[Index Humeur] Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?

[Eyvor]

Le jour où la téléportation sera généralisée et faisable en claquement de doigts, je pense que tout le monde pourrait profiter pleinement de ses vacances. OK, c'est un délire du vendredi soir Je sors, ne me cherchez pas, je suis déjà loin, très loin... (à part ça tout va bien pour moi )
T'inquiète pas, ça va bien se passer pour ton chat et bon courage pour ton départ Et surtout, profite bien de tes vacances

[Lilas]

Merci Eyvor.
Je vois à ta signature que tu fais désormais officiellement partie de la famille. Sois la bienvenue.

[Comte_Pseudonyme]

Merci Eyvor.
Je vois à ta signature que tu fais désormais officiellement partie de la famille. Sois la bienvenue.

[blague]Diantre. Je suis donc un étranger à la famille ? Une sorte de métèque, de goy ? Mon cœur en est brisé.[/blague]


Plus sérieusement, ce qui m'amène ici c'est le souvenir de vieux déboires qui a été réveillé par une mauvaise blague / connexion que j'ai fait en lisant le titre "le problème de Gaz catastrophique de l'Allemagne" (lié à la crise de l'énergie) dans un des mes flux RSS/abonnements, que j'ai associé dans trop faire d'efforts à la Seconde Guerre mondiale, qui n'est du coup pas la dernière fois que l'Allemagne à été embarrassé par un usage immodéré de gaz. Oui la blague est d'un goût particulier. Mais du coup, les vieux déboires sociaux ont conduit à la fin d'amitiés avec des gens qui partageaient cet humour acide et cet univers de référence. Et quand je pense à une blague du genre, je me sens un peu seul, j'ai même pas vraiment envie de travailler ma formulation pour que ça rendre bien, pour pouvoir partager, faire sourire d'autre gens.

Et ça me rend triste, vraiment. J'aime pas les relations ou les histoires qui se finissent comme des procédures médicales, mal cautérisées, jamais vraiment soignées, toujours un peu purulentes pour quelques mois, quelques années, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un creux dans la peau, dont on oublie un peu l'origine la plupart du temps... jusqu'aux petits accès de nostalgie. C'est d'autant plus tragique, que pour les déboires sociaux concernés, je sais que j'étais en tord, tout en ayant des raisons parfaitement compréhensible et acceptables. Mais elles n'avaient pas été accepté. Et je peux comprendre. Mais bon. Regret et nostalgie. Ceux que je connais qui connaissent l'affaire me diront que je n'ai pas perdu grand chose, que je dois passer à autre chose, justement. Mais bon. Je suppose que j'ai le tempérament rêveur mélancolique. C'est un des traits d'humeur que j'ai de plus ancien et de plus constant. Je ne suis même pas sûr de vouloir y faire grand chose. C'est une des rares "boissons" au goût un peu chargé, médicamenteux, comme ce que j'imagine être un alcool (si je pouvais en boire) que j'ai pour m’enivrer doucement.

Je suppose que j'aimerai dire que je suis désolé. Et pouvoir croire, sincèrement et avec raison, que j'ai été pardonné. Réellement.

Mais les ponts sont brûlés. Tout au plus, j'aurai des nouvelles via quelques débris dans la rivière. Gâchis.

[The Pearl]

Plus sérieusement, ce qui m'amène ici [...]
Je suppose que j'aimerai dire que je suis désolé. Et pouvoir croire, sincèrement et avec raison, que j'ai été pardonné. Réellement.
Mais les ponts sont brûlés. Tout au plus, j'aurai des nouvelles via quelques débris dans la rivière. Gâchis.

Jean de la Bruyère, Les Caractères, De la Société, 51(iv) :
"Les provinciaux et les sots sont toujours prêts à se fâcher, et à croire qu'on se moque d'eux ou qu'on les méprise : il ne faut jamais hasarder la plaisanterie, même la plus douce et la plus permise, qu'avec des gens polis, ou qui ont de l'esprit."

Bon, je vais sûrement travestir en parti ce propos pour l'appliquer à ton cas, jusqu'à m'en demander pourquoi je voulais le citer, et je ne m'en excuse même pas auprès de La Bruyère.

Quand je te lis, il m'apparaît évident que tu es un peu dans ton monde pour ce qui relève des communications, ET des réflexions. Je te mets donc en marge des provinciaux et des sots (oublie les jugements de valeurs, qu'on attribue aujourd'hui à ces conditions). On peut considérer qu'en ironisant sur le passé d'un peuple voisin aujourd'hui largement amical, ces personnes qui comptaient pour toi se sont senties agressées dans leur personne : si tu avais plaisanté sur la rigidité du régime actuel nord-coréen, peut-être n'auraient-elles pas perçu d'agression. Ensuite, sans avancer que ces personnes proches n'ont pas d'esprit ou bien qu'il n'est pas alimenté de la culture qu'il se doit (poli), je pense que tu conviendras, quand bien même ces proches étaient décalés par rapport aux autres, que tu es décalé par rapport à eux, et que pour ce qui touche de l'Histoire, tu as certainement plus d'ouverture d'esprit que celles-ci.

Ca y est, le moment de regretter est arrivé, tant pis, je n'efface pas, en même temps, cela fait partie du compromis pour sa postérité, pour La Bruyère, que de voir travestie son œuvre.

L'humour noir est celui qu'il convient d'employer avec le plus de finesse. Moi je l'ai presque banni de certains sujets, tel la mort que je sais traiter sans le sérieux que la majorité estime qu'elle implique, et perçoit, dans la légèreté un forme d'irrespect. Maintenant, si c'est un carburant pour toi, tu peux prendre pour habitude de TOUJOURS préciser qu'il s'agit d'une raillerie SANS message, à seul titre de plaisanterie. La plaisanterie aide à prendre du recul dans certains sujets : elle a toute sa place dans les échanges d'idées. Personnellement, il m'est évident que tu ne considères pas l'éthique du peuple allemand d'aujourd'hui, celle même qui avait été entrée de force dans certains esprits, parmi certains nazis, parmi certains non contestataires du iiie Reich : cette plaisanterie m'a fait sourire.

J'en viens donc à ce qui t'intéresse, cette raillerie qui tourne en "procédure médicale". Je ne suis pas dans le milieu, mais comme pour tout, pour éviter les complications, il convient d'agir le plus tôt : si le SAMU était doté de téléporteurs à la place d'ambulances prioritaires, il m'est avis qu'il n'y aurait que beaucoup moins besoin de soins lourds, longs et parfois insuffisants devant la situation dont l'ampleur s'accroit naturellement (tout comme l'entropie d'un système, sans apport d'énergie, en physique) : qui ne peuvent prévenir des séquelles futures/décès.

Du peu que je connais de tes rapports avec ces personnes, et du peu que je sais de la vie et des relations : agis, précise la seule portée d'ajouter de la légèreté à la discussion de ton propos, de divertir, tout comme toi cela te divertit. Il n'y a RIEN dans ce que tu as dit, si la forme est adaptée, qui puisse blesser. Agir : ô je sais combien cela semble impossible, même hors de propos.

"Je suppose que j'ai le tempérament rêveur mélancolique. C'est un des traits d'humeur que j'ai de plus ancien et de plus constant" Le savent-ils, à savoir que c'est toi, et que tu ne peux rien y changer ? Il faut encore s'attendre à ce que certains perçoivent ton incapacité à changer comme de la paresse.

Peut-être connais-tu quelqu'un qui a ce tempérament, avec lequel tu pourrais t'enivrer de cet alcool, en toute liberté, sans risquer d'être rejeté ? Cela pourrait aussi te permettre de cloisonner ce tempérament à cette relation, pour ne pas risquer de le laisser porter atteinte aux autres relations, celles avec les personnes qui ne conçoivent pas cet humour ?

[Comte_Pseudonyme]

Quand je te lis, il m'apparaît évident que tu es un peu dans ton monde pour ce qui relève des communications, ET des réflexions. Je te mets donc en marge des provinciaux et des sots (oublie les jugements de valeurs, qu'on attribue aujourd'hui à ces conditions). On peut considérer qu'en ironisant sur le passé d'un peuple voisin aujourd'hui largement amical, ces personnes qui comptaient pour toi se sont senties agressées dans leur personne : si tu avais plaisanté sur la rigidité du régime actuel nord-coréen, peut-être n'auraient-elles pas perçu d'agression. Ensuite, sans avancer que ces personnes proches n'ont pas d'esprit ou bien qu'il n'est pas alimenté de la culture qu'il se doit (poli), je pense que tu conviendras, quand bien même ces proches étaient décalés par rapport aux autres, que tu es décalé par rapport à eux, et que pour ce qui touche de l'Histoire, tu as certainement plus d'ouverture d'esprit que celles-ci.

Ca y est, le moment de regretter est arrivé, tant pis, je n'efface pas, en même temps, cela fait partie du compromis pour sa postérité, pour La Bruyère, que de voir travestie son œuvre.

L'humour noir est celui qu'il convient d'employer avec le plus de finesse. Moi je l'ai presque banni de certains sujets, tel la mort que je sais traiter sans le sérieux que la majorité estime qu'elle implique, et perçoit, dans la légèreté un forme d'irrespect. Maintenant, si c'est un carburant pour toi, tu peux prendre pour habitude de TOUJOURS préciser qu'il s'agit d'une raillerie SANS message, à seul titre de plaisanterie. La plaisanterie aide à prendre du recul dans certains sujets : elle a toute sa place dans les échanges d'idées. Personnellement, il m'est évident que tu ne considères pas l'éthique du peuple allemand d'aujourd'hui, celle même qui avait été entrée de force dans certains esprits, parmi certains nazis, parmi certains non contestataires du iiie Reich : cette plaisanterie m'a fait sourire.

Le noeud du problème n'était pas l'humour noir, qui était, au contraire, très admis. L'une des personnes "hub" du groupe (comprendre, personne avec sociabilité étendue qui brasse du monde) le pratiquais quotidiennement. Au moins une fois par heure en fait, s'il était en forme.

Le problème de communication que j'ai eu avec ces gens était que j'allais mal. Très mal. J'étais dans ma période diagnostique, ils le savaient. J'étais visiblement dépressif, ils le savaient. Parce que je ne cache rien et n'hésites pas trop à parler de ce qui m'arrive. L'un d'eux m'avait bloqué sans que je le sâche, ce qui est moyen, encore plus quand on est se retrouve toutes les semaines pour faire du JDR. L'une des personnes de ce groupe d'amie était (est peut-être toujours ou pratique aujourd'hui) étudiante en psychologique.

Elle me parlait donc. Et c'était assez frustrant, par moments, parce qu'elle avait tendance à ressortir des formules automatiques. Parfois utiles, parfois à côté. Un beau jour, j'ai appris via le hub du groupe, qu'ils trouvaient tous que je ramenai trop mes problèmes à la table de jeu. Je l'ai assez mal pris. D'une part, parce que je pensais que c'était des amis, et que donc, ils étaient, genre, censé aider et comprendre. D'autre part, je trouvai la remarque à la foi érronnée et stupide. Je ne ramenai pas volontairement mes problèmes, et quand j'ai pris le temps d'y penser, je trouvais que je ne ramenais pas beaucoup. Je ne disais pas au début de chaque session de jeu tous mes problèmes : au contraire.

Je m'étais dit, de façon assez binaire, qu'il ne voulait pas un ami mais un partenaire de jeu, tout simplement. Donc je me suis refermé sur moi-même et leur ait dit que, d'accord, on ne parlerai de plus rien d'autre que jeu de rôle. Une conversation s'est engagée, très mal, avec l'étudiante en psychologie. J'avais l'impression de discuter avec un manuel. Pas d'écoute. Quand elle a fini par me dire qu'elle ne voudrait plus me parler en dehors des sessions de JDR, je l'ai traité de sombre conne, parce que j'étais vraiment excédé : c'était que j'avais demandé depuis le début, parce que la relation marchait mal, et elle me jette ça au visage comme une punition ? la preuve qu'on ne se comprend pas !

Mais j'étais vraiment renversée et bouleversé par toutes ces conneries et j'avais demandé la permission de montrer à ma mère et mon psy la conversation, pour avoir leur avis, pour savoir où j'avais merdé dans cette conversation avec l'étudiante en psy. Elle m'a dit non. Vu que j'étais vraiment en vrac et en train de me ronger très, très fort, je suis passé outre, et lui ait signifié en la mettant en CCU du mail. Et là, ils ont brûlé les ponts. Je ne suis pas sûr que ma tentative de clarification soit très clair, parce que c'est vraiment une histoire plus longue que compliquée, avec beaucoup de petits détails et d'étapes. Mais bref.

"Je suppose que j'ai le tempérament rêveur mélancolique. C'est un des traits d'humeur que j'ai de plus ancien et de plus constant" Le savent-ils, à savoir que c'est toi, et que tu ne peux rien y changer ? Il faut encore s'attendre à ce que certains perçoivent ton incapacité à changer comme de la paresse.

Je suis toujours amusé par les gens qui "te connaissent" et décide de passer ou d'accepter que tu passes du temps avec eux. Tu ne caches rien, est candide. Pas de manipulation sur les qualités (au sens très large) de la marchandise. Ils savent que tu as tel problème de santé, que tu es ceci, cela, etc. Et parfois, ils se scandalisent quand tu es ceci ou cela. Un peu comme une dame (désolé mesdames, mais c'est surtout elles que j'entends s'en plaindre dans le tram) qui se désole après quelques années de relation, que le gars avec qui elle passé un peu de sa vie est plus ou moins comme au début de la relation, et que son amour et ses injonctions ne l'ont pas changer pour correspondre à ses désirs... Genre, le gars n'a pas menti sur la marchandise, que je sache. Bref. Compliqué, les gens.

[The Pearl]

Le noeud du problème n'était pas l'humour noir, [...]
Bref. Compliqué, les gens.

Je n'avais pas saisi qu'il s'agissait d'échanges via internet.

Je suis étranger aux JDR mais peut-être que ces réunions ont pour but de décompresser de la journée/semaine. Certains ne tolèrent que leur propre malheur et ne souhaitent pas entendre celui des autres.

La personne, si elle est étudiante en France, qu'elle ne te ressorte que ce qu'elle a lu dans ses livres est tout à fait naturel, rares sont ceux qui arrivent à prendre du recul dans le système scolaire français.

"en la mettant en CCU du mail" mmmmmmmmmmh c'est très noble de ta part. Trop ? Ce n'est pas un questionnement rhétorique, je n'ai pas d'avis. Maintenant si tous ont brulé les ponts c'est qu'elle leur a confié. C'est un drôle de comportement à adopter pour une (future) psychologue.

Etre dépassé par ses émotions, se trouver seul et ne pouvoir confier son malheur à personne qui l'accepte ou qui puisse l'imaginer dans sa proportion est une chose que j'ai vécue. Moi je compatie à ton égard. Dans ces tristes périodes, j'avais pour habitude d'être impoli avec mes proches, leur en voulant de ne pas pouvoir m'aider, c'est une erreur.

[Comte_Pseudonyme]

"en la mettant en CCU du mail" mmmmmmmmmmh c'est très noble de ta part. Trop ? Ce n'est pas un questionnement rhétorique, je n'ai pas d'avis. Maintenant si tous ont brulé les ponts c'est qu'elle leur a confié. C'est un drôle de comportement à adopter pour une (future) psychologue.

Ma mère m'avait sortie qu'elle ferait partie des mauvais. C'est un peu triste, mais probablement vrai. Ce n'est pas parce qu'on connaît et apprécie quelqu'un qu'il n'est pas prompte à être aussi médiocre qu'un autre, voir plus.

[Flower]

La différence aujourd'hui, c'est que l'Allemagne n'a plus de gaz, donc c'est plutôt compliqué quand il faut en utiliser.

(Le lien m'a fait sourire, alors que je suis d'origine allemande. )

[seul]

La vie ça pue.

[Flower]

Notre nouvel oiseau est malade et il n'est pas certain qu'il s'en sorte.

[Ostara]

Notre nouvel oiseau est malade et il n'est pas certain qu'il s'en sorte.

J'espère qu'il va s'en sortir que lui arrive t'il?

[Flower]

Apparemment c'est une infection bactérienne du système digestif. On n'a rien remarqué jusqu'à aujourd'hui parce qu'on ne le connaît pas encore assez pour savoir quel est son comportement normal. Du coup maintenant c'est très grave et le pronostic est incertain.

[Ostara]

Apparemment c'est une infection bactérienne du système digestif. On n'a rien remarqué jusqu'à aujourd'hui parce qu'on ne le connaît pas encore assez pour savoir quel est son comportement normal. Du coup maintenant c'est très grave et le pronostic est incertain.

Oui et puis les oiseaux ont tendance a cacher leurs blessures où maladie jusqu'à qu'ils ne puissent plus pour ne pas être repéré comme proie facile dans la nature...
Un antibiotique peut marcher?grosses pensées dans ce moment difficile

[Flower]

Aucune idée pour l'antibiotique, il va rester chez le vétérinaire pour l'instant pour faire d'autres analyses. C'est un petit jeune...

[seul]

Je parle à ma soeur mais elle ne veut pas me parler parce qu'elle fait des audio avec ses copines ou est sur Tik Tok ou chépakoi. Je parle à mes parents mais ils ne veulent pas me parler parce qu'ils regardent l'amour est dans le prés.
Je veux juger personne mais des fois je me dis mais dans quel monde de con on vit .
Le désespoir est toujours vivant en moi.