..) mais je ne colle pas non plus cette info juste derrière "bonjour" quand je rencontre quelqu'un, même psy, car je n'ai pas envie que ça devienne ma caractéristique principale tout au long de l'entrevue...


ET BREF, lorsque environ 7 mois plus tard j'ai récupéré le fameux questionnaire du CRA à remplir par le médecin et je ne peux m’empêcher de remarquer, c'est peut-être une coïncidence, mais elle n'a PAS coché la case "sexe" dans la fenêtre d'information de base ... :mryellow:

je me dis que c'est cocasse, je pense aux gens qui pourraient le prendre mal mais je suis plutôt cool avec ça perso
...mais je note quand même...

sur la même page ensuite je vois que la section "PROBLÉMATIQUE ACTUELLE PRINCIPALE"
la première ligne que je déchiffre dans son écriture de docteur :
"Questionnement diagnostique chez la patiente qui présente une dysphorie de genre"

hmmmm :?

ça me fait me demander si d''une part si c'est une info tellement cruciale, et d'autre part si ça joue pour ou contre moi :crazy:



b/ la littérature

complètement par hasard, le mois dernier, j'apprends l'existence de ceci:
https://link.springer.com/article/10.10 ... 22-05517-y

et ça m'a fait me dire "oh! :o ne serait-ce pas une pierre de plus dans ma propre démarche ça dis donc? "
puis en repensant a mon anecdote ci-dessus ça me fait me demander si y'aurait-il un rapport justement??

c'est donc une méta-analyse de 41 études différentes passées , publiée au printemps 2022, qui constate par exemple que parmi la population TSA il existerait carrément 4x plus de variation d'identité de genre que la population générale
et 15% des TSA se décriraient non-binaires,

ce qui sont des chiffres assez gros pour donner a réfléchir,

mais parallèlement l'étude croise les données sus-citées avec la population ayant des questions de genre, chez laquelle:
- chez les enfants 3 à 21% ont une forte proportion de traits autistiques
- chez les adultes, 4,8 à 7,8% sont diagnostiqués autistes ou présentent une forte proportion de traits autistiques

le fait d'amalgamer des populations aussi diverses via ces 41 études met en relief une corrélation plutôt réciproque et fournit des pistes sur les interactions/comorbidités entre ces deux phénomènes, et met en exergue le besoin d'envisager un dépistage croisé

dans la discussion il est mentionné que la recherche sur le sujet est étonnamment limitée et beaucoup de questions restent en suspens , mais que faute de comprendre l'origine précise de ces liens, le fait de démontrer leur existence devrait stimuler le développement de formations appropriées au sein des spécialistes


Du fait de mon cas personnel j'ai l'impression que ce serait une bonne idée en effet, mais j'ignore l'état de prise de conscience du personnel auquel l'on a accès de manière générale, certes la méta en question est toute jeune, mais elle regroupe des études qui s'étalent entre maintenant et les années 90


z'en pensez quoi les gens?
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Re: diag TSA en tant que trans?

Message par Apocalix »

En vrai je suis très mal informée pour te répondre de façon constructive mais je vois effectivement un subtil lien entre la non identification à son genre et le TSA.
Le sujet m'intéresse donc je le quote. Merci pour tes sources !

Personnellement je dis que je suis une meuf et me genre au féminin par commodité. Je me sens pas du tout femme pour autant et j'ai horreur des stéréotypes cis... Je pense que je suis non binaire ou agenre mais je le garde pour moi 95% du temps.
Bref peu importe mais j'ai remarqué que les personnes non binaire et trans de mon entourage ont souvent des traits autistiques (et sont diag parfois)

Cependant je trouve la réaction de la psy à ton égard vraiment pas ouf.
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Dehlynah
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Re: diag TSA en tant que trans?

Message par Dehlynah »

Hello
en fait ce qui me gêne c'est qu'elle ait notifiée "dysphorie" alors qu'en fait t'as fait ta transition si j'ai bien compris, il n'y a plus de dysphorie, t'es une fille point barre (je sais pas, je suis désolée si je m'exprime mal), d'ailleurs si tu le mentionnes pas, c'est que c'est intégré qu'il n'y a plus de souffrance liée à un décalage (la notion même de dysphorie est débattue, renvoyant à un aspect pathologique) après, oui , le mentionner dans le parcours diag ça me semble tout de même assez essentiel - il y a eu des posts ici liés à ce sujet il me semble.
je vois effectivement un subtil lien entre la non identification à son genre et le TSA.
Dans ce que je vois passer, dans ce que je lis sur les TSA, c'est assez courant en effet, à des degrés divers et variés (en tout cas chez moi par ex c'est "fluide", je me sens femme et homme, et plus ou moins selon des périodes)
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
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Re: diag TSA en tant que trans?

Message par nandeyannen »

Dehlynah a écrit : vendredi 10 février 2023 à 21:33 en fait ce qui me gêne c'est qu'elle ait notifiée "dysphorie" alors qu'en fait t'as fait ta transition
la façon dont je l'interprète c'est qu'elle a cherché une nomenclature officielle, quitte a confondre transidentité et dysphorie, c'est donc du coup inexact mais en même temps c'est pas la première fois et ça va sûrement arriver encore :innocent:

mais tu me fait réaliser tout à coup là que en effet, formulé ainsi ça transmet au CRA l'idée que j'envisage démarrer une transition et ça sent le potentiel gros quiproquo quand je vais arriver devant eux :mrgreen:


mais pour en revenir aux recherches c'est intéressant que ça vous paraisse aussi commun, à croire que les chiffres avancés seraient même sous-estimés ?
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Jean
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?

Message par Jean »

Transidentité chez les mineurs autistes : pas si vite !

TRIBUNE. Un collectif de spécialistes de l’autisme appelle à réserver les soins d’affirmation de genre aux seuls adultes. Explications.


https://www.lepoint.fr/debats/transiden ... 9044_2.php
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?

Message par Jean »

père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Jean
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?

Message par Jean »

Un commentaire d'un médecin
signer un manifeste disant que l'incongruence de genre apparue dans l'enfance se résout à l'âge adulte n'est pas acceptable car c'est faux. Tous les transgenres rencontrés dans le cadre de mon travail en AMP(préservation de la fertilité par autoconservation de spermatozoïdes avant traitement antiandrogenes) pensaient être femmes depuis l'enfance.
Le monde médical sait qu'il ne faut pas se précipiter et tenir compte de TND est important.
De nos jours on n'opère plus les jeunes et un traitement antihormone est réversible pendant deux ans sachant que la souffrance psychologique est terrible quand la puberté transforme en un corps sexué qui n'est pas celui qu'on sait ne pas être. Seuls des centres experts prennent en charge ces jeunes avec de longues listes d' attente.
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