Intérêts spécifiques et emploi

[Fluxus]

Je n'ai pas vu s'il existait un topic similaire avant mais petite question qui me trotte dans la tête actuellement :

Pour les personnes TSA qui ont des intérêts spécifiques très cycliques, donc par phases et qui sont dans le monde du travail : Est-ce que ça vous est déjà arrivé de douter de votre emploi ou d'avoir envie d'en changer car vous étiez moins à fond à une certaine phase ?

La question peut paraître bizarre mais je pense qu'elle se pose dans le cas où l'emploi a un lien avec les intérêts spécifiques.

Quand je parle d'intérêts qui sont cycliques, j'entends le fait de s'intéresser à un certain truc pendant une période puis à autre chose pendant une autre période, le tout en boucle mais toujours un intérêt lié à une période.

Voilà voilà, je me posais la question parce qu'actuellement, je discute pas mal orientation et projets pro avec du monde autour de moi et même si je sais que ça n'est pas comparable, je ne peux pas m'empêcher de continuer à me comparer aux personnes autour de moi (qui sont des NT) et c'est vrai qu'en y réfléchissant, j'ai peur de ne pas pouvoir construire un projet pro stable, bien que j'ai déjà des objectifs pour la suite, en partie, par peur de finir par me désintéresser pendant un temps d'un domaine, ce qui pourrait en altérer la productivité du boulot...

Encore une fois, y a encore le temps, c'est pas pour tout de suite (enfin si mon parcours d'études sup avait été linéaire, ça aurait été pour cette année lol ) mais du coup ça m'amène à me poser la question.

[user3571]

Je n'ai pas vu s'il existait un topic similaire avant mais petite question qui me trotte dans la tête actuellement :

Pour les personnes TSA qui ont des intérêts spécifiques très cycliques, donc par phases et qui sont dans le monde du travail : Est-ce que ça vous est déjà arrivé de douter de votre emploi ou d'avoir envie d'en changer car vous étiez moins à fond à une certaine phase ?

La question peut paraître bizarre mais je pense qu'elle se pose dans le cas où l'emploi a un lien avec les intérêts spécifiques.

Quand je parle d'intérêts qui sont cycliques, j'entends le fait de s'intéresser à un certain truc pendant une période puis à autre chose pendant une autre période, le tout en boucle mais toujours un intérêt lié à une période.

Voilà voilà, je me posais la question parce qu'actuellement, je discute pas mal orientation et projets pro avec du monde autour de moi et même si je sais que ça n'est pas comparable, je ne peux pas m'empêcher de continuer à me comparer aux personnes autour de moi (qui sont des NT) et c'est vrai qu'en y réfléchissant, j'ai peur de ne pas pouvoir construire un projet pro stable, bien que j'ai déjà des objectifs pour la suite, en partie, par peur de finir par me désintéresser pendant un temps d'un domaine, ce qui pourrait en altérer la productivité du boulot...

Encore une fois, y a encore le temps, c'est pas pour tout de suite (enfin si mon parcours d'études sup avait été linéaire, ça aurait été pour cette année lol ) mais du coup ça m'amène à me poser la question.

*Malheureusement vouloir de la stabilité dans un monde ou tout est mis en place pour ne pas la garantir, c'est comme vouloir revenir au temps des trentes glorieuses quand les ressources planétaires ne le permettront pas.

Ce que tu dit arrives aussi à beaucoup plus de gens que tu ne le pense même si ils ne le crient pas sur tout les toits.

Productivité au boulot et connaissance ne sont pas toujours liés et même pas compatibles: pense à celui comme moi qui doit trier 200 courriers par jour voir beaucoup plus avec l'extension de mon périmètre et des nouvelles règles de gestion décidées par ma chef de service: prendre un courrier, regarder en une fraction de micro seconde qu'es ce que c'est et en déduire ensuite sa destination * plusieurs centaines quand j'ai scanné des documents et mis de côté les intercallaires ca pousse à mettre en off la cogitation pour que le courrier soit traité et ensuite préparer le scanner pour le lendemain ou semaine prochaine .

Autre exemple: celui qui est contrôleur qualité dans une grande entreprise industrielle, on ne va pas lui demander de refaire la démonstration mathématiques de la loi binomiale, on va lui demander de contrôler la qualité des pièces produites , de naviguer entre les bureaux, les OS les conre-maîtres (c'est plus parlant que manager opérationnel) avec tant de documents à remplir à faire valider attestant que tels et tels contrôles sont faits. Pendant qu'il fait tout celà, il n'a pas le temps de penser à ce qu'on lui disait à son école d'ingénieur ou son iut ( encore plus vraie si il a une double formation d'ingénieur et de contrôle de gestion) , sa matière grise se consacre à faire le lien entre son quotidien et les consignes qui lui sont faites.

[Fluxus]

Salut, avant toute chose, je ne sais pas si c'est une impression ou non mais j'avoue avoir du mal avec le ton moralisateur employé dans les propos.

Ensuite, je pense que j'ai quand même un minimum de connaissances sur ce qui concerne la vie active pour savoir que ce qui se joue dans le travail en lui-même n'a parfois plus rien à voir avec les études qui mènent jusqu'à l'emploi.

On le voit très bien quand on fait des études juste pour le plaisir d'apprendre des choses et que quand il faut se lancer plus tard, on se sent dans la merde parce qu'on sait que le métier demandera des tâches, des responsabilités et des contraintes qui n'auront rien à voir avec ce qui a été enseigné.

A part de rares cas où les métiers sont très axés pratique et où les connaissances servent directement sur le tas, avec des taches plutot répétitives et qui se ressemblent, bien que ça puisse quand même demander de temps à autre, de la flexibilité et de l'adaptation au niveau de la gestion des imprévus, c'est même trivial que rien ne se ressemble.

En l'occurrence, je parlais plutôt de passer d'une phase où on peut porter ce minimum d'intérêt qui permet de maintenir une productivité dans le boulot, à une phase qui ferait qu'on ne puisse même plus en entendre parler sur une autre période.

J'avais également créé un topic qui se rapprochait, plus ou moins de celui-ci sur le choix des études en question.

Juste ici

[Fluxus]

Dans tous les cas, personne n'est égal dans la question de l'emploi dans l'autisme.

[Bubu]

Je suis passionné par la musique ancienne depuis toujours (Renaissance, période Baroque essentiellement, même si j'aime quelques Romantiques comme Chopin), mais j'ai des mains trop petites (je ne peux pas dépasser l'octave), et elles sont toutes les deux gauches. J'ai beau avoir beaucoup travaillé, je n'ai pas le talent. C'est injuste mais c'est comme ça. J'aurais voulu en faire mon métier mais ce n'est pas pour moi. A ma grande tristesse.

Je me suis tourné vers l'informatique. Car la programmation informatique est aussi une de mes passions, je programmais en BASIC et en assembleur 6502 sur mon Apple IIc dès le collège. J'ai une licence mais j'ai abandonné mon Master car il y avait trop de pression sociale.
(Pourtant j'étais doué dans ce domaine, j'évoluais facilement dans ce domaine, j'ai eu beaucoup de 20, mais zéro en terme social)

En plus je travaillais la musique 6h par jour à l'église. 9h-12h et 14h-17h. Donc impossible de cumuler les 2 cursus. Résultat, j'ai échoué aux deux.

Aujourd'hui je ne travaille pas.

[Fluxus]

En fin de compte, c'est assez cercle vicieux tout ça :

Soit on est très compétent, intéressé et performant dans son domaine et on y arrive sans soucis.

Soit on est très intéressé et passionné mais pas suffisamment performant donc ça coince.

Soit on est pas intéressé du tout mais potentiellement bon, donc ça coince aussi.

Jamais de juste milieu nul part.

[Lilas]

Pour les personnes TSA qui ont des intérêts spécifiques très cycliques, donc par phases et qui sont dans le monde du travail : Est-ce que ça vous est déjà arrivé de douter de votre emploi ou d'avoir envie d'en changer car vous étiez moins à fond à une certaine phase ?

Je vais répondre un peu à côté de la question.
J'ai depuis très jeune un intérêt pour la programmation, qui m'a accompagné depuis la primaire jusqu'à mon avant-dernière année d'études. C'est à ce moment-là que j'ai fait un stage qui s'est très mal passé sur le plan relationnel, et qui m'en a fait perdre mon intérêt. Ma dernière année d'études a été compliquée à ce niveau-là, tout comme l'insertion ensuite dans la vie professionnelle car je n'étais plus du tout sûre de vouloir suivre cette voie.
J'ai fini par décrocher un job qui était plus du paramétrage de logiciel et de l'assistance utilisateur que du développement informatique, car à l'époque je ne voulais plus en faire.
Mais finalement, je n'aimais pas du tout ce que je faisais, hormis les rares moment où je pouvais développer.
J'ai eu des phases où j'ai beaucoup regretté d'avoir abandonné le développement pur et dur, et j'ai passé les premières années à douter de mon emploi.
J'ai eu des phases où les problèmes relationnels ont refait surface, et où je ne me sentais pas du tout à ma place, et voulais tout abandonner.
Et puis mon emploi a évolué : les outils ont changé, mon autonomie et mes responsabilités ont grandi, je mène aujourd'hui plus de projets et de développement, et cela me plaît.

Donc, ça ne répond pas tout à fait au côté cyclique des centres d'intérêt, mais au côté cyclique de l'intérêt qu'on peut trouver à son travail.
Mais je pense qu'il vaut mieux un intérêt fluctuant, avec des phases un peu plus difficiles que d'autres, que pas d'intérêt du tout.

Au final, cela fait 20 ans que je suis à mon poste, qui a évolué avec moi, et j'y trouve plus d'intérêt aujourd'hui que quand j'ai commencé.

[Fluxus]

Le truc c'est que je me sens encore trop éloignée de la vie active à cause du fait que j'ai trop stagné dans mes études sup.

Après tout, je m'en fous d'en être encore à bac+2 (même pas encore inclus) alors que j'étais censée avoir terminé mon bac+5 cette année et que j'aurais du normalement commencer à trouver du boulot.

C'est juste que dans certains cas, je me dis que je ne sais même plus ce que je vais pouvoir faire parce que j'ai pendant des années tout fait pour privilégier mes intérêts à la "praticité".

Sur un autre forum, très connu pour dispenser de très bons tutoriels dans le domaine informatique notamment, il y a longtemps, on m'avait dit ça :

L'idée est juste de gagner votre vie dans des conditions convenables, pas de réaliser votre "mission de vie", d'exercer une passion ou de vous épanouir.

Et j'ai trouvé ça quand même choquant. A côté, on entend des gens dire que le burn-out dans le monde du travail, c'est un concept qui a été inventé juste pour dire qu'une personne n'exerce pas un métier qui lui correspond et qu'elle devrait en changer..

Bref, si déjà c'est compliqué pour les NT... Alors pour les TSA...

Bref, tout ça pour dire que je sais même plus ce que je veux faire.

On essaie de me refourguer vers le secteur de l'informatique parce que c'est un outil que je maîtrise depuis toujours mais je n'accroche pas du tout aux activités liées à l'informatique, ça m'ennuie, je n'y prends pas de plaisir à part quand c'est pour m'amuser à coder des trucs de gamins et je trouve ça compliqué.

On me dit de me diriger vers le domaine (sans savoir que ça a déjà été le cœur d'une de mes formations par le passé), juste sous prétexte que c'est plus facile dans le monde du travail. A quoi bon si c'est pour que je me sente mal parce que ça me plaît pas ou que je ne m'en sors juste pas ?

Idem, j'ai abandonné tous mes rêves d'écoles d'ingénieurs alors que c'était des rêves de gosses, parce qu'ayant plusieurs ingénieurs dans la famille et l'entourage, j'ai pris conscience que ce qui m'attirait dans l'ingénierie c'est ce qui y était enseigné et non le vrai métier d'ingénieur (bien que ce soit trèèèès large) plus tard.

En d'autres termes, assumer encore 3 ans d'école d'ingénieur après avoir fait 5 ans pour arriver à bac+3, (en ayant un dossier déjà mort pour postuler n'importe où, sauf éventuellement, dans mon école d'ingé de secteur où je suis accepté de droit sous certaines conditions mais qui ne m'intéresse pas de fou malgré le fait que je porte un certain intérêt aux enseignements en eux-mêmes mais pas du tout aux débouchés futurs), je ne suis pas sûre d'en avoir encore envie du tout. Surtout avec la multitude d'événementiel à gérer dans les communautés, avec le fait de devoir être un minimum autonome alors que j'ai besoin de me faire assister pour quasi n'importe quelle tache...

Et une fois dans la vie active, devoir porter des grosses responsabilités, être autonome, avoir des activités très diverses, une multitude de projets...


Idem, l'enseignement, c'est la seule chose dans laquelle je me projette et on me dit de trouver autre chose parce que "je ne tiendrai pas" de toutes façons avec les difficultés liées aux TSA.

Bref, je sais même plus ce que je veux faire.

Je me dis que quand on a pas ce souci d'attirance envers un domaine plus qu'un autre, on peut aisément choisir un secteur où on y arrivera plus facilement et plus rapidement...

J'avais des projets et des envies mais on me dit que ce n'est pas réalisable à cause de mes difficultés.

Parallèlement, on me propose d'autres pistes que je trouve encore beaucoup plus anxiogènes et angoissantes que ce que je prévoyais initialement. Et qui ne m'intéressent pas plus que ça et dans lesquelles je ne serai pas performante...

A quoi bon continuer alors ?


Sans parler de toutes les difficultés liées à l'entrée dans le monde du travail, survivre aux entretiens d'embauche, le secteur de l'entreprise qui m'a toujours dégoûté, la localisation, le fait de vivre en milieu rural, l'urgence à obtenir le permis, l'indépendance et tout le reste lié à la vie en autonomie...

[Bubu]

Je compte rechercher un emploi niveau bac+3 prochainement comme analyste programmeur en situation de handicap, mais pour l'instant je n'ose pas. J'appréhende car je n'ai aucune expérience professionnelle malgré mon âge)
Coder pour les autres des routines sans savoir à quoi elles servent, je peux faire. Même si c'est être un nègre (au sens littéraire) pour les autres. Bon.
C'est toujours plus gratifiant que de se faire chier tous les jours chez soi à faire du streaming.
Et je pense que j'ai des compétences mathématiques en plus. Niveau licence donc faut pas exagérer non plus. Mais j'ai beaucoup travaillé dans mon coin aussi (la plupart des choses que j'ai apprises, je les ai apprises en autodidacte : j'ai fait un petit moteur de jeu 3D pour DirectX, et un autre moteur de jeu 2D plus complet pour Android/OpenGl, avec des petits jeux en applications (un petit jeu de course, et un jeu pour mobile de réflexion publié sur GooglePlay).

Je serais en prison, j'aurai la même vie, sauf que je sors quand je veux faire mes courses et que je vois rarement quelques amis, mais j'en ai marre, ce n'est pas une vie.

[Curiouser]

Je compte rechercher un emploi niveau bac+3 prochainement comme analyste programmeur en situation de handicap, mais pour l'instant je n'ose pas. J'appréhende car je n'ai aucune expérience professionnelle malgré mon âge)

Tu peux solliciter les services du Cap Emploi local, ils pourront normalement t'aider dans ces projets (après, c'est aussi une question de chance, il y a des conseillers Cap Emploi qui sont efficaces et à l'écoute, et d'autres qui le sont beaucoup moins...).
Je te souhaite bonne chance quoi qu'il en soit !

[Jolteon]

Je trouve ça très intéressant les témoignages de personnes qui disent être intéressées par l'informatique et avoir appris à coder par elles-même dès le primaire/collège.

Car depuis le diagnostique on m'a dit à tellement de reprises que j'aurais du faire des études d'informatique (le stéréotype TSA=fort en informatique...) que moi-même je me suis posée la question. Pour ma part avant les études supérieures je n'avais jamais fait d'informatique du tout, et ça ne m'attirait pas particulièrement du coup puisque je ne connaissais pas. J'ai eu l'occasion d'en faire un tout petit peu durant mes études supérieures et ça ne m'a pas déplu, certaines choses j'ai bien aimé, mais je n'ai jamais rien fait par moi-même qui ne soit pas proposé par les enseignants. Après je constate aussi que certaines personnes qui me conseillent l'informatique confondent informatique et passer du temps sur l'ordinateur...

Du coup je me dis que ça ne m'aurait sans doute pas convenu, car je remarque que j'arrive de moins en moins à me forcer à faire des choses qui ne m'intéressent pas.

[Fluxus]

Oui, y a informatique et informatique.

Ça me rappelle mes années collège, j'avais une réputation de ce qu'on appelait "geek" à l'époque et dès qu'un prof avait un souci avec le branchement du matériel (notamment les enceintes, les vidéoprojecteurs) ou avec des ouvertures de fichiers ou logiciels, c'était toujours à moi de devoir aller aider pour les autres, parce que "tu t'y connais en informatique".

C'est juste tellement vaste l'informatique...

Après comme je l'ai déjà dit ailleurs, l'informatique, ça reste un domaine très axé pour de l'apprentissage en autodidacte sur pas mal de notions étant donné l'étendue des ressources présentes sur internet.

Je sais qu'au-delà du fait d'avoir été dégoûtée par l'informatique de manière générale à cause de ma première année d'études sup où ma formation était assez axée informatique, même si j'en fais toujours dans le cadre de mon cursus (où c'est un tronc commun maths/physique/informatique), ba je me suis toujours dit que j'avais pas spécialement envie d'en faire dans le cadre des études parce que justement, ce sont des choses qu'on peut apprendre chez soi à côté de nos activités si on a du temps, tandis que certains domaines où les ressources sont moins accessibles qu'on a envie d'étudier, on y aura pas forcément accès ailleurs que par un bon cours de fac, par exemple.

[user6375]

Ce n'est que mon avis de geek qui travail dans l'informatique depuis 20ans, et aujourd'hui impliqué dans l'engagement de personnel en informatique, mais :
1. je suis d'accord y a informatique et informatique
2. je suis d'accord aussi sur le fait qu'avoir un TSA ne signifie pas qu'on sera bon dans un emploi d'informaticien
3. Je suis informaticien mais j'ai toujours bossé en autonomie, pas dans une équipe et toujours sur des infrastructure sur laquelle j'avais la main, sans devoir rendre de compte technique à un supérieur. La seule chose qu'on attendais/attend de moi, c'est que ca fonctionne. Et en tant que TSA ca fait du bien, ca aide à s'intégrer de pas devoir gérer les relations au delà du support utilisateur tout en étant efficace.
4. Je pense qu'en informatique, il est essentiel d'avoir un solide bagage d'expérience. La théorie c'est bien mais l'expérience c'est nettement mieux. Les ingénieur en informatique je les bouffes au petit dej, parce qu'ils sont surement très bon en théorie mais quant il s'agit d'aller taper dans le DNS de Windows pour corriger un problème d'Active Directory, savoir ce qu'est un enregistrement est le minimum mais si on ne sait pas le code a saisir dans l'enregistrement, on ne sert strictement à rien. Et je dis pas ca pour me mettre en avant mais par expérience, je déteste devoir passé derrière un ingénieur qui me prend de haut et qui n'est pas capable d'écrire correctement un enregistrement MSDCS et qui me fait planter une AD.
5. En entreprise ce qui a de la valeur c'est l'expérience sur Windows, Windows Serveur, Office, Active Directory, GPO, DNS, routage, pare-feu, Exchange. Les jolies théories sur Linux, l'open sources, Java, Open Office et co ca va pour les débats intellectuels et des secteurs d'activité bien particulier, mais dans la majorité de l'économie quant il s'agit d'être productif, il faut savoir utiliser les outils existant efficacement, pas de vouloir révolutionner le monde. Et ces outils ben c'est Windows.
6. Installez vos propre serveurs, faites vous la main sur des scénarios capillotracté, exploitez les outils fournis avec les OS plutôt que d'aller chercher des outils adhoc gratuit facile à utiliser mais usine à gaz. N'ayez pas peur de faire planter vos installation maison et de les rétablir sans réinstaller. Ne cherchez pas la facilité mais l'efficacité et la pérennité. L'important c'est de ne rien perdre et d'être rapide, pas de revendre des outils gratuit qui n'existait pas il y a 5ans et dont on ne sait pas s'ils existeront encore dans 5ans. Windows, Exchange, SQL Server / Oracle / MySQL ca existe depuis 20ans voir plus, c'est ces produits qui font le cœur du métier, pas dropbox, Google, Zoom et co. Ils ne sont pas simple a maitriser mais quant vous les maitriser ca vous apporte une sécurité de l'emploi qui est de bien meilleurs qualité que votre diplôme d'iut ou je ne sais quelle école.

EDIT : 7. Etre capable de passer des heures sur un problème technique c'est un avantage pour acquérir de l'expérience, et ca c'est un atout que nous avons nous TSA par notre fonctionnement. En entreprise ca ne fonctionne pas très bien parce que c'est du temps, et le temps c'est de l'argent. Mais si comme moi vous avez pris ce temps chez vous (parce que vous êtes passionné, parce que vous voulez résoudre le problème), le jour où en entreprise vous serez confronter à ce scénario ou que vous devrez mettre en œuvre des techniques que vous aurez déjà expérimenté, vous aurez déjà de l'expérience ce qui vous fera gagner du temps ainsi que de l'aisance et donc vous mettra en valeur par rapport aux autres informaticien qui auront un diplôme mais pas votre expérience.

[Hannah@SRBR@13]

Je n'ai pas vu s'il existait un topic similaire avant mais petite question qui me trotte dans la tête actuellement :

Pour les personnes TSA qui ont des intérêts spécifiques très cycliques, donc par phases et qui sont dans le monde du travail : Est-ce que ça vous est déjà arrivé de douter de votre emploi ou d'avoir envie d'en changer car vous étiez moins à fond à une certaine phase ?

La question peut paraître bizarre mais je pense qu'elle se pose dans le cas où l'emploi a un lien avec les intérêts spécifiques.

Quand je parle d'intérêts qui sont cycliques, j'entends le fait de s'intéresser à un certain truc pendant une période puis à autre chose pendant une autre période, le tout en boucle mais toujours un intérêt lié à une période.

Voilà voilà, je me posais la question parce qu'actuellement, je discute pas mal orientation et projets pro avec du monde autour de moi et même si je sais que ça n'est pas comparable, je ne peux pas m'empêcher de continuer à me comparer aux personnes autour de moi (qui sont des NT) et c'est vrai qu'en y réfléchissant, j'ai peur de ne pas pouvoir construire un projet pro stable, bien que j'ai déjà des objectifs pour la suite, en partie, par peur de finir par me désintéresser pendant un temps d'un domaine, ce qui pourrait en altérer la productivité du boulot...

Encore une fois, y a encore le temps, c'est pas pour tout de suite (enfin si mon parcours d'études sup avait été linéaire, ça aurait été pour cette année lol ) mais du coup ça m'amène à me poser la question.

Je ne sais pas si ca peut t'aider, mais j'ai un boulot, qui reste maintenant alimentaire puisque je m'éclate plus du tout (bloc opératoire) mais a coté j'ai une activité de sapeurs-pompier qui est lié a l'un de mes intérêts spécifique, du coup je m'éclate puisqu'on est tous passionnés. Peut être que tu peux faire quelques choses de similaire, à savoir d'abord un boulot qui te plait beaucoup et à coté une activité lié à ton intérêt spécifique qui à monter toi même une asso ou autre

[Piquéchou]

j'ai peur de ne pas pouvoir construire un projet pro stable, bien que j'ai déjà des objectifs pour la suite, en partie, par peur de finir par me désintéresser pendant un temps d'un domaine, ce qui pourrait en altérer la productivité du boulot...

Je comprends ton questionnement d’autant que je l’ai régulièrement vécu dans ma vie active.
Et que je le vis actuellement. Je me demande si je serais autant fatiguée de mon travail si j’avais gardé l’enthousiasme du début…

En revanche, pour ma part, et peut-être à tort, je ferais la différence entre intérêts spécifiques et passions…

Par exemple, dans mon cas, j’ai créé mon travail à partir de mon intérêt spécifique.
Je propose de l’accompagnement et de la formation aux personnes qui souhaitent se lancer comme freelances ou aux freelances qui souhaitent trouver la bonne stratégie commerciale pour vendre leurs services.

Je ne peux pas vraiment dire que ce soit une passion
Franchement, si je n’avais pas besoin de travailler, je m’investirais dans d’autres choses auxquelles j’essaye de m’interdire de penser, parce que je n’arrive pas à m’intéresser à deux choses en même temps…

Sauf qu’en ce moment, mon boulot me gave.
Ce n’est pas vraiment le travail en lui-même, mais tout ce que mon employeur me demande en plus pour « rendre compte », tout l’aspect admiratif relatives à la réglementation, de la formation professionnelle, notamment…

Est-ce que je pourrais faire de cette question (Qualiopi) un intérêt spécifique ?
Mais non, je trouve cette manière de faire/de penser trop différente de la mienne. Si je devais porter un jugement, je dirais que je trouve leurs critères d’évaluation d’une formation complètement cons.

Bref ! Je m’éloigne du sujet

En tout cas, le message que je voulais faire passer c’est qu’au-delà des sujets qui te passionnément, tu peux aussi t’intéresser à la manière dont tu fais les choses : à ton mode opératoire.

Peut-être qu’il y a des points communs dans ta manière de t’intéresser et de t’investir dans ces sujets que tu pourrais valoriser dans ton activité professionnelle, même si elle n’est pas directement liée à ceux-ci.

Et je suis d’accord avec ce qui a été dit aussi.
Aujourd’hui, la carrière professionnelle n’est pas immuable.
Elle évolue, soit au gré des circonstances externes, soit au gré de tes envies.

J’ai souvent changé de voie aussi pour me rapprocher de ce que j’avais envie de faire.