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Je pique des crises tout le temps car je me sens tout le temps incompris quand j'explique petit à petit des explications et différences précis que j'arrête pas de faire et d'avoir que je remarque ou que quand je me remémore de comportements inhabituelles que j'avais petit (quand ma mère viens quelques jours chez moi ou quand j'essaye de me confier à ma famille et entourage très restreint) et je n'arrive pas a tout comprendre ou à retenir beaucoup de choses et d'informations qu'on me dis, je m'énerve quand les gens marmonnent et sont pas honnêtes (de peur je pense que je prenne mal) envers moi au moment que je sors ce qu'il va pas (ne pas me prendre au sérieux, jouer la comédie)
Je suis resté fermé et braquer sans dire un mot a cause de ma tante et ma maman qui encore une fois ma maman n'a pas voulu me comprendre de ce que je ressentais quand j'ai essayé de me confier a ma tante uniquement (j'essayais encore d'expliquer des choses ou comportements inhabituelles que j'avais encore ces derniers jours ou encore des souvenirs que j'avais étant enfant et ado) mais echec elle pensais comme ma mère (c'est dans ma tête et je dois enlever ces idées là de ma tête). Je suis parti dehors pour m'isoler et appeler le samu pour avoir un psychologue ou psychiatre pour pouvoir expliquer l'événement qui s'est passé et d'éviter de faire une crise émotionnelle.
Ma tante, ma mère et ma cousine Stéphanie refuse de me comprendre quand j'essaye de me confier de mon mal être , j'essayais de leur expliquer que je me reconnaissais dans soit des traits autistiques ou TDAH (tout simplement que j'ai un handicap psychologique) alors que pourtant ma cousine Stéphanie n'arrête pas de dire que je lachais jamais ma mère depuis tout petit, que je me mettais sous sa jupe et que je m'accrochais tout le temps à ses jambes et que je regardais fixement ma famille quand ils me parlaient en ne répondant pas à la question (je faisais des bruits bizarres)
mais non ma cousine n'arrête pas constamment de dire que je suis pas autiste ou TDAH et même oser carrement dire que je suis normal psychologiquement ( je ne devrais pas avoir de RQTH car pas de difficultés, ma mère me couvait trop) car elle dis qu'elle en connais plein et que comme j'ai une bonne élocution et une intelligence je ne peux pas l'être et me répète les memes phrases (il faut juste le booster, il est normal, il va s'en sortir, il faut qu'il arrête de se faire des films...) et ma tante dis pareil sauf que elle me dis que c'est à cause des cachets alors que j'ai beau lui dire que ça m'a jamais fait effet, ni du bien (a part les cachets pour l'angoisse: Laroxyl) et c'est pour ça que j'ai arrêter et aussi elle dis qu'elle s'était renseigner sur internet comme elle connaissait pas et que les forums (autisme) c'était du mensonge. Donc ma cousine n'arretais pas de dire que je faisais la gueule alors que j'étais juste fermé dans mon monde je voulais plus sortir un mot et faisais que sortir dehors fumer et boire un café et je parlais à la fin pour juste masquer mon mal être et pour pas faire de crise émotionnelle mais je faisais toujours que penser au mal qu'on m'a encore fait.(être incompris)
Je voulais vos impressions sur ces évènements qui me ronge beaucoup
Confier ses difficultés à ses proches
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Confier ses difficultés à ses proches
Non Diagnostiqué Tsa mais mon médecin traitant et mon psychiatre veulent me faire passer les tests. Reconnu RQTH depuis 10/2020 (Troubles Anxieux chroniques sévères et Phobie sociale)
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Re: Confier ses difficultés à ses proches
Je n'ai pas beaucoup de temps, mais j'ai lu ton post et je vais essayer de t'en dire mon avis : je pense que tu devrais avancer sur ton chemin (tests pour le diagnostic) pour toi, et faire pour l'instant abstraction de l'incompréhension de ton entourage familial.
Il est possible que ta mère participe à l'évaluation diagnostique (cadrée par les médecins avec des questions précises), et quand le diagnostic aura été posé, les médecins seront à même de lui expliquer les choses, ça aura plus de poids parce qu'ils sont professionnels et que ça l'impressionnera. Mais ça ne sera pas miraculeux, quand les gens sont de mauvaise foi et veulent douter, tu ne peux pas les faire changer. C'est ce qui s'est passé avec ma mère, et tant pis pour elle, elle m'a perdue en grande partie, ma sœur également.
Une deuxième chose : tu n'es pas obligé de laisser les gens te juger, dire que tu as été trop gâté, etc... Quand ça arrive, tu peux couper court à des discours qui te mettent dans des cases où tu ne te reconnais pas, et tourner les talons. Quand on me tient des discours comme ça, bien sûr ça me peine si c'est une personne qui en toute logique devrait m'aimer et me comprendre mieux, mais je me barre, je ne reste pas à écouter ça. Je ne vois plus les gens pendant quelque temps, et ça leur passe l'envie de me juger, surtout quand j'explicite bien le genre de choses qu'on n'a pas à dire devant moi. Personne ne devrait te faire honte de ce que tu es, ce n'est pas normal. Tu faisais des bruits ? Et alors ! C'est signe que les médecins ont décelé que tu as besoin d'un appui médical.
Tu t'exprimes bien, et avec de la logique et de la réflexion, en te détachant de l'aspect affectif, de la peur du jugement, tu peux écouter réellement ce qu'ils te disent et les pousser dans leurs retranchements en mettant à jour leurs contradictions, comme Socrate par exemple, jusqu'à ce qu'ils demandent grâce. Fais-toi plaisir, plutôt que ce soit eux qui se défoulent sur toi.
Il est possible que ta mère participe à l'évaluation diagnostique (cadrée par les médecins avec des questions précises), et quand le diagnostic aura été posé, les médecins seront à même de lui expliquer les choses, ça aura plus de poids parce qu'ils sont professionnels et que ça l'impressionnera. Mais ça ne sera pas miraculeux, quand les gens sont de mauvaise foi et veulent douter, tu ne peux pas les faire changer. C'est ce qui s'est passé avec ma mère, et tant pis pour elle, elle m'a perdue en grande partie, ma sœur également.
Une deuxième chose : tu n'es pas obligé de laisser les gens te juger, dire que tu as été trop gâté, etc... Quand ça arrive, tu peux couper court à des discours qui te mettent dans des cases où tu ne te reconnais pas, et tourner les talons. Quand on me tient des discours comme ça, bien sûr ça me peine si c'est une personne qui en toute logique devrait m'aimer et me comprendre mieux, mais je me barre, je ne reste pas à écouter ça. Je ne vois plus les gens pendant quelque temps, et ça leur passe l'envie de me juger, surtout quand j'explicite bien le genre de choses qu'on n'a pas à dire devant moi. Personne ne devrait te faire honte de ce que tu es, ce n'est pas normal. Tu faisais des bruits ? Et alors ! C'est signe que les médecins ont décelé que tu as besoin d'un appui médical.
Tu t'exprimes bien, et avec de la logique et de la réflexion, en te détachant de l'aspect affectif, de la peur du jugement, tu peux écouter réellement ce qu'ils te disent et les pousser dans leurs retranchements en mettant à jour leurs contradictions, comme Socrate par exemple, jusqu'à ce qu'ils demandent grâce. Fais-toi plaisir, plutôt que ce soit eux qui se défoulent sur toi.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.