humeur du jour/du moment.

[Petronille]

Aaaah, je ne savais pas qu'on était de la même secte ! (j'y suis pas depuis très longtemps, c'est une reconversion)
Comme quoi, ça dépend vachement des départements, j'ai de la chance avec une correspondante handicap très sympa.
Enfin, j'ai surtout de la chance d'avoir des chefs pas cons.

[Fluxus]

C'est la première fois depuis un moment que je passe une journée entière à jouer en boucle sur les mêmes jeux... Bien addictifs en plus !

En soi, j'ai passé une plutôt bonne journée mais je suis éclatée... Surtout ce changement d'heure où l'on est censé dormir 1h de plus mais où au final, on se lève 1h plus tôt...

J'ai besoin d'un giga dodo là...

[masebast]

C'est marrant cette histoire d'humeur du jour/moment.

Longtemps, à la question "comment ça va ?", je ne savais pas quoi répondre. A la fin on ne me demandait plus. Maintenant, je demande en premier (en milieu professionel) comme ça je ne dois jamais vraiment répondre, et je peux enchainer sur le contenu de l'interlocuteur. Ou alors vous sortez le "Tu vas bien ?" et la réponse est déjà dedans. Tout est réglé avant même de commencer.

Me souviens à l'Université, un type de ma classe qui me pose la question. Et moi comme d'habitude, perplexe (je ne sais pas de quoi j'avais l'air à ce moment là), je commence une sorte d'introspection silencieuse pour savoir comment je me sens, l'idée qui m'habite, etc. Et le type en face agacé m'a fait un blanc violent et il est parti en haussant les épaules. Soulagement !

Il faut vraiment des émotions intenses pour que je puisse parler d'humeur, colère, tristesse, joie, etc. Et encore, même en colère, je ne dois pas l'être vraiment puisque ça ne reste pas. C'est plutôt une bonne nouvelle non ? Il y a des personnes, elles sont fachées toute leur vie je crois. Même leur rire est un rire faché ! J'en ai connu un comme ça.

[Fluxus]

J'suis perplexe sur certaines choses...

Dans un de mes cours de l'univ qui est consacré aux écoles et aux sociétés inclusives, on fait encore tout un blabla sur HPI/EIP/Appelez ça comme vous voulez, en prenant la peine d'écrire une diapositive entière sur les pauvres petit surdoués qui sont apparemment en échec scolaire alors que... Mythe, mythe et mythe. Les 3/4 qui n'ont aucun trouble s'en sortent généralement très bien et ont même des capacités d'adaptation qui fonctionnent super bien... Et là, non, je ne suis pas dans le cliché. C'est la vérité pour la plupart qui n'ont pas de troubles.

Ensuite, ça parle des troubles mnésiques, des troubles dys...

Mais à aucun moment, on parle des troubles du spectre de l'autisme dans le cadre scolaire...

Je suis un peu déçue.

Avec mon parcours et la spécialisation que je compte choisir, je bosserai plus (au sens +) sur le TSA mais là...

Bref... Je pense que ça se passe de commentaire. Je pense qu'il faut un jour stopper ce cliché inversé de l'échec scolaire sur les hauts potentiels qui n'ont aucune autre particularité et pas de troubles à côté.

Qu'on en fasse un besoin spécifique... Je veux bien quand même, notamment pour ceux qui sont assez hétérogènes et ont des difficultés à côté... Mais de là à faire une partie entière pour parler des HPI en échec scolaire et à aucun moment, évoquer la scolarisation des personnes autistes ou juste les troubles du spectre de l'autisme, franchement, j'ai du mal...


Disons que j'ai le cul entre 3 chaises, en tant que personne autiste, dyspraxique et HPI (même si je préfère l'oublier, celui-là, ce dernier)...

[Fluxus]

Je me sens de nouveau triste ce soir. Je retiens mes larmes quand il y a les autres à la maison, pour ne rien montrer et pas donner l'impression que ça va pas ou que je chiale pour rien...

Mais je suis juste triste. Je me sens seule.

J'aime beaucoup les Smartgames que j'ai achetés et ça me satisfait beaucoup. Mais ça ne retire pas ma tristesse et ça ne comble pas ma solitude...

Pourtant, d'habitude, j'ai pas besoin des autres quand je suis triste. J'ai juste besoin de rester seule dans un coin et d'attendre que ça passe... Ou plutôt, c'est ce que j'ai pris l'habitude de faire...

Mais ces derniers temps, ça devient de plus en plus compliqué. Je sais bien, malgré tout, malgré le fait que j'ai toujours du mal avec la sociabilité, que là, je rentre dans ma 3ème année à rester loin de tout et que ça commence à devenir très compliqué.

Je me sens pas bien. Je ne suis plus dans les mêmes états émotionnels qu'avant lorsque je repensais au traumatisme qui m'a mené dans toute cette merde mais je me sens toujours mal. Mais pas pour les mêmes raisons, je crois.

Je pense que je commence à réaliser que c'est très excessif et que j'en arrive vraiment à un vrai ras-le-cul de rester seule, de pas pouvoir recommencer à m'amuser comme avant, de plus voir personne, de plus pouvoir rien faire, que tout soit toujours extrêmement compliqué...

Sauf que mon souci, c'est que j'arrive toujours pas à me bouger pour faire quelque chose... Ou pour sortir... Ou que sais-je... Ça demande encore trop d'organisation pour moi et je trouve ça complexe... Je ne sais pas...

Je sais juste pas quoi faire. Je me sens juste seule et triste. Ça fait plusieurs fois ces derniers temps.

Sauf que cette fois-ci, même en ayant une occupation, ça ne comble rien et ça m'attriste vraiment beaucoup. A ça, s'ajoutent les problèmes liés à l'université où j'ai déjà du relancer plusieurs personnes depuis le début de l'année parce qu'il manque pleins de choses dans mes aménagements et l'organisation de mes cours... Et j'ai toujours l'impression qu'on finit par m'oublier... Que je passe à la trappe.

Je sais que ça ne me concerne pas spécifiquement, qu'ils ont juste beaucoup de retard sur pleins de choses et que du coup, ça prend du temps... Mais je me sens tellement seule que je finis par me sentir concernée en solo...

Bref, je suis gavée.

Je me sens tellement triste d'être alone que je suis presque en train d'hésiter à envoyer un message à Psychopompologue Shadok...

Mais qu'est-ce qu'un Psychopompologue Shadok peut faire quand son patient Shadok adoré lui dit qu'il se sent seul et que ça le rend triste ?



Moi j'aimerais bien avoir juste un câlin Shadok.

[user3571]

Le calme est revenu. La mélatonie 5mg est plus efficace pour mon endormissement.

Sport à vélo majestueux sur les bords de vienne. Mon ressentit c'est que c'était joyeux, positif inspirant.

Après je continue d'écrire une histoire . Depuis le temps que je le travaille, ca va peux être porté mieux ses fruits sur le papier.

Le rangement je le reprends demain, quand y'a trop de bazar ça merdoie.

Je suis avec mes bouchons d'oreille. Demain sera un nouveau jour.

[user3571]

J'suis perplexe sur certaines choses...

Dans un de mes cours de l'univ qui est consacré aux écoles et aux sociétés inclusives, on fait encore tout un blabla sur HPI/EIP/Appelez ça comme vous voulez, en prenant la peine d'écrire une diapositive entière sur les pauvres petit surdoués qui sont apparemment en échec scolaire alors que... Mythe, mythe et mythe. Les 3/4 qui n'ont aucun trouble s'en sortent généralement très bien et ont même des capacités d'adaptation qui fonctionnent super bien... Et là, non, je ne suis pas dans le cliché. C'est la vérité pour la plupart qui n'ont pas de troubles.

Ensuite, ça parle des troubles mnésiques, des troubles dys...

Mais à aucun moment, on parle des troubles du spectre de l'autisme dans le cadre scolaire...

Je suis un peu déçue.

Avec mon parcours et la spécialisation que je compte choisir, je bosserai plus (au sens +) sur le TSA mais là...

Bref... Je pense que ça se passe de commentaire. Je pense qu'il faut un jour stopper ce cliché inversé de l'échec scolaire sur les hauts potentiels qui n'ont aucune autre particularité et pas de troubles à côté.

Qu'on en fasse un besoin spécifique... Je veux bien quand même, notamment pour ceux qui sont assez hétérogènes et ont des difficultés à côté... Mais de là à faire une partie entière pour parler des HPI en échec scolaire et à aucun moment, évoquer la scolarisation des personnes autistes ou juste les troubles du spectre de l'autisme, franchement, j'ai du mal...


Disons que j'ai le cul entre 3 chaises, en tant que personne autiste, dyspraxique et HPI (même si je préfère l'oublier, celui-là, ce dernier)...

ca agite pas mal l'intelligencia. Et l'échec scolaire ca a rien à voir avec le HPI, non du tout.

[Fluxus]

En plein début de crise ce soir... Je pense que je commence à accumuler un peu trop de fatigue psychique en plus des longues journées parce qu'à cause du changement d'heure, ça m'a tout détraqué d'1h et en plus, je m'en prends un peu plein la gueule en ce moment... C'est compliqué.

Je vais essayer de dormir si j'y arrive...

Ça fait 2 jours que je retiens mes larmes parce que ma situation me rend juste giga triste pour pleins de raisons différentes...



Tellement fatiguée qu'en début de soirée, j'ai même enfilé ma polaire à l'envers... Avec la fermeture éclair sur l'arrière au lieu de l'avant...

Je tolère plus les bruits, ni les odeurs, ni la lumière... Et j'arrive même plus à suivre une conversation ou juste un semblant. Jsuis gavée, je veux dormir...

[user3571]

J+3 depuis mes pleurs chez mon médeçin traitant, troisième jour de novembre. Comme à peu près chaque hiver, je suis beaucoup plus épuisé et le sommeil est toujours instable. Et malgré l'adversité j'ai remis en selle des choses dans le bon sens.

Inspiration: les podcasts de 2000 ans d'histoire .

Je vais aller en salle de sport me défouler.

J'ai dans ma playlist ma playlist spéciale.

[masebast]

Je crois comprendre que la peur appelle à se tenir à quelque chose. Cette chose c’est un garde corps face aux sens qui traversent nos existences comme des vraies tempêtes. Il est manifestement possible de vider l’océan de toute sa puissance, pour laisser place à une baignoire vide dont on a ni besoin, ni intérêt à ce qu’elle soit remplie. Tout ce qui faisait cet océan est réduit à une mécanique des courants sans signification particulière. Il devient un corps étranger tenu à distance par rapport à un espace artificiel dans lequel la peur nous maintient désormais vidé de nous-mêmes.

[Cardamome]

Tellement fatiguée qu'en début de soirée, j'ai même enfilé ma polaire à l'envers... Avec la fermeture éclair sur l'arrière au lieu de l'avant...

Quand mon fils a fait son meltdown l'autre jour, entre autre détail qui m'a alertée sur son état: il avait son pull à l'envers. Ça faisait des années que ça lui était pas arrivé (à la fois mettre des habitants l'envers et le meltdown).
Un pull avec un col rond et qui gênait vraiment beaucoup d'être mis "devant derrière", toute la journée. Au niveau de la pomme d'Adam: le truc très inconfortable. Je savais bien que ça indiquait qu'il était complètement à bout.
Il ne s'en était pas aperçu.
C'est
J'espère que tu parviens à récupérer...

[Ivanovna]

Aaaah, je ne savais pas qu'on était de la même secte ! (j'y suis pas depuis très longtemps, c'est une reconversion)
Comme quoi, ça dépend vachement des départements, j'ai de la chance avec une correspondante handicap très sympa.
Enfin, j'ai surtout de la chance d'avoir des chefs pas cons.

Ça va être compliqué d'y retourner tout de même...
Heureusement que j'ai rendez-vous le 28 chez le psychiatre.
J'ai compté 9 jours de boulot jusqu'au 28.
Quand je bosse, je compte les heures et minutes. Il me faut travailler 7h42 par jour, avec 45 minutes de pause méridienne obligatoire ; que c'est long !

Et ce qui est le plus rude est le vide d'un point de vue humain, i.e. aucun soutien voire une hostilité franche. L'impression d'être de retour au collège.

[Fluxus]

Tellement fatiguée qu'en début de soirée, j'ai même enfilé ma polaire à l'envers... Avec la fermeture éclair sur l'arrière au lieu de l'avant...

Quand mon fils a fait son meltdown l'autre jour, entre autre détail qui m'a alertée sur son état: il avait son pull à l'envers. Ça faisait des années que ça lui était pas arrivé (à la fois mettre des habitants l'envers et le meltdown).
Un pull avec un col rond et qui gênait vraiment beaucoup d'être mis "devant derrière", toute la journée. Au niveau de la pomme d'Adam: le truc très inconfortable. Je savais bien que ça indiquait qu'il était complètement à bout.
Il ne s'en était pas aperçu.
C'est
J'espère que tu parviens à récupérer...

J'ai fini par m'en rendre compte assez rapidement, heureusement, parce que j'ai vu que quand j'ai essayé par réflexe de remonter la fermeture, elle n'apparaissait pas devant et en terme dr sensation, c'était clairement pas agréable du tout...

Mais là je prévois un peu de repos et de détente pour la fin des vacances, un rythme plus lent, parce que beaucoup de sollicitations en ce moment et beaucoup de choses prévues les prochaines semaines...

[Flower]

Aaaah, je ne savais pas qu'on était de la même secte ! (j'y suis pas depuis très longtemps, c'est une reconversion)
Comme quoi, ça dépend vachement des départements, j'ai de la chance avec une correspondante handicap très sympa.
Enfin, j'ai surtout de la chance d'avoir des chefs pas cons.

Ça va être compliqué d'y retourner tout de même...
Heureusement que j'ai rendez-vous le 28 chez le psychiatre.
J'ai compté 9 jours de boulot jusqu'au 28.
Quand je bosse, je compte les heures et minutes. Il me faut travailler 7h42 par jour, avec 45 minutes de pause méridienne obligatoire ; que c'est long !

Oui, j'ai préféré pour ça rester à 7h36, même si dans la réalité, je dépasse quasi systématiquement. Mais les jours difficiles, il y a ça au moins.

Bon là ça va un peu mieux, j'ai une chef sympa (et qui a compris que j'avais un peu craqué en octobre) et la perspective d'un nouveau poste mieux adapté l'année prochaine.

[Ivanovna]

Oui, j'ai préféré pour ça rester à 7h36, même si dans la réalité, je dépasse quasi systématiquement. Mais les jours difficiles, il y a ça au moins.

Bon là ça va un peu mieux, j'ai une chef sympa (et qui a compris que j'avais un peu craqué en octobre) et la perspective d'un nouveau poste mieux adapté l'année prochaine.

Prends bien soin de toi pour te retaper en attendant ta prise de poste.

On a beau être autiste, il n'empêche que c'est appréciable d'avoir un entourage qui soutient.