J'avais évoqué des entreprises comme des organismes de formation qui vivent grâce aux CPF et aux aides pour former. Mais beaucoup de chomeurs doivent utiliser des CPF pour financer une formation ou des bilans professionnels.Comte_Pseudonyme a écrit : ↑mardi 29 mars 2022 à 17:21 Bigre. Merci pour les infos.
Tout ceci dit, j'ai l'impression que tu évoques surtout la formation de gens déjà employés, alors qu'il était évoqué celles de ceux qui sont au chômage. (Je n'oublie pas le problème des dérives.) Mais si les gens en entreprises ont du mal à se former, j'ai du mal à imaginer que ça puisse donner quelque chose de bien pour ceux qui sont au chômage. (En tout cas, les gens que je connais au chômage parlent rarement de formation... ils parlent davantage de la peur de la radiation, du travail en intermittence, etc.)
La situation de la formation des chômeurs est assez difficile avec beaucoup de dérives. il y a beaucoup de formations bidons, ou dans des conditions calamiteuses de formation. Sans compter que l'on envoie des chômeurs faire des bilans professionnels qui ne débouchent sur rien.
Et on ne peut pas compter sur Pole Emploi pour lutter contre ces dérives.
Je ne parle pas du manque d’accompagnement pour maintenir mes compétences à jour ou me spécialiser chez Cap Emploi. J'avais déposé pour une formation de 3 jours une demande de financement qui devait passer à l’époque par Cap Emploi. Ils ne comprenaient pas mon projet car ils n'y connaissaient rien. Ils n'ont pas voulu transmettre mon projet auprès de l'agefiph.
Les CPF sont aussi employés pour former les chômeurs mais malgré Qualiopi, les chômeurs doivent faire face à des organismes qui proposent des formations farfelues.
Je ne compte plus les histoires que l'on m'a raconté sur les formations proposées par Cap emploi comme un candidat qui avait identifié une formation et un centre.
Cap Emploi l'avait envoyé dans un autre centre avec la même formation mais de mauvaise qualité. Ils ont aussi proposé à un handicapé (en plus daltonien) de devenir peintre en bâtiment.
Sans compter l'abus auprès des chômeurs des financements de bilan de compétences qui ne permet plus au chômeur d'avoir de l'argent pour financer sa reconversion.