TSA et réorientation études sup.

[Fluxus]

Sans parler du fait d'avoir l'impression que les gens voient encore l'autisme comme un trouble qui serait avantageux dans les filières scientifiques et un peu plus freinant dans des études axées plus sur les "sciences humaines", ou l'expression ou la communication ou des choses plus orientées sur du relationnel....


A l'heure actuelle, que je sache, les clichés (qui sont souvent représentatifs) dans les études des personnes TSA ce sont :

1 / Les métiers dans le secteur informatique ou les mathematiques de haute volée

2 / Les métiers dans les secteurs de la rédaction et traduction

3 / Les métiers dans le secteur de l'enseignement

Et ba moi, j'ai l'impression qu'autour de moi, on ne voit que le 1.


Bref, aled.

Je crois qu'à un moment, je dois quand même sortir de mes vieux fantasmes de grandes écoles dans les sciences où je ne me projetais même pas pour 1 métier mais juste pour les enseignements qui y étaient dispensés, pour songer à un vrai métier que je serai réellement en capacité de faire et dans un domaine dans lequel j'aurais cette fois-ci, des facilités...

En plus le souci là, c'est pas tant le fait de vouloir changer, c'était plus le fait que je subissais encore ce que je faisais parce que j'étais pas décidée à lâcher ma Licence de Maths par passion et un peu aussi par fierté...

Le fameux phénomène de vouloir faire des sciences parce que c'est reconnu où je tente de faire comprendre aux lycéens à qui je fais de l'aide aux devoirs que c'est un chemin à éviter si ce n'est pas pour les bonnes raisons

Sauf qu'à un moment, faut que je pense à moi aussi et pas à me détruire la santé avec des études, merde quoi.


Si je venais tout juste d'entrer dans les études supérieures, quelqu'un qui découvre le monde universitaire, je peux comprendre qu'on puisse demander de s'accrocher ou autre...

Mais là faut pas déconner, en dehors du fait que j'ai énormément complexé sur le fait de stagner sans le sup', le temps passe et même si on s'en fout en soi de prendre plus de temps que les autres, c'est quand même ma 5ème année de superieur dont la 4ème dans la même filière et la lassitude et la souffrance sont juste plus que présentes...

Sans parler de ce qui vient s'ajouter par dessus avec les contraintes un peu plus externes...


Sinon, je découvre le monologue sur topic, c'est étrange mais c'est pas désagréable...

[Glaciell]

J'ai parfois un peu de mal à suivre alors désolée si je ne sais pas bien quoi dire.
Mais personnellement il me semble que dans ces questions d'orientation (au sens très large), quelquefois il n'y a que le recul (faire une pause, faire autre chose, prendre le temps...) qui permet d'avoir les bonnes réponses. Chez certains tout est clair tout de suite, chez d'autres (dont je fais partie) il faut l'expérience d'avoir exploré des trucs, et donc du temps (et ça n'est pas forcément du temps "perdu", même si c'est la vision de la société sur les parcours non rectilignes), et je crois que ça ne sert à rien de se battre contre ça. Je crois qu'il faut essayer de faire au mieux pour s'écouter et se construire une vie qui nous convienne le mieux, quoi qu'en pense le monde (parce qu'au final c'est nous qui la vivons, notre vie, hein...). Bon courage.

[Fluxus]

J'ai parfois un peu de mal à suivre alors désolée si je ne sais pas bien quoi dire.
Mais personnellement il me semble que dans ces questions d'orientation (au sens très large), quelquefois il n'y a que le recul (faire une pause, faire autre chose, prendre le temps...) qui permet d'avoir les bonnes réponses. Chez certains tout est clair tout de suite, chez d'autres (dont je fais partie) il faut l'expérience d'avoir exploré des trucs, et donc du temps (et ça n'est pas forcément du temps "perdu", même si c'est la vision de la société sur les parcours non rectilignes), et je crois que ça ne sert à rien de se battre contre ça. Je crois qu'il faut essayer de faire au mieux pour s'écouter et se construire une vie qui nous convienne le mieux, quoi qu'en pense le monde (parce qu'au final c'est nous qui la vivons, notre vie, hein...). Bon courage.

Oui et je comprends ce que tu veux dire.

A une période, je me suis dit ça... Que ce qu'il me faudrait en réalité, ce serait une très longue pause, partir ailleurs, faire des activités qui n'ont rien à voir avec les études, s'aérer l'esprit, voir de nouvelles choses, prendre du recul puis revenir à ce que j'aurais vraiment voulu faire...

Ce n'est pas la seule façon d'avoir du recul sur ce qu'on fait mais c'est vrai que c'est à mon sens la plus efficace et ça m'a été prouvé par beaucoup de connaissances que j'ai fréquenté à la fac, pour la plupart des personnes en reprise d'études : La trentaine, voir même la quarantaine passée pour certains.

Je buvais les paroles de ces personnes, leur parcours m'inspirait beaucoup et j'appréciais d'avoir des discussions enrichissantes avec ces personnes, c'était comme des sortes de "mentors" pour moi.

Après voilà, on a tous des vies différentes, des parcours et des chemins différents et moi actuellement, ma priorité, c'est de ne surtout pas lâcher les suivis qui me permettraient de m'en sortir. Je pense notamment à mon suivi psy, je pense aussi aux démarches qui sont en cours avec la MDPH pour obtenir les aides du SAMSAH TSA...

La longue pause est malvenue dans mon contexte, sachant que je n'ai pas encore mon indépendance et que si j'arrête mes études maintenant, je n'ai pas la certitude de pouvoir reprendre un jour, pas encore d'idée concrète de ce que je pourrai faire de tout ce temps libre, je risque de me détacher d'un certain cadre que m'offre ma scolarité et ça peut aussi partir vers autre chose que du strictement positif, je me connais bien.

J'ai eu aussi mon parcours à moi, mouvementé dans les études supérieures, il m'a beaucoup apporté aussi et j'ai vraiment cheminé... Mais genre énormément.

Pour en arriver à la conclusion aujourd'hui que oui, j'ai forcé énormément par passion et volonté de me dépasser dans un domaine qui initialement, n'était pas le meilleur pour moi...

Parce que je suis bornée. Et aussi parce que j'avais sûrement des choses à me prouver à moi-même pendant un temps, parce que je complexais encore trop du temps perdu pour revenir en arrière ou tout plaquer et recommencer ailleurs...

Bref, aujourd'hui, je suis beaucoup plus lucide et j'ai les idées à peu près claires en ce qui concerne mon cursus et ayant déjà une certaine connaissance de moi-même, je sais que je ne me trompe pas.

Du coup voilà, je pense avoir cerné ce qui est bon pour moi, juste, comme ça fait peur autour, ça passe sûrement pour quelque chose de "pas mûrement réfléchi", même si je n'ai pas obligation de convaincre, je pense essayer de faire comprendre que ma décision n'est pas prise à l'arrache, ni immature.

Mais idem, je pense aussi que c'est l'après covid, donc mon expérience post "j'ai failli crever" qui m'a offert ce recul et la situation autour parce que je sais que le fait que je me sois détachée beaucoup des gens autour et de leur regard et leurs jugements (même si ça persiste encore un peu), ça m'a aidé à me recentrer plus ou moins sur moi-même, sur ce que je veux vraiment, sans comparer avec personne et forcément, sans dépendre des autres affectivement et psychiquement, on est beaucoup plus lucide.

[Glaciell]

Juste pour préciser : par "pause", je n'entends pas forcément de tout abandonner pour partir à l'aventure (ou faire l'ermite etc.). Je parle simplement de faire autre chose, selon ce qui nous convient (qui n'est pas forcément la même chose selon les personnes et selon le moment). Ça peut effectivement être de partir avec un sac à dos mais ça peut être tout simplement de s'engager dans autre chose, se reconvertir professionnellement, reprendre un autre cursus, bref revoir ses projets tout simplement, etc., ce qui n'implique pas de lâcher ses suivis. Si j'ai parlé de "pause" c'était par rapport au projet/cursus actuel (après, c'est peut-être plus un arrêt définitif qu'une pause temporaire, mais je ne m'avance pas là-dessus non plus mais je préfère le terme de pause parce qu'au final, il arrive parfois qu'au bout d'un moment on revienne à des choses, différentes certes, mais finalement pas si éloignées de ce qu'on avait lâché au départ). Je ne conseille pas de chemin particulier. Je parle surtout du fait de prendre du recul par rapport à une situation qui semble bloquée actuellement plutôt que continuer à foncer tête baissée dans un truc pour qu'il aboutisse absolument (je parle de façon générale, je ne dis pas que c'est ton cas, il me manquerait de toute façon trop d'éléments pour me faire une idée), et perdre de vue qu'il ne nous convient peut-être pas ou qu'il y a peut-être plein d'autres choses qui nous conviennent autour. Par contre, avec le recul, je pense que "malheureusement", parfois il faut du temps pour y voir clair (voir "the bigger picture"), et que ça, on ne peut pas y faire grand-chose... Perso j'ai commencé très tôt à tâtonner dans les études et reprendre des chemins divers et variés, mais finalement il m'aura encore fallu beaucoup d'années et de tâtonnements pour approcher quelque chose qui me ressemble. Je ne dis pas que c'est comme ça pour tout le monde, par contre je pense que si ça doit se passer comme ça, on le vit mieux si on a réussi à se défaire de l'image du parcours rectiligne parfait et des voies trouvées rapidement...

[Fluxus]

par "pause", je n'entends pas forcément de tout abandonner pour partir à l'aventure (ou faire l'ermite etc.). Je parle simplement de faire autre chose, selon ce qui nous convient (qui n'est pas forcément la même chose selon les personnes et selon le moment). Ça peut effectivement être de partir avec un sac à dos mais ça peut être tout simplement de s'engager dans autre chose, se reconvertir professionnellement, reprendre un autre cursus, bref revoir ses projets tout simplement, etc., ce qui n'implique pas de lâcher ses suivis.

Oui je vois. C'est surtout que les gens que j'ai rencontrés en reprises d'études avaient pour la plupart utilisé des transitions comme le fait de partir à l'étranger, voyager, trouver des job etc.

Pour ensuite se poser, revenir aux sources. Et la productivité n'en était que meilleure.

Je ne dis pas que c'est comme ça pour tout le monde, par contre je pense que si ça doit se passer comme ça, on le vit mieux si on a réussi à se défaire de l'image du parcours rectiligne parfait et des voies trouvées rapidement...

Oui voilà, une des choses qui m'a fait prendre conscience que j'avais gagné en expérience, c'est le moment où j'ai commencé à prendre conscience que je ne devais pas rester figée sur le passé en mode je m'en mords les doigts de ne pas avoir un parcours aussi linéaire que celui des autres. Ça a mis énormément de temps mais aujourd'hui, j'accepte et la preuve c'est que ça ne me fait plus peur de devoir recommencer ailleurs quitte à reprendre en 1ere année.


Bref, maintenant, moi ce que j'ai besoin de faire aussi, c'est de réussir à convaincre des personnes qui sont sceptiques et sont censées "s'occuper" de mon suivi, que je reste très réaliste et lucide sur mes choix.

D'ailleurs, les changements que je m'apprête à faire me paraissent beaucoup plus compatibles avec le TSA et le reste que ce que je faisais initialement...

Encore une fois, j'ai pas obligation de convaincre qui que ce soit mais c'est super important pour moi de montrer que je ne prends pas des décisions sur des coups de tête et puis surtout, ça m'énerve de ne pas réussir à retranscrire correctement ce que je veux initialement et qu'on finisse par comprendre tout ce que je ne voulais pas qu'on comprenne.

En gros, je m'exprime tellement mal que je fais comprendre ce qu'on doit justement ne pas comprendre...



Du coup ça renforce sûrement l'idée que ça paraît confus et pas abouti dans ma tête...

[Fluxus]

En fait ce qui m'embête, c'est qu'on me pense bien orientée sous prétexte que j'ai étudié dans une filière qui était cohérente avec mes centres d'intérêts bien que très difficile et qu'on croit que j'avais réellement de grosses capacités là-dedans alors que ça n'a jamais été le cas...

Alors que je savais dans quoi je m'engageais depuis le début, c'est à dire que je savais que j'aurai de grosses difficultés parce que énormément de lacunes dans les prérequis pour suivre et il y a eu juste un moment où j'ai su "tirer mon épingle du jeu" comme on dit, donc où j'ai pu m'en sortir mais c'était vraiment par passion mais ça a été atrocement énergivore, la preuve c'est que le diagnostic de TSA il a suivi de près quelques mois derrière parce que y a eu effondrement extrême et que le travail acharné + la situation complexe autour ont tout fait péter...

Si y avait pas eu cet état d'épuisement extrême au niveau des études pour ne réussir à valider ne serait-ce qu'une année, y aurait pas eu tous les diagnostics qui se sont enchaînés derrière quoi...

Donc ça appuie aussi le fait que le cadre dans lequel j'étudiais et ce que j'étudiais posait déjà souci.

[Fluxus]

Bon, alors, bilan de la journée :

-Psychologue beaucoup beaucoup beaucoup trop adorable qui a tout de suite appelé l'assistante sociale de l'univ qui se charge de remplacer la référente handicap en arrêt.

-Possibilité de changer de cursus dès cette année mais avec système "ajourné mais autorisé à continuer", en gros vieux système qui dit que, si on a validé 1 des 2 semestres de l'année, on est autorisé à passer à l'année suivante mais en devant repasser le semestre non validé en session d'exam (en même temps que valider l'année suivante en gros).

La preuve, dans ma Licence ils avaient du retirer ce système y a quelques années tellement les horaires sont lourds et il était impossible de tout passer en même temps, ça donne déjà une idée de la charge et la quantité de travail par rapport aux autres filières.

-J'ai un RDV avec l'assistante sociale et 1 conseiller d'orientation pour la semaine prochaine du coup...


Maintenant, reste à :

-Songer à mettre un jour ma responsable pédagogique au courant de tout ça (même si je pense qu'elle n'aura pas grand chose à y répondre).

-Expliciter de manière très précise mon projet avec les demandes d'aménagement qui vont avec...

[Fluxus]

Réveil nocturne et première pensée au réveil : Je trouve ça dommage qu'on ne me fasse pas confiance à 100% sur mes décisions...

Je vais préparer des choses convaincantes aujourd'hui.

[Fluxus]

Bon, au final, j'ai encore rien préparé, je sais que j'ai déjà en partie tout de noté...

J'ai juste très peur de tomber sur un conseiller d'orientation qui n'y connait rien à l'autisme et que ça profite à certains qui n'y connaissent rien non plus, en mode "Vous voyez, je vous avais dit que c'était pas la meilleure voie pour vous".

C'est dingue, une problématique qui normalement aurait pu être minime sans que y ait le TSA devient un enfer avec moi...

La plupart des étudiants se réorientent sans en parler à personne, par décision purement personnelle dans leur coin, ils testent, ils voient ce que ça donne, ils y vont à tâtons, ils prennent le temps...


Moi j'ai l'impression d'avoir du déployer toute une armée pour pouvoir en arriver à ça...

Bon après, c'est différent entre une réorientation en passant par une procédure d'admission et une réorientation en milieu d'année donc ça peut se comprendre aussi...

[Fluxus]

En fait, je pense que mon topic du mois de Juin (où j'évoquais déjà la réorientation) avait été bien ciblé quand j'ai posé la question de comment choisir ses études quand on est TSA parce qu'il y avait la question des intérêts spécifiques et des domaines de performance qui se posait.

C'est à dire que souvent, pas mal de gens sont performants dans ce qui concerne leurs intérêts spécifique et moi, j'avais déjà ciblé dès le début de moi-même, puis ensuite, les différents bilans des diverses démarches sont venus appuyer ça, que les domaines dans lesquels j'avais de très grosses capacités et où j'étais performante divergeaient totalement de mes intérêts spécifiques.

Du coup, je pense juste que c'est peut-être un cas particulier comme un autre, qui va casser le cliché de la personne TSA génie dans un domaine qu'elle apprécie ?

Quoi qu'il en soit, je sais pas trop quoi penser de plus, tout ce que j'ai évoqué jusqu'à maintenant en ce qui concerne ma volonté de réorientation me paraît très juste et dans tous les cas, ça fait déjà quelques mois que j'ai besoin de repartir à 0 dans un nouveau truc aussi donc bon...

[Fluxus]

Bon, actuellement en train de préparer ce dont je dois parler pour les entretiens à venir.

Je me demande si je dois réellement étayer des projets auprès du conseiller d'orientation sachant que j'ai peur de tomber sur quelqu'un qui s'y connait très mal sur l'autisme, qui est plein de clichés et quelqu'un qui risque de tenter de me démotiver dans mes projets plutôt que de m'aider...

Sinon là, faut que j'envoie un mail pour informer un prof qui attend une réponse pour organiser une évaluation que je n'avais pas pu passer y a quelques semaines...

Faut que je trouve les mots pour lui expliquer que je ne vais pas passer son évaluation. Et in english !

En plus il est adorable, j'aimerais pas le laisser sans réponse... Comme un peu tous les profs que j'ai pu avoir dans ma formation que je m'apprête à quitter.

[Fluxus]

Bon, on va devoir faire sauter un RDV là... J'avais prévu d'en caler un 3ème dans la matinée, le même jour mais je crois qu'on va éviter...

Pour le bien-être de mon cerveau qui s'apprête à exploser avec la charge mentale...

Ça attendra une semaine...

[Fluxus]

Bon, j'avais laissé ce topic en suspens pendant un temps, je viens y donner quelques nouvelles :

A priori c'est quasi certain qu'on m'accorde le changement de filière pour la rentrée, j'ai rempli le formulaire de demande de réorientation et il faut juste que les responsables pédagogiques (de l'ancienne et la nouvelle filière) donnent leur accord.

J'ai fait aussi ma demande pour l'aménagement supplémentaire (scolarisation à domicile) qui a été appuyée par plusieurs professionnels qui me suivent.

Si le changement s'effectue correctement, je rebascule en 1ere année mais avec l'opportunité d'avoir un semestre déjà validé (sûrement par un système d'équivalences), j'espère que je pourrai quand même avoir accès aux cours du semestre que je n'aurais pas vu histoire de les reprendre plus tard à côté.

J'avoue que je flippe un peu de cette demande de scolarisation à domicile qui m'arrangerait énormément sur pleins de plans mais me fait un peu peur sur la façon dont je vais devoir m'auto-gérer, sachant que j'ai pas mal de difficultés avec ça. Mais bon, en même temps, le changement de filière a été stratégique aussi pour que je puisse réussir à bosser et me gérer correctement dans mes études sans trop d'emmerdes.

Bref, à voir comment ça va se passer à la rentrée.

J'espère aussi que le dossier MDPH va passer en commission une bonne fois pour toutes parce que la première demande du SAMSAH TSA en fin de compte, elle date de fin Août et apparemment, ils conservent la date de la première demande donc normalement, si le dossier passe en Janvier, ça devrait pouvoir se mettre en place très rapidement.

[Jolteon]

Si le changement s'effectue correctement, je rebascule en 1ere année mais avec l'opportunité d'avoir un semestre déjà validé (sûrement par un système d'équivalences), j'espère que je pourrai quand même avoir accès aux cours du semestre que je n'aurais pas vu histoire de les reprendre plus tard à côté.

Ça me parait étrange mais j'imagine que ça dépend de la filière où tu te réorientes (et celle d'origine). Par exemple, j'imagine mal quelqu'un se réorienter en L1 d'une langue rare jamais étudiée et commencer au S2.

Bon courage pour cette réorientation!

[Fluxus]

Si le changement s'effectue correctement, je rebascule en 1ere année mais avec l'opportunité d'avoir un semestre déjà validé (sûrement par un système d'équivalences), j'espère que je pourrai quand même avoir accès aux cours du semestre que je n'aurais pas vu histoire de les reprendre plus tard à côté.

Ça me parait étrange mais j'imagine que ça dépend de la filière où tu te réorientes (et celle d'origine). Par exemple, j'imagine mal quelqu'un se réorienter en L1 d'une langue rare jamais étudiée et commencer au S2.

Bon courage pour cette réorientation!

C'est assez fréquent dans ma fac qu'ils mettent en place des sortes de "passerelles" comme ça. C'est sûr que ça fait plus cohérent quand il s'agit de 2 filières de la même composante, ici c'est pas vraiment le cas, je passe d'un truc axé sciences et techniques à un truc en sciences humaines et sociales et c'est même pas sur le même campus.

On reste quand même sur une équivalence entre une 1ere année validée et un début de 2ème année contre un semestre de 1ere année validée.

De base, ils voulaient me faire passer directement en 2ème année dans la nouvelle filière. Enfin ça a été discuté mais j'ai dit tout de suite que ça ne m'intéressait pas, j'en vois pas vraiment l'intérêt.

Après, sans vouloir parler trop vite, la filière que je demande et dans laquelle je me réoriente n'a rien à voir avec la filière dans laquelle j'étais en terme de charge de travail, de rythme voir même de difficulté.

C'est bien pour ça que je l'ai privilégiée au-delà du fait que c'était déjà quelque chose qui m'intéressait énormément et voir même une évidence que je favorise celle-ci plutôt qu'une autre.

Après je ne sais pas quels sont leurs critères mais mes relevés de notes de 1ere année dans la filière que je quitte témoignent quand même d'un immense investissement et d'un travail vraiment sérieux avec des résultats très mérités, sachant qu'à l'époque j'avais aucun trouble d'encore diagnostiqué et donc aucun aménagement... J'étais en sur-compensation maximale.

J'avais même eu des félicitations de certains de mes enseignants avec qui je suis restée en contact ensuite alors que pourtant, je n'avais pas excellé non plus.

Bon ça m'a foutu à bout vu que les démarches de diag s'étaient enchaînées ensuite mais voilà quoi...

Pour moi, ça reste passer d'un rythme, d'une charge de travail et d'un volume horaire de prépa intégrée à un rythme assez soft, peut-être qu'ils le prennent en compte aussi ? Je sais pas...

Et ça reste aussi le but d'une réorientation en cours d'année, sinon il fallait repasser par une procédure d'admission, ce qui m'aurait pas enchanté de fou en sachant que je suis déjà passée par 3 procédures depuis 2017 que j'ai commencé mes études sup.

Puis si j'avais du arrêter en milieu d'année, j'aurais tout perdu sur le plan administratif donc voilà...

En tout cas merci pour tes encouragements !