Complexe de supériorité et Autisme?

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Re: Complexe de supériorité et Autisme?

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alexis a écrit : vendredi 31 décembre 2021 à 21:02
Le défaut reproché au test QI par les gens type JSF, est qu’il est conçu sur des épreuves de logiques et du coup détecte bien les profils de surdoués logiques, mais rate les profils intuitifs.
Un bon résultat à un test de logique n'implique pas que ce soit des processus conscients qui en soient à l'origine non? Quelqu'un avec une grande intelligence logique ne peut-il pas l'être de façon intuitive?
Finalement qu'est-ce tu appelles les "intuitifs"? Si ils sont en opposition aux "logiques", ça voudrait dire que les intuitifs sont ceux équipés d'une grande intelligence sociale et émotionnelle?
Autant je comprends que quelqu'un qui soit HPE ne soit pas forcément systématiquement très efficace face à la logique.
Mais ça n'implique pas forcément que quelqu'un de "surdoué logique" soit capable d'organiser ses pensées de façon cohérente et rationnelle.
Et quelqu'un qui est capable de penser de façon rationnelle et cohérente n'est pas forcément plus efficace face à des situations logiques que quelqu'un dont l'intelligence est intuitive et supérieure.

Il me semble qu'il y a confusion sur les termes ou je n'ai strictement rien compris.
Est-ce qu'un "surdoué logique" s'exprime verbalement avec beaucoup de cohérence?
alexis a écrit : vendredi 31 décembre 2021 à 22:31 En même temps, c’est pas aux praticiens de faire le travail de théorisation des chercheurs à la place des chercheurs. C’est pas leur priorité, les praticiens c’est des profils psychologiques de guérisseurs, leur priorité c’est d’aider des gens. Mais c’est sûr que c’est pas cool que les praticiens n’aient pas attendus « que les chercheurs trouvent » pour exploiter les nouveautés de l’étranger (Dabrowski notamment) ; les chercheurs doivent se sentir inutiles ou au moins à la bourre. C’est comme dans Games on thrones quand la série TV a dépassé l’avancement des bouquins, l’auteur a eu la pression.
Les chercheurs peuvent être praticiens, et on peut être théoricien sans être chercheur.

L'idée de la recherche et du consensus scientifique, c'est de construire un savoir universel. Dans le sens ou il ne correspond pas à une réalité individuelle, mais à une réalité partagée, consensuelle.
Après chaque individu a le choix entre communiquer sa vérité ou partager avec le reste du monde pour construire avec les autres une vérité consensuelle.
Mais on ne peut pas imposer sa vérité individuelle à un groupe sans considérer une autorité de sa personne sur le groupe en question.
Il y a de nombreuses façon d'aider, et on peut considérer que le processus de filtrage des informations par le système scientifique n'est pas à la hauteur de nos attentes.
Mais cela implique alors que l'on porte seul la responsabilité de nos actes, forcément ça va plus vite.
Sans jugement de valeur aucun, une dictature est plus rapide qu'une démocratie dans le processus de création.

Pour quelqu'un comme moi, qui a du mal à négliger des détails ou faire des raccourcis, les données scientifique et la rigueur avec laquelle elles sont produites, sont la source d'information la plus essentielle à ma compréhension de mon environnement, à ma conception du monde et de moi-même ainsi qu'a mes capacités d'adaptation.

Parce que des informations produites différemment, je ne sais pas quoi en faire. Je les interprète mal, je me trompe, c'est souvent pire que si j'avais pas essayé de comprendre.
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Re: Complexe de supériorité et Autisme?

Message par alexis »

J’ai pas tout compris, je crois que toi non plus d’ailleurs. Mais n’hésite pas à aller ailleurs si cet autre endroit te convient mieux. Puis si ça ne marche pas mieux ailleurs tu pourras toujours revenir plus tard.

Pas : la force des profils logiques c’est le langage et le séquentiel, quand les intuitifs sont plus dans le visuel et le global. Après personne n’est 100% logique ou 100% intuitif. Mais c’est souvent ceux qui sont en dés-équilibre (ceux qui ne sont pas à 50%logique / 50% intuitif) qui consultent les psy.
Modifié en dernier par alexis le vendredi 31 décembre 2021 à 23:27, modifié 1 fois.
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PS : Ne vous embêtez pas à répondre à mes propos, je n'y répondrai pas. Je ne revendique rien, juste je me renseigne sur un symptôme en commun.
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Re: Complexe de supériorité et Autisme?

Message par Brettzeal »

alexis a écrit : vendredi 31 décembre 2021 à 23:20 J’ai pas tout compris, je crois que toi non plus d’ailleurs. Mais n’hésite pas à aller ailleurs si cet autre endroit te convient mieux. Puis si ça ne marche pas mieux ailleurs tu pourras toujours revenir plus tard.

Pas : la force des profils logiques c’est le langage et le séquentiel, quand les intuitifs sont plus dans le visuel et le global. Après personne n’est 100% logique ou intuitif
C'est simplement que pour moi, "intuitif", c'est l'inverse de "conscient". Et je pense qu'on peut être intuitivement fort en logique. Donc pourquoi séparer logique et intuitif?
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Re: Complexe de supériorité et Autisme?

Message par alexis »

Tu te trompes sur le sens de « intuitif »
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PS : Ne vous embêtez pas à répondre à mes propos, je n'y répondrai pas. Je ne revendique rien, juste je me renseigne sur un symptôme en commun.
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Re: Complexe de supériorité et Autisme?

Message par Brettzeal »

Je considère le comportement intuitif comme le résultat de processus biologiques et cognitifs inconscients, c'est à dire qui ne nécessitent pas de ressources cognitives conscientes.
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Re: Complexe de supériorité et Autisme?

Message par Brettzeal »

Comme quand je rentre chez moi sans réfléchir à ou je vais, c'est intuitif. Je sais pas pourquoi je le sais, mais je sais que je vais au bon endroit sans avoir à faire aucun effort conscient

PS: la façon dont tu décris logique et intuitif, ça me fait penser aux deux types de mémoire déclarative (déclenchée consciemment):
La mémoire du savoir et la mémoire épisodique (des souvenirs)
Ceux qui utilisent majoritairement la première ont tendance à aborder une situation de façon cohérente en l'analysant.
Ceux qui utilisent majoritairement la seconde ont tendance à aborder une situation en répétant une action associée à un souvenir qui correspond à la situation
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Re: Complexe de supériorité et Autisme?

Message par Brettzeal »

Bon j'ai laissé les informations mijoter quelques jours, et je pense être à même de donner une Conclusion constructive à cette discussion.

Les ressources cognitives ne sont pas illimitées, c'est la raison pour laquelle on utilise pas la totalité de notre cerveau.
Dans la majorité des cas, le développement d'une intelligence spécifique se fait au détriment des autres types d'intelligence.
alexis a écrit : vendredi 31 décembre 2021 à 21:02
Ce « très » c’est ce qu’on appelle l’hyperstimulabilité. Le cerveau tourne plus vite, du coup tout ce qui est contrôlé par le cerveau, par exemple les comportements, traits de caractère l’émotivité, la sensibilité physique, les défauts aussi (comme la mauvaise fois, ou la capacité à se mentir à soi même, à faire des plans sur la comète, à se comporter comme un éléphant dans un magasin de porcelaine) d’une personnes surdouée, semble dans l’excès comparé à un neurotypique.
C'est cette spécification qui fait que l'on est "très" quelque chose.
Lorsque l'on a développé une grande intelligence dans un domaine, on s'en retrouve souvent avantagé dans celui-ci et désavantagé dans les autres.
Ca nous rend différent, la plupart des gens dans la norme ayant une intelligence relativement polyvalente et assez peu spécifique (bien que le social soit toujours prépondérant). Cette différence nous la ressentons, mais elle peut se traduire de différentes manières en fonction de nos expériences de vie.
Si on est confronté le plus souvent à des situations et des récits qui nous avantagent, on peut avoir tendance à développer une confiance en nous surdimensionnée. A l'inverse, si notre environnement nous désavantage, on risque de se retrouver avec une confiance en nous particulièrement basse.
Ainsi, une intelligence spécifique peut aussi bien mener à ce qu'on appelle maladroitement un complexe de supériorité ou un complexe d'infériorité. Voire les deux à la fois.

En ce qui me concerne, j'ai grandi dans un milieu très pauvre à Marseille.

-Premièrement, les classes sociales pauvres n'imposent pas un respect strict des normes sociales. Bien que la pression de conformation existe, elle est souvent bien moins forte que dans des milieux aisés où elle est primordiale. Je n'ai donc pas "trop" été infériorisé par mon incapacité à entretenir des relations sociales codifiées, bien que je n'ait jamais été intégré socialement.

-Deuxièmement, au sein de certaines populations ouvrières, existe toujours le récit de l'ascenseur social des études scientifiques. Où dans leur imaginaire, par son intelligence rationnelle et ses capacités de raisonnement et d'analyse, une personne issue de milieux défavorisés a un chance de s'élever socialement et de réussir sans passer par le réseautage et le léchage de bottes.

J'ai donc baigné toute mon enfance et mon adolescence, dans un milieu qui a favorisé le développement d'une considération de mes capacités comme bénéfiques et porteuses d'espoir, sans que mes lacunes ne soient trop violemment exposées et jugées. (Sans compter que j'ai été élevé par un seul de mes parents, et de toute évidence celle dont je tire mes "spécificités")


Maintenant, pour répondre au sujet principal, je pense que si cette problématique s'applique aux personnes diagnostiquées HP, c'est d'autant plus vrai pour des personnes autistes.

Parce que finalement, ce qui es déterminant pour les personnes HP, ce n'est pas l'intelligence surdéveloppée, mais bien les lacunes et les besoins spécifiques qu'implique une spécialisation de leur fonctionnement cognitif. Et là ou cette case n'est pas très efficace pour répondre à leurs situations, c'est en ce qu'elle n'explique en rien l'origine de cette spécification, son type, son fonctionnement, et ce que ça implique biologiquement comme besoins et comme lacunes (notamment en fonction de son origine).
Cette case a été construite sur la base de son test diagnostique et mériterait d'être reconstruite (comme l'est constamment celle de l'autisme), de façon plus rigoureuse sur la base de considérations cognitives et biologiques.

Je ne pense pas que vous me reprendrez si j'affirme que les personnes autistes sont entre autres caractérisées par un développement très spécifique de leur fonctionnement cognitif et donc de leur intelligence (quelle que soit son niveau de développement). Et que ce ne sont pas en priorité les capacités qui sont surdéveloppées chez eux qui sont à l'origine de leurs difficultés en société.
Je pense que les personnes HP, et plus encore les personnes autistes, sont particulièrement exposées à un développement pathologique (dans le sens où il impacte négativement la vie en société) de leur confiance en eux. Qu'elle soit excessivement faible ou excessivement forte.

Merci à tous pour m'avoir aidé à y voir plus clair. N'hésitez pas à me reprendre si j'ai dit de grosses bêtises, et à commenter bien sur.
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Re: Complexe de supériorité et Autisme?

Message par Tugdual »

Brettzeal a écrit : dimanche 2 janvier 2022 à 19:15 Parce que finalement, ce qui es déterminant pour les personnes HP, ce n'est pas l'intelligence surdéveloppée, mais bien les lacunes et les besoins spécifiques qu'implique une spécialisation de leur fonctionnement cognitif.
Brettzeal a écrit : dimanche 2 janvier 2022 à 19:15 Je pense que les personnes HP, et plus encore les personnes autistes, sont particulièrement exposées à un développement pathologique (dans le sens où il impacte négativement la vie en société) de leur confiance en eux. Qu'elle soit excessivement faible ou excessivement forte.
Ce que nous dit la science (voir encore Ramus, en particulier ici) des personnes HP est qu'au contraire, elles se portent plutôt mieux que la moyenne (le QI étant corrélé avec une meilleure trajectoire de vie).
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Complexe de supériorité et Autisme?

Message par Brettzeal »

Tugdual a écrit : dimanche 2 janvier 2022 à 19:34
Ce que nous dit la science (voir encore Ramus, en particulier ici) des personnes HP est qu'au contraire, elles se portent plutôt mieux que la moyenne (le QI étant corrélé avec une meilleure trajectoire de vie).
Je vais aller lire, mais c'est peut être justement ce qui est maladroitement appelé HP "logique"
J'ai rencontré plusieurs personnes diagnostiquées HPI/HPE et qui souffraient d'un manque de confiance en soi associé à des ruminations voire des dépressions. Je ne pense pas que les cas de personnes diagnostiquées HP et qui ont un parcours scolaire chaotique soient des exceptions. Après elles sont surement sur représentées dans mon environnement puisque je suis particulièrement pauvre xD, ça induirait un biai de perception.
Je vais aller lire ça dans le détail, je me demande comment ils ont échantillonné et surtout quand.
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Re: Complexe de supériorité et Autisme?

Message par Brettzeal »

Est-il possible que les personnes qui "souffrent de douance" souffrent en réalité d'une sur-spécification de leur intelligence, tandis que ceux dont l'intelligence est polyvalente et très développée n'ont nullement besoin de s'en préoccuper.
Ca me paraitrait logique

PS: de toute façon avec des définitions foireuses, chacun y va de son avis, je ne peut pas construire un raisonnement correct là dessus. D'où la nécessité de reconstruire ces cases de façon rigoureuses.
Rien que la définition d'intelligence. Suffirait pourtant de se caller sur celles de l'astrobiologie ou de la neurobiologie du végétal (je sais ça fait toujours rire).
C.a.d la capacité à s'adapter de façon efficace à un environnement ou une situation donnée. Décrire une intelligence vis à vis d'une situation, et considérer, soit des objectifs biologiques (survie par ex) ou des objectifs intentionnels dans le cas de formes de vie capables de penser.
Modifié en dernier par Brettzeal le dimanche 2 janvier 2022 à 20:14, modifié 1 fois.
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Re: Complexe de supériorité et Autisme?

Message par Tugdual »

Brettzeal a écrit : dimanche 2 janvier 2022 à 19:59 J'ai rencontré plusieurs personnes diagnostiquées HPI/HPE et qui souffraient d'un manque de confiance en soi associé à des ruminations voire des dépressions. Je ne pense pas que les cas de personnes diagnostiquées HP et qui ont un parcours scolaire chaotique soient des exceptions.
L'expérience personnelle est une chose, mais le consensus scientifique est toujours plus digne de confiance.

Brettzeal a écrit : dimanche 2 janvier 2022 à 20:04 Est-il possible que les personnes qui "souffrent de douance" souffrent en réalité d'une sur-spécification de leur intelligence, tandis que ceux dont l'intelligence est polyvalente et très développée n'ont nullement besoin de s'en préoccuper.
Rappelons nous Fontenelle : « assurons nous des faits avant d'en chercher la cause ».

En l'occurrence, il n'est pas établit qu'on puisse "souffrir de douance", c'est même le contraire.

S'il y a souffrance, il faut donc en chercher la cause ailleurs.
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Re: Complexe de supériorité et Autisme?

Message par Brettzeal »

Tugdual a écrit : dimanche 2 janvier 2022 à 20:12
S'il y a souffrance, il faut donc en chercher la cause ailleurs.
C'est bien résumé. C'est un peu là que je veux en venir mais de façon maladroite.
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Re: Complexe de supériorité et Autisme?

Message par alexis »

Brettzeal a écrit : dimanche 2 janvier 2022 à 20:16
Tugdual a écrit : dimanche 2 janvier 2022 à 20:12
S'il y a souffrance, il faut donc en chercher la cause ailleurs.
C'est bien résumé. C'est un peu là que je veux en venir mais de façon maladroite.
Pourtant c’est faux

Les surdoués dans leur « mode de penser » où tout semble exacerbé comparé aux neurotypique (le « très »), ont tendance à trop ruminer sur tout, y compris ce qui est sans importance. On y trouve beaucoup d’hypocondriaques qui se pensent malades mentaux à force de trop ressasser les événements de leur quotidien. Mais leurs pseudos maladies ne sont pas vraiment comparables aux authentiques malades mentaux duement diagnostiqués, ou ceux qui ont vécu de réels traumatismes avec un niveau de gravité reconnu (exemple par un constat de police).
Autre fait également les surdoués ont une très bonne capacité de résilience (toujours le « très »). Ce qui fait que même quand il ont connu un traumatisme ou une situation très difficile, au final ça à moins d’impacts sur leur trajectoire de vie que ça en a chez un neurotypique. C’est des gens souvent reconnus pour savoir rebondir en toute situation. Mais bon ça ne les empêche pas de ruminer malgré tout et de partir dans des délires pseudo-philosophique sans intérêt (ce qu’on appelle avec moins de tact de la mastubation intellectuelle) et de perdre contact avec la réalité et le bon sens.
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PS : Ne vous embêtez pas à répondre à mes propos, je n'y répondrai pas. Je ne revendique rien, juste je me renseigne sur un symptôme en commun.
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Re: Complexe de supériorité et Autisme?

Message par Tugdual »

alexis a écrit : dimanche 2 janvier 2022 à 20:37 Pourtant c’est faux
Tu penses ce que tu veux.

Mais nous rappellerons toujours ici les connaissances scientifiques.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Complexe de supériorité et Autisme?

Message par Brettzeal »

Tugdual a écrit : dimanche 2 janvier 2022 à 20:12
L'expérience personnelle est une chose, mais le consensus scientifique est toujours plus digne de confiance.
Justement, y a t'il consensus? Il me semble que le problème vient entre autres de là.
J'ai lu notamment cette meta-analyse:
Mental Disorders Among Gifted and Nongifted Youth: A Selected Review of the Epidemiologic Literature
DOI: 10.1177/0016986209352684
Et donc je les cite:
Defining Giftedness
As mentioned above, one challenge with studying gifted children is that there is no single, agreed on definition
Five studies based the definition on enrollment in school gifted programs, although criteria for entrance
into these programs were largely unspecified ....() Three studies based the definition on standardized tests ...() Finally,
two studies based the definition of giftedness on “established criteria of intelligence and creativity” ...(), but
did not specify what those criteria or guidelines were.


En fait on est en train de débattre de rien, il me semble en tout cas. De quoi parle t'on? moi je sais pas :crazy: :lol:
Comme je m'en doutais, l'échantillonnage manque de cohérence.
Je ne pense pas que l'on puisse tirer de conclusion, que ce soit que la souffrance des surdoués existe ou qu'elle n'existe pas. Puisque "surdoué" est un terme qui ne semble pas avoir été définit de manière consensuelle.

D'ailleurs, j'en profite pour te demander si tu as le lien (ou le doi) d'une ou plusieurs études qui amènent des éléments intéressants et dont l'échantillonnage, à défaut d'être consensuel, est cohérent avec les hypothèses de recherche.

Désolé je fais un peu le flemmard, mais c'est un travail colossal de faire une étude bibliographique pour en retenir les éléments pertinents. J'ai un peu fouillé dans la biblio sous les articles de vulga de Ramus, mais pour me faire un avis concrêt je crois que je vais avoir besoin d'un peu d'aide :cry:
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