Vu le prix au kg de ces machins (à partir de 20€ le kg en grande surface), pourquoi ne pas avoir pris des tablettes desserts ? Si marteau tu veux utiliser, pourquoi pas avec dialectique et la violence du wesh, la tablette propose au moins une résistance certaine qui permet d'avoir des pépites de tailles variables. En outre, si tu le fait en hurlant assez fort, les voisins seront au courant du rituel, et pourront appeler la police, ce qui est pratique, parce qu'elle pourra aider à terrasser les tablettes. Désolé, mais l'image de quelqu'un fracassant du chocolat à coup de marteau me fait vraiment sourire.
À noter que de mon côté, je fais mes pépites avec un grand couteau. J'essaie de ne pas avoir l'air coupable quand je dépèce mes tablettes. Un jour, ma grand mère m'a dit (du moins, j'aurai aimée qu'elle me le dise, ça aurait fait une citation vachement classe, mais on peut pas attendre grand chose du troisième âge pour illuminer la jeunesse de sagesse...) : "Quand j'y découpe le poulet et casse les os, j'évite de sourire. Parce que je pense à ton père. Et ça me détend."
Alors, si je dis ça, c'est parce que j'ai l'esprit tordu. Principalement. Certes.
Et que quand je passe à mon Intermarché habituel, je me gausse méchamment (je l'avoue) sous cape parce qu'ils n'arrivent pas à vendre les chocolats de pâque. C'est donc la danse du ventre des promotions pour écouler des choses dont, apparemment, plus assez de monde n'a l'air d'en avoir quelque chose à faire. D'abord dix euros donnés à partir de vingt euros d'achats (?), puis, un acheté, le deuxième à moitié prix ! Un jour ils vont faire, un acheté, un offert. Ou alors, je ne sais pas... les faire moins chers. Ou arrêter d'en faire. C'est de l'allu pour rien. Jamais compris cette tradition à la noix d'avoir des produits
industriels saisonniers. Gaspillage.
Bref, je suis fasciné par les circonstances qui ont pu amener quelqu'un à se dire, en voyant un lapin de Pâques : "Yup, faut sortir le marteau pour faire des pépites." Comment, monde merveilleux, as tu créé les circonstances qui ont donné cette scène d'anthologie ? Est-ce que la chaleur des coups portés au lapin ont fait giclé du chocolat fondu ? Est-ce qu'il y a eu des hurlements ?
Alors, si je dis ça, c'est parce que j'ai l'esprit tordu. Principalement. Certes.
Mais aussi parce qu'on raconte de mon oncle, que quand il était petit; il ne voulait pas manger de poulet ou de vache, mais de la viande. On raconte aussi que pour manger ses lapins en chocolat, il le faisait dans le noir, en pleurant.
Ceci m'amène à la question suivante : est-ce que les lapins en chocolat sont de la propagande pro, ou anti végétarisme ? Non parce que d'un côté, c'est peut-être une tentative de corruption de la jeunesse pour l'habituer à la souffrance animale. De l'autre, c'est peut-être une tentative de corruption de la jeunesse la dégoûter de la souffrance animale. Ceci dit, je frémis en pensant aux gens qui, goulus, commencent par les oreilles, avec un grand sourire.
Bon, maintenant que ceci est établi, que pouvons nous dire à propos de gens qui, armés d'un marteau, détruise un lapin en chocolat pour en faire des pépites ? Les personnes les plus bienveillantes diront peut-être que c'est parce que, sur la paille, la personne incriminée (faut pas mâcher ses mots hein, il faut qu'ils restent avec des vrais morceaux fruités dedans), incriminée donc, la personne cherche des revenus supplémentaires. Peut-être que par pépite, elle dit chercher de l'or.
Je ne pense pas. Je pense que c'était de la sauvagerie issue de pulsions freudo-lancano-intériorisées, qui ont poussé au terrorisme. Pourquoi ? Parce que la personne est soit, un militant violemment anti végétarisme dans toutes ses formes et déclinaisons, qui à donc maravé violemment un lapin au chocolat pour bien imposer sa dialectique du wesh ; soit, la personne - la présumée coupable - est un militant végan intégriste barbue qui a voulu détruire un totem de la souffrance animale.
Ca, où elle voulait faire des cookies, ou un truc qui demande des pépites, et elle avait ce truc sous la main, et s'est dit qu'un marteau, à petits coups délicats, serait moins salissant que d'y mettre les mains. Ce qui est paradoxale pour une histoire de confection de cookie. Mais le cookie n'est qu'une théorie. Bref.
Ce que je retiens de tout ça, c'est qu'il me faut le vrai nom de Flower, son adresse, la date des faits, et les coordonnés du procureur de la République le plus proche.