L'empathie
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- Habitué
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Merci ++ pour vos réponses, ça m'éclaire... et en même temps, là, je ne sais plus comment faire pour faire juste , j'ai l'impression d'être toujours à côté, d'en faire trop ou trop peu, de ne pas trouver la "connexion".... gros sentiment de solitude aussi, j'essaie de changer mes attentes, d'éviter un peu le contact physique (alors que je suis très tactile), de ne pas être touchée qu'il n'y ait pas de "rebond" verbal en face quand je parle d'un sujet perso et en même temps, l'impression que je dois cesser d'être qui je suis (spontanée, émotive, très directe au sujet de verbaliser ce qui se passe au niveau des problèmes d'affects et envie de les régler sur le moment... un peu chieuse quoi... mais ce sont des côtés appréciés de mes amis NT (aussi bien hommes que femmes)...et c'est difficile de voir que pour mon mari c'est dérangeant).
Pour vous, comment se fait la "connexion" à l'autre ? je veux dire par là, se sentir proche de l'autre, même sans parler: vous avez des trucs, des choses que vous aimez et d'autres que vous n'aimez pas ? mon mari n'arrive pas à préciser ce qu'il souhaiterait... il ne le dit pas comme ça, mais c'est ce que je ressens très fort: juste que je sois moins "moi" et plus comme "lui".... donc je dois oublier qui je suis pour devenir comme lui souhaite (alors que je sors d'une psychothérapie pour me retrouver justement....)..c'est pas un peu injuste ça ???
bouh désolée pour ce coup de blues, mais je me sens perdue....c'est bon de vous savoir là !!
Corinne
Pour vous, comment se fait la "connexion" à l'autre ? je veux dire par là, se sentir proche de l'autre, même sans parler: vous avez des trucs, des choses que vous aimez et d'autres que vous n'aimez pas ? mon mari n'arrive pas à préciser ce qu'il souhaiterait... il ne le dit pas comme ça, mais c'est ce que je ressens très fort: juste que je sois moins "moi" et plus comme "lui".... donc je dois oublier qui je suis pour devenir comme lui souhaite (alors que je sors d'une psychothérapie pour me retrouver justement....)..c'est pas un peu injuste ça ???
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Comment se connecter à l'autre ? Là est la question.
Perso, je m'attache peu parce que je ne suis pas vraiment connectée au monde "réel" ou "NT", mais si on entre dans mon monde régulièrement, chaque jour, que ça en devienne une routine, là je peux m'ancrer et établir une connection. Après, je dois le travailler chaque jour, sinon je risque de perdre le film et l'éloignement en devient quasi irrémédiable.
Perso, je m'attache peu parce que je ne suis pas vraiment connectée au monde "réel" ou "NT", mais si on entre dans mon monde régulièrement, chaque jour, que ça en devienne une routine, là je peux m'ancrer et établir une connection. Après, je dois le travailler chaque jour, sinon je risque de perdre le film et l'éloignement en devient quasi irrémédiable.
Luna TMG
http://www.flickr.com/photos/lunatmg/?details=1 / détails
https://www.flickr.com/photos/lunatmg// vue d'ensemble
"Dans la photographie, il y a une réalité si subtile qu'elle devient plus vraie que la réalité" - Alfred Stieglitz
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Merci pour ton témoignage Lune, ça m'éclaire, ça me permet aussi de me sentir moins "agressée" par l'éloignement.. mais pour toi, qu'est-ce qui maintient ton envie de garder cette connection et de faire en sorte qu'il y ait un contact quotidien ? l'intérêt sur des sujets communs, l'amour, le besoin de sécurité par ex ? ou rien de spécial, juste parce le hasard fait qu'il y a cette personne dans ta vie ou y'a-t-il une volonté de ta part de faire en sorte que le contact se maintienne ?
ce qui m'impressionne, c'est que tu atteigne en fait spontanément ce détachement envers les autres...alors que la plupart des NT doivent faire un long développement spirituel pour y arriver...car c'est bien la réalité, aucun lien ne dure jamais, il faut le vivre pleinement mais ne pas s'y attacher (perso j'en suis pas là ). L'amour, c'est quelque chose que tu éprouves ? et bien sûr, tu n'es pas obligée de répondre, c'est très perso, mais j'ai tellement l'impression de faire connaissance avec un monde étrange que tout est remis en question pour moi... merci pour cet échange en tout cas !!
ce qui m'impressionne, c'est que tu atteigne en fait spontanément ce détachement envers les autres...alors que la plupart des NT doivent faire un long développement spirituel pour y arriver...car c'est bien la réalité, aucun lien ne dure jamais, il faut le vivre pleinement mais ne pas s'y attacher (perso j'en suis pas là ). L'amour, c'est quelque chose que tu éprouves ? et bien sûr, tu n'es pas obligée de répondre, c'est très perso, mais j'ai tellement l'impression de faire connaissance avec un monde étrange que tout est remis en question pour moi... merci pour cet échange en tout cas !!
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Je crois que l'histoire de l'identification de l'autisme répond parfaitement a ce sujet :
Ce qui a été identifié par celui qui a créer le mot autisme est un défaut dans la capacité d'étroitesse de conscience qui permet de ce fixer sur un but précis.
->Ca ressemble fort a une représentation intuitive pertinente de l'hyper-plasticité de l'extrait présenté.
Le terme autisme distinguait une réaction particulière a ce problème (qui a donc on le comprend bien aussi une facette "capacité").
C'est ensuite sur cette base qu'un "trouble autistique du contact affectif" a été distingué plus finement chez l'enfant comme un trouble a bien distinguer, car l'enfant est encore entrain de se construire y compris mentalement, au sens neurologique.
Après cette hyper plasticité peut aussi être adaptative par exemple a un problème neurologique de mise en place des neurones (en claire si on a les fils qui se touchent on hyper compense avec une hyper flexibilité de ce qui fonctionne, explication que je verrais bien pour moi même).
De là hyper empathie?
L'empathie est faite d'identification, de ressentis comme a soi, a distinguer ensuite. Deux aspect donc, a bien dissocier.
Pour ma part je pense que la différence de fonctionnement crée une distance pour le qui est comme a soi, par expérience que l'adéquation ne vas pas de soi, et donc impose d'élever le seuil d' "écoute sur ce canal d'échange", même si le doute persiste toujours.
Je pense aussi que la distinction ensuite, le fait de comprendre que ce qu'on ressent de l'autre n'est pas l'autre est aussi logiquement développé.
C'est donc suivant la façon dont on considère l'empathie et une hypo empathie et une hyper empathie.
Bref, de mon point de vue c'est juste une différence, ni mieux ni moins bien, comme toujours, mais bien la discerner peut peut être aider a mieux se comprendre pas delà cette différence ... et comme c'est cérébrale être source d'un enseignement mutuel.
Je me suis pas perdu dans ma réponse, j'allais juste rejoindre mon derniers post, celui de l'enjeu du forum, et ce en quoi il peut plaire ou déplaire.
Ce qui a été identifié par celui qui a créer le mot autisme est un défaut dans la capacité d'étroitesse de conscience qui permet de ce fixer sur un but précis.
->Ca ressemble fort a une représentation intuitive pertinente de l'hyper-plasticité de l'extrait présenté.
Le terme autisme distinguait une réaction particulière a ce problème (qui a donc on le comprend bien aussi une facette "capacité").
C'est ensuite sur cette base qu'un "trouble autistique du contact affectif" a été distingué plus finement chez l'enfant comme un trouble a bien distinguer, car l'enfant est encore entrain de se construire y compris mentalement, au sens neurologique.
Après cette hyper plasticité peut aussi être adaptative par exemple a un problème neurologique de mise en place des neurones (en claire si on a les fils qui se touchent on hyper compense avec une hyper flexibilité de ce qui fonctionne, explication que je verrais bien pour moi même).
De là hyper empathie?
L'empathie est faite d'identification, de ressentis comme a soi, a distinguer ensuite. Deux aspect donc, a bien dissocier.
Pour ma part je pense que la différence de fonctionnement crée une distance pour le qui est comme a soi, par expérience que l'adéquation ne vas pas de soi, et donc impose d'élever le seuil d' "écoute sur ce canal d'échange", même si le doute persiste toujours.
Je pense aussi que la distinction ensuite, le fait de comprendre que ce qu'on ressent de l'autre n'est pas l'autre est aussi logiquement développé.
C'est donc suivant la façon dont on considère l'empathie et une hypo empathie et une hyper empathie.
Bref, de mon point de vue c'est juste une différence, ni mieux ni moins bien, comme toujours, mais bien la discerner peut peut être aider a mieux se comprendre pas delà cette différence ... et comme c'est cérébrale être source d'un enseignement mutuel.
Je me suis pas perdu dans ma réponse, j'allais juste rejoindre mon derniers post, celui de l'enjeu du forum, et ce en quoi il peut plaire ou déplaire.
Reconnu humain à la naissance.
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"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
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- Habitué
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Ton point de vue est très intéressant, et ma "proposition" cherchait surtout à tester aussi une autre posture....je suis en outre assez mal placée pour poser un tel débat, les supposés Aspies qui m'entourent n'étant peut-être pas aspie du tout. Mon mari se retrouve tout de même dans de nombreux traits évoqués par Tony Attwood et mon fils a encore des traits plus marqués. Je vois chez eux une capacité d'empathie très variable en fait, qui me paraît spontanée, intuitive dans des situations considérées comme sans danger (le contact avec les chats par exemple, ou d'autres animaux) même si il est pleut-être exagéré de parler "d'empathie" dans ce type de relation. Mais j'y vois une plus grande aisance dans le contact, dans les gestes que je ne vois pas dans le rapport aux personnes du même âge par exemple. Je le ressens aussi dans certains posts entre aspies aussi, où la compréhension mutuelle paraît rapide, aisée, les implicites compris... en fait, il me semble que ce qui pose problème aux aspies c'est le "danger" émotionnel potentiel de la relation, le cerveau (hémisphère droit) analysant justement de manière extrêment rapide, intuitive et empathique tous les enjeux possibles qui seraient alors perçus comme affectivement insupportables à gérer, créant sur le champ un blocage instinctif et automatique puis un recours à une remédiation intellectuelle.
Mais peut-être que je me trompe totalement, prenons cela comme une hypothèse un peu dingue... merci en tout cas de ton commentaire et rebond. Je t'envoie volontiers les docs auxquels je me réfère si cela t'intéresse, mais il me faut ton mail car les docs sont trop lourds pour les envoyer en mp.
Très cordialement !
Corinne
Mais peut-être que je me trompe totalement, prenons cela comme une hypothèse un peu dingue... merci en tout cas de ton commentaire et rebond. Je t'envoie volontiers les docs auxquels je me réfère si cela t'intéresse, mais il me faut ton mail car les docs sont trop lourds pour les envoyer en mp.
Très cordialement !
Corinne
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- Prolifique
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Je suis d'accord sur toute la ligne, même si je réfléchissais au niveau de "ce qui sous tend" ce que tu décris.
Le rapports aux anneaux est un reflet du "plus apte à percevoir par delà les différences".
C'est juste le terme empathie qui pose problème. En générale on pense perception de l'état de l'autre sans articuler perception par soi et discernement ensuite de ce qui est bel et bien a attribuer a l'autre. Donc ici :
L'écho est probablement d'une nature moins évidente avec ces contemporains, plus sujet au doute.
Le discernement par delà cet échos est quant a lui rendu plus efficace grâce a ce même doute qui évite d'être dupe de son ressentis premiers quant il n'est pas pertinent.
Par contre je pense que c'est une cause de l'état observable, mais plutôt un plus un effet (partagé avec beaucoup) le l'expérience de la possible inadéquation de cet échos, du "se mettre à la place de".
La perception d'un danger potentiel de la relation comme tu le décrit ne fait aucun doute pour moi. mais il peut être une cause, par manque génétique d'ocytocine par exemple, pourquoi pas, ou un effet de ce problème d'adéquation, l'empathie s'apprend par expérimentation de l'adéquation du ressentis et de l'effet (encore un truc entendu dans l'émission sur les épaules de darwin).
Moi j'y vois surtout des boucles systémiques, qui, quel qu'en soit la cause originelle s'entretiennent de façon complémentaire, et crée un équilibre différent, et pas forcement un déséquilibre.
Il est pas forcément facile à vivre cet équilibre de fonctionnement différent, loin de là, mais certain militent pour qu'il ait droit d'exister ... et d'autres se donnent beaucoup de mal a ce qu'ils ne soit fait synonyme que de délire non fonctionnel.
Les premiers sont présent sur ce forum, j'en suis, mais il y en a d'autre, et je suis près a parier que ça fait bien chier les seconds et que ça explique certaines bizarreries plus ou moins récente.
Désolé de dévier a chaque fois, mais au fond que crois que ça rejoint bien le contre pied de la posture que tu cherchais à tester.
(ps: je t'envoie en mp mon adresse e-mail)
Le rapports aux anneaux est un reflet du "plus apte à percevoir par delà les différences".
C'est juste le terme empathie qui pose problème. En générale on pense perception de l'état de l'autre sans articuler perception par soi et discernement ensuite de ce qui est bel et bien a attribuer a l'autre. Donc ici :
L'écho est probablement d'une nature moins évidente avec ces contemporains, plus sujet au doute.
Le discernement par delà cet échos est quant a lui rendu plus efficace grâce a ce même doute qui évite d'être dupe de son ressentis premiers quant il n'est pas pertinent.
Par contre je pense que c'est une cause de l'état observable, mais plutôt un plus un effet (partagé avec beaucoup) le l'expérience de la possible inadéquation de cet échos, du "se mettre à la place de".
La perception d'un danger potentiel de la relation comme tu le décrit ne fait aucun doute pour moi. mais il peut être une cause, par manque génétique d'ocytocine par exemple, pourquoi pas, ou un effet de ce problème d'adéquation, l'empathie s'apprend par expérimentation de l'adéquation du ressentis et de l'effet (encore un truc entendu dans l'émission sur les épaules de darwin).
Moi j'y vois surtout des boucles systémiques, qui, quel qu'en soit la cause originelle s'entretiennent de façon complémentaire, et crée un équilibre différent, et pas forcement un déséquilibre.
Il est pas forcément facile à vivre cet équilibre de fonctionnement différent, loin de là, mais certain militent pour qu'il ait droit d'exister ... et d'autres se donnent beaucoup de mal a ce qu'ils ne soit fait synonyme que de délire non fonctionnel.
Les premiers sont présent sur ce forum, j'en suis, mais il y en a d'autre, et je suis près a parier que ça fait bien chier les seconds et que ça explique certaines bizarreries plus ou moins récente.
Désolé de dévier a chaque fois, mais au fond que crois que ça rejoint bien le contre pied de la posture que tu cherchais à tester.
(ps: je t'envoie en mp mon adresse e-mail)
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"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
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- Habitué
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
OK merci manu, je commence à saisir un peu mieux les différentes dimensions du sujet...ta références à des "boucles systémiques" me parle, c'est tout à fait juste et ça affine beaucoup mon modèle un peu simpliste et tu verras que celui proposé dans le diaporama est bien plus complexe que ce que j'en ai amené rapidement sur le forum... j'ai sauté là dedans il y a à peine 10 jours, sans autres préalables que l'observation des personnes concernées et quelques lectures piquées ici ou là, sans préférences théoriques intellectuelles. Je suis juste plus profondément touchées par celles qui touche à ma réalité.
A tout bientôt de te-vous lire,
Corinne
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- Prolifique
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16906462:
A deficit in empathy has consistently been cited as a central characteristic of Asperger syndrome (AS), but previous research on adults has predominantly focused on cognitive empathy, effectively ignoring the role of affective empathy. We administered the Interpersonal Reactivity Index (IRI), a multi-dimensional measure of empathy, and the Strange Stories test to 21 adults with AS and 21 matched controls. Our data show that while the AS group scored lower on the measures of cognitive empathy and theory of mind, they were no different from controls on one affective empathy scale of the IRI (empathic concern), and scored higher than controls on the other (personal distress). Therefore, we propose that the issue of empathy in AS should be revisited.
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- Habitué
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Excellent Ola ferme l'oeil..... MERCI +++, super intéressant !! ah ben voilà, ça c'est une piste géniale
je vais aller voir la différence entre l'empathie cognitive et affective, je ne sais pas si j'arrive à obtenir l'article, je vous redis !
je vais aller voir la différence entre l'empathie cognitive et affective, je ne sais pas si j'arrive à obtenir l'article, je vous redis !
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- Habitué
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
J'ai trouvé l'article en pdf (par mon institut), à votre dispo pour qui le souhaite,simplement m'envoyer votre mail en mp. J'ai pas le temps de faire un résumé ni de le traduire en français, là c'est la bourre, mais ça vaudrait la peine pour qui se sent l'envie de le faire....
A bientôt,
Corinne
A bientôt,
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- Localisation : オルセー
Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Moi je veux bien l'article (en message par le forum si possible), si j'y comprends quelque chose je peux trouver le temps de tenter une traduction mais vues les planches du premier message, ça risque d'être coton.
Personnellement, il m'a fallu la première fois que j'ai entendu parler de manque d'empathie chercher dans plusieurs dictionnaires qu'est-ce que signifie vraiment empathie dans le sens psychologique, parce que pour moi empathie ça voulait dire capacité à partager des 'sentiments' avec autrui.
Alors qu'en fait pas du tout... Ca recouvrirait juste la capacité se mettre à la place d'autrui.
Pour revenir au sujet, les fonctions hyper-réactive et hyper-plastique sont elles simultanées, alternatives et y a t'il des transitions possibles s'il n'y a pas simultanéité ? J'ai vraiment du mal avec les diagrammes ?
Et puis en quoi c'est particulier la résistance à l'extinction. Je serai fort étonné si les neurotypiques n'avaient pas d'instinct de survie ?
Personnellement, il m'a fallu la première fois que j'ai entendu parler de manque d'empathie chercher dans plusieurs dictionnaires qu'est-ce que signifie vraiment empathie dans le sens psychologique, parce que pour moi empathie ça voulait dire capacité à partager des 'sentiments' avec autrui.
Alors qu'en fait pas du tout... Ca recouvrirait juste la capacité se mettre à la place d'autrui.
Pour revenir au sujet, les fonctions hyper-réactive et hyper-plastique sont elles simultanées, alternatives et y a t'il des transitions possibles s'il n'y a pas simultanéité ? J'ai vraiment du mal avec les diagrammes ?
Et puis en quoi c'est particulier la résistance à l'extinction. Je serai fort étonné si les neurotypiques n'avaient pas d'instinct de survie ?
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- Habitué
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
c'set interessant cette hyppothèse de syndrome du monde intense, car ça correspond un peu avec ce qui est décrit chez les personnes à haut potentiel ( HP), qui percoivent de manière plsu intense, qui ont aussi une plasticité cerebrale qui ne diminue pas dans le temps.
d'ialleurs une association de HP se nomme Groupement d' Aide et de Protection des Personnes Encombrées de Surefficience Mentale ( GAPPESM). Très parlant....
mon avis perso, c'set que au niveau cérébral il y a peut etre des similitudes de fonctionnement entre aspie et surdoué, au niveau traitement d'informations.
Apres peut etre que les aspies donnent la meme valeur à chaque info traitée, alors que les surdoués savent discriminer? je en sais pas...
d'ialleurs une association de HP se nomme Groupement d' Aide et de Protection des Personnes Encombrées de Surefficience Mentale ( GAPPESM). Très parlant....
mon avis perso, c'set que au niveau cérébral il y a peut etre des similitudes de fonctionnement entre aspie et surdoué, au niveau traitement d'informations.
Apres peut etre que les aspies donnent la meme valeur à chaque info traitée, alors que les surdoués savent discriminer? je en sais pas...
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- Intarissable
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- Localisation : オルセー
Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Merci Corinne pour l'article, je vais en tenter une traduction d'ici la semaine prochaine.
J'ai trouvé intéressant de prendre connaissance de l'approche scientifique prise en compte, même si je ne suis pas d'accord avec tout, et que les conclusions sont sous-jacentes dès le protocole expérimental.
Mais ça confirme bien l'habitude des "professionnels" à utiliser de façon interchangeable les mots "théorie de l'esprit" et "empathie", alors que pour une raison ou une autre (déformation littéraire?) j'aurai plutôt tendance à associer empathie et tissage de liens, ou sympathie.
J'ai trouvé intéressant de prendre connaissance de l'approche scientifique prise en compte, même si je ne suis pas d'accord avec tout, et que les conclusions sont sous-jacentes dès le protocole expérimental.
Mais ça confirme bien l'habitude des "professionnels" à utiliser de façon interchangeable les mots "théorie de l'esprit" et "empathie", alors que pour une raison ou une autre (déformation littéraire?) j'aurai plutôt tendance à associer empathie et tissage de liens, ou sympathie.
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Il me semble que la notion d'empathie est centrée sur la compréhension, alors que la sympathie est fondée sur le sentiment.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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- Habitué
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
A ce que je comprends, l'empathie est composée d'une compréhension cognitive du "pourquoi" l'autre éprouve tel ou tel sentiment ou fait telle ou telle action (analyse parfois difficile à effectuer pour les SA) et d'une compréhension affective de l'émotion éprouvée par l'autre (ah... il éprouve de de la tristesse.....ça les SA comprennent très bien ce que cela représente selon l'article, et parfois même plus mieux que les NT selon les auteurs).Jean a écrit :Il me semble que la notion d'empathie est centrée sur la compréhension, alors que la sympathie est fondée sur le sentiment.
La sympathie c'est vraiment le "partage" des émotions (éprouver la même émotion que l'autre) et non uniquement une "compréhension"
ici article de wiki sur l'empathie, plutôt bien fait http://fr.wikipedia.org/wiki/Empathie
je vous mets l'article, il est génial ce forum, j'avais pas vu que l'on pouvait mettre des articles directement ici... bon, c'est pas trop légal, merci de le retirer Jean si tu l'estimes nécessaire....
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