Piquéchou a écrit : ↑lundi 3 janvier 2022 à 3:38
Est-ce que c’est une problématique pour toi, Fluxus, cette manière de faire ?
Est-ce que tu aimerais la changer ?
Le fait de m'étaler en monologue sans prendre en compte l'autre ?
Ça dépend clairement de mon état. Si je vais mal, je n'ai aucun souci (au sens aucune culpabilité) à ne penser qu'à mes ressentis et les déballer à l'autre en face.
J'ai déjà eu d'ailleurs beaucoup de problèmes avec masse de gens pendant plusieurs années à cause de ça et j'ai même rapidement été qualifiée de personne toxique par des personnes qui étaient bien pires que moi (une putain de grosse blague lol) et on m'a souvent reproché de ne penser qu'à moi parce que je déballe en continu, enfin avant ça m'arrivait, maintenant je ne parle plus aux gens à l'extérieur donc ça va mieux puisque de toutes façons, ce sont tous des connards (à part mes psy tout ça, tout ça, là c'est différent

).
Il y a d'autres moments, plus rares aussi, où si je recherche l'échange, je vais prendre du plaisir à parfois écouter l'autre, si son histoire est inspirante.
Je me suis énormément imprégnée d'un peu de chaque personnalités de nombreux gens que j'ai pu rencontrer quand j'avais encore l'énergie pour ça, qui avaient eux aussi des parcours un peu originaux et atypiques. Et avec le temps, je me suis rendue compte que même sans m'imprégner de leurs parcours, le mien était juste à lui seul, tout aussi extraordinaire et inspirant.
Mais bref, ça dépend des moments.
Je dois avouer qu'actuellement, je ne suis pas spécifiquement dans cette recherche d'inspiration, dans une envie de partager lors d'un échange, du moins, pas en face à face actuellement.
Mais en espérant que la situation soit plus propice à ça un jour, j'aimerais bien retrouver cet état d'esprit et retourner demander des choses insensées aux gens dans la rue, juste pour discuter et partager un moment qui est culturellement et humainement parlant, assez enrichissant. Et même pas besoin de voyager. La diversité est partout.
C'est, je crois, un des rares points pour lequel j'aime l'humain. La diversité.
- Petite précision sur un passage que j'ai écrit :
Ça dépend clairement de mon état. Si je vais mal, je n'ai aucun souci (au sens aucune culpabilité) à ne penser qu'à mes ressentis et les déballer à l'autre en face.
D'ailleurs, en ayant été ancré très longtemps dans le milieu des NT et en partageant par mimétisme leurs façons de faire, y a quelque chose que j'ai toujours trouvé bizarre :
C'est qu'en fait, la société NT pour la plupart des gens, j'ai l'impression qu'ils ont intégré certaines paroles comme des sortes de "conventions" mais qui ne font pas l'objet de quelque chose de sincère.
C'est à dire qu'en fait, si j'ai bien compris, normalement, quand une personne va mal ou exprime un besoin de se confier ou autre, c'est une sorte d'acte de "politesse" voir même parfois de "respect" que de devoir répondre quelque chose de l'ordre du "Est-ce que tu as envie de parler ?" ou un "Si t'as besoin de parler, je suis là" (cruelle phrase mensongère des NT).
Et donc moi, à partir du moment où on m'énonce ça comme ça, c'est complètement évident que je vais finir par déballer mon truc. A partir du moment où la personne en face de moi se met à ma disposition si je souhaite la solliciter, je ne vois pas où est le souci.
En fait, j'ai l'impression que la plupart des gens voient les nuances qu'il y a autour alors que moi, je ne les vois pas. Pour moi, si on se met à ma disposition pour que je sollicite quelqu'un quand j'en ressens le besoin, c'est complètement "normal" de ne pas penser que la personne puisse être inapte à recevoir mes plaintes ou mes paroles ou autre.
Donc forcément, en situation sociale, j'ai déjà morflé pas mal de fois à cause de ça.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks