[Index Musique] Parlons d'instruments de musique...
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Re: [Index] Musique : Parlons d'instruments de musique...
Je voudrais parler de l'orgue, au niveau technique de facture. D'un point de vue moderne.
Personne ne souffle, et pourtant c'est un instrument à vent. Vous pouvez fumer 5 paquets de Gitane Maïs par jour et être organiste, pas de problème. Vous vivrez moins longtemps, c'est tout.
Il faut une soufflerie voire plusieurs pour les plus gros instruments.
Les souffleries sont des turbines puissantes mues par des moteurs électriques. Sans un bruit. On entend juste l'air expiré quand on ne joue pas.
Quand on "allume" l'orgue, on entend un son qui ressemble à un décollage d'avion, mais après c'est silencieux.
L'air créé par les souffleries est plein de turbulences, il faut le stabiliser et le contenir dans des réservoirs, appelés soufflets. Pour les instruments anciens ce sont comme des soufflets pour cheminée, mais en plus gros. Ils sont souvent lestés d'un poids, pour que l'air soit à la bonne pression. (Pour les informaticiens, ces réservoirs jouent le rôle de buffer)
Une fois qu'on a un air stabilisé et suffisant et à la bonne pression, il est envoyé à l'orgue.
Les cornemuses, les binious utilisent la même technique de stockage, et d'envoi d'air aux corps sonores. Sauf que pour l'orgue, c'est une soufflerie et non le souffle du musicien qui remplit d'air le ou les réservoirs. Ce n'est pas la même échelle mais le principe est le même.
Après, l'air est envoyé aux bons tuyaux.
Cela se passe en 2 dimensions : Il faut envoyer le vent sur les bons jeux et les bonnes notes.
Les registres (qui sont responsables des sonorités), sont actionnés via des tirettes, ou des interrupteurs sur les instruments modernes. En gros, on ouvre une vanne pour que l'air aille dans ce jeu (ensemble de tuyaux de même sonorité)
Enfin, l'air est envoyé sur le ou les tuyaux de la note, actionnée par une touche d'un clavier. Chaque touche de chaque clavier actionne une soupape. Un trapèze de rouleaux appelé "abrégé" (un par clavier) fait la connexion entre chaque touche de chaque clavier et sa soupape correspondante. C'est pour prendre en compte la différence de largeur des claviers par rapport à la disposition des tuyaux du jeu, beaucoup plus large que celle du clavier.
Un Grand Orgue, c'est une maison de 3 étages remplie de tuyaux. C'est en milliers qu'on compte le nombre de tuyaux.
edit :
Les tuyaux que l'on voit en façade ne sont qu'une infime partie de l'ensemble des tuyaux de l'instrument. On appelle ça la montre. Parfois même ils ne sont pas fonctionnels, juste esthétiques. Pour décorer.
Vu que ça me passionne, j'ai encore beaucoup de choses à dire.
Au niveau facture, il y a deux types de tuyaux : en métal ou en bois.
Pour le métal, souvent c'est ce qu'on voit en montre, ils sont constitués d'étain et de plomb et de section circulaire. Oui ils sont mous ! Ils ont une sonorité plus cristalline que les jeux en bois. (Le principal, etc...)
Pour le bois, ils ont une section carrée, et ils ont un timbre plus doux. (La flute, etc...)
Mais on ne les distingue pas comme cela.
On considère qu'il y a trois familles de tuyaux : les fonds, les anches et les mutations. (peu-importe en quoi ils sont faits).
Les fonds servent de base à toute registration. Une registration est une combinaison de plusieurs jeux. (Plusieurs sonorités combinées). Ils jouent la note, et une seule note, qui est la fondamentale.
Pour les anches, c'est pareil, elles jouent la fondamentale (trompette, bombarde, etc...), sauf que les anches sont très puissantes. Le principe est de faire vibrer une languette métallique et non d'utiliser un biseau qui fait vibrer le vent. Les anches ont besoin de beaucoup de vent et d'une pression élevée. Elles sont idéales comme solistes.
Enfin, les mutations : elles jouent seulement des harmoniques. Donc impossible de les utiliser seules. Il y en a tout un tas : la tierce, le nasard, la mixture, la cymbale, etc. Parfois et souvent, elles sont constituées de plusieurs tuyaux par note (tous petits, leur taille se mesure en centimètres ou en pouces), mais très aigues. On parle de rangs. Et il y a des reprises, c'est à dire que c'est les mêmes notes dupliquées pour chaque octave.
J'ai fait le tour je crois.
Une anecdote : on joue aussi avec les pieds ! . Les orgues ont un pédalier de 30 à 32 notes exceptionnellement ! Donc les partitions d'orgues sont constituées de 3 portées. 2 pour les mains et une pour les pieds.
En général, les pieds jouent la basse. Mais il y a des exceptions ou le thème aigu du morceau est joué au pédalier, accouplé à un clavier. Pour des chorals par exemple.
Car on peut accoupler les claviers (accouplements) et le pédalier (tirasses). Cela veut dire qu'un clavier en actionne un autre, mais c'est toujours de bas en haut.
Le pédalier peut actionner n'importe quel clavier. Et un clavier peut actionner n'importe lequel des claviers supérieurs.
Personne ne souffle, et pourtant c'est un instrument à vent. Vous pouvez fumer 5 paquets de Gitane Maïs par jour et être organiste, pas de problème. Vous vivrez moins longtemps, c'est tout.
Il faut une soufflerie voire plusieurs pour les plus gros instruments.
Les souffleries sont des turbines puissantes mues par des moteurs électriques. Sans un bruit. On entend juste l'air expiré quand on ne joue pas.
Quand on "allume" l'orgue, on entend un son qui ressemble à un décollage d'avion, mais après c'est silencieux.
L'air créé par les souffleries est plein de turbulences, il faut le stabiliser et le contenir dans des réservoirs, appelés soufflets. Pour les instruments anciens ce sont comme des soufflets pour cheminée, mais en plus gros. Ils sont souvent lestés d'un poids, pour que l'air soit à la bonne pression. (Pour les informaticiens, ces réservoirs jouent le rôle de buffer)
Une fois qu'on a un air stabilisé et suffisant et à la bonne pression, il est envoyé à l'orgue.
Les cornemuses, les binious utilisent la même technique de stockage, et d'envoi d'air aux corps sonores. Sauf que pour l'orgue, c'est une soufflerie et non le souffle du musicien qui remplit d'air le ou les réservoirs. Ce n'est pas la même échelle mais le principe est le même.
Après, l'air est envoyé aux bons tuyaux.
Cela se passe en 2 dimensions : Il faut envoyer le vent sur les bons jeux et les bonnes notes.
Les registres (qui sont responsables des sonorités), sont actionnés via des tirettes, ou des interrupteurs sur les instruments modernes. En gros, on ouvre une vanne pour que l'air aille dans ce jeu (ensemble de tuyaux de même sonorité)
Enfin, l'air est envoyé sur le ou les tuyaux de la note, actionnée par une touche d'un clavier. Chaque touche de chaque clavier actionne une soupape. Un trapèze de rouleaux appelé "abrégé" (un par clavier) fait la connexion entre chaque touche de chaque clavier et sa soupape correspondante. C'est pour prendre en compte la différence de largeur des claviers par rapport à la disposition des tuyaux du jeu, beaucoup plus large que celle du clavier.
Un Grand Orgue, c'est une maison de 3 étages remplie de tuyaux. C'est en milliers qu'on compte le nombre de tuyaux.
edit :
Les tuyaux que l'on voit en façade ne sont qu'une infime partie de l'ensemble des tuyaux de l'instrument. On appelle ça la montre. Parfois même ils ne sont pas fonctionnels, juste esthétiques. Pour décorer.
Vu que ça me passionne, j'ai encore beaucoup de choses à dire.
Au niveau facture, il y a deux types de tuyaux : en métal ou en bois.
Pour le métal, souvent c'est ce qu'on voit en montre, ils sont constitués d'étain et de plomb et de section circulaire. Oui ils sont mous ! Ils ont une sonorité plus cristalline que les jeux en bois. (Le principal, etc...)
Pour le bois, ils ont une section carrée, et ils ont un timbre plus doux. (La flute, etc...)
Mais on ne les distingue pas comme cela.
On considère qu'il y a trois familles de tuyaux : les fonds, les anches et les mutations. (peu-importe en quoi ils sont faits).
Les fonds servent de base à toute registration. Une registration est une combinaison de plusieurs jeux. (Plusieurs sonorités combinées). Ils jouent la note, et une seule note, qui est la fondamentale.
Pour les anches, c'est pareil, elles jouent la fondamentale (trompette, bombarde, etc...), sauf que les anches sont très puissantes. Le principe est de faire vibrer une languette métallique et non d'utiliser un biseau qui fait vibrer le vent. Les anches ont besoin de beaucoup de vent et d'une pression élevée. Elles sont idéales comme solistes.
Enfin, les mutations : elles jouent seulement des harmoniques. Donc impossible de les utiliser seules. Il y en a tout un tas : la tierce, le nasard, la mixture, la cymbale, etc. Parfois et souvent, elles sont constituées de plusieurs tuyaux par note (tous petits, leur taille se mesure en centimètres ou en pouces), mais très aigues. On parle de rangs. Et il y a des reprises, c'est à dire que c'est les mêmes notes dupliquées pour chaque octave.
J'ai fait le tour je crois.
Une anecdote : on joue aussi avec les pieds ! . Les orgues ont un pédalier de 30 à 32 notes exceptionnellement ! Donc les partitions d'orgues sont constituées de 3 portées. 2 pour les mains et une pour les pieds.
En général, les pieds jouent la basse. Mais il y a des exceptions ou le thème aigu du morceau est joué au pédalier, accouplé à un clavier. Pour des chorals par exemple.
Car on peut accoupler les claviers (accouplements) et le pédalier (tirasses). Cela veut dire qu'un clavier en actionne un autre, mais c'est toujours de bas en haut.
Le pédalier peut actionner n'importe quel clavier. Et un clavier peut actionner n'importe lequel des claviers supérieurs.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: [Index Musique] Parlons d'instruments de musique...
Message trop ancien, donc obligé de compléter par un autre message.
Toujours sur l'orgue, un autre problème intéressant, c'est ce qu'on appelle la traction : c'est le lien entre la touche d'un clavier (ou d'une pédale du pédalier) avec la soupape correspondante.
Dans mon message précédent, j'ai parlé de l'abrégé : trapèze de rouleaux (un rouleau par touche) en métal qui permet de déployer la surface d'un clavier sur tous les jeux de tuyaux du clavier.
Le principe de l'abrégé : chaque touche via un fil métallique est reliée à un petit rouleau métallique, à l'autre extrémité, un autre fil métallique relie le rouleau à la soupape. Quand on appuie sur la touche, le rouleau tourne et ouvre la soupape.
C'est ce qu'on appelle la traction mécanique, encore employée sur des instruments modernes. C'est la meilleure des tractions. Pourtant utilisée depuis les Romains...
Le problème souvent, c'est qu'avec les accouplements mal réglés, c'est très dur d'appuyer sur les touches quand les claviers sont accouplés.
(Les premiers orgues des Romains, appelés "hydraules" (car le vent venait d'une cloche pleine d'air qui s'enfonçait lentement dans un puit plein d'eau), se jouaient avec les poings comme les carillons aujourd'hui. Il fallait deux musiciens. Utilisés dans les arènes.)
Une autre traction, utilisée depuis le Romantisme (XIXè siècle), et même aujourd'hui, c'est la traction pneumatique. On utilise de l'air comprimé envoyé par de petits tuyaux flexibles pour faire la liaison entre la touche et la soupape.
L'avantage, c'est que la console du musicien peut-être n'importe où par rapport à l'instrument.
Le défaut, c'est que l'air est compressible, donc il y a une latence entre le moment où on appuie sur la touche et le moment où la soupape s'ouvre. C'est très désagréable, mais on s'y habitue. Il faut jouer en avance et écouter ses doigts, et non les sons.
La plus moderne est la traction assistée par ordinateur, mais c'est réservé aux instruments exceptionnels. C'est très rare. Encore meilleure que la traction mécanique : les touches ne présentent pas de résistance quand on joue, malgré les accouplements et tirasses éventuels. C'est un ordinateur, en fonction de la touche pressée et des jeux, tirasses et accouplements sélectionnés, qui ouvre les électrovannes correspondantes situées sous chaque tuyau.
L'orgue (le grand) de notre dame de Paris utilisait cette technologie (créée par IBM et Apple si je me souviens bien) avant d'être détruit par le feu.
Vu que c'est un ordinateur qui in fine contrôle l'instrument, cela ouvre des perspectives énormes. On peut s'enregistrer quand on joue, et écouter le résultat une fois descendu de la tribune. L'ordinateur créait les partitions automatiquement quand on improvisait. On pouvait aussi créer des registrations complètement inédites.
[EDIT] : Le gros problème de l'orgue (et aussi du clavecin), c'est que les claviers ne sont pas dynamiques : c'est tout ou rien.
Soit on ouvre la soupape, soit on la ferme, en appuyant sur la touche ou en la relâchant.
C'est une raison qui fait que je trouve le piano beaucoup plus difficile techniquement.
Cependant, il y a évidemment des alternatives heureusement.
Déjà, les registrations. C'est à dire les sonorités sélectionnées. Car elles permettent de faire des nuances. Une trompette ne vaut pas la montre en puissance sonore.
Mais ce sont des nuances grossières et le timbre n'est pas le même.
Alors on a inventé les boites expressives : Ce sont des claviers, enfin les jeux qui les composent qui sont dans des boites qui peuvent s'ouvrir un peu comme des stores et qui sont actionnés via une pédale. Les boites expressives ont été inventées au 19ème siècle. Et grâce à elles, on peut faire des nuances subtiles.
[EDIT2] Pour l'orgue, l'auditeur le moins bien placé est l'organiste. On entend la soufflerie qui éjecte l'air en trop, les cliquetis de la mécanique, les pieds qui actionnent les pédales ...
On doit aussi prendre en compte l'acoustique du lieu (Réverbération, échos). Car les mieux placés sont ceux qui sont en bas de la tribune. Mais ce qui compte, ce sont les auditeurs.
Et ce n'est pas propre à l'orgue. Le but, pour ne pas parler de vocation, des musiciens c'est de combler l'auditoire.
Toujours sur l'orgue, un autre problème intéressant, c'est ce qu'on appelle la traction : c'est le lien entre la touche d'un clavier (ou d'une pédale du pédalier) avec la soupape correspondante.
Dans mon message précédent, j'ai parlé de l'abrégé : trapèze de rouleaux (un rouleau par touche) en métal qui permet de déployer la surface d'un clavier sur tous les jeux de tuyaux du clavier.
Le principe de l'abrégé : chaque touche via un fil métallique est reliée à un petit rouleau métallique, à l'autre extrémité, un autre fil métallique relie le rouleau à la soupape. Quand on appuie sur la touche, le rouleau tourne et ouvre la soupape.
C'est ce qu'on appelle la traction mécanique, encore employée sur des instruments modernes. C'est la meilleure des tractions. Pourtant utilisée depuis les Romains...
Le problème souvent, c'est qu'avec les accouplements mal réglés, c'est très dur d'appuyer sur les touches quand les claviers sont accouplés.
(Les premiers orgues des Romains, appelés "hydraules" (car le vent venait d'une cloche pleine d'air qui s'enfonçait lentement dans un puit plein d'eau), se jouaient avec les poings comme les carillons aujourd'hui. Il fallait deux musiciens. Utilisés dans les arènes.)
Une autre traction, utilisée depuis le Romantisme (XIXè siècle), et même aujourd'hui, c'est la traction pneumatique. On utilise de l'air comprimé envoyé par de petits tuyaux flexibles pour faire la liaison entre la touche et la soupape.
L'avantage, c'est que la console du musicien peut-être n'importe où par rapport à l'instrument.
Le défaut, c'est que l'air est compressible, donc il y a une latence entre le moment où on appuie sur la touche et le moment où la soupape s'ouvre. C'est très désagréable, mais on s'y habitue. Il faut jouer en avance et écouter ses doigts, et non les sons.
La plus moderne est la traction assistée par ordinateur, mais c'est réservé aux instruments exceptionnels. C'est très rare. Encore meilleure que la traction mécanique : les touches ne présentent pas de résistance quand on joue, malgré les accouplements et tirasses éventuels. C'est un ordinateur, en fonction de la touche pressée et des jeux, tirasses et accouplements sélectionnés, qui ouvre les électrovannes correspondantes situées sous chaque tuyau.
L'orgue (le grand) de notre dame de Paris utilisait cette technologie (créée par IBM et Apple si je me souviens bien) avant d'être détruit par le feu.
Vu que c'est un ordinateur qui in fine contrôle l'instrument, cela ouvre des perspectives énormes. On peut s'enregistrer quand on joue, et écouter le résultat une fois descendu de la tribune. L'ordinateur créait les partitions automatiquement quand on improvisait. On pouvait aussi créer des registrations complètement inédites.
[EDIT] : Le gros problème de l'orgue (et aussi du clavecin), c'est que les claviers ne sont pas dynamiques : c'est tout ou rien.
Soit on ouvre la soupape, soit on la ferme, en appuyant sur la touche ou en la relâchant.
C'est une raison qui fait que je trouve le piano beaucoup plus difficile techniquement.
Cependant, il y a évidemment des alternatives heureusement.
Déjà, les registrations. C'est à dire les sonorités sélectionnées. Car elles permettent de faire des nuances. Une trompette ne vaut pas la montre en puissance sonore.
Mais ce sont des nuances grossières et le timbre n'est pas le même.
Alors on a inventé les boites expressives : Ce sont des claviers, enfin les jeux qui les composent qui sont dans des boites qui peuvent s'ouvrir un peu comme des stores et qui sont actionnés via une pédale. Les boites expressives ont été inventées au 19ème siècle. Et grâce à elles, on peut faire des nuances subtiles.
[EDIT2] Pour l'orgue, l'auditeur le moins bien placé est l'organiste. On entend la soufflerie qui éjecte l'air en trop, les cliquetis de la mécanique, les pieds qui actionnent les pédales ...
On doit aussi prendre en compte l'acoustique du lieu (Réverbération, échos). Car les mieux placés sont ceux qui sont en bas de la tribune. Mais ce qui compte, ce sont les auditeurs.
Et ce n'est pas propre à l'orgue. Le but, pour ne pas parler de vocation, des musiciens c'est de combler l'auditoire.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: [Index Musique] Parlons d'instruments de musique...
Si ça vous intéresse, je voudrais parler de la redécouverte du clavecin au XXème siècle.
Historiquement, le piano a fait tombé dans l'oubli le clavecin après son invention. Pendant tout le XIXème siècle, le clavecin n'existait plus, on ne jurait que par le piano et l'orgue Romantique pour les instruments à clavier(s).
Pour le Piano : En gros beaucoup plus sonore, et avec des nuances directement en appuyant plus ou moins fort sur les touches.
Mais on s'est rendu compte que les pièces anciennes ne pouvaient pas sonner correctement sur un piano.
Les premiers élans de résurrection du clavecin durant la première moitié du XXème ont été une catastrophe.
On a demandé aux facteurs de piano comme Pleyel, de construire des clavecins. Ils l'ont fait, mais portés par une volonté d'amélioration.
Tu grattes une fourchette sur un grille-pain, la sonorité est la même ...
Wanda Landowska, une interprète qui s'est pourtant vouée à la redécouverte du clavecin, en a fait les frais. Il existe encore des enregistrements de son interprétation de JS Bach. Si vous aimez souffrir. (Malgré sa bonne volonté). Ce n'est pas de sa faute si on lui refile un grille pain à gratter avec une fourchette pour jouer du JS Bach.
On s'est alors dit, la facture de clavecins modernes inspirée par les "progrès" des facteurs de piano, c'est de la merde.
Et la réelle révolution de la redécouverte du clavecin, ça a été de se dire : on suit la facture des clavecins à l'ancienne. Pas de cadres métalliques, on retourne à une structure en bois, on abandonne les cordes filées, et les jeux de 16 pieds, etc...
Des fac-similé d'instruments anciens. Ça a en gros commencé vers la deuxième moitié du XX ème. Grâce à des clavecinistes comme Gustav Leonhardt ou Davitt Moroney et aux facteurs de clavecins, musicologues, qui les ont accompagnés dans leurs démarches de recherche.
Je ne suis pas réac, vous le savez mais là, en fait si. Les meilleurs clavecins sont les anciens. Les plus sonores, les sonorités les plus limpides et cristallines, avec des graves puissantes et des aigues délicates. Mon facteur de clavecin préféré est Monsieur Couchet. Après des siècles de facture transmise de génération en génération de facteurs (malgré le secret de facture de chaque facteur, qui est facile de dévoiler à grand coups de hache pour voir l'intérieur du pauvre clavecin victime. Le compromis c'est d'avoir un instrument puissant qui en même temps tient bien l'accord. Dans la caisse de résonnance, il y a des barrages pour soutenir la tension des cordes. S'ils sont mal placés, le clavecin ne sonne pas bien car la caisse de résonnance est trop rigide à cause d'eux. Il faut trouver les bons barrages pour qu'à la fois l'instrument soit puissant sans que la tension des cordes ne le désaccorde en 10 minutes.), c'est normal que Couchet construisait les meilleurs clavecins, il avait trouvé le parfait compromis entre puissance sonore et accord solide, qui tient.
J'adore le son que fait la corde avec le plectre quand elle est pincée. Je trouve cela très viril. J'adore aussi le son quand les étouffoirs bloquent les vibrations.
Les clavecins baroques et de la Renaissance italiens (qui n'ont qu'un seul clavier comme les orgues italiens de ces époques qui s'étalent dans leur expertise sur plusieurs siècles), ont également une sonorité impressionnante. Un son très pur, sans trop d'harmoniques, et très puissant.
J'ai posté du Louis Couperin joué sur un Couchet par Davitt Moroney, mais je précise que cette suite n'existe pas. Louis Couperin n'écrivait pas de suites. Ce sont les interprètes qui ont agencé en fonction de leur tonalité identique (de manière anachronique) les pièces sous forme de suites. Ce n'est pas un sacrilège, mais cet agencement n'est pas originel, bien qu'agréable et bien pensé.
Mais il y a un OVNI. Car il n'y a pas de règle sans exception, c'est Glenn Gould. Respect.
Car il a joué entre d'autres musiques, l'intégrale de JS Bach pour clavecin à la perfection sur piano.
C'était, à sa demande, un piano modifié, ou la marche des touches était diminuée. (La profondeur des touches avant que le marteau ne frappe la ou les cordes de la note).
Il faudrait le demander aux pianistes, mais il devait également ne pas utiliser le tempérament égal.
Historiquement, le piano a fait tombé dans l'oubli le clavecin après son invention. Pendant tout le XIXème siècle, le clavecin n'existait plus, on ne jurait que par le piano et l'orgue Romantique pour les instruments à clavier(s).
Pour le Piano : En gros beaucoup plus sonore, et avec des nuances directement en appuyant plus ou moins fort sur les touches.
Mais on s'est rendu compte que les pièces anciennes ne pouvaient pas sonner correctement sur un piano.
Les premiers élans de résurrection du clavecin durant la première moitié du XXème ont été une catastrophe.
On a demandé aux facteurs de piano comme Pleyel, de construire des clavecins. Ils l'ont fait, mais portés par une volonté d'amélioration.
Tu grattes une fourchette sur un grille-pain, la sonorité est la même ...
Wanda Landowska, une interprète qui s'est pourtant vouée à la redécouverte du clavecin, en a fait les frais. Il existe encore des enregistrements de son interprétation de JS Bach. Si vous aimez souffrir. (Malgré sa bonne volonté). Ce n'est pas de sa faute si on lui refile un grille pain à gratter avec une fourchette pour jouer du JS Bach.
On s'est alors dit, la facture de clavecins modernes inspirée par les "progrès" des facteurs de piano, c'est de la merde.
Et la réelle révolution de la redécouverte du clavecin, ça a été de se dire : on suit la facture des clavecins à l'ancienne. Pas de cadres métalliques, on retourne à une structure en bois, on abandonne les cordes filées, et les jeux de 16 pieds, etc...
Des fac-similé d'instruments anciens. Ça a en gros commencé vers la deuxième moitié du XX ème. Grâce à des clavecinistes comme Gustav Leonhardt ou Davitt Moroney et aux facteurs de clavecins, musicologues, qui les ont accompagnés dans leurs démarches de recherche.
Je ne suis pas réac, vous le savez mais là, en fait si. Les meilleurs clavecins sont les anciens. Les plus sonores, les sonorités les plus limpides et cristallines, avec des graves puissantes et des aigues délicates. Mon facteur de clavecin préféré est Monsieur Couchet. Après des siècles de facture transmise de génération en génération de facteurs (malgré le secret de facture de chaque facteur, qui est facile de dévoiler à grand coups de hache pour voir l'intérieur du pauvre clavecin victime. Le compromis c'est d'avoir un instrument puissant qui en même temps tient bien l'accord. Dans la caisse de résonnance, il y a des barrages pour soutenir la tension des cordes. S'ils sont mal placés, le clavecin ne sonne pas bien car la caisse de résonnance est trop rigide à cause d'eux. Il faut trouver les bons barrages pour qu'à la fois l'instrument soit puissant sans que la tension des cordes ne le désaccorde en 10 minutes.), c'est normal que Couchet construisait les meilleurs clavecins, il avait trouvé le parfait compromis entre puissance sonore et accord solide, qui tient.
J'adore le son que fait la corde avec le plectre quand elle est pincée. Je trouve cela très viril. J'adore aussi le son quand les étouffoirs bloquent les vibrations.
Les clavecins baroques et de la Renaissance italiens (qui n'ont qu'un seul clavier comme les orgues italiens de ces époques qui s'étalent dans leur expertise sur plusieurs siècles), ont également une sonorité impressionnante. Un son très pur, sans trop d'harmoniques, et très puissant.
J'ai posté du Louis Couperin joué sur un Couchet par Davitt Moroney, mais je précise que cette suite n'existe pas. Louis Couperin n'écrivait pas de suites. Ce sont les interprètes qui ont agencé en fonction de leur tonalité identique (de manière anachronique) les pièces sous forme de suites. Ce n'est pas un sacrilège, mais cet agencement n'est pas originel, bien qu'agréable et bien pensé.
Mais il y a un OVNI. Car il n'y a pas de règle sans exception, c'est Glenn Gould. Respect.
Car il a joué entre d'autres musiques, l'intégrale de JS Bach pour clavecin à la perfection sur piano.
C'était, à sa demande, un piano modifié, ou la marche des touches était diminuée. (La profondeur des touches avant que le marteau ne frappe la ou les cordes de la note).
Il faudrait le demander aux pianistes, mais il devait également ne pas utiliser le tempérament égal.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: [Index Musique] Parlons d'instruments de musique...
Vu qu'on ne parle pas de musique mais d'instruments de musiques au niveau technique.
Les notions de touches blanches et de touches noires n'ont aucun sens à part pour le piano, et antérieurement, pour les clavecins flamands.
Sur les claviers antérieurs, on parle de marches (les touches aujourd'hui blanches) et de feintes (les touches aujourd'hui noires).
Peu importe leurs couleurs, cela ne servait que de repère visuel. Et sur la plupart des clavecins et les orgues anciens, les couleurs sont inversées par rapport à cette norme : les marches sont noires (ébène) et les feintes sont blanches (ivoire, puis os). Parfois aussi, c'est juste un bois différent pour les différencier, juste une nuance de couleur différente. Même aujourd'hui.
Les notions de touches blanches et de touches noires n'ont aucun sens à part pour le piano, et antérieurement, pour les clavecins flamands.
Sur les claviers antérieurs, on parle de marches (les touches aujourd'hui blanches) et de feintes (les touches aujourd'hui noires).
Peu importe leurs couleurs, cela ne servait que de repère visuel. Et sur la plupart des clavecins et les orgues anciens, les couleurs sont inversées par rapport à cette norme : les marches sont noires (ébène) et les feintes sont blanches (ivoire, puis os). Parfois aussi, c'est juste un bois différent pour les différencier, juste une nuance de couleur différente. Même aujourd'hui.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
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Re: [Index Musique] Parlons d'instruments de musique...
Un autre aspect technique qui différencie les claviers des orgues et des clavecins, par rapport à celui du piano.
Pour les clavecins et l'orgue, la note est au dessus. A peine on effleure la touche, la note sonne.
Pour le piano, la note est en dessous. Il faut presser jusqu'au fond la touche entièrement pour qu'elle sonne.
Car on pourrait se dire, ah bah c'est tous des instruments à clavier donc c'est la même chose. Ben non.
Et je pense que l'instrument à clavier le plus compliqué est le piano, car les nuances sont directement à apporter par le doigt.
Pour les clavecins et l'orgue, la note est au dessus. A peine on effleure la touche, la note sonne.
Pour le piano, la note est en dessous. Il faut presser jusqu'au fond la touche entièrement pour qu'elle sonne.
Car on pourrait se dire, ah bah c'est tous des instruments à clavier donc c'est la même chose. Ben non.
Et je pense que l'instrument à clavier le plus compliqué est le piano, car les nuances sont directement à apporter par le doigt.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: [Index Musique] Parlons d'instruments de musique...
Le piano n'a pas succédé au clavecin du jour au lendemain.
Entre les deux, il y a eu le pianoforte. (Nom valise tiré des nuances italiennes piano(doux) et forte (fort). Car on pouvait faire des nuances selon la force de frappe sur les touches.
JS Bach de son vivant a eu l'occasion de rendre visite au facteur pour tester ses prototypes.
Il a dit que c'était pourri, résultat, le facteur a détruit ses modèles à la hache. (C'est peut-être une légende, nul ne le sait).
Pour claviers, JS Bach n'a jamais écrit que pour clavecin et orgue.
Entre les deux, il y a eu le pianoforte. (Nom valise tiré des nuances italiennes piano(doux) et forte (fort). Car on pouvait faire des nuances selon la force de frappe sur les touches.
JS Bach de son vivant a eu l'occasion de rendre visite au facteur pour tester ses prototypes.
Il a dit que c'était pourri, résultat, le facteur a détruit ses modèles à la hache. (C'est peut-être une légende, nul ne le sait).
Pour claviers, JS Bach n'a jamais écrit que pour clavecin et orgue.
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Re: [Index Musique] Parlons d'instruments de musique...
Je voudrais être clair sur la véracité de mes propos.
Déjà pour commencer, je n'ai jamais étudié le piano. Je m'en sert pour déchiffrer.
Le clavecin, je suis au niveau débutant. Je n'ai pris que quelques seules années de cours.
Pour l'orgue c'est assez différent, je suis allé jusqu'au 3ème cycle, en abandonnant avant le diplôme. Parce que j'en pouvais plus des tensions sociales.
Mon instrument de cœur reste le clavecin, mais question d'âge, je n'ai pas pu l'apprendre suffisamment tôt.
Déjà pour commencer, je n'ai jamais étudié le piano. Je m'en sert pour déchiffrer.
Le clavecin, je suis au niveau débutant. Je n'ai pris que quelques seules années de cours.
Pour l'orgue c'est assez différent, je suis allé jusqu'au 3ème cycle, en abandonnant avant le diplôme. Parce que j'en pouvais plus des tensions sociales.
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Re: [Index Musique] Parlons d'instruments de musique...
Il n'est jamais trop tard pour commencer d'apprendre un instrument de musique, non ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: [Index Musique] Parlons d'instruments de musique...
Pas vraiment en fait.
Pour être admis dans un conservatoire national comme Paris, ou Lyon, il faut déjà être virtuose avant 25 ans.
Il y a une limite d'âge pour pouvoir entrer dans un conservatoire national.
Pour être admis dans un conservatoire national comme Paris, ou Lyon, il faut déjà être virtuose avant 25 ans.
Il y a une limite d'âge pour pouvoir entrer dans un conservatoire national.
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Re: [Index Musique] Parlons d'instruments de musique...
Ah ! Mais je ne parlais pas forcément d'apprendre au conservatoire. Apprendre chez soi, au début beaucoup en privé avec une personne professionnelle. [Certes, il y a le coût.] En partie en autodidacte par la suite.
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Re: [Index Musique] Parlons d'instruments de musique...
Je déconseille formellement d'apprendre à jouer en autodidacte. C'est le meilleur moyen de choper des tics, et c'est l'enfer de les corriger une fois qu'ils sont acquis par l'élève.
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Re: [Index Musique] Parlons d'instruments de musique...
Oui, il y a le gros risque d'attraper de mauvaises habitantes, ensuite persistantes.
D'où l'idée d'avoir un professeur privé :
- à fond durant les débuts où l'on apprend tous les gestes techniques, où on développe notre système sensorimoteur avec l'instrument (ou les instruments) de musique, le professeur nous corrige au fur et à mesure, évite que nous prenions de mauvaises habitudes ;
- un peu moins (mais quand même un peu) par la suite (mais quand même, notamment quand on apprend de nouveaux gestes techniques (vibrato, staccato, legato, etc.).
Après, il faut bien sûr être fortement motivé par l'apprentissage de la pratique de l'instrument de musique. Car ça demande pas mal de temps d'entraînement, et un minimum de discipline et de patience-persévérance. [Qu'il s'agisse d'instrument de musique ou de tout autre outil.]
D'où l'idée d'avoir un professeur privé :
- à fond durant les débuts où l'on apprend tous les gestes techniques, où on développe notre système sensorimoteur avec l'instrument (ou les instruments) de musique, le professeur nous corrige au fur et à mesure, évite que nous prenions de mauvaises habitudes ;
- un peu moins (mais quand même un peu) par la suite (mais quand même, notamment quand on apprend de nouveaux gestes techniques (vibrato, staccato, legato, etc.).
Après, il faut bien sûr être fortement motivé par l'apprentissage de la pratique de l'instrument de musique. Car ça demande pas mal de temps d'entraînement, et un minimum de discipline et de patience-persévérance. [Qu'il s'agisse d'instrument de musique ou de tout autre outil.]
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Re: [Index Musique] Parlons d'instruments de musique...
Je n'ai rien compris à ce que tu as énoncé.
Mais il y a une valeur sûre qui prévaut sur tous les instruments à clavier, c'est d'avoir des mains souples, détendues, et calmes. L'exigence de tous les claviéristes professeurs quels qui soient l'exigent à leurs élèves, quelque soit l'instrument.
Mais il y a une valeur sûre qui prévaut sur tous les instruments à clavier, c'est d'avoir des mains souples, détendues, et calmes. L'exigence de tous les claviéristes professeurs quels qui soient l'exigent à leurs élèves, quelque soit l'instrument.
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Re: [Index Musique] Parlons d'instruments de musique...
Je disais que j'étais d'accord avec toi sur la nécessité d'être accompagné par une personne professionnelle car celle-ci peut détecter instantanément puis nous aider à corriger nos erreurs techniques (nos mauvais habitudes techniques).
Après, oui, certaines conditions physiologiques peuvent être nécessaires selon l'instrument, d'où une certaine discipline. [Le tremblement des mains (dû à la consommation ou au sevrage d'alcool, entre autres ) ne favorise pas une bonne pratique de l'instrument. La fumette n'est pas conseillée pour les personnes qui pratiquent des instruments qui engagent notre caisse de résonance corporelle (des poumons à la bouche). ]
D'ailleurs, divers instrumentistes pratiquent régulièrement des exercices "à côté" (mais qui font partie intégrante de l'entretien des savoirs-faires pour ne pas perdre la main).
C'est rendu une discipline donc un choix de vie.
Après, oui, certaines conditions physiologiques peuvent être nécessaires selon l'instrument, d'où une certaine discipline. [Le tremblement des mains (dû à la consommation ou au sevrage d'alcool, entre autres ) ne favorise pas une bonne pratique de l'instrument. La fumette n'est pas conseillée pour les personnes qui pratiquent des instruments qui engagent notre caisse de résonance corporelle (des poumons à la bouche). ]
D'ailleurs, divers instrumentistes pratiquent régulièrement des exercices "à côté" (mais qui font partie intégrante de l'entretien des savoirs-faires pour ne pas perdre la main).
C'est rendu une discipline donc un choix de vie.
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Re: [Index Musique] Parlons d'instruments de musique...
Je ne sais pas si ça existe dans ton pays, en Suisse, mais les cours de Musique en France sont en partie subventionnés par le Ministère de la Culture, selon les minimaux sociaux. Je n'aurai jamais pu prendre de cours de musique sinon, à l'âge adulte.
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