Glaciell a écrit : ↑mercredi 1 décembre 2021 à 13:35
J'ai parfois un peu de mal à suivre alors désolée si je ne sais pas bien quoi dire.
Mais personnellement il me semble que dans ces questions d'orientation (au sens très large), quelquefois il n'y a que le recul (faire une pause, faire autre chose, prendre le temps...) qui permet d'avoir les bonnes réponses. Chez certains tout est clair tout de suite, chez d'autres (dont je fais partie) il faut l'expérience d'avoir exploré des trucs, et donc du temps (et ça n'est pas forcément du temps "perdu", même si c'est la vision de la société sur les parcours non rectilignes), et je crois que ça ne sert à rien de se battre contre ça.

Je crois qu'il faut essayer de faire au mieux pour s'écouter et se construire une vie qui nous convienne le mieux, quoi qu'en pense le monde (parce qu'au final c'est nous qui la vivons, notre vie, hein...). Bon courage.
Oui et je comprends ce que tu veux dire.
A une période, je me suis dit ça... Que ce qu'il me faudrait en réalité, ce serait une très longue pause, partir ailleurs, faire des activités qui n'ont rien à voir avec les études, s'aérer l'esprit, voir de nouvelles choses, prendre du recul puis revenir à ce que j'aurais vraiment voulu faire...
Ce n'est pas la seule façon d'avoir du recul sur ce qu'on fait mais c'est vrai que c'est à mon sens la plus efficace et ça m'a été prouvé par beaucoup de connaissances que j'ai fréquenté à la fac, pour la plupart des personnes en reprise d'études : La trentaine, voir même la quarantaine passée pour certains.
Je buvais les paroles de ces personnes, leur parcours m'inspirait beaucoup et j'appréciais d'avoir des discussions enrichissantes avec ces personnes, c'était comme des sortes de "mentors" pour moi.
Après voilà, on a tous des vies différentes, des parcours et des chemins différents et moi actuellement, ma priorité, c'est de ne surtout pas lâcher les suivis qui me permettraient de m'en sortir. Je pense notamment à mon suivi psy, je pense aussi aux démarches qui sont en cours avec la MDPH pour obtenir les aides du SAMSAH TSA...
La longue pause est malvenue dans mon contexte, sachant que je n'ai pas encore mon indépendance et que si j'arrête mes études maintenant, je n'ai pas la certitude de pouvoir reprendre un jour, pas encore d'idée concrète de ce que je pourrai faire de tout ce temps libre, je risque de me détacher d'un certain cadre que m'offre ma scolarité et ça peut aussi partir vers autre chose que du strictement positif, je me connais bien.
J'ai eu aussi mon parcours à moi, mouvementé dans les études supérieures, il m'a beaucoup apporté aussi et j'ai vraiment cheminé... Mais genre énormément.
Pour en arriver à la conclusion aujourd'hui que oui, j'ai forcé énormément par passion et volonté de me dépasser dans un domaine qui initialement, n'était pas le meilleur pour moi...
Parce que je suis bornée. Et aussi parce que j'avais sûrement des choses à me prouver à moi-même pendant un temps, parce que je complexais encore trop du temps perdu pour revenir en arrière ou tout plaquer et recommencer ailleurs...
Bref, aujourd'hui, je suis beaucoup plus lucide et j'ai les idées à peu près claires en ce qui concerne mon cursus et ayant déjà une certaine connaissance de moi-même, je sais que je ne me trompe pas.
Du coup voilà, je pense avoir cerné ce qui est bon pour moi, juste, comme ça fait peur autour, ça passe sûrement pour quelque chose de "pas mûrement réfléchi", même si je n'ai pas obligation de convaincre, je pense essayer de faire comprendre que ma décision n'est pas prise à l'arrache, ni immature.
Mais idem, je pense aussi que c'est l'après covid, donc mon expérience post "j'ai failli crever" qui m'a offert ce recul et la situation autour parce que je sais que le fait que je me sois détachée beaucoup des gens autour et de leur regard et leurs jugements (même si ça persiste encore un peu), ça m'a aidé à me recentrer plus ou moins sur moi-même, sur ce que je veux vraiment, sans comparer avec personne et forcément, sans dépendre des autres affectivement et psychiquement, on est beaucoup plus lucide.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks