depuis que j'ai commencé mes lectures en psychologie et particulièrement sur le HP ou les TND dont le TSA, j'essaie d'avoir plusieurs sources à recouper, au moins 2-3 scientifiques, de premier plan - parce que je crains de tomber dans une forme de "suivre parce que c'est logique et référencé" mais avec le fait que j'ai une moindre expérience effective sur ces terrains de recherche. Comprendre le résultat de la recherche ne me permet pas de comprendre souvent comment le protocole de collecte d'informations est mené, et n'ayant pas du tout un métier dans le domaine, $ je peux encore moins mener une collecte et en tirer des conclusions scientifiques avec justification de mon protocole et de ma méthode.
Je suis tombée dans un paradoxe: à trop lire sur des sujets comme les TND et ne pas avoir d'expérience de terrain avec des patients avec un TND ou aussi une capacité à avoir accès à des sources primaires de connaissances (informations brutes non analysées), je ressens que finalement j'ai effectivement probablement gagné en connaissances scientifiques sur les TND (quand même
) et une certitude que je ne peux pas bien savoir là où je pourrais virer dans croire quelque chose d'erroné ( et oui
). J'aime lire les détracteurs d'un chercheur car souvent ils vont m'éclairer en pointant ce qui peut boguer dans le protocole justement et ou la méthode argumentaire. Et souvent de réponse à réponse, il a un effet de ping pong qui parfois me parait chronophage et demander une patience d''ange le temps que ces recherches soient publiées, encore plus rendues acccessibles à un quiddam sur le net comme moi.
En somme, j'accumule surtout beaucoup de sources secondaires sur les sujets des TND et du HP (c'est à dire de l'information brute déjà passée sous analyse, de l'info brute
interprétée) et sans connaître, ni pouvoir cette fois logiquement juger assurément de la qualité des protocoles de recueil de l'information, ni des méthodes d'analyse de ces informations. En rajoutant mon profond sentiment que certains chercheurs pourraient avoir un égo ou des biais cognitifs qui menacent la qualité de leur travail à un stade entre le recueil de l'info brute et la publication en ligne de leurs conclusions.
C'est aussi ce point au passage qui me permet de lâcher du contrôle avec la neuropsy et probablement, je l'espère assurément, de mener sa démarche diag.
En somme, je me questionne sur le fait que pour étayer mes connaissances sur les TND spécifiquement et tout sujet requérant de la recherche poussée de finalement me référer quasi essentiellement à de la source secondaire, c'est à dire de l'interprété, de la part de chercheurs pour lesquels je me questionne de l'influence de leurs biais cognitifs et de leurs besoin de valorisation notamment. Comme on mentionnait aussi comment le HP peut être récupéré à des intérêts financiers (faire du profit), valorisant sans réelle pertinence (étiquette HP), se faire mousser en public en s'érigeant plus scientifique que le voisin (peut être à raison mais ce narcissisme dans la préssentation du propos ne dessert il pas aussi le fond ?)
Je ne sais pas si certains me comprennent, comprennent ce paradoxe de vouloir avoir une connaissance rigoureuse et riche d'un sujet mais de très vite voir la limite sur le sujet puisque non chercheur, ne passant pas finalement beaucoup de temps avec des informations brutes (= non interprétées) c'est en vérité essentiellement sur de l'info interprétée par Autrui que je construis mon jugement, sans réelle observation directe dudit sujet tout en essayant de passer outre les biais cognitifs et besoins de valorisation narcissique de ceux qui peuvent avoir accès à ces informations brutes