Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?

[Lilette]

Bonne idée les BD de Sophie Labelle pour illustrer la plaquette
Et la plaquette aussi.

[Dehlynah]

C'est drôle parce que mon ex mari dans son témoignage a écrit que par exemple je ne m'épilais pas et que je ne "jouais pas le rôle de fille", le psy m'a demandé en souriant " c'est vrai?" et le premier truc qui m'est venu c'est "j'm'en fous!"
Mes parents m'ont assez reproché de ne pas être féminine- en même temps est -ce qu'on est pas "féminine" ou " masculin" , qu'on montre ses attributs donc, dans le but d'attirer l'autre sexe-si pas besoin de séduire (voire incapacité à jouer ce jeu), pas besoin nons plus de se montrer tel qu'on croit qu'il FAUT se montrer, pas d'obéissance aux injonctions donc...
Un copain il y a un moment déjà, j'avais 24 ans avait dit à d'autres " D. C'est pas une femme!!" Je n'avais pas trop compris, mais ça a fait son chemin...
Bref je ne me sens pas appartenir en effet à un sexe en particulier, de même que je n'appartiens pas à un pays, je crois que ça vient de cette perméabilité globale : sensorielle émotionnelle, identitaire aussi donc, je suis un peu partout à la fois, avec cette impression de flotter dans un no man's land, sans doute aussi parce que je sens mon esprit plus puissant que l'enveloppe charnelle-il est au- delà, désincarné justement -j'en reviens à la dissociation, il y a peut être un lien du coup avec cette non appartenance identitaire...

[Vad]

2 ans après le début de mes questionnements sur la transidentité et la dysphorie, les mêmes pensées sont toujours présentes. Commencer des démarches pour une transition me terrifie malgré la lettre que j'ai du psychologue spécialisé que j'ai vu en août 2018... C'est énervant, parce que j'y pense tous les jours, je ne m'apprécie pas plus physiquement pour autant avec le temps qui passe, ni le temps n'a suffit à dissiper ces sentiments que je croyais pendant longtemps être passagers. Ou bien quelque chose ne va pas dans ma tête?

[freeshost]

Que te sens-tu ?

As-tu besoin de changement physiologiques ? À court terme ? Et à long terme ?

Comment te situes-tu par rapport au binarisme ?

Dans quelle mesure tes décisions sont influencées par le regard d'autrui ?

Des envies ? Des regrets ? Des réticences ? De nouvelles idées ayant émergé de tes expériences (lectures, réflexions, discussions, vécus) durant ces deux ans ?

Et tes intérêts spécifiques, toujours en verve ?

You are just as you are.

[cléa]

Je me reconnais dans beaucoup de points de vos témoignages. Je pense qu'on est humain avant d'être homme ou femme. Qu'il peut y avoir davantage de ressemblances entre une femme et un homme qu'entre personnes du même genre biologique.

Que la culture impacte souvent les rôles et en attribue à chacun.
Mais surtout, que chacun est unique.

Il est possible que l'autisme sorte davantage de ces modèles, de la "barrière" homme/femme. Avec peut-être des causes biologiques, sociales, ou de réflexions personnelles, peut-être dues à l'introversion ?

[Lilette]

Je pense qu'on est humain avant d'être homme ou femme.

Sérieusement ?
Si on pouvait éviter les lieux communs ce serait super, merci.

Bien sûr que nous sommes des êtres humains, & donc ?
Ca n'empêche pas de ne pas se reconnaître dans le genre assigné à la naissance, c'est tellement la phrase bateau qu'on sort à toutes les sauces, qui n'amène rien de plus que ce qu'elle en dit, si on pouvait éviter ça ici ce serait appréciable !

[Autiste ou surdoué ?]

En fait souvent les autistes ont besoin de stabilité, voire de routine

.
Je n'ai pas envie de faire de la polémique, mais enfin, cette phrase, tu l'as écrite hier... Si ce n'est un lieu commun aussi...
Laisse les gens s'exprimer, ne t'arrête pas à une phrase.
Je n'ai pas envie de polémique mais parfois tes jugements me semblent très durs.
Bon, chacun ses différences et ses problèmes, je voulais quand même le dire.

[rauw]

Vous sentez vous concernés par cette problématique?

Pour en revenir au sujet, mon genre m'importe peu... Je préfère ne pas mettre en avant cette information certes (je la trouve peu pertinente dans mon cas), mais la "dysphorie" me touche moins que bien des personnes sur ce forum.

La seule chose qui me trouble (légèrement) est la différence marquée d'attitude d'autrui en fonction du genre (sinon du sexe), ou plus généralement de l'apparence physique. Comme si cela conditionnait l'abord relationnel, par delà l'objectivité.

Les questions "homme ou femme ?" m'embêtent. Parce que je sais que selon la réponse, celle-ci orientera la position de l'interlocuteur.

[cléa]

Bonjour. Je voulais préciser que je ne cherche pas à nier qu'on puisse se reconnaître comme homme ou femme. Avec des idées ou codes féminins ou masculins.. Etc

Ce qui n'empêche pas que je considère les gens comme humains avant tout.

Il est fréquent qu'une personne soit considérée selon son genre biologique, par rapport au concept qu'on se fait de la féminité ou masculinité. (sûrement différent selon cultures)

J'aurais peut-être pu trouver une autre formule mais je n'en ai pas pour le moment.

Je pense effectivement a l'humanité au singulier avant d'y penser au pluriel ( genres / culture / caractère ) mais sans vouloir gommer les différences de chacun. D'ailleurs, si tous étaient uniformes, cela ne ressemblerait à rien.

[freeshost]

I'm only human, after all. Don't put your blame on me.

[Lilette]

"T'es autiste mais t'es humain avant tout"
"On est tous un peu autiste"
Etc etc..
C'est du même acabit.
Et c'est tout autant blessant car ça nie complètement la personne & ce qu'elle est.
C'est un moyen de "dédramatiser" le sujet, ramener les choses à soi & nier le fait que l'individu en face puisse avoir un vécu différent.
En fait c'est ça, c'est nier le ressenti de l'autre, le noyer dans la masse, et puis ça n'est en rien constructif.
Bien sûr qu'on est humain & après?
Ça n'a même jamais été le propos, en fait.

[cléa]

Bonjour @Lilette. Ah, ça je l'entends parfois. Des phrases du genre -"Il est juste un peu autiste." Ou -"Elle est juste un peu autiste." ( notamment pour ma fille.

Je pense que cela vient de gens qui considèrent l'autisme comme faisant partie des maux, des pathologies..

Lorsque on entend -"On est tous un peu autistes." J'imagine que c'est lorsque les gens ne voient pas qui est de l'autre côté de "la façade" Des proches confondent ça avec le besoin d'isolement classique.

Après, je ne veux surtout pas nier la singularité des gens mais c'est juste que le genre de l'individu n'est pas ce qui m'interpelle le plus, sans vouloir mettre mal à l'aise

J'ai davantage réfléchi à la question tout à l'heure et je me dit peut-être est-ce parce-que je ne me définis pas clairement de genre.

[Marisol]

En fait souvent les autistes ont besoin de stabilité, voire de routine

.
Je n'ai pas envie de faire de la polémique, mais enfin, cette phrase, tu l'as écrite hier... Si ce n'est un lieu commun aussi...
Laisse les gens s'exprimer, ne t'arrête pas à une phrase.
Je n'ai pas envie de polémique mais parfois tes jugements me semblent très durs.
Bon, chacun ses différences et ses problèmes, je voulais quand même le dire.

@Lilette : on peut aussi avoir une opinion différente de la tienne et l'exprimer (sans se faire fumer ?)

[Lilette]

En fait souvent les autistes ont besoin de stabilité, voire de routine

.
Je n'ai pas envie de faire de la polémique, mais enfin, cette phrase, tu l'as écrite hier... Si ce n'est un lieu commun aussi...
Laisse les gens s'exprimer, ne t'arrête pas à une phrase.
Je n'ai pas envie de polémique mais parfois tes jugements me semblent très durs.
Bon, chacun ses différences et ses problèmes, je voulais quand même le dire.

@Lilette : on peut aussi avoir une opinion différente de la tienne et l'exprimer (sans se faire fumer ?)

Sinon je peux aussi être concerné & vouloir expliquer en quoi ça me touche sans me faire allumer gratos alors que je ne m'adressais pas à toi & que Cléa m'a répondu intelligemment ?
Surtout le lendemain de mon message, qui ne t'était en plus même pas destiné, tu veux quoi en fait là ?
Quand on te balancera "Il est juste humain" comme nous autres", quand tu parleras de ton fils, en reniant son autisme, on en reparlera.
Parce que ce n'est si ni plus ni moins que ça.
Si tu ne l'as jamais vécu tant mieux pour toi, vraiment.
Tu demanderas à ton ado comment il l'aura vécu lui.
Laisse ceux qui vivent ça exprimer leur ressenti sans t'en mêler, merci.

il y'a une ou des supers BD de Sophie Labelle sur le sujet, du "on est tous humain" (entre autres sujets), je ne la retrouve plus, mais si quelqu'un veut se culturer sur le sujet :
https://www.facebook.com/pg/assigneegar ... e_internal

[Marisol]

.
Je n'ai pas envie de faire de la polémique, mais enfin, cette phrase, tu l'as écrite hier... Si ce n'est un lieu commun aussi...
Laisse les gens s'exprimer, ne t'arrête pas à une phrase.
Je n'ai pas envie de polémique mais parfois tes jugements me semblent très durs.
Bon, chacun ses différences et ses problèmes, je voulais quand même le dire.

@Lilette : on peut aussi avoir une opinion différente de la tienne et l'exprimer (sans se faire fumer ?)

Sinon je peux aussi être concerné & vouloir expliquer en quoi ça me touche sans me faire allumer gratos alors que je ne m'adressais pas à toi & que Cléa m'a répondu intelligemment ?
Surtout le lendemain de mon message, qui ne t'était en plus même pas destiné, tu veux quoi en fait là ?
Quand on te balancera "Il est juste humain" comme nous autres", quand tu parleras de ton fils, en reniant son autisme, on en reparlera.
Parce que ce n'est si ni plus ni moins que ça.
Si tu ne l'as jamais vécu tant mieux pour toi, vraiment.
Tu demanderas à ton ado comment il l'aura vécu lui.
Laisse ceux qui vivent ça exprimer leur ressenti sans t'en mêler, merci.

il y'a une ou des supers BD de Sophie Labelle sur le sujet, du "on est tous humain" (entre autres sujets), je ne la retrouve plus, mais si quelqu'un veut se culturer sur le sujet :
https://www.facebook.com/pg/assigneegar ... e_internal

Mazette ! je ne peux que réitérer : avoir une opinion différente sans se faire fumer ?
Bah non, visiblement.

Par contre, il aurai été classieux de NE PAS UTILISER mon fils et ce que tu as lu sur sa situation.
Ce que MOI, je n’est pas fait.

Je pose une question sur la liberté de s’exprimer et avoir une opinion différente, tu vois l’idée ?

Enfin comme je ne vais pas y passer mon dimanche : je vais aller préparer un repas tellement NT et ennuyeux...
Puis après, nous ferons une balade sur les falaises ; moment privilégié entre Fiston et sa pauvre NT de mère (moi !).

Moment qui permet d’aborder des sujets d'ado avec ou sans TSA.

Ensuite, si j’ai le temps, moi et ma crasse intelligence de NT irons jeter un coup d’œil sur la charte pour savoir s’il faut vraiment être concerné directement pour répondre.

Bon dimanche.