Musicothérapie et musicorelaxation

[Bubu]

Dans ma pharmacie, ils mettent une musique d'ambiance. Deux trois notes de synthé par ci par là, des oiseaux, du vent.
En fait ça m'énerve plus qu'autre chose et rend l'attente encore plus pénible.
Je préfèrerais que les préparatrices se bougent un peu plus le cul.

HS :
Je ne suis pas patient. Ce n'est pas un caprice. Mais je déteste attendre.
Certaines personnes ont des ordonnances longues comme le bras (Je pense qu'elles utilisent des monster-trucks pour livrer leurs médicaments chez elles, c'est pas possible sinon ), et racontent leur vie. (Je fulmine intérieurement).
Encouragées par les préparatrices. (Relation client oblige). Alors que je n'ai qu'une envie , repartir avec mon traitement au plus vite.
Bref.
Ça me donne des furieuses envies de décapiter des têtes (comme Ted Bundy), vous pouvez pas savoir, va savoir pourquoi !
Fin du HS.

[Fluxus]

Moi quand je vais chez le psy, dans la salle d'attente y a toujours la radio et de la bonne musique.

[Dehlynah]

Sans vouloir t'offenser, la musique n'est pas un moyen de calmer son petit ego : c'est un Art !
Considérer la musique comme un baume relaxant, c'est insulter la musique.

mmm il peut y avoir plusieurs façon d'aborder la musique
comme un art exigeant qui demande une discipline de fer, certes
mais aussi dans ce que la musique est une vibration, a un impact profond sur le corps, le cerveau -

ado j'avais repéré certains passages du Requiem de Fauré qui avaient un effet apaisant sur moi, pendant des périodes de douleurs physiques intenses (d'ailleurs dans un état de douleur assez insoutenable l'année dernière, j'ai eu comme un réflexe archaïque de réécouter ce Requiem) - surtout les passages avec les violoncelles
il m'arrive de chanter, prendre mon violon ou mon violoncelle dans un but purement thérapeutique, calmant ( quand je me sens au bord de l'implosion) - jouer des notes longues, profondes, des mélodies (souvent très simples, traditionnelles) qui me viennent en connexion direct avec mon état, sans recherche esthétique (du moins pas habituelle, moins académiques je dirais), les 2 approches sont complémentaires je trouve.
Il me semble que c'est dans Vertigo qu'il y a une vision très ironique de la musicothérapie, on fait écouter du Mozart à Scottie, en pleine dépression, et ça ne semble pas trop marcher...Parfois la musique peut aussi réactiver des souffrances, c'est pas non plus la panacée, si on est au fond du fond, on va pas se mettre à sauter de joie rien qu'en écoutant du Mozart -mais ça peut faire partie d'une synergie d'éléments.

Quant à la musique omniprésente dans les transports, magasins, pharmacies, médecins, librairies pour moi c'est un cauchemar, le pire étant la radio avec des pubs qui braillent