Envies suicidaires (suicide) ...

[Fluxus]

Même quand tout va presque bien dans ma vie, j'y pense...

Et là j'y pense de manière très extrême. Parce que c'est tellement évident que parfois, vaut mieux mettre fin à son existence que de continuer dans quelque chose qui n'a pas de sens...

[Cracotte...]

Même quand tout va presque bien dans ma vie, j'y pense...

Et là j'y pense de manière très extrême. Parce que c'est tellement évident que parfois, vaut mieux mettre fin à son existence que de continuer dans quelque chose qui n'a pas de sens...

Pareil,je me dis qu'il y a une solution et appaisement car chaque jour est difficile et intense et que ce sera toujours aisni...

[MissPiouPiou]

J'y pense tous les jours depuis maintenant quelques années. Toujours les mêmes questions : Rester en vie ou ne pas rester en vie ? Je le fait ou je le fait pas ? ... Avec des scènes bien détaillées et précises.

[Ganou]

Idem depuis le 9 novembre, je m'en souviens parce que ça ne se présente pas comme les innombrables phases suicidaires depuis l'enfance. En vieillissant j'ai perdu l'envie de mourir, en se rapprochant de l'échéance on fini par mesurer ce que ça signifie et par le craindre, donc je ne suis pas dans le fantasme morbide qui m'a si souvent submergée, et qui paradoxalement me donnait le courage de continuer en me disant "demain, si je veux, tout s'arrête".... Cette fois ci c'était en sortant de thérapie, car j'étais dubitative sur les progrès que l'infirmière psy constate de séances en séances, sur mes ressources et mon potentiel pour avancer vers une existence plus heureuse. Je regagnais ma voiture avec une sorte de découragement, voyant le verre plutôt sous le prisme de son vide, évaluant tout le parcours et les efforts pour une vie qui reste médiocre, et c'est là qu'un flash suicidaire s'est imposé et ça revient tous les jours. Comme une obsession. Parfois je me sens ralentie, dans une sorte d'irréalité, les idées suicidaires me frôlent mais je passe à autre chose. Parfois c'est la première pensée du matin, ces jours là je tourne en boucle quel que soit mon état de fatigue ou mes occupations, j'ai l'impression que toutes mes émotions viennent en même temps toquer à la porte et j'ai, par précaution, accepté à la dernière séance de me faire prescrire une boîte de xanax au cas où ça devienne trop insupportable. Je revois l'infirmière dans quelques jours, la veille de mes 46 ans, je suis ses conseils (me couper des infos, me reposer au mieux, apprendre à reconnaître les signes qui montrent que je me rapproche dangereusement de la zone rouge, un tas de choses qui m'aident à tenir). Je n'ai pas pris le temps de lire toutes les réponses de cette discussion, je pense que la plupart d'entre nous sommes malheureusement un jour en proie à ces "envies" et je ne pourrais que conseiller de se faire accompagner par un/e pro qui saura accueillir, conseiller, soutenir.... Courage

[Curiouser]

et je ne pourrais que conseiller de se faire accompagner par un/e pro qui saura accueillir, conseiller, soutenir....

C'est un excellent conseil en effet.

Bon courage à toi aussi, Ganou !

(en te souhaitant aussi de la chance pour tes démarches administratives et celles pour la recherche de logement, c'est anxiogène et difficile comme situation...)

[Ganou]

et je ne pourrais que conseiller de se faire accompagner par un/e pro qui saura accueillir, conseiller, soutenir....

C'est un excellent conseil en effet.

Bon courage à toi aussi, Ganou !

(en te souhaitant aussi de la chance pour tes démarches administratives et celles pour la recherche de logement, c'est anxiogène et difficile comme situation...)

Merci Curiouser...

[unpassant22]

De ma naissance jusqu'à une journée de stage quand j'étais en terminal de bac, je n'y pensais pas.

Après cette journée jusqu'à il y a 5-6 ans je n'y pensais pas mais j'avoue que depuis quelques années ça atteint des sommets.

L'année dernière j'étais suivi par une personne mais ça n'allait pas mieux donc gardez pour vous vos phrases toute faite comme par exemple "il faut consulter un pro" ! Merci d'avance

Je me demande pourquoi je suis né, à part constamment être en souffrance, toujours subir. En plus de ça
dans ma vie je n'aurais jamais été réellement heureux.

Je déteste la vie d'adulte.

Quand j'étais au lycée, même si je détestais ce que je faisais, je préférais largement les journées au lycée que les journées en entreprise. J'ai l'impression de ne pas avoir ma place dans ce monde.

Évidemment durant ma vie j'ai eu des journées agréables mais c'est quoi 1 à 2 journées par an et encore c'est clairement un nombre optimiste . Et sans exagérer c'est le néant depuis fin 2017.

Hier j'ai lu les messages d'une personne dans la trentaine sur ce forum qui était aussi en détresse mais impossible de retrouver ses messages. Très étrange ! En tout cas elle était encore chez ses parents, avait un chien mais incapable de s'en occuper correctement et sa mere faisait tout pour qu'elle ne le fasse pas adopter !

Si vous avez une piste sur ce que je parle, je suis preneur !

[EnHans]

De ma naissance jusqu'à une journée de stage quand j'étais en terminal de bac, je n'y pensais pas.

Après cette journée jusqu'à il y a 5-6 ans je n'y pensais pas mais j'avoue que depuis quelques années ça atteint des sommets.

L'année dernière j'étais suivi par une personne mais ça n'allait pas mieux donc gardez pour vous vos phrases toute faite comme par exemple "il faut consulter un pro" ! Merci d'avance

Je me demande pourquoi je suis né, à part constamment être en souffrance, toujours subir. En plus de ça
dans ma vie je n'aurais jamais été réellement heureux.

Je déteste la vie d'adulte.

Quand j'étais au lycée, même si je détestais ce que je faisais, je préférais largement les journées au lycée que les journées en entreprise. J'ai l'impression de ne pas avoir ma place dans ce monde.

Évidemment durant ma vie j'ai eu des journées agréables mais c'est quoi 1 à 2 journées par an et encore c'est clairement un nombre optimiste . Et sans exagérer c'est le néant depuis fin 2017.

Hier j'ai lu les messages d'une personne dans la trentaine sur ce forum qui était aussi en détresse mais impossible de retrouver ses messages. Très étrange ! En tout cas elle était encore chez ses parents, avait un chien mais incapable de s'en occuper correctement et sa mere faisait tout pour qu'elle ne le fasse pas adopter !

Si vous avez une piste sur ce que je parle, je suis preneur !

viewtopic.php?f=4&t=18904

[unpassant22]

De ma naissance jusqu'à une journée de stage quand j'étais en terminal de bac, je n'y pensais pas.

Après cette journée jusqu'à il y a 5-6 ans je n'y pensais pas mais j'avoue que depuis quelques années ça atteint des sommets.

L'année dernière j'étais suivi par une personne mais ça n'allait pas mieux donc gardez pour vous vos phrases toute faite comme par exemple "il faut consulter un pro" ! Merci d'avance

Je me demande pourquoi je suis né, à part constamment être en souffrance, toujours subir. En plus de ça
dans ma vie je n'aurais jamais été réellement heureux.

Je déteste la vie d'adulte.

Quand j'étais au lycée, même si je détestais ce que je faisais, je préférais largement les journées au lycée que les journées en entreprise. J'ai l'impression de ne pas avoir ma place dans ce monde.

Évidemment durant ma vie j'ai eu des journées agréables mais c'est quoi 1 à 2 journées par an et encore c'est clairement un nombre optimiste . Et sans exagérer c'est le néant depuis fin 2017.

Hier j'ai lu les messages d'une personne dans la trentaine sur ce forum qui était aussi en détresse mais impossible de retrouver ses messages. Très étrange ! En tout cas elle était encore chez ses parents, avait un chien mais incapable de s'en occuper correctement et sa mere faisait tout pour qu'elle ne le fasse pas adopter !

Si vous avez une piste sur ce que je parle, je suis preneur !

viewtopic.php?f=4&t=18904

Rooh rapide ! Merci beaucoup c’était bien de ça dont je parlais !

[Space]

Même quand tout va presque bien dans ma vie, j'y pense...

Et là j'y pense de manière très extrême. Parce que c'est tellement évident que parfois, vaut mieux mettre fin à son existence que de continuer dans quelque chose qui n'a pas de sens...

Idem…

Quant à trouver une personne qui puisse m’épauler, je ne vois pas comment on peut m’aider. Ma double différence (HQI+TSA) restera quoi qu’il arrive et je suis seule à faire avec.

[Fluxus]

Oula, ce vieux message qui revient date un petit peu.

Aujourd'hui ça va beaucoup mieux et on fait en sorte que ça dure le plus longtemps possible mais si des gens arrivent à se sentir moins seuls en partageant des ressentis similaires et que ça aide à mettre des mots sur des émotions qui sont complexes, pourquoi pas...

Je propose un petit débriefing de mon parcours... En espérant qu'il puisse redonner un peu d'espoir aux personnes qui en ont besoin :

Y a quasi 1 an, j'étais dans un très très très très sale état parce que malgré mon diag TSA, j'avais pas encore toutes les aides nécessaires et on n'avait pas encore trouvé de moyen de traiter mes comorbidités, notamment ma dépression qui était à un stade très très sévère depuis plus de 10 ans... Et surtout, on n'avait pas trouvé les bons professionnels pour ça... A tout ça s'ajoutaient mes problèmes de santé physique qui m'ont fait vivre un enfer pendant les 3 dernières années.

Y a environ 1 an, j'ai tenté de faire de grosses bêtises mais y a quasi 1 an, on a aussi réussi à trouver des professionnels très compétents, spécialistes du TSA et avec des approches pertinentes pour traiter mes comorbidités...

J'ai décidé de refaire confiance alors que littéralement tout m'en empêchait, notamment avec les mauvaises expériences liées à la psychiatrie que j'ai pu connaître dans ma vie.

J'avais des projets, des choses qui ne tenaient à rien mais... J'avais réussi à me projeter dans quelque chose pour la première fois depuis... Très longtemps... Alors, j'ai saisi les opportunités que j'avais...

J'ai décidé de reprendre les choses en main à ma manière. J'étais venue chialer en pleine crise suicidaire sur le forum que je trouvais ça triste qu'on ne m'ait jamais laissé choisir les professionnels qui me convenaient dans mes suivis, que toute ma vie, on m'avait imposé des choses et j'avais pas mon mot à dire, c'était comme ça et puis c'est tout...

Cette fois-ci, c'est moi qui ai décidé, c'est moi qui ai réclamé. Et contre toute attente... Eh bien pour rien au monde je ne le regretterais. Ma vie a changé. Je n'ai fait que voir des progrès, des avancées, du mieux et mon état qui s'améliorait alors que j'étais juste au fond du trou et que tout ne tenait plus à rien...

On a réussi à trouver des traitements et des thérapies adaptés pour mes comorbidités et des prises en charge adaptées pour les difficultés liées à mon autisme.

Et en fait, je revis. Je revis alors que j'ai passé des années entières à survivre... Alors bien-sûr, tout n'est pas parfait mais ma vie n'a plus rien à voir avec celle d'avant... En tout cas, intérieurement.

Voilà, au vu du nombre conséquent de publications que j'ai pu laisser sur ce topic ces dernières années, je pense que c'est quand même sympa que je puisse écrire ici qu'aujourd'hui ma vie a changé.

[unpassant22]

Oula, ce vieux message qui revient date un petit peu.

Aujourd'hui ça va beaucoup mieux et on fait en sorte que ça dure le plus longtemps possible mais si des gens arrivent à se sentir moins seuls en partageant des ressentis similaires et que ça aide à mettre des mots sur des émotions qui sont complexes, pourquoi pas...

Je propose un petit débriefing de mon parcours... En espérant qu'il puisse redonner un peu d'espoir aux personnes qui en ont besoin :

Y a quasi 1 an, j'étais dans un très très très très sale état parce que malgré mon diag TSA, j'avais pas encore toutes les aides nécessaires et on n'avait pas encore trouvé de moyen de traiter mes comorbidités, notamment ma dépression qui était à un stade très très sévère depuis plus de 10 ans... Et surtout, on n'avait pas trouvé les bons professionnels pour ça... A tout ça s'ajoutaient mes problèmes de santé physique qui m'ont fait vivre un enfer pendant les 3 dernières années.

Y a environ 1 an, j'ai tenté de faire de grosses bêtises mais y a quasi 1 an, on a aussi réussi à trouver des professionnels très compétents, spécialistes du TSA et avec des approches pertinentes pour traiter mes comorbidités...

J'ai décidé de refaire confiance alors que littéralement tout m'en empêchait, notamment avec les mauvaises expériences liées à la psychiatrie que j'ai pu connaître dans ma vie.

J'avais des projets, des choses qui ne tenaient à rien mais... J'avais réussi à me projeter dans quelque chose pour la première fois depuis... Très longtemps... Alors, j'ai saisi les opportunités que j'avais...

J'ai décidé de reprendre les choses en main à ma manière. J'étais venue chialer en pleine crise suicidaire sur le forum que je trouvais ça triste qu'on ne m'ait jamais laissé choisir les professionnels qui me convenaient dans mes suivis, que toute ma vie, on m'avait imposé des choses et j'avais pas mon mot à dire, c'était comme ça et puis c'est tout...

Cette fois-ci, c'est moi qui ai décidé, c'est moi qui ai réclamé. Et contre toute attente... Eh bien pour rien au monde je ne le regretterais. Ma vie a changé. Je n'ai fait que voir des progrès, des avancées, du mieux et mon état qui s'améliorait alors que j'étais juste au fond du trou et que tout ne tenait plus à rien...

On a réussi à trouver des traitements et des thérapies adaptés pour mes comorbidités et des prises en charge adaptées pour les difficultés liées à mon autisme.

Et en fait, je revis. Je revis alors que j'ai passé des années entières à survivre... Alors bien-sûr, tout n'est pas parfait mais ma vie n'a plus rien à voir avec celle d'avant... En tout cas, intérieurement.

Voilà, au vu du nombre conséquent de publications que j'ai pu laisser sur ce topic ces dernières années, je pense que c'est quand même sympa que je puisse écrire ici qu'aujourd'hui ma vie a changé.

Quels sont les métiers des pros que tu as vu ? Je peux être intéressé.

[Fluxus]

Quels sont les métiers des pros que tu as vu ? Je peux être intéressé.

1 médecin psychiatre spécialisé TSA en clinique psy et 1 psychologue-psychothérapeute spécialisé TSA aussi, en libéral avec approches TCC, EMDR et autres approches sympas. Ça c'est pour traiter les comorbidités de mon TSA.

Pas de secrets, pas de méthodes loufoques ou autre.

Alors oui, je suis d'accord, ce n'est vraiment pas facile à trouver ! Personnellement, j'ai la chance d'avoir pu tomber sur les bonnes personnes et je fais toujours pas mal de route pour me rendre à mes RDV mais ça vaut le coup.

Avoir un 100% ALD, ça peut aider aussi pour les déplacements pour s'y rendre. Mais je m'y connais moins en administratif.


Je n'ai jamais été fan des traitements psychotropes ou autre, d'autant plus que j'ai eu plusieurs mauvaises expériences par le passé mais... J'ai trouvé 1 psychiatre à l'écoute, qui a pris en compte mes ressentis, mes expériences passées, m'a proposé un traitement adapté et progressif et je n'ai eu aucun souci avec.

Ça m'a énormément stabilisé et maintenant, je bosse beaucoup en psychothérapie pour essayer de reconstruire tout ce que j'ai perdu et pour réapprendre à faire des choses et à retrouver une certaine stabilité qui pourra perdurer quand je pourrai enfin arrêter le traitement AD.

Pour ce qui est de la prise en charge des difficultés liées au TSA, je bénéficie des aides d'un SAMSAH TSA, j'ai 1 éducateur spécialisé qui est mon référent (le meilleur éduc spé du monde et un beau gosse en plus, comme il le dit lui-même), 1 jobcoach, 1 psy du travail...

Et mes prises en charge au SAMSAH sont très complémentaires avec ce que je travaille en psychothérapie et ça me donne l'opportunité de mettre énormément de choses en pratique, donc tout se croise et c'est cool.

La plupart de mes difficultés font l'objet d'un réapprentissage plutôt que d'un apprentissage mais on avance, même si c'est vraiment pas agréable ou une partie de plaisir au début, je sais que sur long terme, y aura de beaux résultats.

J'ai du me résigner à accepter de me faire aider, c'est pas facile, ça demande de se confronter à des difficultés, ça demande du temps, ça demande de faire confiance mais quand on n'a plus rien mais quelques lueurs d'espoir de s'en sortir et des rêves, je pense que ça peut aider à trouver les ressources nécessaires pour s'en sortir. Se dire qu'on n'a pas le choix, que c'est un passage obligé quand on ne trouve plus de piste pour s'en sortir, que ça va être difficile, que y a pas d'anesthésie qui va nous empêcher de ressentir les difficultés... Mais qu'il faut le faire.

Attention, je ne fais pas une généralité, je parle de mon expérience personnelle, je sais très bien que ce que je dis n'est pas valable pour tout le monde mais j'explique par quels raisonnements je suis passée. Et surtout, je pense qu'il y a un truc que je retiens : C'est que toutes les émotions sont légitimes, tous les ressentis sont légitimes, notre souffrance est légitime...

Et quand on est dans un état aussi atroce que celui d'une pathologie psychique sévère, on ne voit parfois pas toutes les opportunités qui s'offrent à nous et mentalement, on n'est plus disponible, même si on pense parfois garder le contrôle et on n'a parfois pas la vision globale de tout ce qui peut permettre d'aller mieux. Maintenant que je vais mieux, j'arrive à percevoir ces choses.


Je l'accorde, c'est pas facile de trouver des professionnels compétents, c'est pas facile de trouver des professionnels tout court parfois, c'est pas facile de trouver des services pour les prises en charge, c'est souvent loin, long dans les démarches... Personnellement, j'ai eu la chance... De trouver des professionnels qui ont bien voulu m'aider et avec qui je sentais que ça allait passer.

A partir du moment où on se sent prêt, où on demande à être aidé, ça facilite beaucoup la chose. Ça ne veut pas dire que le travail va être simple, loin de là mais... Ça aide déjà beaucoup de faire la démarche. Et de verbaliser ce qu'on veut en fait.

[unpassant22]

Quels sont les métiers des pros que tu as vu ? Je peux être intéressé.

1 médecin psychiatre spécialisé TSA en clinique psy et 1 psychologue-psychothérapeute spécialisé TSA aussi, en libéral avec approches TCC, EMDR et autres approches sympas. Ça c'est pour traiter les comorbidités de mon TSA.

Pas de secrets, pas de méthodes loufoques ou autre.

Alors oui, je suis d'accord, ce n'est vraiment pas facile à trouver ! Personnellement, j'ai la chance d'avoir pu tomber sur les bonnes personnes et je fais toujours pas mal de route pour me rendre à mes RDV mais ça vaut le coup.

Avoir un 100% ALD, ça peut aider aussi pour les déplacements pour s'y rendre. Mais je m'y connais moins en administratif.


Je n'ai jamais été fan des traitements psychotropes ou autre, d'autant plus que j'ai eu plusieurs mauvaises expériences par le passé mais... J'ai trouvé 1 psychiatre à l'écoute, qui a pris en compte mes ressentis, mes expériences passées, m'a proposé un traitement adapté et progressif et je n'ai eu aucun souci avec.

Ça m'a énormément stabilisé et maintenant, je bosse beaucoup en psychothérapie pour essayer de reconstruire tout ce que j'ai perdu et pour réapprendre à faire des choses et à retrouver une certaine stabilité qui pourra perdurer quand je pourrai enfin arrêter le traitement AD.

Pour ce qui est de la prise en charge des difficultés liées au TSA, je bénéficie des aides d'un SAMSAH TSA, j'ai 1 éducateur spécialisé qui est mon référent (le meilleur éduc spé du monde et un beau gosse en plus, comme il le dit lui-même), 1 jobcoach, 1 psy du travail...

Et mes prises en charge au SAMSAH sont très complémentaires avec ce que je travaille en psychothérapie et ça me donne l'opportunité de mettre énormément de choses en pratique, donc tout se croise et c'est cool.

La plupart de mes difficultés font l'objet d'un réapprentissage plutôt que d'un apprentissage mais on avance, même si c'est vraiment pas agréable ou une partie de plaisir au début, je sais que sur long terme, y aura de beaux résultats.

J'ai du me résigner à accepter de me faire aider, c'est pas facile, ça demande de se confronter à des difficultés, ça demande du temps, ça demande de faire confiance mais quand on n'a plus rien mais quelques lueurs d'espoir de s'en sortir et des rêves, je pense que ça peut aider à trouver les ressources nécessaires pour s'en sortir. Se dire qu'on n'a pas le choix, que c'est un passage obligé quand on ne trouve plus de piste pour s'en sortir, que ça va être difficile, que y a pas d'anesthésie qui va nous empêcher de ressentir les difficultés... Mais qu'il faut le faire.

Attention, je ne fais pas une généralité, je parle de mon expérience personnelle, je sais très bien que ce que je dis n'est pas valable pour tout le monde mais j'explique par quels raisonnements je suis passée. Et surtout, je pense qu'il y a un truc que je retiens : C'est que toutes les émotions sont légitimes, tous les ressentis sont légitimes, notre souffrance est légitime...

Et quand on est dans un état aussi atroce que celui d'une pathologie psychique sévère, on ne voit parfois pas toutes les opportunités qui s'offrent à nous et mentalement, on n'est plus disponible, même si on pense parfois garder le contrôle et on n'a parfois pas la vision globale de tout ce qui peut permettre d'aller mieux. Maintenant que je vais mieux, j'arrive à percevoir ces choses.


Je l'accorde, c'est pas facile de trouver des professionnels compétents, c'est pas facile de trouver des professionnels tout court parfois, c'est pas facile de trouver des services pour les prises en charge, c'est souvent loin, long dans les démarches... Personnellement, j'ai eu la chance... De trouver des professionnels qui ont bien voulu m'aider et avec qui je sentais que ça allait passer.

A partir du moment où on se sent prêt, où on demande à être aidé, ça facilite beaucoup la chose. Ça ne veut pas dire que le travail va être simple, loin de là mais... Ça aide déjà beaucoup de faire la démarche. Et de verbaliser ce qu'on veut en fait.

merci pour ta réponse.

Le SAMSAH je connais, j'ai eu une aide (sans succès) fin 2015-mi 2016.

2015 j'étais prêt à me faire aider mais mi 2016 (SAMSAH), toute la motivation est partie et puis après la situation n'a fait que s'aggraver.

En début d'année dernière, lueur d'espoir en voyant une personne "spécialisée" mais après quelques mois, 0 bénéfice et en plus un trou dans mon compte bancaire .



Bref je ne veux plus voir qui que ce soit si on ne me montre pas des résultats fiables avant car ras le bol d'être dans l'espoir et que ça fasse un gros flop (peut être il y aura des résultats )

[aspi_rateur]

Je me suis habitué à y penser plusieurs fois par jour. Je déteste la vie, qui a décidé de me condamner à souffrir.
Mon entourage ne semble pas accepter que c'est mon destin. Je crois que c'est normal. Mais par manque de courage je choisis de continuer à souffrir.... Pour l'instant.